Attribuer le mérite de cette victoire éclatante (aux dires des media et autres spécialistes auto patentés) au seul président réélu serait injuste si l’on omet de rappeler l’appel en sa faveur de (presque tous) ses adversaires du premier tour.
Etait il nécessaire de lui offrir ce succès triomphal sur un plateau qui ne manquera pas de galvaniser ses troupes, puis nourrir l’espoir, lors de la prochaine bataille électorale de le défaire en rase campagne ?
Quelle est donc cette logique de l’opposition de gauche, si tant est que l’une et l’autre existent autrement que sous forme d’un mirage ou d’une illusion ubuesque en trois dimensions habillement entretenue ?
L’apparition tardive de C Taubira dans le panorama des présidentielles serait elle un effet imprévu de la créolisation de la société tant vantée par ailleurs ?
Encore faudrait il que l’impétrante se reconnaisse dans ce statut,
fort honorable au demeurant.
Ce qui serait alors un élégant retour à l’expéditeur ainsi qu’une forme de reconnaissance de son génie : politique, sociologique, philosophique ou quoi que ce soit d’autre.