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Police en rébellion dessine la France comme un état failli

Ce billet ne porte pas de jugement sur la décision de justice ni sur les faits qui ont entraîné cette décision, il tente d’analyser une situation particulièrement complexe et d’en cerner les causes et les conséquences : en quoi la « grève » des policiers et leurs revendications auront des conséquences sur l’image de la police, sur la relation de la police avec les citoyens et qui plus largement, si le gouvernement cède aux revendications des policiers, que seront la place et le rôle de la police dans la gouvernance du pays.

 La « grève » des policiers qui a été initiée à Marseille, le soutien que les syndicats de police leur apportent quand ils ne la suscitent pas, le discours insensé et aberrant du directeur général de la police nationale pour qui « un agent dans l’exercice de sa mission ne devrait pas être soumis au régime de la détention provisoire » ajoutant que cette mise en détention provisoire nuirait à la qualité de son sommeil : « Le savoir en prison m’empêche de dormir » ont de quoi inquiéter le citoyen moyen quant à la qualité du fonctionnement du pays, de ses institutions et de la qualité éthique des fonctionnaires en charge de la garantie de l’application des lois et la protection des personnes.

 Au-delà du fait des policiers, de leurs syndicats et de leur hiérarchie il faut aussi s’interroger sur la qualité éthique et les compétences des membres du gouvernement notamment du président de la République et du ministre de l’Intérieur. On laissera, au moins provisoirement, de côté le cas des parlementaires et des partis politiques possédés par la passion à sauter sur tout fait divers pour en faire une affaire politicienne qui souvent n’a pas d’autre intérêt que de faire parler d’eux.

 La « grève » et les manifestations de policiers à la suite de l’incarcération, en détention provisoire, d’un des leurs décidée par un magistrat dans le cadre d’une instruction judiciaire montrent d’abord l’état de décadence de nos institutions. Que reste-t-il de l’institution judiciaire régulièrement critiquée par les syndicats de police sur les antennes des principaux médias télévisuels et, aujourd’hui, plus encore puisqu’un groupuscule de policiers met en cause de façon brutale une décision de justice ; que reste-t-il de l’institution de sécurité publiques ? Que se passera-t-il demain si un juge décide de l’expulsion de squatteurs au bénéfice d’un propriétaire légitime et que cette décision ne plaît pas aux policiers chargés de la faire appliquer ? Que se passera-t-il lors d’un jugement en éloignement d’un conjoint à la suite de violences conjugales si la décision déplaît aux policiers chargés de la faire appliquer ? Dès lors quelle confiance le citoyen peut-il avoir dans la police ?

 Vouloir toujours tout excuser au seul fait de l’appartenance à un corps professionnel, à trop vouloir « particulariser » par rapport à la Loi générale du pays et à ne réfléchir les faits qu’à l’aune des émotions ne montrent ni la sagesse, ni la sérénité et moins encore l’honnêteté intellectuelle qui sont de mise dans un métier, certes difficile, mais choisi en connaissance de cause par ceux qui l’exercent et qui devrait relever d’un certain sacerdoce avant tout au service du pays et des citoyens. Cette attitude de protection et de défense d’un membre d’une corporation professionnelle n’est pas uniquement présente dans la police, c’est une posture répandue dans la très grande majorité des corporations dans lesquelles on peut relever des pratiques de types communautaristes (contre lesquelles voulait lutter le président de la République lorsqu’il s’agit de certaines cultures et de certaines religions). Les policiers, à travers leurs syndicats, expliquent qu’ils ne remettent pas en cause l’action de la justice : qu’est-ce alors que de contester la décision de mise en détention provisoire ? Ce qu’ils veulent, disent-ils, c’est un statut juridique spécifique pour les policiers, un mantra repris et amplifié par le directeur général de la police nationale, ne manquant pas au passage de dénigrer le témoignage de la victime et en élevant les policiers à un rang de surcitoyens dont on ne pourrait pas remettre en cause la qualité de leur service ni de mettre en doute leur parole.

 Ainsi, entre l’effet que cette action de « grève » des policiers produit sur la population et la recherche d’un statut juridique qui serait spécifique aux policiers, quelle question faut-il poser pour tenter de produire une trame d’analyse et quelques prémices pour une solution de la crise ? Si traditionnellement dans les sciences sociales (tellement détestées par les policiers) la question qui est posée est de savoir « que[1] doivent défendre les forces de l'ordre : un régime et ses lois ? Un peuple et ses citoyens ? Un système et ses libertés ? », aujourd’hui quelle question doit dépasser ce cadre ?

Un policier serait-il un « être » à part de la société, un extraterrestre qui échapperait aux règles de droit mis en place dans le pays comme le laisserait croire les déclarations d’un syndicaliste (le Parisien du 23 juillet) : « Après cette incarcération, les collègues sont en état de sidération, confirme un syndicaliste. La justice suit son cours, les policiers n’ont jamais rien intenté pour l’entraver. Mais huit gardes à vues, quatre mises en examen et une incarcération, c’est beaucoup. La présomption d’innocence des collègues est bafouée. Et cela aboutit à une vague d’arrêts maladies pour des syndromes d’anxiété avérée. » Décryptons : quand une jeune fille à Bordeaux subit des tirs de flash-ball qui la défigure à vie ou quand une octogénaire reçoit dans son appartement une grenade et décède à la suite de ce tir : qui devrait être sidéré ? En soubassement du discours de ce syndicaliste, les policiers dans ces cas-là sont hors d’atteinte psychologique ; bien sûr puisqu’ils semblent avoir été entraînés à ce genre de jeu de massacre et que c’est ce que leur demande l’État du moins le gouvernement actuel en France et plus globalement la partie la plus privilégiée de la société au nom du droit à la sécurité. Ce même syndicaliste nous explique que les policiers de Marseille n’entravent pas l’action de la justice pourtant qu’est-ce d’autre que la menace d’un retrait, par la grève ou l’arrêt maladie, de tout travail des policiers qui gênera la vie des citoyens mettant parfois en péril leur situation sociale en refusant d’enregistrer les plaintes, en empêchant les déferrements devant un juge à l’issues d’une garde à vue, etc. ? N’est-ce pas risquer de mettre en péril la vie de citoyens lorsque les patrouilles ne sont plus assurées ? Quant à l’histoire de la présomption d’innocence qui ne serait pas respectée, il va falloir que ce syndicaliste aille réviser son « droit » : « La présomption d'innocence est un principe selon lequel, en matière pénale, toute personne poursuivie est considérée comme innocente des faits qui lui sont reprochés tant qu'elle n'a pas été déclarée coupable par la juridiction compétente ». Donc une mise en garde à vue, une détention provisoire, une mise sous contrôle judiciaire n’altèrent pas la présomption d’innocence ; s’il en était autrement comme le suggère ce syndicaliste combien de fois se serait-il rendu coupable de non-respect de la présomption d’innocence en interpellant et en mettant en garde à vue des personnes ?

