@Loatse Qui peut rêver de ce que vous décrivez ! Le problème n’est pas d’opposer votre univers idyllique (où beaucoup d’enfants mouraient en bas âge sans parler des tuberculeux qui n’avaient pas d’antibiotiques), avec l’enfer du capitalisme néolibéral et de la mondialisation ravageuse. C’est de faire une analyse de classe qui prenne en compte toutes les misères et inégalités engendrées par.ceux-la même qui nous exhortent à une « frugalité » qui leur permette de poursuivre un mode de vie soi-disant écologique à coup de week-ends en avion, de gentryfication des centres villes etc... C’est souvent ceux-là mêmes qui nous assènent d’excellents conseils de bonnes pratiques environnementales et qui reprochent aux plus pauvres de« préférer » habiter pour moins cher loin des centres villes contraignant des déplacement responsables de l’augmentation du co2. Votre rêve c’est une nouvelle « metropolis » qui réserverait l’air pur, la biodiversité et la sauvegarde de la planète à ceux qui ont la chance de pouvoir en profiter. Mais ce que vous préconisez est-il vraiment généralisable ou n’est-il pas le fruit de votre situation de privilégiés.
Je n’ai pas de réponse définitive à cette question mais au moins je me la pose....
Quand je lis ce type de propos, je redeviens cartésienne.
Bientôt les écolos vont nous servir leur chapitre sur les bienfaits de la protection des pangolins et des chauves-souris.
J’ai même entendu ce matin un gougnafié se plaindre du risque de voir l :’euthanasie des animaux s’amplifier sous prétexte de la diminition des adoptions d’animaux.
Une nouvelle croisade : sauvez les pangolins et les chauves-souris, le genre humain peut attendre.
Il ne manque plus que les hurlements indignés de Greta Thunberg pour parachever cette montagne d’âneries.
Le (la) candidat(e) français(e) est avant tout un produit marketing qui a fait naufrage.
Il fallait pour satisfaire la boboïtude imposer des codes dont on nous rebat les oreilles dans les principaux media : un transgenre homo, une danseuse obèse et une chanteuse sourde !
C’est la vitrine des minorités devenues les archétypes de la modernité pour disqualifier les modes d’existence plus courants et jeter sur ceux-ci l’opprobre d’une nouvelle bien pensance.
Mais cette nouvelle dictature de la« liberté individuelle » est aussi lourdingue que celle de la « manif pour tous ».
La dignité des personnes quelles qu’elles soient est à travers ces courants réduite à l’appartenance à des catégories minoritaires ou majoritaires peu importe. . Or accepter chacun, ce, n’est pas le mettre dans des cases qui permettent de le victimiser, c’est faire en sorte que chaque personne soit reconnue comme unique et non interchangeable. La parité, les quota, l’exhibition des différences massifiées sont autant de négation objective de la dignité individuelle.
Qui peut raisonnablement penser qu’une situation acquise par un quota ne disqualifie pas fondamentalement à ses yeux celui ou celle qui en bénéficie ?
@Eric F « ce qui explique qu’il y ait des convergences entre la gauche populaire et la droite souverainiste » Rien n’est moins sûr. Le mouvement des gilets jaunes est plutôt un combat de classe qui dépasse ce clivage. Pour la première fois depuis des décennies (la grève générale de 1968 malgré les directions syndicales ) le peuple réclame non pas la souveraineté nationale mais la souveraineté populaire pour obtenir les conditions d’une vie décente Si le mouvement a été et demeure largement populaire, c’est que la majorité de la population française se reconnaît dans la situation de ceux qui manifestent et se révoltent. Pour la première fois aussi depuis 68, les gilets jaunes ne peuvent donner prise à de la « compassion » ou de la « bienveillance », ils doivent être respectés pour ce qu’ils sont et qu’ils expriment : un peuple qui fait société et qui redonne à tous ceux qui s ’y reconnaissent l’envie de se battre pour leur dignité.
Les média que possèdent les milliardaires et ceux de leurs complices du service public l’ont bien compris, il leur faut à longueur d’éditoriaux caricaturer ce « peuple vociférant » et agiter les points godwin
pour tenter de livrer le mouvement à l’opprobre publique.
Ce sont bien les exploités, les méprisés des puissants qui se battent pour que ne soit pas vain le fondement de la démocratie : le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple