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Accueil du site > Actualités > Politique > Le temps des historiens marxistes n’est pas révolu !

Le temps des historiens marxistes n’est pas révolu !

Pour la plupart des médias, le seul avenir de l'humanité, c'est le libéralisme... le marxisme ayant été terrassé avec la dislocation de l'URSS il y a 20 ans.

Rien n'est moins sûr.

Jean Jacques Marie a écrit une bibliographie qui montre que Lénine n'était pas un révolutionnaire qu'on embaume et qu'on oublie, mais un homme de réflexion et d'action dont les idées n'ont pas pris plus de rides que d'autres ;

N'a-t-il pas tenté de briser le diktat des marchés financiers en décidant « pour la première et, à ce jour, unique fois au monde, de ne pas rembourser la dette ruineuse sur laquelle les banques prospèrent... » ?

« Lénine

la révolution permanente »

livre de Jean Jacques Marie

Biographie Payot

483 pages

octobre 2011

27,50 €

 

UN MILITANT ET NON UNE RELIQUE
 

Les épigones ont fondé sous la direction de Staline un mausolée où repose un Lénine momifié.

Seuls des bureaucrates peuvent vouloir momifier le corps et la pensée de Lénine.

Lénine était un grand révolutionnaire qui sut non seulement penser, analyser et réfléchir mais aussi agir et prendre les décisions qui s'imposent.

Jean-Jacques Marie, l'un des derniers historiens marxistes actuels nous offre une biographie non romancée, ni magnifiée du grand révolutionnaire bolchevik.

C'est un homme de chair et de sang avec ses forces et ses faiblesses qui sait prendre les bonnes décisions au bon moment tout en commettant sous le feu de l'action des erreurs.

A l'opposé de Staline qui s'opposa à l'insurrection, Lénine n'a jamais refait l'histoire pour se donner bonne conscience, il a su et pu rectifier les erreurs comme celle commise au moment de l'établissement du « communisme de guerre ».

La NEP, nouvelle politique économique est une réponse conjoncturelle, indispensable afin d'éviter l'extension de la famine et des révoltes paysannes.

C'est une décision que prendra non le guide suprême -Lénine a toujours refusé le culte de la personnalité- mais le révolutionnaire qui défend parfois contre tous une orientation qui lui semble juste.

Le parti communiste de cette époque, avec ses manques, est un espace collectif de débats et de prises de décisions... Lénine est parfois majoritaire et assez souvent minoritaire.

Il explique clairement devant le Soviet de Moscou le 6 novembre 1920 les raisons qui empêchent ce grand pays, regroupant plusieurs nationalités d'accéder au socialisme 

« Nous avons toujours souligné qu'il était impossible de réaliser une chose comme la révolution dans un seul pays »

Jean Jacques Marie ne tronque, ni n'embellit l'histoire, il s'appuie sur l'étude de très nombreux documents authentiques pour re situer le cadre historique sans rien omettre.

Cet essai se lit comme un roman d'aventures, le style est alerte, les faits se succèdent à un rythme soutenu, le lecteur est très vite captivé.

Il est vrai que c'est l'histoire humaine d'un acteur de premier plan qui réussit avec ses camarades à vaincre le tsarisme, arrêter la guerre, résister aux troupes des blancs soutenus par les puissances occidentales et mettre en vie de nombreuses réformes démocratiques comme la nationalisation des banques, l'avènement des congés payés, la journée de huit heures, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le droit au divorce et à la liberté d'avortement.

Tout cela fut réalisé en quelques années alors que de nombreux états dits modernes ont mis des dizaines d'années sans même atteindre le niveau ce nouvel Etat dirigé par les bolcheviks.

Lénine avec son intelligence prodigieuse mais vaincu par la maladie n'a pas pu mener son dernier combat contre la bureaucratie dans le parti et le pays...

Il a entrevu le mal, analysé les raisons mais n'a pas pu aller jusqu'au bout.

 

Jean-François Chalot

NB - Jean-Jacques Marie sera présent le dimanche 14 octobre 2012 au salon littéraire de Vaux le Pénil
 


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99 réactions à cet article    


  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 22 juin 2012 11:51

    Ce livre ne vise pas le Goncourt. Mais s’il concourt à rectifier l’image de Lénine pour en faire un être de chair et de sang avec ses certitudes et ses doutes, il ne manquera pas de trouver ses lecteurs. Je ne cours pas l’acheter (Calmos) mais je le lirai sur ma liseuse s’il est disponible en version numérique.


    • anty 22 juin 2012 11:51

      Le brave lenine avait la suite dans ses idées

      En effet c’est lui l’inventeur des goulags où on envoyait les indésirables de la société soviétique
      Il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser...

      • jef88 jef88 22 juin 2012 12:12

        Lénine avec son intelligence prodigieuse mais vaincu par la maladie n’a pas pu mener son dernier combat contre la bureaucratie dans le parti et le pays...

        question ?
        y avait il une bureaucratie en Russie avant la révolution de 17 ?



          • anty 22 juin 2012 12:23

            Le communisme en urss

            C’est 70 des pénuries
            c’est 70ans des goulags
            C’est la famine organisée (holodomor 10 000 000 de morts)
            C’est 70 ans de dictature absolu
            C’est 30 000 000 des morts dans les goulags
            et j’en passe

            • Ollisters Ollisters 22 juin 2012 22:50

              Probablement aussi 70ans de troubles interne financé en bonne partie de l’ouest pour déstabiliser le pays et salir les idées qu’il osait défendre....

              Ca a putot bien fonctionner , vos commentaire en sont la preuve

            • kemilein 23 juin 2012 02:14

              le capitalisme
              c’est 10 milles ans de domination
              c’est des milliers de conflits et de guerres et des milliards de morts (a travers l’ensemble des âges)
              c’est des millions qui souffrent de faim, des millions qui ne sont pas soigné
              c’est des milliards d’esclaves au service d’une poignée
              c’est des générations condamnées et conditionnée a accepter leur sort
              c’est la transformation de la Terre en vaste poubelle

              nan vraiment c’est tellement mieux le chacun pour sa gueule et après soi le déluge


            • simir simir 24 juin 2012 11:22

              @ kemilen

              Et les crimes du capitalisme ça dure encore !!!!! Guantanamo, Patriot Act, Irak, Syrie ...
              Pour leur gouverne la faim en Ukraine a fait moins de morts que l’intervention en 1920 des 8 pays capitalistes contre le jeune état soviétique. De plus il est injuste d’imputer ces morts seulement à la famine. Une épidémie de typhus a décimé la population à cette époque. Si je raisonne comme ces anti-communistes primaires je dirai que les pays capitalistes ont voulu décimer leur population avec la grippe espagnole qui a fait 20 millions de morts à l’époque.
              Les koulaks brûlaient les récoltes et tuaient le bétail par dépit de ne pouvoir garder leurs privilèges.
              Selon le centre d’enquêtes etats-unien PEW des sondages réalisés dans les ex pays communistes montrent qu’une partie majoritaire de la popolation reconnait que la vie était meilleure sous le communisme Lituanie 42% Ukraine 65% et Russie 45%
              Dans la dernière enquête, réalisée en 2006 en Roumanie, 53% exprimaient une opinion favorable envers le communisme ; en 2010, le pourcentage d’opinions favorables est monté à 61%. (enquête CSOP/ IICMER)

            • anty 24 juin 2012 13:51

              Simir vous racotez des connnnnneries que vous venait d’ inventer.....


            • CHALOT CHALOT 22 juin 2012 12:36

              Anty ! Lénine est mort en janvier 24 !
              arrêtez de sortir n’importe quoi....
              Ce livre n’est d’ailleurs pas là pour embaumer mais pour expliquer....


              • anty 22 juin 2012 12:53

                Il est tout à fait intéressant de rappeler ce à quoi à abouti l’état soviétique (dont lénine était l’intigateur)et d’ailleurs c’est le cas de tous les états qui ont pris l’exemple sur urss


                Lenin a instauré une dictature qui n’était pas viable à l’épreuve de la démocratie 
                la démocratie qui pour lenine était une institution bourgeoise...

              • anty 22 juin 2012 13:21

                Sources Wiki

                En octobre 1917, Lénine déclare instaurer le « pouvoir des soviets » mais le réel pouvoir en Russie passe rapidement au parti des bolcheviks. En 1921, les fractions au sein du parti sont interdites par Lénine et le pouvoir de direction est intégralement transféré à son appareil permanent, dirigé à partir de 1922 par Staline2. Dès lors, il s’agit de la dictature d’une minorité. Boris Souvarine considérait le léninisme comme précurseur du stalinisme, qui n’en était selon lui qu’un « sous-produit »3. 

              • mbdx33 mbdx33 22 juin 2012 15:25

                @anty

                Vous êtes indécrottable, à croire que vous n’avez pas lu l’article de Chalot, ni son post.


              • XanderDjiff XanderDjiff 22 juin 2012 16:50

                Le système a été perverti par certains individus comme entre autre Staline, et c’est ce système qui est devenu dictatorial et très éloigné du principe de base qui a été reprise, copié par des pays comme la Corée du Nord, ou la Chine à l’époque...

                On n’est pas mieux lotis forcément, la « democratie », le capitalisme, ont eux aussi dérivés avec le temps. Pour la démocratie c’est plus subtil, mais pour le capitalisme, avec les doctrines néolibérales, beaucoup de monde s’accorde à en voir les effets pervers qui s’accentuent de façon de plus en plus forte et rapide, sans que l’on ne puisse avoir un réel controle sur la situation...
                On détruit l’environnement. Plus grave, on gaspille des quantité phénoménale de ressource juste pour soutenir une croissance artificielle sans laquelle le système s’efondrerait (on s’en rend compte aujourd’hui meme, avec La Crise).
                Cette société de consommation effrénée ne génère -t-elle pas d’ailleurs son lot d’exclus, de plus en plus nombreux (il suffit de voir la tiers-mondisation de la « première puissance mondiale »). Et encore, pour être complet, il faudrait faire le bilan des morts, des spoliatiation, de l’esclavage qui ne dit pas son nom, dans les « pays pauvres » qu’elle exploite.
                Car c’est sur cette exploitation que tout est fondé, sans la quelle rien n’est possible. Nous, dans les pays dits « développés », avons tous du sang sur les mains, nous sommes tous complices de ce système qui à terme nous ménera à notre décadence.

                Dans la théorie communiste au moins, il y’a des valeurs humaines à la base. Mais il faut reconnaitre que le capitalisme offre certaines solution très efficace pour diriger la société vers le progrès (moins aujourd’hui, avec l’obsolescence programmée, et le gaspillage des ressources non renouvelable...). Mais l’histoire les a fait dériver en des totalitarisme inhumains et dévastateurs.

                Il faudrai faire converger les theories de bases de ces deux systèmes à priori opposés, et les adapter au gout du monde moderne, avec l’eclairage des connaissances dont nous disposons aujourd’hui. Mettre l’accent sur l’éducation et le progrès, adopter des politiques de planification économique, encourager la coopération entre les individus au détriment de l’individualisme...

                Bref, tout n’est pas à rejeté en bloc dans ces théories. Mais les système que nous appelons « communiste » ou « capitaliste » sont aussi corrompu l’un que l’autre (d’une utopie, on passe à une dystopie...) et si ce communisme sous Staline à engendrer des millions de morts, le capitalisme dans le quel nous vivons doit avoir un bilan pas très éloigné (on fera sans doute les comptes précis à la mort du système comme pour le communisme avec la chute de l’URSS) mais avec les guerres néocoloniales pour l’appropriation des ressources, les populations affamées et exploitées par les multinationales, la destruction et la pollution de l’environnement....

                Oui, nous devrions vraiment avoir l’intelligence de faire le bilan, en toute bonne foi, et de prendre les decisions nécessaires pour nous sortir du pétrin dans lequel on s’enfonce un peu plus jour après jour, en toute insouciance. Au moins commencer à y reflechir sérieusement, avant de sombrer dans une dictature au moins aussi inhumaine que celle de Staline.


              • louphi 23 juin 2012 14:38

                Jean-François Chalot

                Si Karl-Marx et Lénine pouvaient ressusciter d’entre-les-morts pour lire votre article, ils en tireraient les réflexions et conclusions suivantes sans même avoir besoin d’aller découvrir un quelconque obscure Jean Jacques Marie votre mentor :

                Un spectre hante l’Europe, le spectre du stalinisme. Toutes les puissances d’Europe, d’Amérique et d’Asie sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : le pape et les nouveaux tsars de Russie ; Metternich et Guizot ; le Front de gauche, le Front National et les sociaux-démocrates de France ; le führer et les chanceliers d’Allemagne ; le pentagone et la CIA des Etats-Unis d’Amérique ; les sociétés secrètes maçonniques et rosicruciennes ; les opportunistes de tout poil ( trotskistes, kroutchévistes, brejnévistes, maoïstes, hodjaïstes, polpotistes, guévaristes, castristes, ....).

                Quelle est l’opposition qui n’a pas été accusée de stalinisme par ses adversaires au pouvoir ? Quelle est l’opposition qui, à son tour, n’a pas renvoyé à son adversaire de droite ou de gauche l’épithète infamante de stalinien ?

                Il en résulte un double enseignement :

                Le stalinisme est reconnu comme étant l’unique puissance qui préoccupe toutes les puissances occidentales.

                Il est grand temps que le stalinisme revienne pour nettoyer toutes ces écuries nauséabondes du capitalisme et instaurer le communisme.

                Que les capitalistes et les opportunistes tremblent à l’idée du retour du stalinisme, les peuples n’y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner.

                Karl Marx et Lénine ressuscités ne manqueraient pas de désigner le trotskisme triomphant ambiant comme étant le miroir qui révèle par contraste de son éclat que le stalinisme est la seule voie possible pour sortir du goulag du capitalisme qui consacre la guerre de tous contre tous et aller vers le paradis terrestre du communisme où chacun donne selon ses capacités et reçoit selon ses besoins.

                Karl Marx et Lénine proclameraient alors : « Le communisme est mort, vaincu par le trotskisme ! A bas le trotskisme et vive le communisme avec Staline ».


              • Ronald Thatcher rienafoutiste 22 juin 2012 12:47

                le communisme a l`instar des religions, parce que l`on peut les rapprocher tous les deux, ne vit et s`epanouit qu`en temps de trouble, de misere, d`impasse et d`obscurite de l`avenir.
                Pas etonnant de revoir surgir les vieilles rengaines insurectionnelles et internationnalistes du bolchevisme pendant cette crise financiere.

                Tresser des lauriers a Lenine ou Staline apres le mepris affiche de leurs contemporains, et la folie du plan communiste dans la societe avec les degats inouis que tous le monde connait, faut vraiment prendre les gens pour des gosses mononeurone. Au pilon les malfaisants.

                Le communisme, un virus de la pensee realiste qui continue a faire des degats, ca principale fonction.


                • sleeping-zombie 22 juin 2012 13:00

                  lénine = communisme = mal
                  Meurt pourriture communiste !

                  Quand on pense qu’on a du créer Hitler et Mussolini pour stopper tout ça.

                  tsss des types qui veulent pas rembourser leur emprunts ?
                  Et pourquoi pas une justice économique pendant qu’on y est ?

                  aberrant de faire l’hommage d’un tel assassin, démoniaque au point d’avoir assassiné des millions de personnes 20 ans après sa mort...


                  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 22 juin 2012 13:58

                    Lénine n’est pas LE communisme. Et le communisme n’a jamais été instauré en URSS ! On a le droit de dénoncer le stalinisme et les horreurs dont ont été responsables tant de bolcheviks mais pas de condamner systématiquement une utopie à laquelle tant de militants ont sacrifié leur vie. Ni de refuser de comprendre qui fut réellement Lénine. On peut réfuter le livre de J.J.Marie, mais écrire 

                    « Lénine = communisme = mal
                    Meurt pourriture communiste ! »
                     ne témoigne pas d’une grande intelligence politique et historique !