 Laissons là ce discours syndical trop fréquent, trop connu qui consiste à défendre une corporation coûte que coûte, quoi qu’il en soit de faits délictuels avérés commis par un ou des membres de la corporation dans l’exercice de sa fonction. Ici, toutefois ce discours a une teinte particulière car il montre aussi un repliement sur soi signe d’un mouvement d’autodéfense de personnes malmenées par l’Etat, par la société à qui on demande, pour la plupart d’entre eux, un exercice professionnel qui brise leur éthique de vie, leur vocation. Si le discours et les actions des policiers grévistes peuvent se comprendre jusqu’à amener « l’excuse », cependant le discours du directeur général de la police nationale, chargé de « maintenir ses troupes dans le cadre strict du respect de la Constitution, est insensé et peut être entendu comme une déclaration de guerre entre la police et la société : « De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail. J’exclus de mon propos les affaires qui concernent la probité ou l’honnêteté. Mais lorsqu’un policier est dans l’exercice de sa mission, on doit admettre qu’il peut commettre des erreurs d’appréciation. Le policier doit rendre compte de son action, y compris devant la justice, mais on doit aussi tenir compte des garanties dont il bénéficie et qui le distinguent des malfaiteurs ou des voyous. » S’agit-il d’une erreur quand une escouade de policiers brutalise un homme en marge d’une manifestation à laquelle il ne participait pas, en l’écartant de la vue d’éventuels témoins, agissant avec une inhumaine brutalité allant jusqu’à lui défoncer la boîte crânienne du jeune homme ? Ne s’agit-il pas là de la pire des malhonnêtetés : celle qui consiste à ne pas respecter la Loi ? L’erreur est caractérisée par la non-intentionnalité d’un acte au cours d’une action, ce n’est pas le cas ici comme ce n’était pas le cas dans de nombreuses interventions policières au cours des manifestations ces six dernières années. Positionner ainsi le policier hors de la règle commune, humaine comme juridique, ne serait-ce pas prendre le risque d’en faire un électron libre, le mettre dans une toute-puissance qui l’exempterait de tout devoir social, de toute humanité. Les syndicats insistent sur la peur d’aller travailler qui s’installerait chez les policiers si on leur refusait statut juridique spécifique : ils partiraient la boule au ventre craignant d’être mis en examen. C’est bien le rôle de la loi assortie de possibles sanctions : faire peur pour éviter que de mauvaises actions soient commises. Ce statut juridique revendiqué les mettra hors d’atteinte de la loi commune et les transformera en électrons libres, alors la peur changera de camp et ce seront aux citoyens de craindre les policiers plus que la loi. Ce faisant, on risque de créer les conditions d’émergence d’un état policier et d’une société violente ?

 Si la déclaration du directeur général de la police nationale avait eu l’intention d’introduire une réflexion « philosophique » que ne s’est-il exprimé à propos de la mise en détention du policier de l’affaire de Nanterre (affaire Nahel) nous aurions pu alors voir une cohérence de pensée, de position éthique voire une amorce de réflexion épistémologique qui pose une vraie question de philosophie du droit : qu’est-ce qu’un policier, quels sont ses droits dans l’exercice de sa fonction… ? Il n’en a rien été, et conséquemment la déclaration du directeur général de la police nationale, dans un journal national quotidien, ne peut qu’apparaître comme un soutien à l’action des policiers et, plus qu’une approbation, une véritable adhésion à leurs revendications. Est-il du devoir du directeur général de la police nationale de poser ainsi des questions de philosophie du droit dans un média, ne doit-il pas réserver ses questionnements au ministre de tutelle et aux parlementaires ? La déclaration du directeur général de la police nationale m’apparaît comme étant un dévoiement des règles institutionnelles de séparation des pouvoirs et une volonté de mise à sac de l’institution judiciaire en mettant en difficulté son indépendance.

 Pas plus les déclarations des syndicats de policiers que celle du directeur général de la police nationale n’ont amené de réaction du gouvernement. Ce mutisme interroge d’abord sur l’autorisation tacite voire l’incitation envers le directeur général de la police nationale pour qu’il fasse une telle déclaration. On peut logiquement et raisonnablement supposer que les déclarations du directeur général de la police nationale ont été approuvées par le ministre de l’Intérieur ; à ma connaissance un fonctionnaire de ce niveau ne répond pas à une interview dans un grand média sans en avoir référé à sa hiérarchie. Dans un premier temps, en procédant de la sorte le gouvernement, plus particulièrement le ministre de l’Intérieur, évite l’émergence d’une trop forte réaction politique, et ensuite...

 Ce mutisme gouvernemental, pose la question de la stratégie de gouvernance mise en œuvre. Il est vrai qu’il est difficile au ministre de l’Intérieur de donner des leçons de morale alors qu’il a été plusieurs fois entendu par la justice ; compliqué aussi pour le Garde des Sceaux à propos de qui Le Monde annonce qu’« Il y aura bien un procès Dupond-Moretti. Vendredi 28 juillet, la Cour de cassation a validé le renvoi du garde des sceaux devant la Cour de justice de la République (CJR, seule juridiction habilitée à juger les ministres en exercice) pour des faits de “ prise illégale d’intérêts” » ; bientôt en procès (pour l’instant présumé innocent) celui qui a tellement maudit, dans les médias et dans ses livres, les magistrats se réjouit sans doute des mésaventures que les policiers organisent en ce moment et mitonnent pour demain pour la Justice. Il ne peut guère, faute d’être un parangon de vertu, jouer les « pères la morale ». Reste que le nouveau ministre de l’Éducation nationale donc en charge de l’éducation citoyenne des enfants du pays, aurait pu glisser un mot en direction de son successeur au ministère des comptes publics pour qu’il rappelle combien coûtent les arrêts de travail injustifiés comme il le faisait en visant les plus modestes des citoyens ; mais là les arrêts de travail ne sont pas usurpés car personne pourrait croire que les policiers les obtiendraient par pression ou échange de bons procédés avec les médecins. Voilà les ministres empêchés de prononcer des rappels à l’ordre, certes mais cette attitude ne cache-t-elle pas une stratégie machiavélique qui voudrait conduire le pays vers le désordre, un embrasement provoqué qui permettrait au ministre de l’Intérieur, une fois encore, de montrer combien « ses policiers » peuvent être efficaces afin de démontrer sa capacité à être Premier ministre ou, pour le moins, se donner une stature de candidat à la prochaine élection présidentielle ? Visiblement, dès son retour d’un voyage ministériel en Polynésie, il a dévoilé sa position de soutien aux revendications des policiers au mépris de toutes discussions avec les représentants des citoyens : « Je comprends cette émotion, cette colère, cette tristesse » des policiers, a déclaré jeudi Gérald Darmanin au sortir d’un commissariat du XIXe arrondissement de Paris, devant le préfet de police de Paris Laurent Nuñez et le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux, auquel il a apporté son « soutien total ». A cette occasion, où seul BFM-TV était autorisé à suivre la visite du ministre, celui-ci a déclaré à propos du directeur général de la police nationale : « Il [le directeur général de la police nationale] a parlé comme parle un chef vis-à-vis de ses policiers, je le soutiens totalement et je suis très fier que ce soit mon collaborateur. » Puis, dans la foulée, il recevait les syndicats qui se sont montrés, à la sortie de la rencontre qui n’a duré qu’une heure, pleinement satisfaits : « On avait un ministre plutôt à l’écoute, plutôt d’accord avec nos propositions [il a dit qu’il nous soutenait », résumait Fabien Vanhemelryck, secrétaire général d’Alliance. Il semblerait que le Ministre soit d’accord avec la création d’un statut spécifique du policier mis en examen alors qu’il était en mission (détention provisoire, maintien du salaire + primes…) une anonymisation totale et pour tous les agents (ce qui est contraire à l’exercice de la responsabilité) et la création de magistrats spécialisés et formés à l’usage des armes dans le contexte dégradé que connaissent les forces de l’ordre : là je ne comprends pas de quoi il s’agit sinon de transformer des magistrats (soumis) en super-flics, enfin (mais sans doute verrons-nous apparaître d’autres points dans les jours à venir) une protection fonctionnelle (juridique, médical, pour le policier et pour sa famille)… Notons au passage, qu’une fois encore le ministre n’a eu aucune parole réconfortante pour la victime dont la vie est sérieusement compromise. Le ministre de l’Intérieur ne veut pas se fâcher avec les policiers dont leur soutien lui est indispensable autant qu’il l’est pour le gouvernement et le chef de l’Etat.

