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  • flux_capacitor flux_capacitor 8 novembre 2019 22:52

    La partie sur la mécanique bohmienne aurait demandé a être étoffée, notamment parce que la théorie de l’onde pilote revient sur le devant de la scène depuis quelques années, et surtout parce qu’elle permet d’introduire l’émergence de la conscience et des qualia via des mécanismes quantiques et non simplement mécanistes et réductionnistes (càd que la conscience n’apparaîtrait que parce que le nombre de neurones interconnectés atteindrait un certain seuil suffisant de complexité).

    Voir par exemple la théorie quantique Orch OR* (Orchestrated Objective Reduction) de Roger Penrose et Stuart Hameroff, ou si le concept de gravité quantique agace, les récents développement alternatifs de Roderick Ian Sutherland, qui étend la mécanique bohmienne (non locale et non relativiste à l’origine) dans un contexte relativiste où la non-localité intrinsèque de l’onde pilote de De Broglie est remplacée par une rétrocausalité locale pour les systèmes complexes à plusieurs particules intriquées. La gravité (quantique) n’est alors plus en cause dans le mécanisme, qui repose sur de la physique éprouvée : physique de la matière condensée, physique statistique hors d’équilibre, et cette méthode lagrangienne de mesure faible « post-bohmienne » développée par Sutherland.

    Le médium expérimental de tout ceci étant l’apparition de l’état cohérent de Fröhlich dans les microtubules du cytosquelette des cellules et plus particulièrement dans les neurones, en résonance collective térahertz, interprété par Herbert Fröhlich comme un état macro-quantique en cohérence de Glauber, supraconducteur à température ambiante et hors d’équilibre thermodynamique dans ces système « ouverts » (du fait de la synthèse de l’ATP, au sens des structures dissipatives d’ilya Prigogine).

    Hameroff a par exemple expérimentalement montré que l’apport de gaz anesthésiant dans les microtubules du cerveau provoque un mécanisme annihilant la conscience.

    La rétrocausalité bohmienne selon Sutherland implique la possibilité de transférer de l’information mentale dans le sens futur→passé, du fait de l’intrication de l’onde pilote quantique (mentale) dans le futur avec son onde classique (matière) « ici et maintenant » : phénomènes « paranormaux » de prémonition et de précognition.

    * La théorie Orch OR a été détaillée dans un livre de Penrose paru en anglais en 1994, qui fut traduit en allemand et en espagnol, mais hélas pas en français : 



  • flux_capacitor flux_capacitor 24 février 2018 00:40

    @Alcyon Je vais lire ce papier, ça m’a m’a l’air intéressant, merci.

    Mais l’analogie des voitures jaunes vs voitures « tout court » ne me semble pas pertinente. Tout dépend de la taille et de l’intensité de l’objet. Si je calibre un détecteur pour mettre en évidence un type de phénomène lointain très intense et d’extension spatiale très réduite, mon détecteur sera dans l’incapacité de trouver un type de phénomène similaire de grande extension spatiale, de plus faible intensité (qui plus est diluée d’autant dans ce volume). Je n’ai pas encore creusé quantitativement la densité de masse négative intrinsèque moyenne par rapport aux galaxies dans le modèle Janus, mais je suppose que cette densité est plusieurs ordres de grandeur plus faible que pour un trou de ver. 

    En effet, un hypothétique trou de ver nécessite de concentrer dans un volume restreint une masse de matière exotique de densité d’énergie négative supérieure à la masse de la planète Jupiter. Ça n’a rien à voir avec le modèle Janus, qui traite de nébuleuses de gaz de masse négative de très grands volumes. À suivre.


  • flux_capacitor flux_capacitor 23 février 2018 23:15

    @Alcyon « l’impossibilité de la chimie actuelle. »


    Vous n’avez pas lu mon commentaire indiquant ce que vous n’avez pas lu dans le modèle, n’est-ce pas ? A savoir que les constantes varient bien avant la chimie, uniquement à la phase d haute densité d’énergie de l’ère radiative. Après cette très courte phase, les constantes sont ce qu’elles sont aujourd’hui : constantes absolues, figées. Ce gel des constantes survient d’ailleurs bien avant la création des atomes.


  • flux_capacitor flux_capacitor 23 février 2018 23:10

    @Yanleroc On vous as déjà dit que vous aviez un faux air de Perceval ?



  • flux_capacitor flux_capacitor 23 février 2018 23:09

    @Alcyon J’ai déjà dit plus haut qu’effectivement vous avez raison sur un point : Janus est une théorie à matière sombre. Oui ! Une théorie à matière sombre de masse négative. JPP devrait la présenter comme cela. Mais comme elle est aussi bimétrique, il a choisi de l’opposer aux théories de matières sombres plus ou moins semblables. Mais oui, on a compris que Janus représente une catégorie de théorie à matière sombre (càd qui n’interagit pas électromagnétiquement avec la matière ordinaire).


    Sur les constantes, vous parlez toujours de modifications de celles-ci comme s’il s’agissait de faire varier l’une ou l’autre de ces constantes et que le résultat serait d’emblée catastrophique. Soit, mais justement il ne s’agit pas de modifier les constantes en cassant les lois physiques, il s’agit de définir la loi d’évolution permettant que ces lois physiques restent inchangées en faisant varier ces constantes conjointement selon un processus de jauge. Plus haut vous avez abordé le sujet de la constante de structure fine en indiquant que sa modification même « d’un chouïa » rendrait la formation des atomes impossible : c’est vrai aussi, mais dans le même temps cela prouve bien que vous parlez du sujet sans avoir lu les papiers, puisque la constante de structure fine n’est pas modifiée dans le modèle Janus. 

    Pour le reste (la façon dont JPP a de s’exprimer, qui j’avoue peut agacer, en tout cas qui clairement vous agace vous !) : ça ne m’intéresse pas. Je ne m’intéresse qu’au développement du contenu du modèle.

    Je lirai plus tard le document que vous avez pointé, mais il me semble a priori à la simple lecture de l’abstract que ces travaux cherchent à détecter la présence de trous de ver utilisant de la matière exotique à densité d’énergie négative hypothétiquement à l’œuvre par diverses civilisations avancées dans l’univers, en d’autres termes des masses négatives ponctuelles intenses artificiellement agencées (je lis d’ailleurs « compact objects ») qui n’ont pas grand chose à voir avec l’hypothèse de gigantesques conglomérats de masse négative naturels du modèle Janus…

    A propos, un conglomérat de masse négative situé au sein d’un vide cosmique réagirait sur la matière « environnante » de la même manière que dans le cas du dipole repeller. Cela dit, gravitationnellement, une lacune au sein d’une distribution homogène de matière de masse positive réagit de la même manière qu’une présence de masse négative. Ce sont deux interprétations. En revanche le modèle standard reste incapable d’expliquer l’origine de ces vides cosmiques géants, autour desquels se structurent les amas de galaxies en longs filaments, à la croisée desquels se forment les superamas.

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