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Accueil du site > Actualités > Société > Un gagnant du loto qui en perd la boule !

Un gagnant du loto qui en perd la boule !

La privatisation de la Française des Jeux, avec son entrée en bourse le 21 novembre 2019 semble avoir été un franc succès selon le ministre de l’économie. (Lire ici !)

C’est l’occasion de s’intéresser à ce thème de la chance des jeux du hasard et de ses implications.

Je vous relate pour exemple, l’histoire édifiante d’un gagnant du loto.

 

Gagner c’est bien mais encore faut-il ne pas en perdre la boule pour autant !

Quand la chance peut rendre fou, ce qui n’est pas synonyme d’avoir une chance folle !

J’habitais à cette époque à Clichy, dans la proche banlieue parisienne. C’était en 1988. J’avais alors l’occasion de rencontrer divers milieux défavorisés dont celui des immigrés. J’en profitais pour faire mon petit marché d’histoires et anecdotes en me “tricotant des souvenirs” pour mes vieux jours comme l’on dit ! L’une que me raconta l'un d'entres eux me laissa longtemps pensif. Qu’y avait-il comme enseignement à en tirer ?

Nous sommes tous joueurs devant l’éternel, c’est bien connu, et principalement lorsque nous sommes pauvres. Bien sûr il y a la catégorie des gens aisés, pour qui jouer est un passe-temps ou un divertissement. Nous, jouons souvent et plus particulièrement au jeux du hasard car nous savons que notre sort sur cette terre est bien dérisoire et que de toutes façons personne ne viendra nous sortir de la misère et de la vie précaire dans laquelle nous végétons. De plus, comme nous sommes, nous avons du mal à nous libérer de nos liens terrestres qui nous enchaînent à nos passions, et nous empêchent de vivre libre face à l’éternel dans notre temps présent. Alors, nous tentons notre chance aux jeux.

Mais la chance qui vous sourit parfois, (encore qu’elle soit rare), peut se retourner contre nous et avoir des effets dévastateurs. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le Coran stipule dans l’un de ses versets, d’éviter de tenter le hasard par les jeux. Mais rien n’est interdit, cela est fortement suggéré pour les personnes à l’esprit fragile !

Et pour illustrer cette recommandation, je peux dire que j’ai pu constater les effets ravageurs d’une mésaventure dont fut victime un ami.

Comme la plupart d’entre nous, après la semaine passée au travail à la chaîne dans une usine de montage, nous jouons. Nous misons sur les chevaux ou sur les jeux de la chance. Un jour, Madjid, joue 15 francs (2,30 Euros) au loto comme à son habitude et gagne une forte somme de plusieurs millions de francs.

Il est inutile de vous dire ce qu’il ressentit à ce moment là. Seuls les joueurs peuvent vous décrire l’enchaînement des divers mouvements de vos secrets intimes soudain remontés à la surface de votre auguste personne. Les plus proches personnes se trouvant présentes par “hasard” à ce moment là, pouvant se faire une image de ces sensations que l’on nommera pudiquement d’extra-ordinaire.

Bref, notre ami Madjid, qui regardait les résultats sur le poste de télévision du foyer des travailleurs en compagnie de ses copains immigrés, fête l’événement en bonne compagnie, comme il se doit.

Il est toujours sain de partager sa joie quand on en a une à offrir et Madjid n’étant pas d’un naturel égoïste, la fête fut heureuse avec ses amis. Nous ne vous donneront pas de détails sur cette soirée et celles qui suivirent car on peut facilement imaginer ce que cela donna…

Notre ami ayant cependant la tête sur les épaules et deux doigts de jujote, se dit alors, qu’il était temps de mettre à profit cette situation pour réaliser les vieux rêves qu’il ressassait depuis des décennies, à savoir retourner au village et y passer le restant de ses jours au milieu des siens, sans avoir à continuer à trimer stupidement pour un salaire de misère, sous les injures des chefs d’ateliers occidentaux qui vous massacraient l’humeur à longueur de semaines pour accélérer des cadences de travail dans un bruit digne de l’enfer.

“Que nous rentrions chez nous !”