 Est-ce que le mutisme des premiers jours, puis le silence à propos de la victime, du ministre de l’Intérieur relèvent d’une stratégie personnelle, ce qui confirmerait l’hypothèse précédente, ou relève-t-il d’une stratégie voulue par le président de la République ? Celui-ci, comme à son habitude, nous a servi dans une interview télévisée du 24 juillet depuis la Nouvelle-Calédonie, un discours dénué de logique et de sens ; certains ont appelé du « blabla » le contenu des discours présidentiels. Comme à son habitude il manie le en même temps rhétorique c’est-à-dire l’art de dire, dans un même discours, tout et son contraire. Ainsi, courageux et audacieux, il déclare ne pas vouloir commenter les propos du directeur général de la police nationale ; dès lors il laisse à chacun le choix de décider de la position du président de la République et notamment de penser qu’il approuve les déclarations du directeur général de la police nationale et conséquemment qu’il approuve les revendications des policiers. Ce refus de prendre position l’éloigne de sa fonction de dirigeant du pays et le met en contradiction avec son propos dans lequel il insiste sur son rôle de garant des institutions : est-ce que la déclaration du directeur général de la police nationale et l’attitude des policiers ne sont pas des atteintes à l’institution judiciaire ? Comment alors interpréter cette phrase : « Il faut être intraitable quand la loi n’est pas respectée, ajoute-t-il. Je comprends l'émotion des policiers, mais nul en République était au-dessus de la loi » ; pas un mot pour les magistrats qui ont fait leur travail. C’est bien cette conduite (ou stratégie) qu’il a mise en œuvre à l’occasion des récentes émeutes, des « Gilets Jaunes », des manifestations contre la réforme des retraites et celles des « écologistes » : il a, grâce à des bataillons de policiers et de gendarmes, fait respecter l’ordre et les émeutiers sont rentrés chez à l’exception de ceux qui sont en prison. Que ne tient-il le même discours aux policiers ? La loi c’est la loi, une décision de justice ça ne discute pas, surtout par un agent chargé de la faire appliquer. Mais là, il comprend l’émotion des policiers, quand hier il ne comprenait pas celles des « banlieues ». J’entends déjà certains dire qu’à Nanterre il s’agissait de la mort d’un voyou, alors qu’ici il s’agit d’un « honnête » policier. Le problème n’est pas dans la qualification des personnes, voire dans leur catégorisation, le problème aujourd’hui est dans la négation par ces policiers des fondements même du droit pilier de la République : l’égalité devant la loi ! Il s’est contenté de dire : « Bien évidemment, eux-mêmes s'inscrivent dans le cadre de la loi et de l'état de droit », il aurait dû poursuivre en indiquant quelles mesures il comptait prendre pour que « l’émeute policière » cesse. En 1983, Français Mitterrand n’avait pas hésité, dans une situation similaire, à démettre les hauts fonctionnaires de leurs postes. L’année suivante le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, montrait une grande fermeté face aux menaces de manifestation des syndicats de policiers à la suite de la mort en service de deux policiers : « "J'ai appris, explique M. Joxe dans un communiqué, qu'une organisation professionnelle, cherchant sans doute à exploiter l'émotion de tous, appelait à une manifestation sur la voie publique, dans des conditions et dans des termes qui relèvent d'une procédure disciplinaire. Ladite manifestation est interdite et elle n'aura pas lieu. " Estimant que les problèmes policiers " ne seront débattus ni dans la rue ni par voie de communiqués ", le ministre annonce qu'il saisira " prochainement de [ses] intentions le Parlement, qui pourra en débattre dans les conditions légales " » Refusant de demander solennellement aux policiers de reprendre leur service le chef de l’Etat montre soit qu’il voit la police comme une menace pour la suite de son quinquennat qui ouvrirait prématurément les portes de l’Élysée à l’extrême droite en engendrant une crise politique gravissime, soit au contraire il voit la police comme un outil au service d’un Etat autoritaire où la police jouirait de privilèges particuliers ; on trouve l’amorce de cette dernière hypothèse dans son propos lorsqu’il déclare : « La "légitimité" des policiers tient du fait qu'ils protègent le cadre républicain et qu'ils font respecter les lois démocratiquement votées » une fois encore exit les magistrats, puis en faisant pleurer dans les chaumières des bourgeois lorsqu’il rappelle : « Les policiers servent la bonne application de la loi. Nos policiers et gendarmes ont été présents face à un déferlement de violences. 900 ont été blessés ». Nous nous retrouvons ici au même niveau que plus haut d’une réflexion importante pour la société mais visiblement inexistante chez le président de la République à moins qu’au contraire il soit dans une certitude sur le rôle de la police : « que doivent défendre les forces de l'ordre : un régime et ses lois ? Un peuple et ses citoyens ? Un système et ses libertés ? » Il semble bien que le président de la République et ses ministres de l’Intérieur et de la Justice mettent tout en œuvre à la suite des « émeutes » et du mouvement de contestation des policiers pour renforcer la division de la société comme elle pouvait exister au XIXe siècle et hisser la police au rang de garde-chiourme de la partie de la société qui s’opposerait à son diktat ; n’est-ce ce qui se passe avec les mouvements écologistes à propos desquels le ministre de l’Intérieur, lettré de haute volée, a inventé le mot d’écoterroristes. Bien sûr les bonnes âmes (plutôt « bourgeoises » et qui souhaitent préserver leurs privilèges) vont nous expliquer que ceux-ci sont violents alors que des organismes internationaux (ONU, LIDH…) démontrent que la violence vient des forces de l’ordre qui créent une situation où seule de la violence peut émerger quand elles ne sont pas elles-mêmes d’emblée violentes. Quoi qu’il en soit le président de la République a fait preuve de lâcheté ou d’impéritie en ne réaffirmant pas l’organisation des institutions.

 Peut-on alors penser que s’attirant ainsi les bonnes grâces de la police le président de la République voudrait en faire une garde prétorienne dans la perspective de susciter « chez les pauvres » des velléités insurrectionnelles et d’y répondre par un état d’urgence qui ouvrirait vers une modification de la constitution et un troisième (ou plus) quinquennat ?

 Garant des institutions il n’apporte aucun soutien aux magistrats, il ne rappelle pas aux policiers le sens de leur devoir vis-à-vis des institutions. Garant des institutions, donc de la Constitution qui garantit à chacun l’égalité devant la loi, il fait pleurer sur le sort des policiers mais il n’a jamais eu un mot pour les gens, les citoyens « ordinaires » en particulier ceux victimes des actions de la police, notamment les plus jeunes, mutilés à vie par les policiers. Dans la polémique sur la police, Macron fuit ses responsabilités écrit la correspondante en France du quotidien allemand “Frankfurter Allgemeine Zeitung”, « le président devrait faire acte d’autorité et mettre un terme à la fronde. Pourtant, ce dernier demeure silencieux », […] En temps normal, le président, qui est garant de l’indépendance de la justice, devrait faire acte d’autorité. En vertu de l’article 64 de la Constitution, il se doit en effet de veiller à la séparation des pouvoirs. Mais Emmanuel Macron n’a pas pu s’y résoudre, et s’est contenté de rappeler que personne, en France, n’est au-dessus de la loi. Un mois après l’éclatement des violentes émeutes dans les banlieues, le chef de l’État veut éviter un conflit avec les forces de l’ordre, qui ont été confrontées à des situations extrêmes durant ces soulèvements. Macron sait bien qu’il a exigé beaucoup des policiers ces dernières années, que ce soit pendant le mouvement des “gilets jaunes”, les confinements liés à la crise du Covid ou les manifestations contre la réforme des retraites. Ce sont toujours eux qui étaient envoyés en première ligne. À un an de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, qui seront encadrés par un important dispositif de sécurité, Emmanuel Macron joue la carte de l’apaisement. Au détriment de son autorité. » Et au détriment des valeurs de la République française. Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l'Intérieur dans un entretien au Huffington Post, déclarait : « Mais le chef de l'État doit aussi « rappeler à chacun les grands principes républicains dont il est le garant ». « Rompre cet équilibre serait, dans le contexte, prendre un risque inconsidéré. » Le risque est de voir la police « gouverner » à la place du Parlement, et l’Etat démocratique, déjà très fragilisé par un premier quinquennat d’Emmanuel Macron.