                  • anty 22 juin 2012 14:40

                    Lénine n’est pas LE communisme. Et le communisme n’a jamais été instauré en URSS !


                    C’est le leit motiv des cocos endurcis dans leur certitudes
                    Pourquoi alors défendre des sinistres personnages comme lenine et ses soit disant avancées sociales ?
                    Serait-ce à pas feutrés de défendre la sanglante idéologie communiste qui pronnne la dictature des masses ainsi que l’émination des classes bourgeoises....
                    A suivre...

                  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 22 juin 2012 16:54

                    Pourquoi faire dire aux gens ce qu’ils n’ont pas dit ? Je ne défends pas Lénine mais l’invitation de Chalot à lire ce qu’en dit J.J. Marie. 

                    Quant à la terreur, elle n’est pas congénitale au « communisme » (le régime instauré par Lénine se disait « socialiste » et Staline lui-même n’a jamais prétendu avoir réalisé le communisme). Je ne suis pas un vieux coco mais je n’aime pas les faux-procès et les condamnations systématiques à partir de clichés. Le Goulag, la terreur rouge, ce n’est pas le « communisme », tout juste le « socialisme dans un seul pays » ! 
                    On a le droit de préférer le capitalisme au communisme, mais pas en proférant des jugements sommaires.

                  • tf1Goupie 22 juin 2012 20:46

                    le communisme n’a jamais été instauré en URSS !

                    Forcément puisque le communisme n’est installable nulle part : le communisme n’est qu’une chimère à laquelle certains voueront une devotion naïve toute leur vie ...


                  • kemilein 23 juin 2012 02:21

                    le communisme nécessite deux neurones valide pour comprendre le pourquoi du comment, ce dont la majorité de l’humanité n’est pas pourvue.

                    le mutualisme (donc démocratique) est l’avenir de l’humanité et le démontrer serait une perte de temps, puisque vous n’avez certainement pas les 2 neurones requit (pirouette qui m’exonère d’une démonstration)


                  • vida18 23 juin 2012 10:13

                    En URSS le communisme n’existait pas.





                  • kemilein 23 juin 2012 13:12

                    voila vida :) c’est exactement ça (le capitalisme d’état ou la « propriété publique » qui est un oxiyore)


                  • soimême 22 juin 2012 14:49

                    @ bien Chalot tu ne manques pas d’aplomb, heureusement, qu’il y a pas qu’une seule réponse qui s’oppose à ton point de vue, heureusement car si cela était le cas on serrait réduit à te donné raison.


                    • anty 22 juin 2012 15:26

                      Bien des dictateurs ont ont décrété des lois sociales hitler ,moussoulini,mao etc

                      N’empeche que à chaque qu’on prononce leur nom on pense irrésistiblement à la dictature

                      • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 22 juin 2012 16:57

                        @Anty


                        Le communisme, c’est quand-même autre chose que des lois sociales. C’est une autre organisation de la société. Qu’elle soit irréalisable et que l’idée ait été pervertie au point de conduire à son exact contraire, c’est un autre débat.

                      • soimême 22 juin 2012 18:22

                        @ Jean J. MOUROT, non anty soulève bien le problème essentielle, car si vous étudies bien les textes fondateur du communiste, on arrive bien à cette conclusion, elle ne peut débouché que vers la dictature. Car vouloir exclure dans sa conception du monde, l’élément que l’on juge endogène à l’origine de l’exploitation prolétarienne porte tous les germes de la barbarie.
                        Il y a bien une application direct de ce qui est contenue dans le Capital dans l’aventure à été l’histoire de l’URSS.

                        Je comprens tres bien le point de vue de Chalot de ressuscité ce point de vue des historiens marxistes, car cela devient maintenant trop visible que le communiste marxisme n’est pas une alternative crédible et il ne supporte pas que nous aspirons à nous émancipées de cette idéologie meurtrière.


                      • CHALOT CHALOT 22 juin 2012 15:30

                        Anty ! Lénine a été un acteur politique de premier plan, il a été l’un des dirigeants de la révolution, il a refusé la bureaucratisation du parti communiste et c’est lui qui a décidé de mettre fin au « communisme » de guerre afin de permettre aux paysans de produire aussi pour eux mêmes.
                        En 1923 , un an avant sa mort, gravement malade il a combattu la bureaucratie, les avantages de certains et a expliqué que si la révolution ne devenait pas mondiale il y avait un risque de voir l’oeuvre des bolcheviks se dégénérer.
                        Staline a pris dès 1924, le parti en main, a liquidé l’opposition de gauche et a construit une caricature de socialisme....
                        C’est cela aussi la vérité.
                        Comme le montre Jean Jacques Marie Lénine fut un révolutionnaire qui alterna une claivoyance et des erreurs mais qui a toujours refusé de transformer le marxisme en bouillie comme le fera plus tard Staline.


                        • anty 22 juin 2012 16:36

                          Les sociétés qui ont adopté le marxisme comme guide pour le gouvernement ont toutes échouées 

                          Il est très probable que si lenine avait vécu plus longtemps son choix (malgré son intelligence)se porterait sur la dictature
                          pour sauver l’oeuvre de la révolution
                          Cette idéologie ne survivrait pas à l’épreuve de la démocratie ce que lenine savait il voulait conditionner les masses pour que son choix se porte toujours sur le marxisme (d’où les goulags)
                          Mais c’est là qu’il a échoué car le marxisme n’a pas l’attrait d’une religion et son gouvernement n’a pas la puissance représentative du tsarisme.
                          Le communisme fut un repoussoir pour la nation russe et pour toutes les nations qui ont subit le joug communiste

                        • vida18 23 juin 2012 10:06

                          Pas sûr qu’on puisse faire confiance à Lénine, un type qui a préféré comme ses successeurs une doctrine qui ne fonctionnait pas et s’est obstiné à toutes réformes.


                          De plus, il ne faut pas oublier que Lénine a pris la décision d’exterminer tous les Romanov alors que plusieurs familles d’Europe, dont Georges V de Grande-Bretagne le cousin du tsar étaient près à payer une forte rançon. Ce crime affreux où les filles (la plus aimée, la célèbre Anastasia avait soigné les blessés pendant la grande Guerre) et la tsarine petite fille de la reine Victoria ont été fusillé et achevé à coups de baïonnettes a ouvert les yeux à l’Europe sur ce régime d’assassins. 

                        • louphi 23 juin 2012 14:34

                          Jean-François Chalot

                          Si Karl-Marx et Lénine pouvaient ressusciter d’entre-les-morts pour lire votre article, ils en tireraient les réflexions et conclusions suivantes sans même avoir besoin d’aller découvrir un quelconque obscure Jean Jacques Marie votre mentor :

                          Un spectre hante l’Europe, le spectre du stalinisme. Toutes les puissances d’Europe, d’Amérique et d’Asie sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : le pape et les nouveaux tsars de Russie ; Metternich et Guizot ; le Front de gauche, le Front National et les sociaux-démocrates de France ; le führer et les chanceliers d’Allemagne ; le pentagone et la CIA des Etats-Unis d’Amérique ; les sociétés secrètes maçonniques et rosicruciennes ; les opportunistes de tout poil ( trotskistes, kroutchévistes, brejnévistes, maoïstes, hodjaïstes, polpotistes, guévaristes, castristes, ....).

                          Quelle est l’opposition qui n’a pas été accusée de stalinisme par ses adversaires au pouvoir ? Quelle est l’opposition qui, à son tour, n’a pas renvoyé à son adversaire de droite ou de gauche l’épithète infamante de stalinien ?

                          Il en résulte un double enseignement :

                          Le stalinisme est reconnu comme étant l’unique puissance qui préoccupe toutes les puissances occidentales.

