Moi aussi je ne peux que constater que le climat évolue vers
le plus chaud .Tout au moins sous nos latitudes. Mais ne voir le réchauffement
que par le biais du CO2 fossile, est excessivement sélectif et ne reflète certainement
pas la réalité.
De même la thèse de l’effet de serre radiatif, fer de lance du
Giec ne peut être vérifiée dans la réalité.
C’est un postulat, et je ne conçois pas que des politiques de lutte climatiques
soient imposées, sur des hypothèses non vérifiables. Et en admettant cette hypothèse
de l’effet de serre radiatif, la communauté
scientifique sait très bien que
ce sont essentiellement les océans qui pilotent le climat via interaction avec
le soleil, et les points chauds lithosphériques au fond des mers.
En se réchauffant les zones inter et subtropicales océaniques
relargue du CO2 en quantité bien supérieure aux rejets anthropiques.
En réalité 6% seulement du CO2 de l’air provient de
combustibles fossiles, et 94% vient des dégazages naturels des sols et des
océans.
Comme l’explique très bien Camille Veyres, dans son analyse
critique des travaux Giec « Le
dioxyde de carbone présent dans l’air est une conséquence des températures passées,
il ne peut pas être la cause des températures actuelles »
Toutes ces études doivent être développées, MAIS risquent d’infirmer la doxa actuelle. Conséquences
on n’insiste pas et on ne « favorise » pas les recherches dans ce sens.
Masquer et biaiser l’info climatique, voilà ce que je
reproche aux médias, aux associations militantes et aux politiques.
Et comme me disait mon prof de météo un certain Mr Thiber, au
début des années 80, « en science il
faut toujours remettre en question les évidences ».
Qu’est-ce qu’un véritable scientifique ? Comment le définir ?
Exemple, entre jean Jouzel représentant l’orthodoxie Giec et Vincent Courtillot
qui a une vision plus pragmatique.
Examinez les CV des 2 guss, Peut-on déduire que l’un est
meilleur que l’autre ? Certainement pas.
A ce niveau il n’y a pas de vrai et faux scientifiques ?
Il y a deux analyses du problème, mais certainement pas une meilleure que l’autre.
Chacun dans leurs domaines ces deux scientifiques sont de grands spécialistes.
La climatologie, dans le sens nouveau de ce terme, est loin,
très loin d’être une science aux bases établies. Ses prévisions ont été
régulièrement démenties par les faits. Contrairement à certaines affirmation, les esprits brillants sont très
loin d’être tous d’accord sur les conclusions des alarmistes du climat.
Les professeurs Richard Lindzen Professeur de météorologie au MIT et Roger Pielke
senior, une des références en climatologie professeur de sciences
atmosphériques à la Colorado State University , éminents
spécialistes dans leurs branches respectives, ont claqué la porte du GIEC, dans
les années 2000, devant le dogmatisme Carbone imposé par la structure
ONUSIENNE.
Pour ma part en tant que féru de météo et ex pilote professionnel,
je suis cette affaire de réchauffement depuis
la fin des années 80. J’ai bien vu se mettre en place cette polémique basée
sur la thèse initiale du Giec en 1988 ; Réchauffement et effet de serre par
levier CO2 anthropique. C’était le seul moyen de justifier la cause anthropique, par calcul uniquement, développer pour chaque activité anthropique les
bilans carbones en équivalent GTC rejetés.
Et en prenant bien soins d’aligner a chaque fois, les gigatonnes, pour bien culpabiliser,
alors que le clampin moyen, ne sais même pas que la quantité de CO2 dans l’atmosphère
est en moyenne relevée de 420 ppm, soit dit en passant 0.0420% en volume, et que dans ces 420 ppm, seul 22 à 23 sont d’origine
fossile. Soit en gros 6% des 420ppm de
CO2 liés aux fossiles.
« nombre de
quarantenaires et cinquantenaires actuels sont peu ou prou aidés par
leurs parents :
Soit sous la forme de dons en argent (par exemple lors d’une acquisition
immobilière ou pour un financer des vacances) ou de pension versée tous les
mois ; Soit en s’occupant des enfants à la crèche ou en école élémentaire
ainsi qu’à l’occasion de sorties, sans oublier les semaines de prise en charge
durant les congés ; »
Exact Fergus et je suis de ces parents la, qui bien que n’ayant qu’ une
retraite pour deux, a été obligé de vendre sa maison pour aider ses enfants à démarrer
dans la vie. Evidemment @Josehine et
Cie, ne nous voient qu’au volant de camping car à se balader à longueur d’année.
