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Accueil du site > Actualités > Santé > Quand la FDA veut imposer le Gardasil chez les femmes de 27 à 45 ans, elle (...)

Quand la FDA veut imposer le Gardasil chez les femmes de 27 à 45 ans, elle invente un taux magique via de nouveaux critères

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QUAND LA FDA VEUT IMPOSER LE GARDASIL CHEZ LES FEMMES DE 27 à 45 ANS ET CHEZ LES HOMMES, elle invente un taux magique via de nouveaux critères.

 

Médecine devenue propagande : 88% d’efficacité : le taux magique et mensonger fabriqué et utilisé par la FDA pour falsifier la communication sur le Gardasil [1] et étendre ses indications.

88 % d’efficacité, oui mais sur quoi ? La nouvelle trouvaille pour la Pub du Gardasil : le nouveau critère, le critère « combiné » (combined criteria) qui mélange tout – infections dont la plupart disparaissent sans traitement, lésions bénignes qui disparaissent spontanément, lésions bénignes guéries par petite opération, cancer in situ et cancer invasif - , ne semble pas avoir perturbé nos experts médecins et journalistes, trop souvent perroquets, qui continuent la propagande pour ce vaccin inefficace pour prévenir les cancers (et seulement efficaces contre les infections, et dangereux chez les populations vaccinées). Et pourtant !

 

On n’arrête pas le progrès de la com et la chute de la science 

Des critères classiques (durée de vie ) aux critères de substitution (stabilité d’une lésion cible) à une combination de critères mélangés sans logique scientifique.

 Ainsi, le critère combiné raffine la falsification des critères de substitution (surrogate criteria) qui avaient déjà largement allégé les contraintes des labos pour faire accepter la mise sur le marché d’une drogue par les agences (FDA pour les USA, EMA pour l’union européenne)[2] avec les effets délétères déjà largement démontrés.[3] [4]

 

88% : le taux magique fabriqué et utilisé par la FDA pour élargir les indications du Gardasil

Et falsifier la communication sur le Gardasil, ce taux apparait dans une note de la FDA d’octobre 2018 : « dans une étude menée auprès d'environ 3 200 femmes âgées de 27 à 45 ans, suivie pendant une moyenne de 3,5 ans, Gardasil a été efficace à 88 % pour prévenir un point final combiné d'infection persistante, de verrues génitales, de lésions précancéreuses et vaginales, lésions précancéreuses cervicales et cancer du col de l'utérus liés aux types de VPH couverts par le vaccin. L'approbation par la FDA de Gardasil 9 chez les femmes de 27 à 45 ans est basée sur ces résultats et de nouvelles données sur le suivi à long terme de cette étude ».

 

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On n’arrête pas le progrès en matière de manipulation, mensonge, falsification

Pour faire croire aux populations que tel médicament va révolutionner le traitement du cancer ou tel vaccin faire disparaitre le cancer du col de l’utérus. Particulièrement énorme quand on prétend prévenir un cancer qui apparait après des décennies en brandissant comme preuve une étude réalisée sur un peu plus de trois ans !

 

 La FDA juge et partie via son financement

La Federal Drug and Food administration, chargée de la sécurité médicamenteuse des américains, a représenté, au siècle précédent, le modèle d’une agence sanitaire efficace au service du public.

Mais depuis une vingtaine d’années, cette agence fédérale, accusée d’être coûteuse et trop tatillonne a été priée d’aller chercher des financements auprès des firmes pharmaceutiques (qu’elle est chargée de réguler !) ; celles-ci lui assurent actuellement près la moitié de son budget.

Mais peut-on, sans risques, demander à des juges mal payés de se faire rémunérer par les plaideurs[5] ou à des policiers de percevoir une partie de leur salaire de possibles malfaiteurs[6] ? Depuis cette immixtion des entreprises privées dans la FDA, la mise sur le marché des nouveaux médicaments a été considérablement accélérée, mais leur promotion prime maintenant sur la sécurité sanitaire de la population.

En témoigne l’extension d’autorisation de mise sur le marché du Gardasil aux femmes jusqu’à 45 ans et la présentation trompeuse des résultats qui ressemble fortement à celle des services de communication du laboratoire MSD.

 

Comment manipuler les chiffres pour les rendre sympathiques et vacciner la terre entière ou presque ?

Dans ce communiqué [7] totalement trompeur et partiellement mensonger, la FDA prétend que le vaccin « prévient 88% des infections persistantes à HPV, des verrues génitales, des lésions précancéreuses et des cancers dus aux HPV  », tout ensemble, évidemment c’est plus simple ! « Kolossal » 88% ! Ne réfléchissons plus, il faut immédiatement se faire vacciner et faire vacciner toute la gent féminine de notre entourage ! Et ne pas oublier les hommes au passage qui pourraient être jaloux.[8] Ainsi, dans le même avis de la FDA :« l'efficacité de Gardasil 9 chez les hommes de 27 à 45 ans est déduite des données décrites ci-dessus chez les femmes de 27 à 45 ans, ainsi que des données d'efficacité de Gardasil chez les hommes plus jeunes (16 à 26 ans) et des données d'immunogénicité d'un essai clinique chez 150 hommes, de 27 à 45 ans, qui ont reçu 3 doses de Gardasil sur 6 mois ».

 

 Comment manipuler les informations pour rendre crédible un résultat aberrant auprès du public naïf et complaisant ?

Mais d’où vient ce chiffre magique ? La FDA a omis de donner les références précises de l’étude, nous obligeant à analyser les maigres données de son communiqué, en se fiant aux estimations classiques des fréquences des pathologies ciblées et citées dans le communiqué.

Pour obtenir ce trop beau résultat, les auteurs ont appliqué la bonne vieille recette du pâté d’alouette et de cheval[9] (ou plus récemment des lasagnes au bœuf mélangé à du cheval). Au lieu de présenter les résultats du vaccin sur chaque pathologie ciblée (infection persistante, verrues, dysplasies bénignes, cancers in situ, cancers invasifs), les auteurs ont concocté un critère d’évaluation globalisée[10] [11], combinant toutes les cibles. Une lecture rapide de son communiqué pourrait ainsi faire croire que le vaccin serait capable de prévenir 88% des cancers invasifs. A l’école maternelle, enfants, nous apprenions à ne pas additionner des pommes, des poires ou des bananes sous prétexte qu’il s’agissait de fruits, ou bien des boules rouges avec des jaunes etc… Chacun sait que le niveau scolaire a baissé, mais à ce point… Nous prend-on vraiment pour des cruches ?