                          Il est grand temps que le stalinisme revienne pour nettoyer toutes ces écuries nauséabondes du capitalisme et instaurer le communisme.

                          Que les capitalistes et les opportunistes tremblent à l’idée du retour du stalinisme, les peuples n’y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner.

                          Karl Marx et Lénine ressuscités ne manqueraient pas de désigner le trotskisme triomphant ambiant comme étant le miroir qui révèle par contraste de son éclat que le stalinisme est la seule voie possible pour sortir du goulag du capitalisme qui consacre la guerre de tous contre tous et aller vers le paradis terrestre du communisme où chacun donne selon ses capacités et reçoit selon ses besoins.

                          Karl Marx et Lénine proclameraient alors : « Le communisme est mort, vaincu par le trotskisme ! A bas le trotskisme et vive le communisme avec Staline ».


                        • simir simir 24 juin 2012 11:36

                          Non les sociétés qui ont adopté le marxisme n’ont pas échoué Rien de plus faux. C’est Gorbatchev qui dans ses mémoires a avoué que son objectif avait toujours été la fin de l’URSS qui a tout cassé. Les russes le lui ont bien rendu car aux présidentielles auxquelles il s’est présenté il a fait 1 % . En 1990 les russes avaient voté à 70ù pour le maintient de l’URSS vote que l’aviné Elstine s’est empressé de trahir

                          Maintenant reste Cuba un succès evident si on prend en compte l’embargo qui les prive même de certains médicamentset aussi le manque de ressources naturelles (tout le pétrole venait d’URSS avant 1990). Malgré cela ce pays se classe vers la 35 eme place dans le PNUD de l’ONU. Enseignement gratuit et de Qualité certaines écoles primaires ont 5 élèves(de l’impensable en France) et l’indice de mortalité enfantine est meilleur que celui des EU

                        • XanderDjiff XanderDjiff 22 juin 2012 16:01

                          Je ne suis pas sur qu’il y’eut besoin de Lénine pour créer ce genre d’endroit pour les indésirables et les génants.
                          Et encore aujourd’hui même les chantres de la « démocratie » remettent au gout du jours ce genre d’endroit, au mépris au passage des idéaux qu’ils prétendent défendre (au hasard, Guantanamo ?)


                          • XanderDjiff XanderDjiff 22 juin 2012 16:03

                            je répondais à ce message :

                            Par anty (xxx.xxx.xxx.178) 22 juin 11:51

                            Le brave lenine avait la suite dans ses idées

                            En effet c’est lui l’inventeur des goulags où on envoyait les indésirables de la société soviétique
                            Il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser...

                          • mouais 22 juin 2012 16:48

                            Sur la bureaucratie : du temps des tsars elle était nettement pire.
                            Les Etats-Unis pratiquent pas mal aussi. (et en France, donc : demandez à l’artisan lambda le chemin de croix des démêlés avec l’Urssaf, pôlemploi par exemple)
                            Et s’il n’y avait que la bureaucratie : XanderDjiff fait bien de rappeler Guantanamo.

                            Et s’il n’y avait que Guantanamo : faut-il un petit effort historique pour demander les causes réelles et économiques des guerres en Afghanistan, en Irak, en Libye ? des menaces contre la Syrie, pour ceux qui ne se contentent pas des racontars des stipendiés de la CIA. Demandez la nationalité des armes qui servent à tuer dans ce pays.

                            Un conseil de lecture :
                            le Staline de Domenico Losurdo , sur internet comme d’habitude.


                          • anty 22 juin 2012 17:01

                            C’est une tentative grossière de la déculpabilisation du père stalin....


                          • XanderDjiff XanderDjiff 23 juin 2012 00:51

                            Il n’y a pas de déculpabilisation, Staline a détourné le système pour servir au final ses propres ambitions, au dépens de celles de son peuple.

                            Ce qui est tragique, c’est qu’aujourd’hui lorsque les gens pensent aux commmunisme, ils ne voient que le régime stalinien, alors que ce dernier n’est qu’une dérive autoritaire de cette idéoloogie, le peuple ayant perdu son pouvoir de décision au profit d’un pouvoir devenu dictatorial. Ils occultent par là meme la réelle partie du projet, qui comporte de nombreuses facettes qui gagneraient à etre adaptées dans notre système actuel.
                            Mais comme toujours, ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire, et apparement le « péril rouge » a durablement marqué les esprits, jusqu’a les pousser à nier la réalité et a faire des amalgames grossiers.


                          • vida18 23 juin 2012 10:17

                            Staline aurait dû être stopper tout de suite. Il était ce qu’on appelle maintenant un psychopathe.

                            Un être dénoué de la moindre émotion.

                          • simir simir 24 juin 2012 11:44

                            « Staline un autre regard » de Ludo Mertens où il dénonce avec de nombreuses sources les grands mensonges déversés depuis des décennies sur la construction du socialisme en URSS 


                          • soimême 24 juin 2012 14:37

                            Il y a de mensonge sur l’URSS, les morts sont criants de vérité sur la nature du régime.

                            Ce problème ce rencontre de la même façon au Cambodge, ou deux tiers de la population à été massacré !

                            On pourra venir à bout de ce capitalisme carnassier, que quand vous auraient le courage de reconnaitre que vous n’avait pas les mains propre, ce n’est surtout pas avec le communisme que l’on luttera contre ce capitalisme.

                            La réponse est d’une autre nature que la violence qui répond à la violence !


                          • kriké 22 juin 2012 17:47

                            A la Plagne il y trop d’ski


                            • Baba Yaga Baba Yaga 22 juin 2012 18:59

                              Tout a fait d’’accord avec Mr Chalot le communisme vrai n’a jamais été instauré en Russie ou ailleurs. Celà aurait pu bien commencer mais comme toute révolution il y a des impondérables. Ce n’est pas une science exacte quand à l’application. Marx déjà a étudier le système économique et comme Keynes, il fait parti des classiques à lire pour comprendre le fonctionnement économique de la société dite capitaliste. Le communisme a travers les déductions du marxisme a voulu « répondre » et éliminer le capitalisme mais voilà il n ’y a pas réussi malgré les voeux de Lénine et de ces amis comme Trotsky. La révolution a été attaquée de l"intérieure comme de l’extérieurs par les pays comme les Usa et l’UK et les pays européens. En cachette des citoyens européens, les présidents de ces pays ont envoyés des troupes à Vladivostok par le Pacifique et armée les Kerenski, et autres généraux tsaristes. Celà a finit dans une révolution civile et finalement d’autres forces internes ont confisqué la Révolution. Staline particulièrement a tout fait pour faire capoter et instaurer un système bureaucratique dit capitalisme d’Etat ...Finalement tout ca pour ca c’est vrai que rien n’est acquis. Je résumes un peu vite mais on peut encore creuser. Mais la lutte des classes étudiées par Marx, Lénine, ou Trotski n’est pas morte. Plus que jamais les classes dites populaires renouent avec le combat social. 


                              • anty 22 juin 2012 19:20

                                Le peuple russe à payé et paye encore très cher les conséquences de l’instauration du régime communiste par la force.(la dramatiques baisse démographique en Russie et en Ukraine et l’ivrognerie généralisée de la société,les femmes battus bien plus forte qu’ailleurs)

                                Vu de maintenant il est sûr que il aurait était préférable et de loin(pour le peuple russe) que les armées blanches remportassent la victoire

                              • Massaliote 22 juin 2012 18:59

                                Ce bon Lénine fut un précurseur. C’est lui qui instaura le bon usage de gazer les « réactionnaires ». C’était encore assez artisanal. Des camionnettes où le gaz d’échappement se répandait. D’autres démocrates qui n’avaient rien à lui envier ont perfectionné le procédé.


                                • CHALOT CHALOT 22 juin 2012 19:12

                                  Massaliote raconte n’importe quoi !
                                  Lisez le livre et vous saurez !


