Nicolas Cavaliere

@Francis, agnotologue

Les moyens financiers aussi. Quand on peut se permettre de payer des amendes fréquentes pour excès de vitesse, on ne se prive pas. Cela fait partie des frais annexes.

@Decouz

On ne peut pas imiter une langue dans une autre !

@Grincheux

Des performances bien entendu. Mais la littérature n’est pas affaire de performance, seulement d’expression. L’outil est bon quand on a des idées qu’on ne souhaite pas développer, juste mettre en forme.

@Francis, agnotologue

L’existence de la loi, évidemment, ne dépend que du zèle que les personnes en charge mettent à l’appliquer. On peut volontairement fermer les yeux sur la triche (chaque gouvernement est bien obligé pour contenter ses soutiens). Je ne vois donc, une fois encore, aucune différence de nature entre la loi et la règle, si ce n’est le caractère écrit de l’une et oral de l’autre.

L’orthographe est une loi à l’école et dans le monde du travail, mais une règle en dehors d’eux. On est rarement sanctionnés pour avoir écrit « Je t’ème » à son conjoint...

@Francis, agnotologue

Je ne souhaite pas faire de distinctions entre des systèmes de contraintes, surtout quand les appellations recoupent souvent des obligations similaires sans écarter des sanctions. Une convention collective comme un règlement intérieur peuvent prévoir des punitions pour avoir manqué à des règles...

Une règle qui peut être transgressée est dès lors implicite, elle n’apparaît pas dans un texte normatif. Mais puisqu’aujourd’hui, les règles font aussi l’objet d’accords sur leurs définitions et les sanctions possibles en cas de manquement, que tout est écrit, consigné, fixé, les appeler des lois n’est pas un contresens à mes yeux.

Et pourtant tout ceci est bâti sur du vent. Je me suis embarqué dans une longue discussion avec l’agent conversationnel Bing dernièrement sur cette question, arguant qu’il n’est pas interdit de programmer sa montre sur 10 heures même si l’heure légale est 9h et que dans ce cas, le principe même d’une heure légale n’est pas valide du point de vue juridique quand il s’agit d’établir des retards sur un lieu de travail par exemple. Je lançais l’idée d’une grève de l’heure où des gens refuseraient, non pas de travailler, mais de suivre les instructions de l’horloge, et il a accepté que le concept d’une telle grève serait plus efficace que la grève du travail classique. Cependant, il ne voulait pas pousser son raisonnement plus loin en admettant que le principe de l’heure légale ne repose que sur un accord tacite, que l’horloge ne donne qu’une convention.... et qu’Einstein avait raison...