 

 Combien de cancers pouvons-nous estimer pouvoir éviter sur 3200 femmes ?

Pour les lésions réellement cancéreuses, l’obtention d’un tel résultat sur un échantillon de 3200 femmes âgées de 27 à 45 ans suivies 3 ans et demi est totalement impossible. Sur un tel échantillon, l’incidence[12] standardisée monde[13] de ce cancer, proche de 13/100 .000 [14] permet d’évaluer la probabilité globale de cancer invasif à 1,45 femme ! Comment le vaccin pourrait-il réduire de 88% ce chiffre de 1,45 et comment ce chiffre ubuesque pourrait-il être significatif d’une efficacité (de plus jugée à trois ans sur un cancer dont classiquement censé se développer en vingt ou trente ans) ? On est à l’évidence dans un manque de puissance majeure d’une étude statistique et cela n’a évidemment aucune valeur. Il est bien incroyable que la FDA ose faire un communiqué sur de telles données.

 

 Les résultats réels évalués sur les registres des cancers des pays qui en possèdent et ont largement vacciné leur population.

Pour mettre en évidence la tendance évolutive d’un évènement très rare, il faut disposer de grands échantillons suivis longtemps. Et le plus probant d’entre eux est l’ensemble des vaccinées. On dispose avec les registres des cancers de données statistiques indiscutables portant sur l’ensemble des populations de quatre pays suivies 7 à 9 ans (de 2007 à 2016). Ces données rapportent une toute autre histoire que la légende dorée des laboratoires diffusée par la FDA. Dans tous les pays qui ont largement vacciné leurs jeunes filles, l’incidence des cancers invasifs a fortement augmenté (dépassant parfois les 100%) dans les classes d’âge vaccinées[15] [16]. Nous avons largement rapporté ces analyses des registres dont les conclusions se confirment avec les mois qui passent.[17] [18] Ainsi, malheureusement le taux de cancer du col chez les vaccinées augmente par rapport aux femmes non vaccinées. Effet paradoxal délétère qui justifierait d’institutions responsables au moins un moratoire de plusieurs années et des études scientifiques indépendantes pour comprendre le phénomène.

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Alors que croire ? Un chiffre magique prétendument obtenu par une petite étude, incapable de l’établir et même pas référencée par la bibliothèque du congrès américain[19], ou bien les statistiques officielles des registres des cancers portant sur des centaines de milliers de femmes suivies près de dix ans ?

Pour les infections à HPV, les résultats annoncés dans le communiqué ressemblent à ce qui est rapporté chez les plus jeunes filles, mais sont extrêmement suspects pour des femmes de 27 à 45 ans en regard des données acquises de la science ; en effet tous les essais publiés ont montré que l’infection survient tôt (dès les premiers contacts sexuels) et que le vaccin est inefficace lorsque l’infection est installée[20] ; c’est d’ailleurs pour cette raison que toutes les campagnes de vaccination ciblent préférentiellement les très jeunes filles (11-13 ans) et que les organismes officiels continuent de vacciner préférentiellement les vierges. On en est loin avec l’extension autorisée par la FDA dans ce communiqué pour les femmes de 27 à 45 ans.

Comment pourrait-on croire que le vaccin serait brutalement devenu efficace chez ces femmes a priori déjà contaminées par le virus ? Et de toute manière, ce chiffre ne concernerait que les neuf souches de HPV parmi les 150 à tropisme humain et les 18 souches supposées oncogènes. Quel intérêt pour les femmes de prévenir une infection qui ne donne aucun trouble et disparaît spontanément toute seule en moins de deux ans dans 90% des cas ?[21]

 

Indications du Gardasil

Le gardasil ne traite ni le cancer ni les infections comme le précise la notice de Merck, et ne prévient que les infections. Quant au cancer, le labo met en garde sur l’absence de données démonstratives de sa prévention (ainsi que la HAS en France). Pour éviter les procès ?

Or l’indication officielle du vaccin et la motivation éventuelle des parents est d’abord la prévention du cancer ; le critère combiné de la FDA n’est qu’une invention publicitaire sans aucune signification médicale mais qui a permis à la FDA de prétendre réduire de 88% le nombre de femmes (1,45 sur 3200) qui auraient pu souffrir de cancer invasif !

 

 REVENIR AU ROLE PROTECTEUR DES AGENCES SANITAIRES

Son utilisation et sa large diffusion prouvent que la propagande marchande représente le but réel de ce communiqué. Comment pourrait-on faire encore confiance à une institution qui fournit des données aussi peu fiables ? Il est grand temps que l’état américain impose à la FDA de remplir à nouveau la mission pour laquelle elle a été créée : garantir la sécurité sanitaire des populations et cesser d’agir comme un agent promotionnel des nouveautés pharmaceutiques au résultat incertain.

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[1] In a study in approximately 3,200 women 27 through 45 years of age, followed for an average of 3.5 years, Gardasil was 88 percent effective in the prevention of a combined endpoint of persistent infection, genital warts, vulvar and vaginal precancerous lesions, cervical precancerous lesions, and cervical cancer related to HPV types covered by the vaccine. The FDA’s approval of Gardasil 9 in women 27 through 45 years of age is based on these results and new data on long term follow-up from this study. Cf ref 4

[3] Cancer Drugs Approved on the Basis of a Surrogate End Point and Subsequent Overall Survival An Analysis of 5 Years of US Food and Drug Administration Approvals JAMA Intern Med. 2015 ;175(12):1992-1994

[4] L’étalon or d’efficacité en cancérologie est le taux de survie globale à long terme (généralement pourcentage de malades vivant à cinq ans) mais les entreprises du médicament utilisent essentiellement le taux de réponse de la tumeur ou ce qu’elles appellent durée de survie sans progression (en fait durée de stabilité tumorale) ; détails de ces modifications de critères dans le livre « médicaments peu efficaces,souvent toxiques et hors de prix. N et G Delépine Michalon Ed 2017.