                                  • anty 22 juin 2012 19:47

                                    Mefiez vous lenine n’est pas assez connu


                                    Périodiquement ondécouvre des crimes perpétrées sous le régne de ce triste individu
                                    Ce que avance Messalite ne pas peut-être impossible

                                  • Massaliote 23 juin 2012 04:27

                                    " Camarades, le soulèvement koulak dans vos cinq districts doit être écrasé sans pitié. Les intérêts de la révolution tout entière l’exigent, car partout la lutte finale avec les koulaks est désormais engagée.  Il faut 1°) Pendre ( et je dis pendre de façon que les gens le voient ) pas moins de cent  koulaks, richards, vampires connus. 2°) Publier leurs noms. 3°) S’emparer de tout leur grain. 4°) Identifier les otages comme nous l’avons indiqué dans notre télégramme hier. Faites cela de façon qu’à des centaines de verstes à la ronde, le peuple voie, tremble, sache et s’écrie : ils étranglent et continueront d’étrangler les koulaks-vampires. Télégraphiez que vous avez reçu et mis à exécution ces instructions. Votre Lénine."

                                    P.S. Trouvez des gens plus durs.

                                     

                                    Ce télégramme de Lénine, daté du 11 août 1918, véritable appel au meurtre, fait partie des quelques milliers de textes du fondateur de l’Union soviétique qui n’ont jamais été inclus dans aucune des cinq éditions canoniques des « Œuvres Complètes » de Lénine, parues entre 1920 et 1965. Depuis l’implosion de l’Union soviétique et l’ouverture de ses archives, les historiens ont eu accès aux textes du « Lénine censuré », du Lénine inconvenant pour  l’édification des masses.


                                  • Massaliote 23 juin 2012 04:33

                                    « Lisez le livre et vous saurez ! » Celui qui enseigne La vérité qui vous convient.


                                  • CHALOT CHALOT 22 juin 2012 19:24

                                    Famine ! l’opposition de gauche a été liquidé par Staline, Trotsky et tous ses proches et amis qui luttaient contre la dégénerscence stalinienne ont été assassinés. Ils ont écrit de leur vivant et Trotsky particulièrement des ouvrages d’analyse...
                                    Les preuves : l’analyse sur la bureaucratisation qui s’est vérifiée.


                                    • anty 22 juin 2012 19:39

                                      Le communisme de l’époque était dans l’impasse .

                                      La fin du communisme explique clairement qu’il n’ ya pas d’autres issues actuellement que la démocratie et les marchés libres comme avenir pour les sociétés dignes de ce nom
                                      Il est bien plus facile de régler les problèmes dans les démocraties

                                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 juin 2012 19:51

                                      Un historien historien ça existe ?
                                      Ou faut il préférer avoir tort avec Sartre plutot qu’avoir raison avec Aron ?


                                      • anty 22 juin 2012 19:58

                                        LE FIGARO. - Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec l’affaire Litvinenko, votre livre est au coeur de l’actualité...
                                        Arkadi VAKSBERG. - Je ne m’attendais pas à bénéficier d’une telle actualité. Mon livre était déjà sous presse quand Litvinenko a été empoisonné au polonium 210 en novembre. Mais contrairement à l’opinion occidentale, je n’ai pas été étonné. Car, après avoir passé des années dans les archives soviétiques, aujourd’hui largement refermées, j’y vois un nouvel épisode de ce terrorisme d’État pratiqué avec systématisme par le Kremlin depuis l’époque de Lénine pour éliminer ses adversaires réels ou imaginaires. C’est la continuité de cette chaîne d’assassinats politiques que j’essaie de décrire dans mon livre, car elle éclaire certains aspects de la réalité russe actuelle.

                                        Comme plusieurs autres cas récents - l’empoisonnement de l’homme d’affaires Ivan Kivélidi, celui du député journaliste Iouri Chekotchikine, voire celui du président ukrainien Viktor Iouchtchenko - l’assassinat de Litvinenko semble indiquer que le Laboratoire des poisons, créé à l’initiative de Lénine en 1921 et soutenu au sommet de l’État, est toujours en activité. Dans La Loubianka criminelle, Litvinenko affirmait que ce laboratoire était toujours en activité et donnait même une adresse à Moscou, rue des Héros-Rouges. Je ne sais si ces informations sont exactes. Mais je ne doute pas de l’identité des commanditaires. La question que je me pose est plutôt : à qui le tour ?.


                                        • anty 22 juin 2012 20:05

                                          www.lacropole.info/liste.../363-lenine-staline-et-le-terrorisme-detat.


                                          • escudo escudo 24 juin 2012 21:20

                                            Ca c’est peut etre plus jolie comme terrorisme d’etat ??? :http://www.dailymotion.com/video/x76720_fals-flags-ou-terrorisme-d-etat-1-3_news

                                            Ou ke terrorisme d’etat occidentale ca vous convient mieux que celui de l’est ???

                                          • anty 22 juin 2012 20:15

                                             Il n’existe pas de chiffres exacts de la terreur rouge, et pour cause. Selon les estimations, le nombre de victimes de la terreur, entre 1917 et 1921, se situerait dans une fourchette allant de 500 000 morts à près de 2 millions. On voit qu’il n’a pas fallu attendre l’arrivée de Staline au pouvoir pour que la terreur institutionnalisée fasse ses premiers ravages. Quant aux comparaisons avec la période tsariste, elles sont encore plus éloquentes : durant les deux premiers mois de la terreur rouge — 10 à 15 000 exécutions — on recense plus de condamnés à mort que durant la période 1825- 1917, soit près d’un siècle (6 321 condamnations à mort pour raisons politiques, dont 1310 en 1906.


                                            • anty 22 juin 2012 20:26

                                              Dès l’instauration du régime de terreur en septembre 1918, on trouve déjà la plupart des éléments qui vont caractériser non seulement la terreur pratiquée par Lénine — puis, avec une tout autre intensité, par Staline —, mais celle que vont pratiquer d’autres régimes politiques se revendiquant héritiers du marxisme-léninisme dont la Chine de Mao Zedong, le Cambodge de Pol Pot, ou plus récemment la Corée du Nord. Au XXè siècle, le terrorisme d’État dirigé contre les masses populaires aura fait infiniment plus de victimes que le terrorisme dirigé contre l’État (souvent au nom de ces mêmes masses populaires). Alors que le bilan du terrorisme dirigé contre l’État s’élève à quelques milliers de victimes, celui du terrorisme d’État se chiffre en dizaines de millions. Selon les auteurs du Livre noir du communisme, la terreur d’État fait en Union soviétique quelque 20 millions de morts. La Chine voisinerait les 65 millions de victimes..


                                              • anty 22 juin 2012 20:29

                                                Pour l’État terroriste, une fois le pouvoir acquis, il s’agit d’éliminer l’ancien pouvoir jusqu’aux racines – ce qu’accomplissent les bolcheviks, action symbolisée par l’assassinat du tsar et de sa famille. Second objectif : éliminer tous les postulants potentiels au pouvoir et tous les opposants. C’est cette situation qui avait déjà caractérisé la Révolution française en 1793-1794. Lénine saura tirer les leçons de l’échec de Robespierre en maîtrisant l’instrument terroriste. Mais il s’attelle rapidement à la tâche d’éliminer ses adversaires politiques ou idéologiques, à commencer par les anarchistes, qui sont les premiers à dénoncer le dérapage de la révolution et la dictature bolchevique. Ceux-là figurent parmi les premières victimes ciblées de la terreur rouge. Le terrorisme ante- anarchiste commence même avant septembre 1918 et se poursuit lorsque l’appareil d’État, notamment l’armée, est suffisamment fort pour appliquer la terreur généralisée. En avril, Trotski organise la première campagne de terreur contre les « anarcho-bandits ». Après la Russie, les persécutions contre les anarchistes s’étendent à l’Ukraine. La campagne anti-anarchiste n’est pas uniquement une campagne destinée à éliminer un adversaire politique. Bientôt, la pensée anarchiste est elle-même interdite. Les autorités utilisent cette campagne de répression pour écraser toute volonté de résistance que pourraient entretenir d’autres groupes..