Enfin le rêve devenu réalité. A cela, me direz-vous, rien que de bien normal. En politique, on pourrait même dire que les esprits grincheux du genre extrême droite n’y verraient pas non plus à y redire… Encore que, avec leur mauvaise foi, ils trouveraient probablement injustes que nous ne rentrions pas chez nous les mains vides. Ce qui ne serait pas pour nous étonner… Mais passons, ils y en a qui n’évolurons pas. Il est donc inutile de s’étendre sur ce sujet mineur. Allah n’a pas déposé à tous le monde ses dons et il convient de pardonner les agissements de ceux qui ne savent pas encore que nous sommes tous frères sur cette planète.

Madjid pris donc la bonne résolution de rentrer définitivement au pays. Fini les années galères à vous casser bêtement la santé pour engraisser ces riches civilisés. “En avant la liberté !”

Il annonça donc son retour par courrier au chef du village qui le fait lire par l’instituteur, car il n’y a pas de poste et le courrier n’est distribué dans ces contrée éloignées que par le taxi de brousse de liaison au passage parfois hebdomadaire. De plus, nombreux sont ceux d’entre-nous qui ne savent pas encore lire.

A l’usine, Madjid, annonça qu’il quittait définitivement son lieu de travail et rentrait chez lui. Il rendit la chambre qu’il occupait au foyer et donna autour de lui les quelques affaires encombrantes qui lui restait. Il ne reviendrait plus jamais dans ces pays froids où l’hospitalité se mesure au profit que l’on peut tirer de votre maigre carcasse.

Il va s’en dire que le village était impatient de voir son héro. Tout avait été préparé pour fêter le retour de ce digne fils qui revenait dans l’aisance et dont la communauté espérait bien aussi récupérer quelques avantages. Tant il est vrai que tout se partage dans nos communautés manquant de tout.

En homme prévoyant, Madjid changea à sa descente d’avion, les nombreux billets de banque français et rempli une grosse valise neuve, avec de la monnaie locale (le CFA), en grosses coupures. Il fit ensuite les magasins de la capitale et acheta des cadeaux pour les proches du village en prenant soin de choisir ce qui leurs convenaient le mieux. Il chargea un taxi entier avec tous ses paquets. Et plaça la valise contenant sa fortune sous le siège arrière et s’en fut vers le village loin de plusieurs centaines de kilomètres.

La joie et la bonne humeur dura tout le temps du voyage en discussions et rigolades. Le chauffeur s’extasiant de cette chance qui bénéficiait pour une fois à l’un de ses frères du pays. Après plusieurs heures de route et de piste, Madjid arriva enfin au village et le klaxon rassembla tous les habitants. 

On s’embrasse, on crie, on chante, on salue le héro et remercie au passage le chauffeur en lui laissant un bon pourboire. Lequel s’empresse de vider son taxi avec célérité et reprend le chemin de la capitale. Tout à sa joie des retrouvailles, notre Madjid en oublie cependant de prendre la valise qui se trouvait sous le siège arrière et qui renfermait tous ses millions.

Cette constatation provoqua la consternation quand il s’en rendit compte quelques minutes après. Mais il était trop tard. Le taxi était déjà loin et n’a jamais été retrouvé. La valise non plus !

Alors s’en suivit la descente aux enfers pour Madjid. Il se traita de tous les noms, et devant la triste réalité de son sort, il s’accabla lui-même au point d’en perdre la raison et plongea dans la folie. A ce jour, il erre dans le village, se parlant tout seul en se demandant comment il avait pu perdre en quelques minutes tous ses rêves enfin réalisés.

Le village, dans sa grande compassion s’occupe toujours de lui mais sa raison a pris une voie lointaine au point qu’il ne reconnaît maintenant même plus les siens quand ils lui parlent doucement.