 Finalement les policiers n’ont pas complètement tort de manifester leur mécontentement face à une situation professionnelle insoutenable et il faut voir dans leur manifestation une cause analogue à celle qui a provoqué les « émeutes » : un élément catalyseur d’une rancœur trop longtemps tue. Les « émeutes » et la police sont utilisées par le président de la République pour soumettre la société à son omnipotence mais il ne résout jamais les problèmes si ce n’est de façon superficielle et donc temporaire comme si son seul projet pour la société soit qu’elle brille recouverte d’une mince couche de badigeon. Il va lâcher quelques primes et accepter les revendications statutaires des policiers mais il ne réglera pas le problème de fond. Tout le monde « bourgeois » sera satisfait : le calme sera revenu. L’ordre (on ne sait pas très bien lequel) retrouvé le président de la République aura fait faire, comme dans son livre éponyme, une révolution à la place et à la mission de la police, et, surtout, créé un nouveau type de relation entre les citoyens et la police où les premiers sont sommés de craindre les seconds tacitement autorisés à faire usage d’armes létales, sans appréhension de subir une sanction. Or, comme l’écrit Sébastian Roché, sociologue, « La violation des droits par des policiers, à commencer par le droit à la vie, est vécue comme particulièrement insupportable. La raison en est simple : la police agit au nom de la loi. Comment croire dans les grands principes déclamés du haut des estrades lorsqu’on fait de manière répétée l’expérience de leur vacuité ? C’est pourquoi les mauvaises pratiques policières sapent les fondements de la République. Il est temps d’y mettre un terme. Seule une réforme systémique le permettra, en commençant par l’abrogation de la loi de 2017. »

 Aujourd’hui, l’Etat est failli dans la mesure où il ne permet pas à la société d’espérer un avenir meilleur, et les incantations d’un Chef de l’Etat pétri d’impéritie, cachée derrière un voile de paroles souvent creuses comme un maquillage de cinéma, ne font pas une politique ambitieuse et moins encore elles ne dessinent un destin pour le pays. Mais, le président de la République pouvait-il résister à une police devenue par, sa volonté, omniprésente et indispensable pour le gouvernement qui est incapable de gérer le pays autrement que par le recours aux forces de maintien de l’ordre ou à la violence symbolique que peut être le recours quasi systématique à l’article 49-3 de la Constitution pour imposer des lois sans discussion ? Dans le contexte actuel de la société française à l’issue de trois quinquennats stupides, incohérents et tournés vers la seule satisfaction de théories économiques aux service des plus riches, dans le contexte d’une société meurtrie, clivée que les gouvernant ne respectent pas, le président de la République, outre son narcissisme exacerbé, peut-il penser une autre gouvernance qui lui permettrait de sauver le peu d’autorité qui lui reste (s’il en a jamais eu) et sans doute envisager un troisième mandat ? Ainsi, dans cet Etat failli la police, véritable garde prétorienne du président de la République, imposera de fait une gouvernance despotique qui conduira à transformer un Etat démocratique en Etat policier antichambre d’un Etat autoritaire voire pire ?

 

 Comme il est écrit dans L'ecclésiaste : malheur à toi pays dont le roi est un enfant.

 

 

[1] Lopez Laurent, Sauver la France, défendre la République, protéger les citoyens : les forces de l’ordre et les injonctions sécuritaires de la Belle Epoque, dans La République à l’épreuve des peurs, Presses Universitaires de Rennes.


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70 réactions à cet article    


  • leypanou 31 juillet 2023 09:55

    Toute profession en contact avec le public doit se soumettre au « vaccin » obligatoire (même les militaires qui à ma connaissance ne sont pas en contact avec le public, du moins pas d’ici) sauf ...

    Des pompiers ont été éjectés de la profession pour ne pas s’être soumis.

    Cela seulement donne une idée précise de la cohérence de la politique menée.


    • Lynwec 31 juillet 2023 10:01

      @leypanou

      Politique « à la tête du client », on ne va quand même pas maltraiter le corps de métier indispensable à l’exercice de la tyrannie ?
      Il n’y a pas de cohérence à rechercher pour nous, ni à démontrer de la part de la caste, puisque c’est comme ça, même si vous n’êtes pas contents...


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 31 juillet 2023 10:08

      En prenant un peu de recul sur ce cas précis des policiers, 2 avis

      1. ne devrait être mis en prison/garde à vue que ceux qui présentent un danger physique pour la société 
        https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qui-mettre-en-prison-des-places-en-239335
        donc clairement aucune raison de mettre ces policiers en prison
      2. bien qu’étant une grande avancée sociale lors de leur création, le droit de grève et le droit de manif sont devenus avec leurs excès des gènes injustifiées vis à vis des citoyens. C’est se faire inutilement du mal entre « gens comme nous tous ».
        la solution n’est donc pas de donner les droits de grève et manif au policiers, mais de remplacer pour tous ces formes d’expressions par des moyens qui ne prennent pas stupidement en otages « les gens comme nous tous ».
        Moyens techniquement assez faciles aujourd’hui avec le numérique, et qui pourraient avoir encore plus de poids si nous décidions de jouer ce jeu.

      • Panoramix Panoramix 31 juillet 2023 16:33

        @lecoindubonsens
        ’’des moyens qui ne prennent pas stupidement en otages « les gens comme nous tous »’’
        Attention à cet argument, car on est plus emmerdé dans notre vie quotidienne en cas de grève des bus ou ramassage de poubelles que des keufs -surtout que ces derniers assurent quand même un service minimum-.
        Je ne vois pas à quelle alternative numérique vous faites référence, car si en plus des pubs on a des pop up de banderoles revendicatrices, ça ne va pas le faire.


