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Luca V. B.

Luca V. B.

LUCA V. B. est le coordinateur et cofondateur du Réseau consciences-citoYennes. Il est né le 19 mai 1983 à Lausanne (Suisse). Après un parcours scolaire singulier, il entre aux Beaux-Arts de Genève. En 2008, il part en échange universitaire à la School of Visual Arts de New York. C’est là que son approche artistique – qui jusqu’ici s’exprimait à travers une peinture figurative de mouvance expressionniste – prend un nouveau tournant. Un tournant textuel et performatif qui débute par l’écriture de la première des trois lettres à M. Obama, alors en voie d’être élu président des Etats-Unis. Cette lettre s’inscrit dans un contexte américain d’espoir vis-à-vis du changement. On se souvient des slogans d’alors : « Hope » (espoir), « Change, yes we can ! » (Change, oui nous le pouvons)… Avec cette lettre, Luca V. B. cherche à exprimer son interprétation de ce qu’est le changement et à écrire un texte-manifeste sur ce qu’il pense être la visée de l’art. Ce texte-manifeste vise un art citoyen et politiquement engagé. Pour lui, l’art ne peut plus faire abstraction de son contexte social, politique, écologique, etc. L’artiste doit, dans cette optique, prendre conscience de sa position de citoyen et tenter de faire de l’art un message politique de conscientisation.
C’est également à cette période qu’il développe son concept de narcissisme-critique. Un concept qui fait référence à une prise de conscience critique vis-à-vis de « ce que je suis pour moi-même et pour les autres ». Alors que nous pensons communément que le « Je » est une propriété nous appartenant en particulier, il essaie de nous montrer qu’au contraire le « Je » – que nous utilisons constamment pour nous référer à nous-mêmes, à nos idées, à nos créations – se construit sur la base d’un modèle de références qui est situé à l’intérieur d’un contexte et d’une histoire spécifique. Un contexte et une histoire que l’on ne peut négliger si on cherche véritablement à savoir qui nous sommes…
En 2013, il finit un Master en « Philosophie et critiques contemporaines de la culture » à l’Université de Paris VIII et publie, en 2016, un livre le Narcissisme-critique, chez l’Editeur Hélice Hélas.
Actuellement doctorant à l’Université de Lausanne en sciences sociales et travailleur social, il écrit, en conclusion à son ouvrage :

Tandis que le self made man incarnait l’idéal du XXe siècle, nous voulons espérer que la figure du citoyen engagé incarnera la nouvelle conscience du XXIe siècle. Cette conscience, nous la nommons d’ores et déjà :
      Le « civilisme ».
 

Tableau de bord

  • Premier article le 09/09/2015
  • Modérateur depuis le 12/09/2015
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 14 14 305
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Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Luca V. B. Luca V. Bagiella 19 septembre 2015 15:08

    @lermontov

    Merci pour votre critique. Je connais Artaud,
    mais je vais aller voir ce documentaire.



  • Luca V. B. Luca V. Bagiella 12 septembre 2015 09:29

    @rocla+

    A part le côté clairement provocateur et venimeux de ton message, je pense que ce que tu essaies de me dire peut, peut-être, être intéressant. Peux-tu argumenter ?

    Que veux-tu dire, concrètement, par la petite boite dans un contexte comme le nôtre où il faut constamment de l’argent ? J’espère que tu pourras me répondre sérieusement, car sinon, franchement, c’est inutile de discuter. Mais surtout, c’est dommage... Car, entre nous, on perd du temps...