C’est une vision puérile qui prouve qu’ils ne savent pas par ou nous sommes passés. Non ,nous ne sommes pas responsables de l’état actuel des choses, ce sont nos dirigeants
successifs qui n’ont pas agi dans le bon sens.
Pour ma part je ne suis pas heureux, comme j’aurai dû l’être
à l’automne de ma vie ; Paracerque, je constate que, tout ce contre quoi je
me suis révolté ces 50 dernières années était prévisible.
Pour moi deux éléments nous ont conduits à cette situation
difficilement supportable. Ce sont la
financiarisation de l’économie débutée dans la décennie 80, et l’Europe.
L’arrivée des socialistes au pouvoir en 1981 avait pourtant
bien débuté pour les salariés, avec une action sensible pour arrêter
l’inflation à deux chiffres, malheureusement cete stabilisation a été contrecarrée par l’arrêt de
l’indexation des salaires sur l’inflation en 1983.
Puis dans le milieu des années 80, sous la naïveté
économique des sociaux-démocrates, la
financiarisation de nos entreprises s’est développée à grande vitesse. Le
nombre important d’entreprises rachetées par des fonds de pensions agissant en mode
LBO (level by out) entraine illico des
salaires stagnants voir en régression, la perte de milliers d’emplois, et la
vente rapide des entreprises re managées, la délocalisation vers des cieux plus
rentables pour la spéculation managériale.
Fin des années 80 la
mise en place des fondements des
structures européennes via le traité de Maastricht 1992, devaient aux yeux
d’une majorité de décideurs « Euro
béats » assurer le bonheur et la prospérité aux citoyens des états de cette future Europe.
« L’Europe, ce
sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion ».
Dixit Martine Aubry, alors ministre du travail,
12 septembre 1992.
En 2005 au referendum
sur l’adoption de la constitution européenne le NON est exprimé par le peuple
français ; Cette constitution n’était pas faite pour le citoyen mais pour
les marchés. Pourtant, deux ans plus tard, bras d’honneur fait par Sarkozy et nos
dirigeants qui « s’assoient » sur les résultats de ce referendum et adoptent
les textes européens.
Depuis, hormis une
monnaie unique et une libre circulation aux frontières internes, l’Europe ne nous a apporté que des contraintes et
normalisations à outrance, entrainant une hausse continuelle de tous les prix.
Elle a laissé champs libre aux trafics financiers, commerciaux, et humains
mondiaux, sans protéger ses frontières
et sans s’apercevoir des dérives que cela provoquait au sein de ses
propres populations.
La crise financière
des « subprimes » arrivée en
2008 a démontré ensuite comment la finance spéculative
internationale pouvait s’attaquer aux structures
financières de nos états à cause de l’inconscience de nos dirigeants qui
avaient cru et continuent à croire aux pouvoir régulateurs des marchés financiers.
L’Europe continu
depuis.
dans le mauvais sens. Elle n’a pas su gérer les conséquences
énergétiques des derniers conflits. Encore une fois, A cause de décisions
prises en 2010 imposant un marché de libre concurrence qui devait également
stabiliser et faire baisser les tarifs des énergies. Le résultat est flagrant,
hausse phénoménale, des tarifs
entrainant La régression il de milliers d’entreprises et a nouveau du chômage.
Cette Europe qui fait
croire aux jeunes générations qu’on arrivera à contrer l’évolution climatique en
agissant sur le CO2, alors cet argument n’entrainera aucun effet
sensible sur l’orientation climatique, fait la part belle à une gigantesque
entreprise de dérives spéculatives organisée par des centaines d’entreprises
qui « vendent du vent ».
Bref je pourrai aligner
encore beaucoup de griefs, et expliquer, comme vous le faites dans certains
domaines ; mais ce serait trop long
développer pour la génération @Joséphine
qui ne sait plus analyser de manière pragmatique et qui ne pensent
« savoir » que par le biais des réseaux sociaux.
Pour @ Joséphine et adeptes des thèses anti boomer
N’oubliez pas que vous serez un jour inéluctablement boomer,
c’est la loi de la nature. Ou peut-être cela dénote chez vous un mal être, lié à
une condition familiale particulière.
Ces derniers temps,
au travers de débats et commentaires sur le net et les médias, se
développe un discours narratif nauséabond, tendant à rejeter sur les boomers,
la cause de tous les maux de notre société actuelle, retraite, inflation,
climat etc. Propos haineux, souvent actionnés en sous-sol par une gente
extrémiste militante des associations et groupes d’ultra gauche, adeptes des
mouvements woke et écolo radicaux .On peut même se demander si certains
de ces militants ne sont pas les mêmes qui se cachent sous les capuches
« black blocs ».