N’avait-il pas pourtant appris dans son enfance, en gardant les troupeaux qu’il convenait de relativiser ses passions si l’on ne voulait pas tomber dans un précipice… Car tout est illusion. Si l’existence ne vaut guère plus qu’un grain de sable, alors combien peut valoir les richesses matérielles de ces bouts de papiers ? Des mirages, tout cela, comme le chauffeur du taxi que l’on ne reverra plus… Qu’Allah le bénisse lui aussi, car toute créature de l’éternel à droit à sa bienveillance…

Tel était à peu près le récit que me racontait à l’époque un ami Sénégalais, après la mésaventure de l’un des siens, habitant le même village, dans le nord-est, au portes du désert, à la frontière mauritanienne. Là où les grains de sables se comptent par centaines, en millions, milliards, triallards, et que sais-je encore. Mon esprit n’en pouvant en concevoir l’énormité, tellement ils sont petits et innombrables. A en devenir déraisonnable…

 

Petite nouvelle écrite par votre serviteur,
et que j’ai plaisir à vous partager à l’occasion de cette privatisation de La Française des Jeux.

Bien à vous les futur(e)s petit(e)s chanceux(ses) !

 

Pierre Sarramagnan-Souchier, 
le 9 décembre 2019.

 

 

 

Note :
Comment gérer ses gains quand ils vous tombent dessus ?
Voici une solution (parmi d’autres) pour quand la chance arrive et pour éviter d’en avoir la migraine…

UNE SOLUTION : 2 + 2 = 5 !

On peut toujours rêver me direz-vous, mais puisque l’on m’a posé la question de l’utilisation de gains que je peux faire en cas de chance, j’en profite pour vous donner ma solution : J’additionne le nombre des membres de ma famille, soit 4 (2 enfants + 2 parents) et je rajoute “la part du pauvre”, ce qui fait 5.

Je divise ensuite le montant total du gain par le nombre obtenu (5 dans mon cas !).

J’ai alors le montant que je donne à part égale à chacun des participants.

Chaque participant peut alors gêrer cette somme à sa convenance.

Pour la part dite du pauvre, je la place le plus intelligemment dans l’une des nombreuses associations et démarches humanitaires (non corrompues !) de projets dans le monde rural de pays en voie de dévelopement, que j’ai soutenus en leur temps et dont je connais les bénéficiaires.

On notera avec satisfaction qu’il y a parfois de bonnes surprises, comme cette association de retraités qui œuvre gratuitement au service du Développement Nord-Sud. C’est trop rare pour ne pas le signaler au passage : AGIRabcd. Site : http://www.agirabcd.org.

Je participe ainsi à l’amélioration du sort de plus déshérités que moi en toute équité et sans être dans le besoin personnel.

Bon, maintenant, je vous vois venir ! Vous allez me demander ce que je fais ensuite de la part qui me revient ! Là, c’est personnel ! N’insistez pas, j’ai dit que c’était personnel ! Non mais c’est vrai quoi ! Il faudrait tout leur dire en plus…


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19 réactions à cet article    



    • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 10 décembre 2019 16:33

      @gaijin
      Merci, c’est très gentil de votre part ce petit compliment !

      Pour la confidence, l’un(e) des modérateurs et/ou modératrices de ce site participatif Agoravox (ils sont + de 2 500 à accepter ou refuser les articles proposés !) avait eu la gentillesse de faire également un compliment sur cet article :
      Se non è vero, è ben trovato.  : Si ce n’est pas vrai, c’est bien trouvé. J’ai pris plaisir à lire ce conte. Il va sans dire que je l’approuve ! JL.


    • Salade75 10 décembre 2019 17:18

      Bonjour,

      L’auteur, qui se présente comme quelqu’un qui a été candidat à 3 élections nationales de notre république laïque ne peut pas s’empêcher d’écrire un texte pourtant de seulement quelques dizaines de lignes sans y faire référence à Dieu (et pas n’importe lequel : celui de paix et d’amour) à plusieurs reprises, ni de cracher insidieusement sur certains des habitants du pays qu’il prétendait souhaiter représenter et dans lequel son héro semblait avoir volontairement décidé de venir.

      Haro sur « les chefs d’ateliers occidentaux », « les riches civilisés », "le pays froid où l’hospitalité se mesure au profit que l’on peut tirer de votre maigre carcasse« , »les grincheux de l’extrême droite", ...

      C’est dommage car ce climat de bigoterie (très à la mode) et de détestation du pays d’immigration (encore plus à la mode) nuit à la dégustation de cette anecdote touchante et au demeurant agréablement contée.


      • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 10 décembre 2019 17:43

        @Salade75
        Merci de votre remarque !
        En fait ce texte est antérieur à mes candidatures républicaines laïques nationales puisqu’il avait été écrit en 2004 ! (voir sur mon site personnel ici : http://pierre.souchier.free.fr/un.gagnant.du.loto.html) 
        Je l’ai juste placé à l’occasion de l’actualité de cette privatisation de la française des jeux de 2019…
        Et comme cette histoire faisait référence à une donnée sociologique précise d’un vécu chez les immigrés de la banlieue parisienne en 1988, je n’allais pas amputer mon récit pour plaire aux grincheux de la laïcité républicaine… 

        Maintenant est-ce que puisque l’on n’a été un candidat à une ou plusieurs élections républicaines, l’on n’aurait plus le droit de faire une ou plusieurs références (ou allusions) à une religion ou une autre ? Là je laisse les pudiques de le laïcité à leur critiques absurdes… Il est vrai que la stupidité n’a plus de limite… Ce genre de débat est stérile et bien regrettable… 
        Avec mes salutations citoyennes et laïques courtoises !


      • Salade75 10 décembre 2019 18:15

        @Pierre Sarramagnan-Souchier
        Je n’ai absolument rien contre les références à un dieu dans un texte si elles y apportent quelque chose.
        Si votre personnage était présenté comme croyant, et que dans ce cadre il y faisait référence, cela ne m’aurait pas dérangé.
        Mais ce n’est pas le cas. C’est le narrateur qui y fait référence sans que cela n’ajoute rien au texte.

        Les 2 premières références sont : la mise en garde contre le jeu dans le Coran et ne pas en vouloir à ces gens moins dotés par Allah...
        Dans la bouche du personnage, cela serait intéressant et enrichirait le texte : pourquoi aller contre le Coran alors qu’on est croyant ? Il est dur de pardonner à ceux qui nous blessent ...
        Mais dans la bouche du narrateur, c’est juste une leçon de morale gratuite et hors sujet.

        Idem pour la 3ème référence « ...Qu’Allah le bénisse lui aussi, car toute créature de l’éternel à droit à sa bienveillance... ».
        Elle pourrait elle être bien incluse dans le texte si il s’agissait d’un commentaire de Madjid pour pardonner à son voleur malgré la douleur.
        Mais ce n’est pas présenté ainsi car vous parlez de lui à la 3ème personne, comme quelqu’un qui prend du recul ..

        Bref, de mon point de vue, des allusions qui seraient logiques de la part d’un personnage croyant deviennent de la bigoterie si c’est le narrateur qui les mentionnent en s’érigeant en moralisateur, comme si le lecteur n’était pas capable lui même de tirer la morale de l’histoire.


      • Salade75 10 décembre 2019 18:43

        @Pierre Sarramagnan-Souchier
        ... et vous avez raison, le lien entre la candidature et les références religieuse était déplacé.


      • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 10 décembre 2019 18:48

        @Salade75
        Rien ne vous empêche d’écrire des histoires plus belles et moins moralisatrices. Nous prendrons peut-être plaisir à les lire à l’occasion…
        Pour votre question des religions qui semble vous tracasser un petit peu, sachez que lorsque nous œuvrons pour le développement dans diverses régions du globe pour le développement du monde rural, nous ne tenons pas compte de notre religion (si l’on en a une !) ni de leur religion, car la seule religion qui nous rassemble, c’est de trouver et de puiser de l’eau quand l’on est dans le désert et d’assurer l’autonomie alimentaires à ces populations. Voilà la vraie religion que l’on pourrait appeler aussi l’humanité (et ce en toute laïcité !) tout en gardant nos valeurs personnelles cependant. C’est tout au moins ce que nous faisons sur les divers continents depuis plusieurs décennies et cela porte parfois ses fruits quand les autres valeurs guerrières venues de l’Occident principalement, ne sème pas les guerre civiles, les déstabilisations et immigrations pour le plus grand profit des multinationales prédatrices dont celles de l’armement… 
        Tout au moins c’est notre point de vue et notre sentiment.
        Bien courtoisement.