[5] Tout juge convaincu d’avoir reçu un quelconque avantage d’un plaideur serait immédiatement sanctionné

[6] Un très célèbre policier a été récemment condamné pour ce motif

[8] “Effectiveness of Gardasil 9 in men 27 through 45 years of age is inferred from the data described above in women 27 through 45 years of age, as well as efficacy data from Gardasil in younger men (16 through 26 years of age) and immunogenicity data from a clinical trial in which 150 men, 27 through 45 years of age, received a 3-dose regimen of Gardasil over 6 months.” dans la même note de la FDA du 5 oct 2018

[9] On complète un petit pâté d’alouette avec de la viande de cheval pour vendre un produit avec des ingrédients prétendument à égalité (un cheval, une alouette)

[10] Critère de jugement choisi d’un essai ; « endpoint » = détection de point final auquel on va juger la réponse de l’étude

[11] combined endpoint of persistent infection, genital warts, vulvar and vaginal precancerous lesions, cervical precancerous lesions, and cervical cancer related to HPV types covered by the vaccine

[12] Incidence brute : nombre de nouveaux cas chaque année pour 100000 femmes

[13] Soit le taux de cancer rapporté à une population standardisée

[14] SEER Cervix Uteri Cancer Recent Trends in SEER incidence rates, 200-2016 by age all races

[17] « hystérie vaccinale gardasil et cancer un paradoxe ? N et G Delépine éd Fauves nov 2018

[19] Pubmed accessible gratuitement par internet met à disposition du public la plus grande base de données médicales du monde qu’il s’agisse d’articles publiés ou d’essais médicaux ; sa consultation ne nous a pas permis de retrouver de publication de l’étude évoquée par la FDA.

[20] Cette inefficacité curative du vaccin est d’ailleurs spécifiée dans la notice du Gardasil


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46 réactions à cet article    


  • thierry3468 13 octobre 2019 08:23

    Au prix du Gardasil,on comprend facilement que certains rêvent de l’imposer à toutes les femmes et même aux hommes.Big Pharma ne cherche qu’à accroitre le chiffre d’affaires des labos.La santé des gens est bien secondaire .


    • GerFran 13 octobre 2019 08:46

      - Assemblée nationale :

      PROPOSITION DE LOI visant à ajouter le vaccin contre le papillomavirus sur la liste des 11 vaccinations obligatoires.

      http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion1118.asp

      Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 27 juin 2018.

       

      - Académie de médecine :

      Vacciner les filles et les garçons contre le Papillomavirus humain (HPV) : une nécessité pour éliminer les cancers du col utérin mais aussi de l’oropharynx, de la cavité buccale et de l’anus.

      http://www.academie-medecine.fr/vacciner-les-filles-et-les-garcons-contre-le-papillomavirus-humain-hpv-une-necessite-pour-eliminer-les-cancers-du-col-uterin-mais-aussi-de-loropharynx-de-la-cavite-buccale-et-de-l/

      Séance du 17 septembre 2019

       


      • njama njama 13 octobre 2019 11:58

        @GerFran

        La PROPOSITION DE LOI a été déposée par une brochette de députés « porteurs de valises » aux incompétences manifestes au moins pour 7 d’entre eux, envoyés en mission commandée pour le compte de... qui d’autre que Big Pharma ?
        Laure de LA RAUDIÈRE (ingénieur télecoms), Agnès FIRMIN LE BODO (pharmacienne), Pierre MOREL-À-L’HUISSIER (avocat), Vincent LEDOUX (enseignant), Antoine HERTH (agriculteur), Charles de COURSON (magistrat à la cour des comptes), Christophe NAEGELEN (diplômé ESC, reprend la direction de l’entreprise familiale d’ameublement), Meyer HABIB (ingénieur et bien connu petit télégraphiste de Tel-Aviv)

        bien que la HAS nous disait que ce vaccin était « modérément utile »...

        Y-aurait-t-il eu un débat qui n’aurait pas été porté à notre connaissance pour savoir pourquoi cette vaccination serait devenue subitement un enjeu de santé publique ?


      • njama njama 13 octobre 2019 12:28

        @GerFran

        L’ Académie Nationale de Médecine (ANM) fait ici office d’argument d’autorité, alors qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’un consensus entre une grosse poignée de mandarins. Le but in fine étant que la corporation des médecins se rangerait derrière son avis, ou son prestige smiley
        Les articles des Delepine sur cette vaccination peuvent bien sûr être contestés sous réserves d’argumentations mais leurs meilleurs soutiens au-delà de leurs lecteurs restent de nombreux confrères qui ne partagent pas le point de vue porté par le Ministère, ni par cette ANM, ni par « l’Appel des 50 » une nébuleuse d’académies, collèges, Sociétés et Syndicats médicaux dont il y a fort à douter que derrière ce battage médiatique il y aurait unanimité de leurs membres médecins pour cette vaccination.

        Parmi d’autres voix, 15 professionnels de la santé ont signé un droit de réponse solidement documenté selon lequel des « incertitudes majeures pèsent sur l’efficacité et la sécurité » des vaccins anti-HPV.

        ...« On est dans la pensée magique d’un produit révolutionnaire qui ne l’est pas », réagit le Dr Armel Sevestre, à Rennes.
        ... le Dr de Chazournes ne comprend pas. « Pourquoi un vaccin alors que le cancer du col n’est pas un problème de santé publique ? ». « Ce n’est pas un vaccin contre le cancer du col de l’utérus, mais un vaccin contre certains virus HPV en rapport avec ce cancer », rappelle le médecin.

        [.......] Lire l’article : https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Vaccins-anti-HPV-15-medecins-denoncent-les-risques-des-conflits-d-interets-1621133



      • njama njama 13 octobre 2019 12:50

        On note dans le Communiqué
        L’Académie rappelle que :
        - Pratiquement 100% des cancers du col de l’utérus sont dus à l’HPV.

        L’ANM ne fait que reprendre ce que dit l’OMS (une officine loin d’être indépendante) alors qu’il est de faits avérés que tous les cancers utérins ne sont pas accompagnés de présence de HPV, ou d’infections HPV.
        Cette première allégation posée par l’Académie étant manifestement fausse, que peut-on préjuger des arguments suivants... comme de son avis général ?

        Qui plus est les infections HPV même de ceux dits « à haut risques » à preuve du contraire ne sont pas causes des cancers utérins (source FDA 2003 pages 8 & 10), ce qui était largement admis. Le lien de causalité infections HPV / cancers n’a jamais été démontré.