Gardons-nous de ne
pas tomber dans le piège tendu par ces activistes irresponsables, qui
cherchent avant tout à déstabiliser les structures étatiques, en essayant de
créer un climat de guerre civile. Notre pays n’a pas besoin de cela et l’élection
d’un président trop inexpérimenté en 2017, prouve que le jeunisme n’apporte pas
que du positif dans notre société.
Personnellement j’ai commencé à m’intéresser
aux problèmes climatiques au milieu des années 90, alors que, j’essayais de
comprendre les mécanismes de la dérive spéculative financière. Ça a fait
« tilt » et bien qu’à l’époque, la bibliothèque internet ne soit qu’à
l’état d’embryon je me suis mis à
l’affut des informations diffusées à ce
sujet via la presse scientifique. Mais
l’élément déclencheur a été le fait que la finance se soit emparée, suite au
protocole de Kyoto, en 1997 de la titrisation des droits à polluer.
Depuis
les années 2000, le marché carbone des
droits à polluer n’est plus là pour « encadrer » la pollution, il est
devenu une extension du domaine de la finance. Voir
l’ouvrage d’Aurélien Bernier, « Le climat otage de la finance ».
On peut schématiser le
fonctionnement du marché du carbone de la façon suivante : les ’industries
X et l’industrie Y, se voient attribuer sans frais, par le gouvernement, des
permis d’émission de GES pour l’année. Ceux-ci correspondent à une estimation
du nombre de tonnes d’équivalent carbone (MT CO2e) devant être produit en un
an, par type d’industrie, nombre qui est censé être diminué graduellement d’une
année à l’autre.
Supposons que
l’industrie X a réussi à réduire ses émissions sous le niveau permis (en
modifiant ses procédés ou en raison d’une baisse de production), elle pourra
vendre l’excédent à l’entreprise Y, qui elle souhaite dépasser le niveau
permis. C’est l’offre et la demande qui fixe le prix.
Les différents marchés
du carbone - il y en a 17 en tout - découlent des mécanismes de flexibilité
prévus par le protocole de Kyoto. Ces mesures étaient essentiellement destinées
à réduire l’impact des engagements pris par les pays industrialisés en faveur
du climat.
Outre le mécanisme
d’échange de permis, décrit précédemment, citons aussi le mécanisme de
développement propre (MDP), qui permet l’achat de crédits de compensation issus
de projets visant la réduction des GES dans les pays du Sud.
Le parti pris de nos
gouvernements pour la bourse du carbone n’a pas de quoi surprendre. L’idée de laisser un système calqué sur le modèle
financier réguler les émissions de carbone est alléchante, car cela
revient, pour les pouvoirs publics, à
s’en délester tout en donnant à l’électorat l’impression d’agir pour contrer
les changements climatiques.
Non seulement
inefficace pour réduire la production de GES, le marché du carbone est aussi
nuisible de plusieurs manières. Il entraîne une ruée sans précédent sur les terres et les ressources du Sud par la
finance internationale, qui voit dans les crédits de compensation une
occasion d’affaire à saisir.
Cette financiarisation
se fait au détriment des populations locales, qui non seulement n’en
bénéficient pas, mais se voient privées de leurs moyens de subsistance et
parfois chassé manu militari des territoires qu’elles occupaient depuis des
générations. Le documentaire « La ruée vers le carbone, réalisé par Amy
Miller, est d’ailleurs éloquent à ce sujet.
Le marché du carbone
est mal réglementé et facile à frauder, puisque les instances chargées d’en
assurer le fonctionnement se basent sur les
données fournies par l’industrie pour estimer le nombre de tonnes
d’équivalent carbone (MT CO2e) produites ou économisées par un projet donné.
Il importe de recadrer le débat entourant le
marché du carbone. Car ce qui se cache derrière ce système complexe aux visées
prétendument vertes, c’est ni plus ni moins que la marchandisation de l’atmosphère. Il s’agit d’un problème d’ordre
moral qui nous concerne toutes et tous. C’est pourquoi il faut à tout prix
éviter que les termes de ce débat soient monopolisés par les experts tous
azimuts. Il faut refuser ce système qui,
en se généralisant et s’étendant à la biodiversité, à l’eau et aux services
écosystémiques, accentue de manière exponentielle la privatisation de la nature.
Spéculer sur la nature pour la sauver est une fausse bonne idée.