                                                • anty 22 juin 2012 20:31

                                                  Quant aux ouvriers, pour qui la révolution avait théoriquement été accomplie, ils ne sont pas épargnés. Qu’une grève survienne et c’est toute l’usine qui est soupçonnée de trahison. Les meneurs, évidemment, sont arrêtés puis exécutés, avec d’autres ouvriers. En novembre, l’usine d’armement de Motovilikha subit cette répression de la part de la Tchéka locale, encouragée par l’autorité centrale. Une centaine de grévistes sont exécutés. On observe le même scénario au printemps suivant à l’usine Poutilov. Ailleurs, les (nombreuses) grèves sont réprimées sévèrement, comme à Astakhan et Toula. .


                                                  • anty 22 juin 2012 20:52
                                                     
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                                                    Le marxisme et la violence dans le monde
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                                                    Trémeau Bernard - mercredi 23 avril 2008

                                                    communisme
                                                    En 1917, les marxistes ont pris le pouvoir par la violence en URSS. Ils sont responsables de millions de morts. Ils sont en particulier responsables d’un véritable génocide par la famine en Ukraine. 

                                                    Leur alliance avec les nazis a aussi permis à Hitler de déclencher la dernière guerre. Puis, l’URSS a conquis la moitié de l’Europe et l’a maintenue par la violence dans une effroyable misère.

                                                    En 1945, les marxistes prennent le pouvoir en Corée du Nord. En 1950, soutenus par la Chine marxiste, la Corée du Nord envahit la Corée du Sud. Les Américains s’y opposent. Aujourd’hui, sous une dictature sanglante, la Corée du Nord est un des pays les plus pauvres du monde, essayant cependant d’avoir sa bombe atomique, tandis que la Corée du Sud est un des pays les plus riches.

                                                    En 1949, le marxiste Mao prend le pouvoir en Chine. En 1958, c’est le grand bond en avant : il nationalise les terres des paysans qu’il transforme en fonctionnaires. Il plonge la Chine dans une terrible famine qui aurait tué plus de 20 millions de Chinois…
                                                    En 1950, les marxistes Chinois envahissent et annexent le Tibet. En 1959, leur armée écrase dans le sang une révolte. Le Dalaï-lama quitte définitivement son pays pour se réfugier aux Indes.

                                                    En 1960, les marxistes ont pris le pouvoir au Congo belge et ont maintenu ensuite leur dictature sanglante par la violence. Le Congo était en 1960 parmi les dix pays les plus riches du monde. Le Zaïre est aujourd’hui parmi les dix plus pauvres.

                                                    En 1964, les marxistes de Colombie décident de prendre le pouvoir par la violence et créent dans la forêt colombienne les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, les FARC. Les FARC n’hésitent pas à s’imposer en massacrant les paysans qui refusent de les aider, à s’enrichir en faisant du trafic de drogue ou en prenant des otages dont ils négocient la libération. Ingrid Bétancourt en sait quelque chose.

                                                    En 1987, les marxistes ont pris le pouvoir au Zimbabwe. Le pays était alors riche et exportateur de produits agricoles. Les exploitations agricoles dirigées par des blancs sont nationalisées en 2000. Le Zimbabwe est aujourd’hui un des pays les plus pauvres du monde où l’on meurt de faim, avec un chômage de 80 % et une inflation ubuesque de 100 000 % par an.

                                                    En 1996, une insurrection marxiste commence au Népal, pays jusque-là non-violent, et entame sa marche vers le pouvoir. Après des milliers de morts, en 2007, cinq ministres marxistes entrent au gouvernement et des élections ont lieu actuellement au Népal.

                                                    Avec les FARC et Ingrid Bétancourt, avec les élections au Népal ou au Zimbabwe, avec les menaces atomiques en Corée, ou avec les jeux olympiques en Chine, les méfaits du marxisme sont aujourd’hui au centre de toutes les actualités. Malheureusement, les médias ne rendent pas souvent l’idéologie marxiste responsable de toutes ces violences.
                                                    Il n’y a plus guère de Français qui croient encore aux merveilleux lendemains qui chantent encore annoncés aujourd’hui par Marie-Georges Buffet. Mais ils sont encore nombreux à succomber aux charmes d’Olivier Besancenot, dont le programme est très simple. D’abord, chasser par la violence de la rue le pouvoir politique démocratiquement élu en 2007. Puis nationaliser l’économie, pour chasser les vilains patrons et les affreux capitalistes qui s’enrichissent en exploitant le pauvre peuple.

                                                    Certains de nos lycéens bien endoctrinés et « responsables » utilisent la violence. Ils défilent ainsi « spontanément » dans les rues ou interdisent l’accès de leur école à ceux qui veulent travailler.

                                                    Le marxisme justifie son idéologie au nom de l’égalité. À la violence des hommes de pouvoir doit s’opposer la violence du peuple. Mais il y aura toujours a sur la terre des grands et des petits, des Zidane ou des handicapés, des idiots ou des surdoués, des paresseux ou des travailleurs. Il y aura donc nécessairement toujours des riches et des pauvres.

                                                    Utiliser la violence pour supprimer les riches n’a jamais enrichi les pauvres. Elle les a au contraire toujours appauvris. Et il vaut mieux être pauvre en France que riche au Zimbabwe….


                                                  • anty 22 juin 2012 20:59

                                                    Cette liste est loin d’être exhaustive...


                                                  • anty 22 juin 2012 22:07

                                                    Exécutions sommaires de grévistes ouvriers par la Tcheka (hiver 1918-printemps 1919)

                                                    Fin 1918-début 1919 : Plusieurs grandes grèves ouvrières (parfois accompagnées de mutineries d’unités de l’Armée rouge) suscitées par la dégradation des conditions de vie et l’arrestation de militants ouvriers mencheviks ou socialistes-révolutionnaires, sont durement réprimées par les unités spéciales de la Tcheka. Les répressions les plus violentes (massacres de manifestants, exécutions massives de grévistes) ont généralement lieu soit dans les villes reconquises sur les Blancs ou les opposants socialistes (SR et mencheviks) où les ouvriers ont soutenu les forces anti-bolcheviques (Oural) soit dans les villes qui constituent, au moment où éclatent les grèves ou les mutineries, une position militaire stratégique (Astrakhan). Parmi les épisodes les plus sanglants et les mieux documentés :

                                                    12-14 mars 1919
                                                     : Exécutions sommaires et noyades d’ouvriers grévistes et de soldats mutinés du 45e R.I à Astrakhan. Commencée début mars 1919 pour des raisons économiques (normes de rationnement très basses) et politiques (arrestations de militants socialistes non bolcheviques), la grève s’amplifia et dégénéra en émeutes lorsque le 45e R.I. refusa de tirer sur les ouvriers qui défilaient dans le centre ville. Se joignant aux grévistes, les mutins mirent à sac le siège du parti bolchevique, tuant plusieurs responsables. Serge Kirov, président du Comité militaire révolutionnaire de la région, ordonna alors « l’extermination sans merci des poux Gardes-blancs par tous les moyens ». Les unités de la Tcheka écrasèrent la grève-mutinerie. Du 12 au 14 mars, entre 2’000 et 4’000 grévistes et mutins furent exécutés ou noyés, après avoir été jetés, une pierre au cou, des péniches au milieu de la Volga. À partir du 15 mars, la répression frappa les « bourgeois » de la ville, sous prétexte qu’ils avaient « inspiré » le « complot garde-blanc » dont les ouvriers et les soldats n’avaient été que la piétaille. Plusieurs centaines de « bourgeois » furent tués. (Sources : S.P.Melgounov, La Terreur rouge en Russie, 1918-1924, Paris, Payot, 1927, p. 58-60 ; P.Silin, « Astrakhanskie rasstrely », in V.Tchenov, Tcheka. Dokumenty po dejatel’nosti Cresvycainoï Komissii, Berlin, 1922, p. 248-255 ).

                                                    17-18 mars 1919 : Exécutions sommaires, à la forteresse de Schlüsselbourg d’environ 200 ouvriers grévistes des usines Poutilov de Petrograd, après la répression de la grande grève déclenchée début mars dans ce « bastion ouvrier » de Petrograd. Le 10 mars, l’assemblée générale des ouvriers des usines Poutilov avait adopté une proclamation condamnant le gouvernement bolchevique et exigeant la liberté des élections aux soviets et aux comités d’usine, la suppression des limitations sur les quantités de nourriture que les ouvriers étaient autorisés à rapporter de la campagne à Petrograd (1,5 poud, soit 24 kgs), la libération de tous les militants des « authentiques partis révolutionnaires » (mencheviks et socialistes-révolutionnaires) arrêtés par la Tcheka. S’étant rendu en personne sur place, le 13 mars, Lénine fut hué aux cris de « A bas les Juifs et les commissaires ! ». Le 16 mars, les détachements armés de la Tcheka prirent d’assaut les usines Poutilov défendues les armes à la main. 900 ouvriers furent arrêtés. Au cours des jours suivants, environ 200 grévistes furent exécutés sommairement. (Source :V.Brovkin, Behind the Front Lines of the Civil War, Princeton U.P., 1995, p. 69-72 ; G.Leggett, op.cit, p. 313 )

                                                    20-22 mars 1919 : Exécutions sommaires d’une trentaine de grévistes ouvriers à Toula, après l’écrasement de la grève aux arsenaux de la ville, déclenchée à cause de la dégradation des conditions de vie et des arrestations menées par la Tcheka dans les milieux des militants ouvriers mencheviks. (Source :V.Brovkin, op.cit, p. 74-75 ).


                                                    • CHALOT CHALOT 22 juin 2012 23:47

                                                      Anty fait des coupés collés, en multipliant les messages sans vérifier ses sources et surtout sans avoir lu ma recension du livre de JJ Marie
                                                      L’auteur du livre ne masque rien mais explique la situation : une répression moyen âgeuse de la par du tsar, une guerre meurtrière contre l’Allemagne, une famine, un ras le bol et une révolution faite contre la majorité du parti bolchévik qui était contre au début...Un espoir des masses paysannes, un début de libération du joug avec la terre aux paysans et la guerre civile avec les blancs armés par les puissances occidentales...Tout cela est expliqué dans le livre avec des références précises, des chiffres et aucune occultation de la vérité...On est loin des coupes choisis de Anty


                                                      • soimême 23 juin 2012 01:07

                                                        Vous souligné à juste titre que ce n’était pas l’idéale avec le Tsar, il serait peut être bon de rappeler que les rouges on largement dépassé le régime Tsariste dans l’ignominie.

                                                        Je dirais plus plus tôt, une répression moyen âgeuse de la par du tsar rouge.
                                                        une guerre meurtrière avec l’Allemagne, pas une famine, mais bien des famines, vous dites un ras le bol, je vous répondrais des millions de population déporter.
                                                        < Un espoir des masses paysannes,>
                                                        je dirais plus tôt un cauchemar pour les masses paysannes.
                                                        Des milliers de lieux de culte détruit
                                                        Chalot, il y a beaucoup de témoignage qui confirme cela, il y a aucune connue mesure avec le Tsarisme, cette terreur rouge.

                                                        Ce régime est parfaitement injustifiable,et il faut un sens politique pervertie pour le justifier.

                                                        Je vois pas grande différence entre les nazis et les communistes, le même gout du sang !


                                                      • Massaliote 23 juin 2012 05:03

                                                        Répression moyen-âgeuse de la part du tsar.

                                                        A noter que lorsqu’il fut exilé Staline était si maltraité qu’il allait à la chasse pour se distraire. Les malheureux des futurs goulags auraient bien aimé posséder un fusil de chasse pour pouvoir se nourrir


                                                      • Massaliote 23 juin 2012 04:50

                                                        A la question « Qui de Staline ou de Lénine était le plus dur ? », Viatcheslav Molotov, le seul dirigeant bolchevique qui avait servi ces deux maîtres, répondit, sans hésiter : « Lénine, bien sûr ! », avant d’ajouter « C’est lui qui nous a tous formés ».

                                                        CHALOT votre propagande ne tient pas devant les témoignages multiples recueillis par des historiens sérieux


                                                        • Massaliote 23 juin 2012 05:20

                                                          Pour mémoire, Lénine a créé la Tchéka, la police politique, dès décembre 1917.

                                                          Pour mémoire, Lénine a fait exécuter 50 000 soldats blancs prisonniers en crimée en 1920.

                                                          Je vous rappelle que le code pénal français précise que "la pratique massive d’exécutions sommaires et systématiques" constitue un crime contre l’humanité.

                                                          Pour mémoire, Lénine a fait gazer au gaz de combat des dizaines de milliers de paysans (sic) révoltés dans la région de Tambov en 1920.

                                                          Pour mémoire, la premiers camps concentrationnaires bolcheviques ont été crées dès l’été 1918. Le Goulag sera ensuite développé et généralisé dès 1928-29.

                                                           :->


                                                          • CHALOT CHALOT 23 juin 2012 06:37

                                                            Antu fait du coupé collé et riena foutiste, lance des accusations sans explications....
                                                            C’était la guerre civile, le tsarisme en décomposition envoyait la population au casse pipe, toute l’Europe capitaliste s’était coalisé contre la révolution...Je vous invite à lire ce livre au lieu de vous amuser à reprendre les accusations prises sur le net et diffusées .
                                                            Les historiens communistes ne refont pas l’histoire, ils ne l’aménagent pas !


                                                            • Deneb Deneb 23 juin 2012 06:54

                                                              Chalot : « le tsarisme en décomposition envoyait la population au casse pipe »

                                                              Heureusement il y a eu le père Djugachvilli pour finir le boulot ...


                                                            • chapoutier 23 juin 2012 08:28

                                                              bravo pour votre article Chalot


                                                              • bruenor bruenor 23 juin 2012 09:20

                                                                Merci pour cet article - je n’ai pas encore lu ce livre mais lire Jean Jacques Marie est toujours très instructif.

                                                                J’en profite en passant pour recommander « Le Goulag » qu’il a écrit dans la collection « Que sais-je ? »

                                                                • guylain chevrier guylain chevrier 23 juin 2012 20:00

                                                                  Il n’y pas de communisme vrai, c’est encore être dans le dogme que de penser qu’il y aurait une réponse unique et définitive à ce que nous connaissons comme maux avec le capitalisme. Pour autant, le communise est une pensée, un projet qui mérite qu’on s’y intéresse aujourd’hui parce qu’il y a un avenir à imaginer aux sociétés humaines par-delà le capitalisme, un projet qui ne fasse pas l’apologie de l’individualisme comme seule idée de l’homme. Le PCF a une énorme responsabilité dans l’abandon de cette voie à l’épanouissement de l’homme qui s’appuie sur sa dimension collective, en ayant jeté le bébé du communise avec l’eau du bain après la chute du mur en toute hypocrisie. C’était sans doute l’écho inversé de ce soutien sans faille à l’URSS aux pires heures du stalinisme dont le discrédit poussait les choses avec le reflux jusque là. L’histoire au sens qu’on lui donne, comme prise de conscience de l’homme de ce que représente le temps pour lui, celui de l’expérience, est loin d’avoir dit son dernier mot et le communisme, pourvu qu’il n’oublie pas l’individu comme citoyen nantis de libertés et de droits inaliénables, l’Etat de droit, la démocratie, à de l’avenir devant lui. Si ce livre peut nous aider dans cette voie, il faut absolument le recommander. Merci à Jean-François Chalot pour cela.


                                                                  • soimême 24 juin 2012 03:20

                                                                    Bravo pour une idéologie qui à fait 100 millions de morts.