      • foufouille foufouille 13 octobre 2019 14:12

        @njama

        15 médecins est beaucoup ?


      • njama njama 13 octobre 2019 15:55

        @foufouille
        suffisant pour obtenir un moratoire
        ne vous privez pas de répondre à leurs arguments très documentés.


      • stef 13 octobre 2019 21:10

        @njama
        Très étonné par la participation de Charles De Courosn : je le croyais désintéressé


      • stef 13 octobre 2019 09:02

        incroyable

        Eviter un risque très faible en prenant un gros risque ! ! !

        C’est comme le cholestérol inventé de toutes pièces . Le cholestérol n’est pas un poison comme l’arsenic mais une substance naturelle indispensable à la vie

        voir l’excellente émission diffusée sur Arte

        https://www.arte.tv/fr/videos/051063-000-A/cholesterol-le-grand-bluff/


        • foufouille foufouille 13 octobre 2019 09:35

          @stef

          faut que tu en ai 5g .........


        • njama njama 13 octobre 2019 13:35

          @foufouille

          Uffe Ravnskov : « Il n’y a aucun lien entre cholestérol et athérosclérose »
          Publié dans le magazine Books n° 40, février 2013.
          https://www.books.fr/uffe-ravnskov-il-ny-a-aucun-lien-entre-cholesterol-et-atherosclerose-2/

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Uffe_Ravnskov


        • foufouille foufouille 13 octobre 2019 17:15

          @njama

          Trop mort de rire : 99.99% des médecins sont des menteurs.


        • njama njama 13 octobre 2019 17:38

          @foufouille
          Bien que ce ne soit pas le sujet de l’article de Delepine, ne vous privez pas de répondre aux arguments de Uffe Ranskov qui est le seul à ma connaissance à avoir consulté toutes les données scientifiques anciennes sur ce sujet.
          Après si vous avez des explications sur ces « paradoxes » cliniques ne vous privez pas de nous en faire la démonstration dans un article :

          C’était en 1936, à New York. Un anatomopathologiste et un biochimiste avaient analysé les artères de gens morts subitement d’un accident, d’un suicide ou d’un meurtre. Et trouvé aucune association entre le taux de cholestérol dans le sang et le degré d’athérosclérose. Ces résultats ont été confirmés par plusieurs équipes dans les années 1960 puis dans les années 1970 par angiographie (et en 2001 par tomographie à faisceau d’électrons).

          En 1959 des chercheurs américains et japonais ont montré que l’aorte des Japonais avait autant d’athérosclérose que celles des Américains. Or les Japonais avaient un bas taux de cholestérol…

          Cela a été confirmé par une étude de 1969 portant sur les artères cérébrales de 7 000 Américains et Japonais. Les artères de ces derniers étaient même les plus abîmées. C’est un autre indice illustrant le fait que l’athérosclérose n’a rien à voir avec la concentration de cholestérol dans le sang.

          Une étude de 1962 montre que manger des aliments riches en cholestérol, comme les œufs, n’augmente pas le taux de cholestérol dans le sang…

          Publiée dans le bulletin de l’OMS, cette étude a été amplement confirmée depuis. Je l’ai expérimenté sur moi-même, en mangeant huit œufs par jour pendant une semaine et en mesurant mon taux de cholestérol : il n’a pas augmenté, il a même plutôt baissé. C’est parfaitement normal : notre corps produit chaque jour trois à cinq fois plus de cholestérol que ce que nous en absorbons. Si nous n’en prenons pas assez, notre corps en produit davantage ; si nous nous gobergeons de graisses d’origine animale, notre corps en produit moins.

          En 1962 et 1963 plusieurs chercheurs ont montré qu’en Afrique de l’Est les Masaï, les Samburu et les bergers somaliens, qui mangent principalement des graisses animales, ont un très bas taux de cholestérol…

          etc...


        • foufouille foufouille 13 octobre 2019 18:48

          @njama

          36 est tellement vieux que c’est ridicule.

          sinon simplement c’est juste une histoire de fluidité du sang comme pour le refroidissement du moteur de ta voiture : mettre de l’eau augmente la pression.

          moins ton sang est fluide et plus tes artères vont se rigidifier pour résister à la pression.


        • njama njama 13 octobre 2019 20:27

          @foufouille
          aucune association entre le taux de cholestérol dans le sang et le degré d’athérosclérose...

          des constatations anatomiques de médecine légale dûment documentées, attestées, vous paraissent ridicules ? et peu dignes d’être pris en considération ?

          En attendant plus le temps passe plus la théorie du cholestérol est invalidée... car non seulement elle est incohérente puisque les plaques d’athérome ne se développent pas partout (dans la tuyauterie vasculaire) mais en plus les statines elle ne diminuent en rien la mortalité. Bref on n’est pas bien sûr de à quoi elles servent...
          Écrivez donc un article sur votre thèse sur la fluidité du sang (aspirine faible dose peut-être ?) et soumettez-le à une publication scientifique...


        • Garibaldi2 14 octobre 2019 08:54

          @njama

          Les statines ne sont pas les seules molécules ’’anti-cholestérol’’, par exemple l’EZETIMIBE n’est pas une statine et ne provoque pas de crampes (contrairement aux statines).

          https://www.doctissimo.fr/medicament-EZETIMIBE-BIOGARAN.htm

          La controverse sur les anti-cholestérol, et en particulier les statines, ne date pas d’hier. D’ailleurs le documentaire d’Arte date de 2016 et reprend des infos anciennes.

          Moi, j’ai posé la question à des cardiologues qui m’ont tous dit que sur le terrain, il n’y avait pas de doute sur l’efficacité des anti-cholestérol pour prévenir les crises cardiaques et les AVC.

          On m’a proposé un traitement pas injection mais je ne suis pas partant pour jouer le cobaye.

          Le problème avec les médicaments c’est que les labos sont juges et parties, et que, si nombres de médicaments sont extrêmement utiles et avec un efficacité incontestable, certains blockbusters sont, à l’évidence, exclusivement des pompes à fric.

          Le problème avec les statines est simple : si elle n’ont aucune efficacité, sont-elles nuisibles ? En dehors du problème du coût financier.