      • lecoindubonsens lecoindubonsens 1er août 2023 07:22

        @Panoramix « Je ne vois pas à quelle alternative numérique vous faites référence »
        exemple possible si nous en décidons ainsi
        https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/une-democratie-permanente-prenons-237839

        Absolument ok avec votre "on est plus emmerdé dans notre vie quotidienne en cas de grève des bus ou ramassage de poubelles que des keufs -surtout que ces derniers assurent quand même un service minimum", je n’ai jamais écrit le contraire


      • tashrin 1er août 2023 11:30

        @lecoindubonsens

        1. ne devrait être mis en prison/garde à vue que ceux qui présentent un danger physique pour la société 
          https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qui-mettre-en-prison-des-places-en-239335
          donc clairement aucune raison de mettre ces policiers en prison

        Savater un gamin a 4 à coups de tonfa, jusqu’à lui enlever un bout du crane, lui faire perdre un oeil, et le tout pour aucune raison... C’est vrai que c’est pas un danger pour la société et qu’on devrait lui filer une prime
        J’espère qu’un jour vous serez au bout de la matraque pour apprecier cette marque d’interet à votre endroit d’un éminent professionnel agissant avec la mesure et la responsabilité inhérentes à sa fonction.
        C’est pas parce qu’on en a besoin qu’il faut ceder à n’importe quel chantage. Déjà qu’on le tolère avec les medecins, maintenant les flics, c’est qui les prochains ? Les pompiers qui vont menacer de plus éteindre les feux si on les augmente pas ?
        Ah non, eux ils ont un minimum de respect de leurs fonctions, alors que pourtant ils mériteraient


      • xbrossard 1er août 2023 13:00

        @lecoindubonsens
        "ne devrait être mis en prison/garde à vue que ceux qui présentent un danger physique pour la société 

        «  : pouvez vous me rappeler pour quelle raison ce monsieur a t’il frappé le dénommé Nael ? parce que dans les médias, on en parle pas depuis le début de cette affaire. Du coup, si un mec peut se faire tabasser sans raison, le tabasseur est donc dangereux pour la société parce que rien n’empêche qu’il recommence »sans raison"...


      • Eric F Eric F 1er août 2023 13:54

        @tashrin
        Il ne s’agit pas ici de ’’garde à vue’’ mais de ’’détention provisoire’’ en prison.
        Je suis d’accord qu’il y a eu dans ce drame une disproportion manifeste d’action policière (sans uniforme qui plus est), la victime ne représentant pas alors une menace absolue, le tir de LBD a été effectué dans la tête contrairement au règlement, et les coups qui ont suivi sur un blessé étant totalement abusifs. Donc il faut en effet des mesures immédiate, comme la suspension des policiers incriminés, et en cas de besoin le mise à l’écart. Mais la prison commune est-elle appropriée si les policiers étaient en service ? C’est une passoire concernant les contacts avec les autres protagonistes, et il y a de toute façon un isolement par rapport aux autres détenus pour raison de sécurité. Un dispositif spécifique de détention préventive semble plus approprié si le policier était en opération, mais une telle affaire ne peut, je pense effectivement, que finir au pénal.


      • Eric F Eric F 1er août 2023 13:57

        @xbrossard
        C’est de l’affaire Hédi, et non de l’affaire Nahel dont il est question ici, me semble-t-il.


      • tashrin 1er août 2023 14:54

        @Eric F
        C’est pas moi qui parlais de GAV, c’etait une citation de notre ami le coindubonsens
        Mais la prison commune est-elle appropriée si les policiers étaient en service ?

        Je ne vois pas pour quelle raison ca ne le serait pas ? parce qu’il est flic et va se faire démonter par les autres détenus ? 
        Lorsqu’un violeur est arreté, le mettre en prison c’est le condamner à bien plus qu’une privation de liberté. Ca pose pas de souci à nos amis les flics... idem pour un type qui aurait touché un enfant, idem pour un homosexuel un peu effeminé... C’est un probleme certes, mais soit ca l’est pour tous les détenus, soit pour personne.
        Et la solution (déjà appliquée à ce jour) est très simple : suffit de le foutre à l’isolement, basta. Mais je vois pas pkoi ca empecherait de le retenir en milieu carcéral si les conditions de la provisoire sont établies
        Et puis votre argument sur le ’en service’ ou pas : pour moi, les flics concernés en l’occurrence, se sont comportés comme des voyous de droit commun et se sont juste défoulés sur celui qui courait le moins vite : agression avec arme en réunion commise sur la voie publique. Le fait d’être fonctionnaire de police devrait au contraire etre retenu comme circonstance aggravante


      • Eric F Eric F 1er août 2023 18:44

        @tashrin
        La question ’’dans le cadre du service’’ ou ’’dans la vie courante’’ n’est pas anodine, car les dispositions légales et règlementaires diffèrent, que ce soit pour les FDO comme pour les militaires. La hiérarchie voire l’état peuvent être engagés dans les ordres, les consignes, les moyens attribués
        Par ailleurs, nous parlons ici de préventive et non d’incarcération après procès et condamnation. C’est pourquoi j’ai également fait mention de ’’suspension’’ des policiers en cause et non de ’’renvoi’’, en attente des conclusions de l’enquête et du jugement.

        Mon avis perso est que dans cette affaire il apparait bien un usage abusif de violence de la part de ces policiers (on verra la suite judiciaire), il semble qu’un des protagonistes ait déjà été mis en cause dans une affaire de LBD ; mais je me positionnais de manière générale.

        Dans des cas extrêmes, je ne sais pas s’il existe des circonstances aggravantes de violence arbitraire commis dans le cadre du service.


      • lecoindubonsens lecoindubonsens 2 août 2023 07:51

        @Eric F @xbrossard

        @tashrin

        Personne ne conteste (en tout cas pas moi) que certains policiers ont pu commettre des erreurs dans des affaires récentes (les enquêtes et justice conclueront), mais je maintiens que la prison n’est pas nécessaire. En mesures d’urgence, si un policier est suspecté d’erreur, il suffit de ne plus l’envoyer sur le terrain pendant l’enquête pour ne faire prendre aucun risque aux citoyens. Sachons mesure garder.


      • Eric F Eric F 2 août 2023 11:38

        @lecoindubonsens
        D’accord pour ce qui concerne des ’’erreurs’’, mais il y a des cas qui relèvent presque du défoulement ou du règlement de comptes.
        La préventive n’est pas une mesure ̶p̶u̶n̶i̶t̶i̶v̶e̶ ̶a̶n̶t̶i̶c̶i̶p̶é̶e̶, mais une mise à l’écart soit à cause du risque que présente la personne pour la société, soit pour éviter qu’elle influence les témoins ou complices.
        Dans certains cas, cela préserve aussi la personne mise en examen d’être victime de rétorsions ; d’où selon moi, pour les policiers, un lieu d’incarcération préventif spécifique, comme les militaires.

        PS ironico-amer : le keuf aurait pu déclarer avoir été sous l’emprise de stupéfiant et avoir eu un moment d’abolition du discernement, il aurait ainsi écopé d’un séjour en maison de repos psychiatrique pour solde de tous comptes.


      • logan 2 août 2023 12:58

        @lecoindubonsens
        Non.

        La solution c’est la démocratie, c’est ce qu’on défend à LFI.
        Si tu penses qu’un service est indispensable au bon fonctionnement de la société alors non seulement ce service doit être public. Et si on doit mettre des limites à leur droit de grève, cela doit être en échange d’autres recours. Et c’est par exemple de pouvoir faire intervenir la population, l’avenir de ce service ne concerne pas que le gouvernement ou les agents, il concerne aussi les usagers. Donc ce sont les usagers qui doivent participer aux décisions concernant les services publics.


      • logan 2 août 2023 13:01

        @Eric F
        C’est à la prison de gérer ça, il parait évident qu’ils ne vont pas mettre en danger les personnes qu’ils prennent en charge, ça vaut pour tout le monde ; 
        Donc égalité, rien que l’égalité.


      • logan 2 août 2023 13:04

        @tashrin
        D’accord avec toi, comme le dit spiderman, de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités, le fait de détenir le pouvoir de la violence légitime implique une responsabilité accrue. Et en cas d’utilisation de la violence à des fins illégitimes, la sanction devrait être aggravée.
        Mais ça c’est quand le monde tourne rond, pas quand on marche sur la tête.
        C’est ça qui est dramatique, ils en sont à demander le droit de tuer ou de violenter les gens sans mise en responsabilité derrière. C’est complètement dingue.