  • Luca V. B. Luca V. Bagiella 12 septembre 2015 08:52

    @Spartacus

    Je crois qu’il y a là une confusion majeure à propos de ce que tu nommes « égalitarisme ». Que je sache l’histoire moderne occidentale n’a jamais connu ce type de communauté. Donc, je pense deviner que tu fais référence à l’expérience dite « communiste » en Chine, en Russie ou à Cuba. Or, on ne le dira jamais assez ces types de régime n’étaient pas du communisme, du moins ils n’étaient pas du communisme marxiste, quand bien même ils se reliaient à lui. A ce propos, je te conseille un très bon petit livre intitulé « La conception de l’homme chez Marx » de Erich Fromm. Celui-ci se concentre à déconstruire cette idée selon laquelle le communisme=Lénine, Staline, Mao, Castro. En effet, Marx le dit clairement : le communisme n’est pas une fin en soi, mais un moyen dont le but est la libération de l’humain vis-à-vis de ses patrons. Je crois surtout - et c’est dommage - que nous avons trop maudit Marx et le communisme sans vraiment essayer de comprendre ce qu’il a vraiment voulu dire. Marx était un humaniste, il a vécu pauvre toute sa vie parce qu’il l’a consacré à la cause humaine. Il a vu la situation dans les usines et au lieu de se prendre un poste à l’université et de vivre égoïstement, il a consacré sa vie pour nous. En ce sens, c’est un modèle. 

    Bref, je vais également te poser une question à la manière de @benyx : penses-tu que c’est possible d’arriver à l’harmonie sans justice ?

    Comme toi, je suis un être humain, trouves-tu que c’est normal que toi, tu sois mon patron ? Trouves-tu que cela soit normal que je doive t’écrire une lettre de motivation pour pouvoir travailler sous tes ordres, alors que nous sommes les deux de la même humanité ? Enfin, est-ce que tu trouves que c’est normal que si je ne suis pas d’accord avec toi, tu puisses me licencier ? Pourquoi tu devrais avoir, toi, plus de pouvoir que moi ?

    Je te pose toutes ces questions, car je ne crois pas - lorsque je lis tes commentaires - que tu as lu jusqu’à la fin mon article. Cela dit, je peux comprends ; lorsque je n’aime pas un texte j’ai de la peine à le lire jusqu’au bout. Cependant, quand c’est comme ça, je ne me permets pas d’écrire une critique sans avoir lu complètement le texte. L’important aussi, c’est de ne pas projeter sur le texte des idées déjà toutes faites.

    Je conclus en disant que l’harmonie=justice. Sans justice, pas d’harmonie. Dès lors, l’harmonie que l’on cherche à montrer n’est qu’un voile qui cache une situation d’injustice qui n’est pas acceptable pour des citoyens civilisés du nouveau millénaire.



  • Luca V. B. Luca V. Bagiella 11 septembre 2015 19:37

    Merci Spartacus d’avoir pris le temps de me lire et de me faire part de ta critique.
    Je reconnais, avec toi, que mon titre de doctorant est pompeux. En même temps, je te renvoie au contexte dans lequel on se trouve et qui demande toujours une justification. Mais je suis d’accord, je ne suis pas satisfait de la réponse que je suis en train de te donner hâtivement.

    Pour cette raison et pour toutes les autres critiques que tu m’adresses, je te renvoie à la suite de cet article. En effet, cet article est un élément d’une série de trois articles qui n’ont pas encore été publiés ici. Voilà donc le lien :

    http://www.legrandsoir.info/et-pour-l-alternative-combien-ca-coute.html

    Ainsi, tu auras plusieurs réponses à tes critiques. Dans cet article, tu verras, je parle du paradoxe dans lequel je me trouve. J’espère que tu comprendras mieux dans quel état d’esprit je me trouve. Je pense que c’est important...

    A propos de mon livre, je t’informe que je ne gagnerai presque rien... Mais c’est vrai que cela me dérange de faire tourner l’économie. En même temps, tu l’as bien dis, c’est cela qui donne du travail au gens. Cela dit, l’économie n’est pas l’unique moyen de donner du travail. Actuellement, je le reconnais, c’est comme cela que cela se passe, mais cela pourrait être différent à l’image de cette initiative qui va être votée en Suisse sur le revenu universel.


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