        • foufouille foufouille 14 octobre 2019 09:27

          @njama

          une autopsie est faite uniquement en cas de mort suspecte donc pas systématiquement = si ton étude est vraie, pas comme le sérum de quinton, elle ne vaut rien.

          de mémoire, les plaques de gras se forment surtout où l’artère est lésée.

          si tu es juste au dessus de la limite, 1.5 ou 2g, les risques sont faibles mais augmentent avec le temps.


        • zygzornifle zygzornifle 13 octobre 2019 12:50

          Dans 10 ans 88% de taux de remplissage des cimetières ......


          • njama njama 13 octobre 2019 13:16

            @zygzornifle
            88 % d’augmentation du chiffre d’affaires des fabricants de vaccins
            www.latribune.fr...


          • njama njama 13 octobre 2019 13:26

            Étendre la vaccination anti-HPV aux femmes de 27 à 45 ans, comme de l’étendre aux garçons adolescents ne vise qu’à étendre le marché, simple logique capitaliste.

            Prochaine étape l’étendre aux hommes de 27 à 45 ans ?

            Comment cette vaccination aux coûts prohibitifs jamais égalés dans toute l’histoire de la vaccination (environ 750 €/ par personne) pourrait-elle être un problème mondial alors qu’elle ne se pratique que dans les pays riches ?



            • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2019 13:45

              @njama
               
               ’’Comment cette vaccination aux coûts prohibitifs jamais égalés dans toute l’histoire de la vaccination (environ 750 €/ par personne) pourrait-elle être un problème mondial alors qu’elle ne se pratique que dans les pays riches ? ’’
               
               vous voulez dire, je suppose : Comment cette vaccination aux coûts prohibitifs jamais égalés dans toute l’histoire de la vaccination (environ 750 €/ par personne) pourrait-elle être la solution à un problème mondial alors qu’elle ne se pratique que dans les pays riches ?


               

               


            • njama njama 13 octobre 2019 15:30

              @JL

              Bizarrement l’OMS en a fait subitement « un problème mondial » de santé publique alors qu’elle sait pertinemment que cette vaccination anti-hpv ne peut être financièrement accessible aux pays sous-développés dans lesquels la prévalence de ces infections / cancers (?) serait beaucoup plus élevée que dans les pays développés.

              L’argument pourrait paraître pertinent seulement pour faire valoir une sorte de valeur universelle à cette vaccination (qui n’a jamais été démontrée nulle part) sachant qu’il est hautement improbable qu’elle serait pratiquée dans ces pays dits sous-développés.

              En bonne logique commerciale et capitaliste on s’adresse aux clients solvables, on ne fera pas de clients avec des économies pauvres dont on ne pourra racketter les fonds publics déjà malmenés.

              Ten threats to global health in 2019
              In 2019, WHO will ramp up work to eliminate cervical cancer worldwide by increasing coverage of the HPV vaccine, among other interventions.
              https://www.who.int/emergencies/ten-threats-to-global-health-in-2019

               (trad) En 2019, l’OMS intensifiera ses efforts pour éliminer le cancer du col de l’utérus en augmentant la couverture du vaccin contre le VPH, entre autres interventions.


            • njama njama 13 octobre 2019 15:50

              @JL

              Il serait aussi éthiquement / politiquement très incorrect de présenter un vaccin à destination des seuls pays riches, donc « le problème mondial de l’OMS » ne relève pour l’heure que de promesses philanthropiques qui n’engagent que ceux qui les prononcent et ceux qui y croient.

              « Prédire » une éradication de ces infections dans quelques dizaines d’années est-ce bien scientifique ? surtout avec un vaccin qui ne protègerait que contre quelques HPV parmi des dizaines susceptibles d’être pathogènes.


            • njama njama 13 octobre 2019 15:52

              Une modélisation autrichienne faite en 2007 par Ingrid Zechmeister, experte internationale en santé publique, du prestigieux – et indépendant - Institut Ludwig Boltzmann Evaluation der Impfung gegen humane Papillomaviren (HPV-Impfung) in Österreich. HTA-Projektbericht 2007 ; 9
              est loin d’être aussi optimistic que la modélisation australienne Policy1-Cervix.

              Même une vaccination systématique par un Gardasil supposé efficace n’aurait qu’un faible impact sur l’incidence du cancer du col de l’utérus, selon une modélisation autrichienne

              « [...]La conclusion d’Ingrid Zechmeister est sans appel, alors même que l’analyse est faite selon le meilleur scénario possible : même si on vaccinait 85% des jeunes filles de 12 ans par Gardasil jusqu’en 2060 - et ce en supposant qu’il est efficace à 100% et immunise à vie - on n’atteindrait au bout de 52 ans qu’une diminution de 10% des cas de cancer du col de l’utérus. Et la mortalité ne baisserait que de 13%...

              L’intervention d’Ingrid Zechmeister lors de ce colloque se base sur le rapport détaillé qu’elle a dirigé et qui a été commandé par le ministère autrichien de la santé. L’équipe qui l’a rédigé est internationale, comprenant aussi des experts scandinaves et britanniques. »

              http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/07/02/meme-une-vaccination-systematique-par-un-gardasil-suppose-ef.html

              voir dans le PDF page 93 
              7 Diskussion
              Die Analyseergebnisse zeigen, dass eine HPV-Impfung von 12-jährigen Mädchen zusätzlich zum Zervixkarzinomscreening bei einer Durchimp-fungsrate von 65 % und einer Wirksamkeit von 90 % gegen persistierende HPV-Infektion in 52 Jahren die Anzahl der Krebsneuerkrankungen potenziell um 2.244 (9 %) und die Anzahl der Todesfälle um etwa 768 (11 %) senkt. Unter maximal optimistischen Annahmen wäre in 52 Jahren mit 2.489 (10%) weniger Neuerkrankungen und 869 (13 %) weniger Todesfäl-len zu rechnen. Das entspricht im Jahresdurchschnitt etwa 48 Neuerkrankungen und 17 Todesfälle weniger, wobei die Reduktion verzögert und auf niedrigem Niveau beginnt und bis 2060 kontinuierlich steigt.
              http://eprints.hta.lbg.ac.at/760/2/HTA-Projektbericht_009.pdf


            • Francis, agnotologue JL 13 octobre 2019 18:17

              @njama

               
               c’est une question de forme, pas de fond : je vous invite à relire attentivement votre formulation.
               