      • lecoindubonsens lecoindubonsens 2 août 2023 16:08

        @logan
        Absolument ok avec vous sur "La solution c’est la démocratie. Si tu penses qu’un service est indispensable au bon fonctionnement de la société alors ce service doit être public« .
        donc pourquoi »non«  ?
        Absolument ok aussi sur »service ne concerne pas que le gouvernement ou les agents, il concerne aussi les usagers. Donc ce sont les usagers qui doivent participer aux décisions concernant les services publics«  : c’est exactement le sens de mes propositions = en face du pouvoir d’une entreprise en monopole, mettre le contre pouvoir des consommateurs de l’entreprise.
        En conclusion, pas compris votre »non"
        Peut-être sur la suppression du droit de grève qui me semble obsolete par rapport à tous les autres moyens d’expressions possibles sans prises d’otages.


      • tashrin 3 août 2023 10:48

        @lecoindubonsens
        Il disait non je pense sur l’absence d’incarcération.
        Dont je maintiens par ailleurs la nécessité absolue
        Les flics par definition disposent d’un pouvoir exorbitant sur la population generale, et l’humain est ainsi fait que des lors qu’il a du pouvoir ya toujours un mec pour en abuser. Par ailleurs, dans tous les corps professionnels aux conditions difficiles, l’esprit de corps prime, et induit un fonctionnement interne à base d’omerta, de regles non ecrites, et de protection des collegues, ce qui est particulièrement présent dans la Police
        Les pratiques des voyous et celles des flics sont souvent assez proches en realité, la ligne est vite franchie. Quand vous gagnez 1800 balles par mois, et que vous avez la possibilité de multiplier les à cotés, statistiquement ca se produit.
        Les flics ont déjà le pouvoir de faire à peu pres ce qu’ils veulent, sans avoir à justifier grand chose, et ceux qui sont pas d’accord vont se manger un outrage et des D&I, ce qui constitue un moyen de pression enorme sur une population de base fragilisée socialement. L’immigré sans papier, le gamin de cité, qui va les ecouter ? Qui va les croire quand ils diront s’etre faits tabasser dans un fourgon de police ? Sans les camera et les videos des dernières affaires, il se serait passé quoi ?
        Leur donner un regime d’exception, c’est enterriner les abus. *
        Faut qu’ils comprennent qu’ils sont pas un jeu video, qu’être policier, c’est être au service du public, pas de la police, et que les ecarts sont réellement sanctionnés et que leur hierarchie les laissera systematiquement condamner. 
        Tous les autres pays européens y arrivent, pourquoi les flics francais seraient particulièrement incapables de travailler correctement ?


      • lecoindubonsens lecoindubonsens 3 août 2023 12:02

        @tashrin
        Absolument ok avec votre « l’humain est ainsi fait que des lors qu’il a du pouvoir ya toujours un mec pour en abuser », mais cela ne justifie toujours pas de nous faire payer une place de prison qui n’est pas nécessaire dans ce cas : pas de danger immédiat pour la population, et autres moyens de punitions possibles si le policier a fait des erreurs.

        sur « fonctionnement interne à base d’omerta » : effectivement difficile d’être juge et partie ! les enquêtes devraient être totalement menées par des « non policiers », mais n’est ce pas le cas ici ...

        sur « que les ecarts sont réellement sanctionnés », toujours ok, mais cela ne justifie toujours pas la prison smiley


      • yakafokon 4 août 2023 12:58

        @tashrin
        N’est au bout de la matraque, que celui qui le cherche !


      • Clocel Clocel 31 juillet 2023 10:22

        La révolte des larbins, dangereux ça pour un système pourri qui repose sur la sueur des cancres.


        • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 1er août 2023 09:29

          @Clocel

          Salutations, bon résumé pour moi.... smiley


        • Joséphine Joséphine 31 juillet 2023 10:41

          Si la haute hiérarchie policière franc-maçonne empêche les policiers de terrain de discipliner les racailles , l’équation est insoluble. Nous devrions faire comme en Suisse où l’on peut élire les juges localement - il serait bon que la population décide a intervalle régulier et élise les magistrats en fonction de leur bilan sur la sécurité.


          • Montdragon Montdragon 31 juillet 2023 11:02

            @Joséphine
            Proposition de Montebourg depuis 20 ans...décidément il est pas si nul.


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 31 juillet 2023 11:32

            @Montdragon @Josephine « elections des magistrats »
            Absolument ok avec vous !
            Si la justice doit rester indépendante des autres pouvoirs, aucune raison qu’elle soit indépendante de la volonté du peuple. Le système actuel est une dictature sur laquelle le peuple n’a aucun pouvoir.


          • Joséphine Joséphine 31 juillet 2023 13:58

            @Montdragon et Coin du Bon Sens

            La France est devenue Absurdie. Les squatteurs portent plainte contre les propriétaires. Les assassins d’Enzo sont déjà dehors. La France est le seul pays au monde où les racailles (issues de l’immigration) attaquent les pompiers et les policiers sans jamais être jugées. 

            La justice écarlate de la France doit être neutralisée et le peuple a le droit de décider. Il y va de notre sécurité à tous. 


          • Lynwec 31 juillet 2023 14:20

            @Joséphine

            Rien que de très normal dans un monde où l’inversion est devenue la règle absolue...
            Mais quand il y a trop d’excès dans un sens, le retour de balancier est souvent très violent... Certains devront courir très vite, mais le train de sénateur n’est pas vraiment adapté...


          • charlyposte charlyposte 31 juillet 2023 14:27

            @Lynwec
            Un train à vapeur andropause ?


          • charlyposte charlyposte 31 juillet 2023 14:41

            @Joséphine
            LOL smiley tu veux crouler les sociétés qui nous vendent des alarmes en veux tu en voilà !!! et pis les vols c’est tout bon pour le commerce....acheter et racheter et encore racheter smiley idem via le marché du luxe, les dealers achètent sans compter tout ce qui est cher, y compris les bagnoles hors de prix  ! smiley PS : je propose de remplir le frigo avec du champagne et des gambas, du vin 1er cru classé à la cave sans oublier le saucisson et le fromage affiné !!! hum.


          • Joséphine Joséphine 31 juillet 2023 15:15

            @charlyposte

            Lol ! A propos d’alarmes, j’ai connu un mec qui a travaillé chez Verisure, il m’a raconté de ces trucs. Déjà il était dégouté à cause du harcèlement que l’entreprise imposait aux clients potentiel mais ce n’est pas le plus grave. Il m’a dit qu’il n’y avait quasiment que des barbus qui bossaient avec lui et qu’ils faisaient la prière cinq fois par jour . Hum , ça donne très envie d’installer des caméras dans son salon et dans sa chambre....


          • Joséphine Joséphine 31 juillet 2023 15:20

            @Lynwec

            Au lieu de justice, on peut parler d’injustice. Par contre les juges rouges ne lésinent pas quand il s’agit de mettre à mort une Cassandre Fristot parce qu’elle a écrit « QUI » sur sa pancarte. 

            Salut à toi Cassandre ! 


          • L'apostilleur L’apostilleur 31 juillet 2023 15:49

            @Montdragon
            Montebourg Président !


          • sophie 31 juillet 2023 16:15

            @L’apostilleur
            C’est pas Bayrou ?