      • Salade75 10 décembre 2019 20:44

        @Pierre Sarramagnan-Souchier
        "Rien ne vous empêche d’écrire des histoires plus belles et moins moralisatrices. Nous prendrons peut-être plaisir à les lire à l’occasion…".
        Une chose m’en empêche : le manque de talent.
        Maintenant, si vous ne voulez pas qu’on vous dise ce que l’on pense de ce que vous proposez à la lecture ... ne le proposez plus.
        La prochaine fois, je vous mettrai un certain nombre d’étoiles sans commentaire.
        Cela vous satisfera plus semble-t-il.


      • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 11 décembre 2019 07:49

        @Salade75
        Mais vous avez tout à fait raison d’exprimer vos remarques. Par contre une remarque entrainant une réponse n’en soyez pas étonné si elle n’est pas tout à fait à la hauteur de ce que vous escomptiez.
        Pour l’écriture, pas de soucis, vous avez très certainement des talents non exploités comme nous tous. D’ailleurs comme disait une célèbre chanteuse et actrice : Si je peux le faire, c’est que tout le monde peut le faire ! Il vous reste donc de l’espoir… Bonne journée à vous !


      • Ruut Ruut 10 décembre 2019 18:20

        La Taxi n’as pas eu l’honnêteté de lui ramener sa valise ?


        • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 10 décembre 2019 18:39

          @Ruut
          Il semble que l’honnêté soit parfois très élastique dans la conscience des humains… N’allons pas lui jeter la pierre car nous connaissons beaucoup de politiques (pour ne pas dire tous !) qui ont un sens très élastique de l’honnêteté citoyenne comme on le constate avec toutes ces mises en examen pour ne parler que d’eux… Je me demande même s’ils ne seraient pas aussi nombreux que les grains de sables…


        • leypanou 10 décembre 2019 19:37

          @Ruut
          au Japon ou au Danemark, il y aurait peut-être eu une chance mais dans beaucoup de pays africains, zéro. Probablement aussi en Amérique du Sud.

          Je connais même un pays d’Afrique où lors d’un accident de voiture, les villageois du coin en profitent pour détrousser les accidentés.


        • Trelawney 11 décembre 2019 07:28

          @leypanou
          Je connais même un pays d’Afrique où lors d’un accident de voiture, les villageois du coin en profitent pour détrousser les accidentés.
          Alors qu’en Amérique latine ils provoquent les accidents pour le faire. A ces africains qui ne font jamais rien d’eux même !


        • Aimable 11 décembre 2019 12:22

          @Trelawney
          Une sorte de naufrageurs de la route ces latinos. 
          Moralité , quelque soit le pays ou l’on se trouve , il y a toujours quelqu’un pour nous détrousser d’une façon ou d’une autre .


        • Ruut Ruut 11 décembre 2019 21:40

          @leypanou
          C’est a la moralité de ses habitants que nous voyons le niveau de civilisation d’une Nation.
          Plus la moralité est haute plus le pays est civilisé.


        • Florian Mazé Florian Mazé 10 décembre 2019 19:17

          L’illustration de la fin est impressionnante ! smiley


          • Lucadeparis Lucadeparis 11 décembre 2019 22:30

            Madjid était maboule avant de perdre sa valise, pour avoir mis toute sa bonne fortune dans cette valise, et en avoir parlé à tout le monde.

            Rares sont les gagnants qui font quelque chose d’intéressant de leurs gains.

            Les loteries sont un piège tendu par le capitalisme libéral aux pauvres afin qu’ils soient complices de son injustice.


            • Trelawney 12 décembre 2019 07:50

              @Lucadeparis
              Rares sont les gagnants qui font quelque chose d’intéressant de leurs gains.
              Les statistiques sont contre vous. La majorité des gagnants entrent trés vite dans l’anonymat. Et pour vivre heureux vivons caché.
              Ce qui est certains, c’est que la fortune ne permet pas d’acheter de l’intelligence et si on est stupide avant, on le reste.


            • Hijack Hijack 12 décembre 2019 17:52

              Belle et triste histoire dans son final ... pauvre homme !

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