            • njama njama 14 octobre 2019 11:22

              @JL
              Je reconnais que la tournure de ma phrase prête à ambiguïtés sur son sens.
              Pour qu’il y ait une solution il faudrait qu’il y ait un problème.
              Si le cancer du col de l’utérus est le problème, ce type de pathologies lésions précancéreuses ou cancéreuses ne faisait nullement l’objet de déclarations, et donc de statistiques nationales, tellement le nombre de cas étaient bas, les données épidémiologiques étaient donc absentes. Le vaccin anti-HPV ne peut être la solution d’autant plus que s’ il est reconnu efficace contre les infections des (2,4 ou 9) HPV ciblés, aucun lien de causalité entre ces infections HPV et cancer du col n’a jusqu’à présent été démontré, pas plus qu’une quelconque efficacité de l’aveu du fabricant/distributeur lui-même qui n’en sait rien !

              Cancer du col de l’utérus : polémique autour d’un vaccin

               Publié le 24/10/2011 à 08:28 | Le Point.fr
              [... ] Efficacité... Du côté de Sanofi Pasteur MSD, on convient que cette efficacité « globale » sur les cancers « n’a pas été formellement démontrée ». Mais le Dr Yann Leocmach, directeur médical France du laboratoire, souligne qu’ "aucune étude ne permettrait de savoir si le nombre de cancers diminuerait".

              http://www.lepoint.fr/sante/cancer-du-col-de-l-uterus-polemique-autour-d-un-vaccin-24-10-2011-1388293_40.php


            • njama njama 14 octobre 2019 11:38

              @JL

              Autour de la sortie de ce vaccin qui protège contre quelques infections HPV et dont rien ne permet d’affirmer qu’il préviendrait le cancer du col de l’utérus « les médias » ont créé une réalité qui flirte clairement avec le charlatanisme tel qu’il est défini dans l’Article 39 du Conseil de l’Ordre des médecins qui reprend les termes de l’Article R4127-39 du code de la santé publique :

              Les médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage comme
              salutaire ou sans danger un remède ou un procédé illusoire ou
              insuffisamment éprouvé.
              Toute pratique de charlatanisme est interdite.


            • Francis, agnotologue JL 14 octobre 2019 12:00

              @njama
               
               bien reçu, j’approuve.


            • stef 13 octobre 2019 14:44

              Le gouvernement ne pipe mot dans cette affaire

              par contre s’il fallait augmenter le smic de 750 € annuel , ce serait la bronca

              par ailleurs le coût de 750 € est un coût à minima car les risques engendrés feront gonfler la facture pour un bénéfice quasi nul .


              • njama njama 13 octobre 2019 15:41

                @stef
                Il est d’autant plus facile au gouvernement de conclure cette affaire qu’elle ne lui coûtera pas un cent d’€uro de son budget, vu que c’est la Sécu qui paiera la factures sur ses recettes alimentées par les charges sociales.
                Non la Dame Buzyn met pas la main à la poche.


              • stef 13 octobre 2019 19:33

                Tout cet argent dépense augmentera mécaniquement le déficit et donc des français auxquels on fera un peu plus les poches

                et donc l’économie toute entière en pâtira 



                  • njama njama 14 octobre 2019 11:30

                    @stef
                    Il y a fort à parier que Marie-Océane comme les autres jeunes filles n’ont pas été averties du caractère expérimental de ce vaccin

                    « Tout laisse penser que le Gardasil va marcher. On ne va tout de même pas attendre qu’une génération d’Américaines vaccinées apporte la preuve que le nombre de cancers diminue pour l’homologuer en France. »
                    (le Dr Yann Leocmach, de Sanofi Pasteur MSD)

                    « L’Afssaps établit un taux d’effets indésirables graves de 8,1 cas pour 100 000 vaccinations (avec Gardasil) » or « selon l’Institut national du cancer (Inca), le taux d’incidence du cancer du col de l’utérus est de 6,4 pour 100 000 femmes (chiffres 2010).

                    Communiqué de Presse du 28 octobre 2011 de initiativecioyenne.be

                    Gardasil : les aveux accablants de Sanofi Pasteur confirment le caractère expérimental du vaccin


                  • GerFran 14 octobre 2019 08:10

                    State senator proposes mandatory HPV vaccine for daycare and school-aged children https://www.wkbw.com/lifestyle/health/state-senator-proposes-mandatory-hpv-vaccine-for-daycare-and-school-aged-children

                    Posted : 2:22 PM, Oct 13, 2019

                     


                    • Ruut Ruut 14 octobre 2019 09:00

                      Science sans conscience n’est que ruine de l’âme (Rabelais)

                      Bienvenu en 2019 où c’est une réalité....



                      • stef 15 octobre 2019 19:41

                        @Ruut
                        Voici un extrait d’un discours de Mitterrand :

                        l’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui écrase, l’argent qui tue, l’argent qui ruine, et l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes !

                        En savoir plus sur https://www.laculturegenerale.com/mitterrand-argent-discours-epinay-1971/ | La culture générale


                      • njama njama 14 octobre 2019 16:48

                        L’Académie Nationale de Médecine (ANM) nous fait un drôle de mélange des genres (cancers) ... peut-être pour venir à la rescousse d’un Gardasil qui est boudé par les jeunes françaises comme par leurs parents allez savoir (?)

                        Elle nous dit dans son Communiqué du 17 sept. 2019 :

                        « Vacciner les filles et les garçons contre le Papillomavirus humain (HPV) : une nécessité pour éliminer les cancers du col utérin mais aussi de l’oropharynx, de la cavité buccale et de l’anus. »

                        Le Papillomavirus humain (HPV) est la cause de 100 % des cancers du col de l’utérus qui tue plus de 1000 femmes chaque année en France. Il est à l’origine de nombreux cancers de l’amygdale, de la langue et de l’anus.

                        Voilà qui augmenterait peut-être virtuellement l’utilité de cette vaccination anti-HPV, en promouvant le Gardasil comme un (le premier) vaccin anti-cancers polyvalent, presque un vaccin magique !!!

                        Sauf que, il se trouve que « la majorité des cancers de la sphère ORL sont dus à une consommation excessive d’alcool et au tabagisme. Le cumul des deux est encore plus délétère, l’un augmentant l’effet de l’autre. » *

                        Les infections éventuelles HPV étant un facteur marginal parmi d’autres

                        * https://curie.fr/dossier-pedagogique/les-causes-et-facteurs-de-risque-des-cancers-orl


                        • njama njama 15 octobre 2019 08:31

                          Il est assez comique que des personnes qui se prétendent scientifiques, médecins, et se piquent de s’occuper de notre santé focalisent plus que de raison sur les infections HPV qui disparaissent d’elles-mêmes dans plus de 90 % des cas, de même que des lésions (dites) précancéreuses de bas grade.

                          Comme le rappelle l’auteur « Le Gardasil ne traite ni le cancer ni les infections comme le précise la notice de Merck, et ne prévient que les infections. Quant au cancer, le labo met en garde sur l’absence de données démonstratives de sa prévention (ainsi que la HAS en France). »

                          Ajoutons que les chiffres présentés par l’Inca de 3.000 cas de cancers utérins et de 1.000 morts / an qui donnent un peu de consistance au phénomène de santé publique, on ne sait pas bien de quels registres officiels ils sortent exactement (?)

                          Comme le rappelait un commentateur d’Agoravox (nono le simplet 9 septembre 2018 07:04) dans un article concernant le Gardasil, "il n’y a pas de registre national des cancers en France ! c’est à dire inscrits comme maladies à déclaration obligatoire sauf pour un seul, le mésothélium lié à l’amiante
                          les registres sont parcellaires, partiels, sans double comptage... de plus les périodes étudiées sont différentes, les diagnostics et les dénominations ont varié ... et donc les résultats sont soumis aux statistiques avec une marge d’erreur importante ... il faut un registre national des cancers !


                          • njama njama 15 octobre 2019 08:46

                            Dans les pathologies gynécologiques touchant les femmes, les infections HPV pour la plupart banales sont-elles vraiment une priorité de santé publique lorsque que l’on sait de l’aveu même de l’Inserm, que les endométrioses touchent une femme sur dix ... avec tous les problèmes que cela engendre sur la fertilité...

                            Ajoutons que les vaccins anti-HPV ne sont d’aucune utilité contre les cancers du corps de l’utérus (cancer de l’endomètre).



                            • njama njama 15 octobre 2019 09:23

                              Les chiffres avancées par les médias sont-ils fiables ? si je me fie à ceux de la grippe, la réponse est clairement NON !

                              Ils sont même tout à fait fantaisistes ! car selon différents médias en 2018 / 2019 elle aurait fait 13.000 morts, 7.200 ou 3.000

                              La réalité en est très éloignée puisque les chiffres données par le Cépidc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales des décès) nous donne une moyenne de 431 décès par an entre 2005 et 2014

                              « Ces chiffres, je me répète, comptabilisent tous les certificats de décès sur lesquels le médecin a mis “grippe” comme cause de décès. Point de supposition statistique ici. Du comptage pur et dur. Et le CépiDc comptabilise tous les certificats de décès. Il n’y en a point qui lui échappent. »

                              « Voilà. Entre les 9000 de moyenne de l’INVS et les 431 de moyenne du CépiDc (j’oublie les 18200 de la presse) il y a un écart assez abyssal. Tellement abyssal que même notre ministre de la santé n’ose plus poser un chiffre sur la table dans ses communiqués de presse. »

                              source  : Blog Chronique d’un jeune médecin quinquagénaire 16 janvier 2017 Pourquoi les chiffres de mortalité grippale sont incompréhensibles.

                              https://30ansplustard.wordpress.com/2017/01/16/pourquoi-les-chiffres-de-mortalite-grippale-sont-incomprehensibles/

                              Même en y ajoutant les décès dus à la grippe, 1890 en 2015 et 915 en 2016, la moyenne plafonne à 593 décès /an pour ces douze années, la très grande majorité des décès survenant après 75 ans

                              (Inserm Cépidc > Interroger les données de mortalité > Consultez la base de données > Données détaillées => Valider > France métropolitaine - Année de décès - Maladies de l’appareil respiratoire - grippe)


                              • njama njama 15 octobre 2019 14:58

                                BINGO ! oh la-la les grosses « fakes news » sur la grippe qui accompagnent le lancement de la campagne de vaccination !

                                Les chiffres du Cépidc_grippe, les seuls 100 % authentiques, nous donnent une moyenne de décès de 593 /an sur les 12 années de 2005 à 2016.Et la presse, comme chaque année, nous annonce des chiffres vertigineux !... ça doit aider à convaincre de se faire vacciner on imagine.

                                20minutes.fr Publié le 15/10/19
                                Coup d’envoi ce mardi de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Pour lutter contre ce virus, qui a fait 9.500 morts l’an dernier, l’accès au vaccin a été facilité cette année.

                                bfmtv.com 15/10/2019
                                En 2018, la grippe a été responsable de 9.900 morts durant la période de surveillance, d’après l’Assurance maladie.

                                Europe1 15 octobre 2019
                                l’épidémie de grippe oblige chaque année plusieurs millions de Français à passer quelques jours cloués au lit et elle est surtout responsable de 8.000 à 15.000 décès chaque hiver. Or, selon les experts, si la couverture vaccinale atteignait 75% des plus de 65 ans, il serait possible d’éviter jusqu’à 5.000 morts par an.


                                • njama njama 17 octobre 2019 13:32

                                  Par quel tour de passe-passe la FDA approuve-t-elle le Gardasil pour les femmes de 27 à 45 ans alors que Merck le fabricant reconnaît dans sa Notice que le Gardasil n’a fait preuve d’aucune efficacité apès l’âge de 26 ans !

                                  https://www.merck.com/product/usa/pi_circulars/g/gardasil/gardasil_pi.pdf

                                  Page 2
                                  GARDASIL has not been demonstrated to prevent HPV-related CIN 2/3 or worse in women older than 26 years of age. [See Clinical Studies(14.7).]
                                  page 21
                                  14.7 Studies in Women 27 through 45 Years of Age
                                  Study 6 evaluated efficacy in 3253 women 27 through 45 years of age based on a combined endpoint of HPV 6-, 11-, 16- or 18-related persistent infection, genital warts, vulvar and vaginal dysplastic lesions of any grade, CIN of any grade, AIS, and cervical cancer. These women were randomized 1:1 to receive either GARDASIL or AAHS control. The efficacy for the combined endpoint was driven primarily by prevention of persistent infection. There was no statistically significant efficacy demonstrated for CIN 2/3, AIS, or cervical cancer. In post hoc analyses conducted to assess the impact of GARDASIL on the individual components of the combined endpoint, the results in the population of women naïve to the relevant HPV type at baseline were as follows : prevention of HPV 6-, 11-, 16- or 18-related persistent infection (80.5% [95% CI : 68.3, 88.6]), prevention of HPV 6-, 11-, 16- or 18-related CIN (any grade) (85.8% [95% CI : 52.4, 97.3]), and prevention of HPV 6-, 11-, 16- or 18-related genital warts (87.6% [95% CI : 7.3, 99.7]).
                                  Efficacy for disease endpoints was diminished in a population impact assessment of women who were vaccinated regardless of baseline HPV status (full analysis set). In the full analysis set (FAS), efficacy was not demonstrated for the following endpoints : prevention of HPV 16- and 18-related CIN 2/3, AIS, or cervical cancer and prevention of HPV 6- and 11-related condyloma. No efficacy was demonstrated against CIN 2/3, AIS, or cervical cancer in the general population irrespective of HPV type (FAS any type analysis).

                                  Copyright © 2006, 2009, 2010, 2011 Merck Sharp & Dohme Corp., a subsidiary of Merck & Co., Inc.All rights reserved. uspi-v501-i-1504r021 Printed in USA


                                  • njama njama 17 octobre 2019 13:40

                                    C’est tout à fait ce qu’indiquait la presse à l’époque...

                                    VPH : le vaccin Gardasil, inutile après l’âge de 27 ans
                                    12 avril 2011

                                    Le vaccin Gardasil, commercialisé par Merck pour prévenir les infections au virus du papillome humain (VPH), est inefficace pour prévenir le cancer du col de l’utérus chez les femmes de 27 ans à 45 ans.

                                    C’est ce qu’a récemment indiqué la compagnie pharmaceutique, par voie de communiqué1.

                                    D’une part, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a refusé à Merck le droit d’étendre la vaccination aux femmes de ce groupe d’âge. Les essais cliniques n’ont pas démontré l’efficacité du vaccin pour prévenir tant l’apparition de cellules anormales ou de lésions précancéreuses (appelées CIN 2 ou 3) que le cancer du col de l’utérus chez les femmes de 27 ans à 45 ans.

                                    D’autre part, la FDA a imposé à Merck l’obligation d’ajouter une mise en garde sur l’étiquette accompagnant le vaccin, afin d’informer médecins et patientes qu’il n’est pas indiqué pour les femmes de ce groupe d’âge.

                                    https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=vph-vaccin-gardasil-inutile-apres-age-27-ans_20110412


                                    • njama njama 17 octobre 2019 13:52

                                      Parallèlement à la même époque une étude « commandée par Merck !!! » avait été faite pour mesurer le taux d’acceptabilité de cette vaccination dans cette tranche d’âge.

                                      Published online 2011 Apr 7.

                                      Attitudes toward HPV Vaccination among Women Aged 27 to 45
                                      Thomas W. Weiss, 1 Susan L. Rosenthal, 2 ,* and Gregory D. Zimet 3

                                      Abstract
                                      The purpose of this study was to identify attitudes toward HPV vaccination among US women 27 to 45 years of age. A survey was mailed to 2,750 insured US women to assess perceptions of relevance or irrelevance of the HPV vaccine, the underlying reasons, and, for those reporting relevance, the likelihood of vaccination if it became available. Among the 451 eligible respondents, 304 (67.4%) reported that the HPV vaccine was relevant to them, whereas 143 (31.7%) stated that it was not at all relevant. The most common reasons for relevance were protection from cervical cancer (62.8%), vaginal cancer (58.2%), precancerous cells (55.9%), HPV (55.6%), and genital warts (46.4%). Reasons for irrelevance were most commonly being married (54.0%) or in a monogamous relationship (39.6%). Most respondents reporting relevance of the HPV vaccine were likely (33.4%) or extremely likely (37.7%) to receive the vaccine if approved for their age group.

                                      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3135127/


                                      • njama njama 17 octobre 2019 13:54

                                        (ibid)
                                        Cette étude a été financée par Merck & Co, Inc.

                                        Acknowledgments

                                        The authors thank Margaret Good, Ph.D. of i3 Innovus, for her assistance with study design, data collection and analysis, and paper review. Melissa Stauffer, Ph.D. Julia Vishnevetsky, M.P.H. and Dimitra Panagiotoglou provided medical writing assistance in collaboration with SCRIBCO. This study was funded by Merck & Co., Inc.


                                      • njama njama 17 octobre 2019 14:00

                                        Résumé
                                        Le but de cette étude était d’identifier les attitudes à l’égard de la vaccination contre le HPV chez les femmes américaines de 27 à 45 ans. Un sondage a été envoyé par la poste à 2 750 femmes assurées des États-Unis afin d’évaluer la perception de la pertinence ou non du vaccin contre le HPV, les raisons sous-jacentes et, pour celles qui ont déclaré qu’il était pertinent, la probabilité d’être vacciné s’il était disponible. Parmi les 451 répondants admissibles, 304 (67,4 %) ont déclaré que le vaccin anti-VPH était pertinent pour eux, tandis que 143 (31,7 %) ont déclaré qu’il n’était pas pertinent du tout. Les raisons les plus courantes de la pertinence étaient la protection contre le cancer du col de l’utérus (62,8 %), le cancer du vagin (58,2 %), les cellules précancéreuses (55,9 %), le VPH (55,6 %) et les condylomes génitaux (46,4 %). Les raisons pour lesquelles elles n’étaient pas pertinentes étaient le plus souvent le fait d’être marié (54,0 %) ou d’avoir une relation monogame (39,6 %). La plupart des répondants qui ont déclaré que le vaccin anti-VPH était pertinent étaient susceptibles (33,4 %) ou extrêmement susceptibles (37,7 %) de recevoir le vaccin s’il était approuvé pour leur groupe d’âge.

                                        Traduit avec www.DeepL.com/Translator

                                        C’est là qu’on voit que dans l’imaginaire féminin, le Gardasil pourrait protèger contre le cancer du col de l’utérus, du vagin, contre les cellules précancéreuses, les infections HPV et les condylomes génitaux
                                        le vaccin presque miracle quoi !!!

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