          • charlyposte charlyposte 31 juillet 2023 17:59

            @L’apostilleur
            Ségolène est selon mes sources en embuscade smiley


          • yakafokon 4 août 2023 14:05

            @Joséphine
            J’ai une idée, qu’el !e est bonne !
            On fait bien des châteaux gonflables de plus en plus gros.
            Est-ce qu’on ne pourrait pas fabriquer des prisons gonflables, qui enfleraient au fur et à mesure du remplissage ?
            Ou réhabiliter le bagne de l’île du Diable, en Guyane !
            Comme ça on pourrait y envoyer les condamnés à perpète qui encombrent nos prisons, et les remplacer par la racaille des banlieues que l’on ne peut incarcérer, faute de place, et qui fait un bras d’honneur aux flics, après 24 h de garde à vue !
            Les bâtiments sont en bon état ( on construisait solide à l’époque ), et il suffirait de les remettre au goût du jour, après quelques travaux.
            Quant au gardiennage, il peut être assuré par les bancs de requins affamés qui tournent autour de l’île !
            Et en plus, ça donnerait du boulot aux entreprises de Kourou !
            Et les retours vers la métropole se feraient...entre quatre planches.


          • Decouz 31 juillet 2023 11:04

            La garde à vue et la détention provisoire sont deux notions différentes, cependant il n’y a pas que le danger pour la société, il y a aussi le souci d’éviter les manipulations, les concertations avec des complices, les pressions sur les témoins et destructions de preuves.


            • lecoindubonsens lecoindubonsens 31 juillet 2023 11:39

              @Decouz
              Certes, vous avez raison " il y a aussi le souci d’éviter les manipulations, les concertations avec des complices, les pressions sur les témoins et destructions de preuves« , mais je reste convaincu que la prison n’est pas la bonne solution. Vu le nombre de téléphones mobiles en prison, sans doute aucune difficulté pour se concerter. Et pour les pressions, pas besoin d’être physiquement proche.

              Par contre imaginons que la prison soit réservée quand »danger pour la société", que de places économisées (c’est quand même nous qui payons !).
              Ce n’est pas du laxisme.
              Pour les coupables reconnus, 2 peines :

              • au porte monnaie pour réparer les préjudices et punir
              • à l’ego (avec des TIG) pour montrer que l’argent ne permet pas tout, et participer à des choses utiles pour réparer.

            • Fergus Fergus 31 juillet 2023 17:52

              Bonjour, Decouz

              100 % d’accord avec votre commentaire !


            • charlyposte charlyposte 31 juillet 2023 18:17

              @Fergus
              Sources ?


            • xbrossard 1er août 2023 13:03

              @charlyposte

              depuis quand faut il des sources pour un avis ?


            • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine N’en déplaise aux branleurs :-)) 31 juillet 2023 15:32

              Que ce soit l’UE, l’OTAN, le Yankee.. tout ça navigue à vue faute de recul expérimental. Parmi les grands, seuls Poutine et Gigi Ping savent où ils veulent aller.

              Avec les catastrophes naturelles, les soubresauts économiques, les turbulences planétaires, les dirigeants occidentaux pallient au plus pressé et au coup par coup.

              Un Canadair par ci,

              un Caesar par là,

              une cargaison de blé peut-être..

              De la politique à la petite semaine tandis qu’on se canarde dans les rues ou dans les salles de spectacles.


              • L'apostilleur L’apostilleur 31 juillet 2023 15:58

                @ l’auteur 

                « ...un métier, certes difficile, mais choisi en connaissance de cause par ceux qui l’exercent et qui devrait relever d’un certain sacerdoce ... »

                En contact permanent avec nos racailles, tués ou blessés souvent, en première ligne à chaque acte de foi terroristes, obligés de cacher leurs familles loin de leurs lieux de travail... et encore en poste au poste.

                Ça ne relève pas d’un sacerdoce ???


                • tashrin 1er août 2023 11:56

                  @L’apostilleur
                  Ça ne relève pas d’un sacerdoce ???
                  Si, c’est vrai. Volontaire même, personne ne leur interdit d’être boulanger. Mais :
                  Comme d’être medecin sans avoir les moyens de faire face
                  Comme d’être pompier et se prendre des machines à laver sur la gueule
                  Comme d’être prof et de se taper l’éducation défaillante de millions de tebés
                  C’est pas pour autant qu’ils reclament un permis de tuer


                • Panoramix Panoramix 31 juillet 2023 16:34

                  ’’Vouloir toujours tout excuser au seul fait de l’appartenance à un corps professionnel, à trop vouloir « particulariser » par rapport à la Loi générale du pays’’

                  Il ne s’agit pas d’excuser, mais de poser la question des conditions particulières des agents des forces de l’ordre dans le cadre de leurs fonctions, par rapport aux agissements d’un particulier dans la vie normale. Ils ne relèvent pas en tous points de la ’’loi générale’’ dès lors qu’ils ont des droits spécifiques de contrôle et répression. Un peu comme les militaires en opération qui relèvent de la justice militaire, ils demandent des instances spécifiques.


                  • Fergus Fergus 31 juillet 2023 17:55

                    Bonjour, Panoramix

                    Cela, les magistrats le savent parfaitement, et c’est pourquoi, à gravité de délit comparable, les policiers sont très rarement placés en détention provisoire en comparaison des délinquants lambda.


                  • charlyposte charlyposte 31 juillet 2023 18:22

                    @Fergus
                    Les prisons sont archis pleines smiley va bientôt falloir foutre les voyous chez les particuliers, à la cave et au pire dans une cabane de jardin ! hum.


                  • tashrin 1er août 2023 11:57

                    @charlyposte
                    Je vais monter une appli : Cellule’nB


                  • xbrossard 1er août 2023 13:09

                    @charlyposte
                    les prisons sont pleines à près de 30% de présumés innocents, qui eux n’ont pas droit au traitement de faveur que demande les policiers

                    https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9tention_provisoire_en_France

                    "Cette mesure doit demeurer exceptionnelle parce qu’elle implique la privation de liberté d’une personne présumée innocente.

                    «  : exceptionnelle pour 30% des gars, y a comme un problème. Qu’on corrige donc cette injustice avant de corriger l’injustice sur quelques flics, parce que là on parle de 20000 personnes...

                    A moins que bien sûr comme d’habitude vous nous sortiez le couplet »oui mais ceux qui sont en prévention on sait qu’ils sont coupable...nia, nia, nia...« . Comme d’habitude, les bon vieux relents fachos et racistes »parce qu’on sait bien qui posent problème".


                  • Eric F Eric F 1er août 2023 14:08

                    @Fergus

                    ’’à gravité de délit comparable’’


                    Si je tire avec un pistolet ou LBD, c’est forcément un délit ; il en va différemment pour une agent des forces de l’ordre dans l’exercice de ses fonctions.
                    Il est extrêmement difficile de déterminer à froid de la justification des cas de danger immédiat pour soi ou pour autrui dans le cadre d’une action policière, mais dans le cas de Heidi, je ne vois vraiment aucune justification défendable au tir et tabassage.

                  • chantecler chantecler 1er août 2023 14:15

                    @Eric F
                    Je vois que vous n’avez jamais été flic !
                    C’est une vocation .


                  • Eric F Eric F 1er août 2023 14:29

                    @chantecler
                    Certes, je n’ai pas cette vocation, mais il en faut, hélas. Une société idéale serait celle où on n’aurait besoin ni de flics ni de troupiers, mais même le jardin d’Eden était sous surveillance du mirador divin....


                  • xbrossard 1er août 2023 15:33

                    @charlyposte
                    les prisons sont pleines pour 1/3 en détention provisoire (donc sans culpabilité avérés) ; ça libérerait 20000 places, mais la justice ne suis pas. Sans doute parce que la Macronie ne veut pas avoir des juges qui pourraient s’attaquer aussi à leur copain/coquin politique ou patrons...


