cevennevive

Non Seth, on ne radote pas.
Ce sont juste les impressions que nous avons gardées parce qu’incomprises dans notre enfance, et qui ressortent, mûries dans nos pensées d’adulte.

Il faudra demander à Olivier de nous parler de Jean de la Fontaine, car ses fables ne sont qu’un côté « gentillet » de ses écrits. Il faut lire « les contes licencieux » et regarder certaines des gravures parues en ce temps là.
Puis la phrase significative de Wikipédia :
 « Il prend ainsi soin d’emprunter des détours, de suggérer, de voiler ses propos pour les rendre plus amusants. »

Bonjour olivier,

Un jour, étant enfant, je me suis fait punir car je fredonnais « viens poupoule, viens poupoule, viens » en toute innocence...

Toutes les comptines ont des sens cachés, mais pour les adultes seulement.

Une fois à la fac, j’ai dû me farcir : « psychologie des contes pour enfants », de Bruno Bettelheim. Plus indigeste que « Jeanneton » ;

Puis, une fois adulte, en bonne huguenote, j’ai bien aimé « le père Dupanloup » que l’on chantait en coeur à la fac. lors de soirées en aparté. (Mais ce n’est pas une comptine...)

@alinea, salut ma belle,
Cévennes encore préservées...
J’ai oublié de parler des pipistrelles (bien sûr ce ne sont pas des oiseaux mais des mammifères) qui tapissent grenier et cave de leurs crottes.
Utiles car elles mangent les moustiques.
Elles sont rigolotes ces bestioles, elles se pendent au plafond la tête en bas, et elles font leurs crottes ainsi.

@Seth et tous, bonjour,
Je m’estime privilégiée alors, car il y a ici des tas d’oiseaux.
— Des faucons dans mon pigeonnier qui s’apprêtent à fonder une nouvelle famille, et cela fait des décennies que j’ai ces pensionnaires,
— Des tourterelles dans le sapin,
— un faisan derrière la maison, qui chante à la recherche d’une compagne,
— Plusieurs couples de rouge queue qui nichent dans ma cour intérieure et mon garage, peignant ma voiture de leur fiente,
— Des quantités de mésanges charbonnières ou bleues,
— Des centaines de moineaux qui se disputent dans mes haies,
— Des pinsons presque apprivoisés qui viendraient manger dans ma main.
— Etc.
Les martinets ne sont pas encore arrivés, mais je sais que chaque trou de mur de ma vieille maison aura ses locataires.
Les rossignols commencent à chanter (si bellement !) et les merles sifflent des ritournelles dignes de chanteurs à la lyre...

Et pour parler des abeilles, l’érable gigantesque qui me fait de l’ombre l’été, bruisse d’abeilles en ce moment.

@Francis, agnotologue, bonjour,

« Est-ce que vous ne comprenez pas non plus que l’on puisse vendre un enfant  ? »

Bien sûr ! Vendre, acheter, c’est du négoce.
On peut « discuter » du prix, des conditions, du service après vente, etc., comme pour une machine à laver !
L’humain n’est pas un objet, un produit de consommation.
Je me sens mal dans ce monde actuel, vraiment mal...
Et vous ?