                  • Fergus Fergus 31 juillet 2023 17:49

                    Bonjour, Latouille

                    Très largement d’accord avec vous : le comportement des policiers et de quelques syndicats complices est irresponsable et scandaleux.

                    Que les policiers aient à agir dans des circonstances particulières, potentiellement sujettes à des dérapages, nul ne l’ignore. A commencer par les magistrats qui en tiennent très largement compte dans leurs décisions les concernant.

                    Raison pour laquelle ils serait aberrant de modifier la loi pour légitimer des dispositions dérogatoires !!!


                    • Claude Courty Claude Courty 31 juillet 2023 19:15

                      Le problème ne devait-il pas inévitablement se poser un jour, à partir de celui où la République a admis qu’un parti politique puiise lui déclarer son insoumission, avec toutes les atteintes et insultes à la démocratie que cela à entrainé, dans l’impunité ; le tout aux frais de cette même République... et du contribuable ?


                      • xbrossard 1er août 2023 13:11

                        @Claude Courty
                        N’oubliez pas que le contraire d’insoumission, c’est la soumission. Vous demandez donc la soumission de tout les partis ? A qui ? A la République ? c’est qui la République ? Au président qui passe son temps à déclarer que la République, c’est lui ?


                      • Eric F Eric F 1er août 2023 14:12

                        @xbrossard
                        Tout dépend de soumission ou insoumission à quoi. L’insoumission à l’iniquité est justifiée, l’insoumission à la loi ne l’est pas. il y a une ’’zone grise’’ dans le cas du comportement actuel de LFI, notamment la participation à des manifestations interdites légalement, ou dont les slogans comportent des appels à la haine.


                      • xbrossard 1er août 2023 15:35

                        @Eric F
                        quand vous me montrerez un élu LFI avec une pancarte d’appel à la haine à la main, je voudrais bien vous croire.


                      • Eric F Eric F 1er août 2023 18:18

                        @xbrossard
                        Je n’ai pas écrit qu’ils portaient ces pancartes, mais défilaient au côté de porteurs de pancartes et déclamateurs de slogans haineux. Idem pour participation à des manifestations explicitement interdites (et non pas seulement non déclarées), en portant l’écharpe d’élu.


                      • Claude Courty Claude Courty 2 août 2023 09:45

                        @Eric F

                        Subtilité ou hypocrisie ???


                      • Claude Courty Claude Courty 2 août 2023 09:46

                        @xbrossard

                        Plus simplement soumission à la loi, pour tous la même.


                      • Eric F Eric F 2 août 2023 11:43

                        @Claude Courty
                        https://www.marianne.net/politique/melenchon/tout-le-monde-deteste-la-police-des-manifs-de-soutien-aux-zad-a-lfi-itineraire-dun-slogan-anti-flics

                        extrait :
                        ’’Lors de la manifestation interdite en hommage à Adama Traoré ce 8 juillet, des députés de La France insoumise ont défilé aux côtés de manifestants scandant « tout le monde déteste la police ». Une nouveauté pour la gauche parlementaire dans l’histoire politique récente, l’hostilité aux forces de l’ordre étant, à l’origine, l’apanage des franges extrémistes et anarchistes’’.


                      • xbrossard 8 août 2023 16:47

                        @Eric F

                        ayant participé à des manifs contre le pass vaccinal, j’en ai vu des vertes et des pas mûrs sur les pancartes comme slogan : ça allait de l’extrême droite à l’extrême gauche. Ce n’est pas pour ça que je les validais. Tant que je ne portais pas moi même une pancarte, personne ne pouvait savoir ce que je pensais, en dehors du fait que j’étais contre le pass...mais il y a mille et une raison possible


                      • pallas 31 juillet 2023 19:26

                        Bonjour,

                        Juste un aparté.

                        Je ne supporte plus l’expression « du coup », que sa soit oral ou écrit.

                        Tout individu l’utilisant je le banni ou abrège le dialogue et cela dans tous les cas de figure.

                        Ce terme de langage « du coup » comme le « tac tac tac » m’irrite au plus haut point

                        Salut


                        • L'apostilleur L’apostilleur 31 juillet 2023 20:24

                          @pallas
                          « Du coup » vous donnez à vos détracteurs le moyen de vous clouer le bec !!


                        • Eric F Eric F 1er août 2023 14:24

                          @pallas
                          D’accord sur ce point, l’expression ’’du coup’’ est devenu un tic de langage, sans aucun rapport avec sa signification. Mais ça fait jeune, de ce fait (ou ’’du coup’’ au sens propre), certaines pubs s’efforcent de le placer ostensiblement et mal-[t]-à propos.


                        • zygzornifle zygzornifle 1er août 2023 19:51

                          007 permis de tuer a fait des adeptes .....


                          • zygzornifle zygzornifle 2 août 2023 08:49

                            La police en rébellion hahahahaha, la bonne blague que voila, juste bon a cogner sur les retraités a crever des yeux a arracher des mains a flinguer et a verbaliser .....

                            Ce sont les chiens d’attaque du gouvernement qui les lâche sur les manifestants et qui ensuite les ramènent au chenil .... 


                            • zygzornifle zygzornifle 2 août 2023 14:33

                              Je crains plus les flics que les dealer, si les armes étaient en vente libre j’en aurai une pour me protéger de la police .... ....


                              • Paul Jael 2 août 2023 22:40

                                Même si ce n’est encore qu’une menace, la démocratie française est en danger.

                                La police doit être au service du peuple, de TOUT le peuple et pas seulement de ceux qui croient être des citoyens irréprochables parce que par chance ils n’ont rien à contester dans l’ordre du monde.


                                • yakafokon 4 août 2023 12:46

                                  Je voudrais revenir sur l’origine du problème, dont l’épilogue a vu la mort de Naèl ( ce jeune « ange » multirécidiviste de 17 ans sans permis, au volant d’une puissante voiture de location venant de Pologne ).

                                  Il est maintenant de notoriété publique que toutes les puissantes berlines en provenance de Pologne qui passent une frontière française, sont conduites par des adultes en possession d’un permis de conduire.

                                  Ce n’est qu’après que ces puissants véhicules tombent aux mains des gamins de cités qui font du rodéo avec, ou se transforment en fournisseurs de drogues ( gofast sur autoroute, entre l’Espagne et la France ), parfois avec des conséquences dramatiques quand ces conducteurs en herbe sont shootés à mort !

                                  La solution est pourtant simple : il suffit d’interdire en France toutes les voitures de location polonaises de haut de gamme, avec saisie du véhicule pour vérification de l’origine de la société polonaise.

                                  Je peux vous garantir que le trafic va se tarir rapidement !

                                  Ce qui n’empêchera pas le touriste polonais de visiter la France avec sa famille, au volant de sa Trabant.

                                  Dernier point, au sujet des contrôles routiers : la Gendarmerie Nationale dépend maintenant du Ministère de l’Intérieur...mais les gendarmes ne sont pas des civils, mais des militaires et dépendent toujours du Ministère de la Défense.

                                  Il ne vous aura pas échappé que les gendarmes sont équipés de fusils semi-automatiques 5,56, et non de pistolets à bouchons comme les policiers.

                                  S’ils estiment que leurs vies sont menacées, ils ont parfaitement le droit d’ouvrir le feu à balles réelles, après deux sommations au mégaphone.

                                  Si vous ne me croyez pas, allez sur Légifrance, puis sur Code de la Défense.

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