                                                                    Le Livre noir du communisme

                                                                    Stéphane Courtois s’est livré à une comptabilisation du nombre de morts. Il affirme que « le total approche la barre des cent millions de morts. »

                                                                    Exæquo avec le capitalisme,

                                                                    Le Livre noir du capitalismeLe livre énonce ainsi un bilan de 100 millions de morts pour la période observée, allant de 1900 à 1997.

                                                                    Donc 200milions de morts attribué au deux grands courants qui on traversé notre siècle.

                                                                    Chalot bravo ton comunisme il pue autant que ce capitalisme financier.

                                                                    Si tu avait à choisir Staline où Hitler, le quel tu choisirais ?

                                                                     


                                                                  • simir simir 24 juin 2012 11:51

                                                                    @ soi même

                                                                    Pour le capitalisme c’est pas un livre noir qu’il faudrait mais une bibliothèque noire !

                                                                  • soimême 24 juin 2012 14:18

                                                                    Rien que pour ce qui c’est passez en URSS, une bibliothèque ne suffit plus.


                                                                  • CHALOT CHALOT 24 juin 2012 09:10

                                                                    Stéphane Courtois a tout mélangé et vous aussi entre le communisme de Lénine, son oeuvre et les fossoyeurs du communisme comme Staline !?
                                                                    Soimême a raison de rester anonyme....


                                                                    • louphi 24 juin 2012 13:59

                                                                      « Le communisme de Lénine ! ? » , « les fossoyeurs du communisme comme Staline ! ? »

                                                                      La technique est vieille : diviser pour mieux saboter. La technique des néo-trotskiens en découle : séparer Lénine de Staline pour mieux semer la confusion, pour mieux enfoncer les masses ouvrières dans le sommeil le plus profond ét éloigner ainsi toute perspective de détruire le capitalisme 

                                                                      Sait-on qui est réellement Léon Trotski ? :

                                                                      «  »«  » Les vieux militants russes connaissent bien Trotski et il est inutile de leur en parler. Mais la jeune génération ouvrière ne le connaît pas et il faut lui en parler, car c’est là une figure typique pour les cinq groupes étrangers qui flottent entre les liquidateurs et le parti. Au temps de la vieille Iskra (1901-1903), ces éléments hésitants qui allaient continuellement des économistes aux iskristes et vice-versa, avaient été surnommés les « voltigeurs ».

                                                                      Nous entendons par « liquidationnisme » un courant idéologique qui a la même source que le menchévisme et l’économisme, qui s’est développé au cours des dernières annnées et dont l’histoire est intimement liée à la politique et à l’idéologie de la bourgeoisie libérale.

                                                                      Les « voltigeurs » se proclamaient au-dessus des fractions, pour la simple raison qu’ils empruntent leurs idées, tantôt à une fraction, tantôt à une autre. De 1901 à 1903, Trotski fut un iskriste fougueux et, au congrès de 1903, il fut, selon Riazanov, la « trique de Lénine ». Vers la fin de 1903, il devient menchévik enragé, c’est-àdire abandonne les iskristes pour les économistes et déclare qu’il y a un abîme entre l’ancienne et la nouvelle iskra. En 1904-1905, il séloigne des menchéviks, sans pouvoir toutefois se fixer, tantôt collaborant avec Martinov (économiste), tantôt proclamant la doctrine ultra-gauche de la « révolution permanente ». En 1906-1907, ils se rapproche des bolchéviks et se déclare solidaire de la position de Rosa Luxembourg.

                                                                      A l’époque de la dislocation, après de longues tergiversations, il évolue de nouveau vers la droite, et en août 1912, fait bloc avec les liquidateurs. Maintenant, il abandonne de nouveau ces derniers, tout en répétant au fond leurs idées.

                                                                      De tels types sont caractéristiques, en tant que débris des groupements et formations historiques de la dernière période, alors que la masse ouvrière russe était encore en léthargie et que chaque groupe pouvait s’offrire le luxe de se présenter comme un courant, une fraction, « une puissance » négociant son union avec une autre.

                                                                      Il faut que la jeune génération sache avec qui elle a affaire, lorsque certaines personnes élèvent des prétentions incroyables et ne veulent tenir compte ni des décisions par lesquelles le Parti a déterminé, en 1908, son attitude à l’égard du « liquidationnisme », ni de l’expérience du mouvement ouvrier russe contemporain, qui a, en fait, réalisé l’unité de la majorité sur la base de la reconnaissance intégrale de ces décisions.«  »«  »

                                                                      Texte de V.I. Lénine - 9 mai 1914 - «  »Sur la violation de l’unité au cri de :« Vive l’unité », Ouvres complètes, t.17, p.393-394, éd.russe.

                                                                      Voilà qui démasque le trotskisme en tant que courant opportuniste menchévico- liquidateur, virus mortel du mouvement ouvrier communiste.

                                                                       


                                                                    • soimême 24 juin 2012 14:21

                                                                      Cela ne surprend pas votre remarque, quand on connait comment les grand procés de Moscou ont été orchestrés.


                                                                    • eric 24 juin 2012 12:26

                                                                      Le temps des historiens marxistes est bien revolut...
                                                                      Ils en sont a preter un role a des « personnages », des « hommes providentiels » en oubliant completment que ceux ci ne comptent pas. Ce sont les rapports de force sociaux qui accouchent l’histoire. Ou est passe le materialisme dialectique ? Ici, on est au niveau de l’histoire petite bourgeoise pour ecole primaire avec le bon roi saint louis rendant la justice sous son chene et soignant les ecrouelles.


                                                                      • louphi 24 juin 2012 14:33

                                                                        eric

                                                                        Vous avez raison, le temps des « historiens marxistes » est bien révolu. Le marxisme, c’est pas l’affaire des pseudo « historiens marxistes » trotskistes. Le marxisme, c’est le mouvement de masse en vue de la démolition de la société capitaliste et de la construction de la société communiste sous la bannière de la classe ouvrière consciente d’elle-même et de son rôle historique.


                                                                      • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 24 juin 2012 14:22

                                                                        La folie bolchévique, fascisme rouge sang, niant l’individu, forgeant une humanité d’esclaves.


                                                                        Rester libre et chier sur les intelligentsia marxiste.

                                                                        • CHALOT CHALOT 24 juin 2012 14:29

                                                                          Louphi ! Oui effectivement et ce n’est pas un « scoop », Lénine et Trotsky n’était pas dans la même fraction et à cette époque là le débat existait , très polémiste, c’était la vie et pas l’étouffoir stalinien !
                                                                          Quant à Eric, il n’a pas lu l’article, ne lira pas le livre et ne connaît par appartenance que la petite bourgeoisie donc pour lui c’est une histoire petite bourgeoise qui lui est enfin accessible !



                                                                          • louphi 24 juin 2012 15:19

                                                                            Chalot

                                                                            Le marxisme, le communisme, ne se réduit pas à d’interminables débats séculaires stérils surtout avec des courants opportunistes indécrottables comme le trotskisme qui ont déjà été purgés du mouvement communiste et prétendent refonder le communisme sur la base des mensonges et du révisionnisme.


                                                                          • eric 24 juin 2012 15:22

                                                                            Chalot, restez courtois ! J’appartiens a une grande famille aristocratique de la noblesse d’epee. Si les mots ont un sens, le seul d’entre nous qui puisse etre economiquement et sociologiquement un petit bourgeois, c’est vous. Du reste votre interet pour la personnalite de Lenine le confirme, meme si il appartenait lui a la petite aristocratie de robe


                                                                          • louphi 24 juin 2012 15:46

                                                                            Chalot

                                                                            Ce sera un « scoop » et un vaccin contre le trotskisme pour les jeunes générations marxistes.


                                                                          • soimême 24 juin 2012 14:58

                                                                            @ Chalot, un peut d’objectivité ne te ferait pas de mal, surtout que la mayennaise ne prend plus !


                                                                            • CHALOT CHALOT 24 juin 2012 16:46

                                                                              Alors qu’il serait intéressant d’essayer de débattre, voire de réfuter des arguments, voici que quelques personnes attaquent d’une manière désordonnée sans donner quelques explications.
                                                                              Jean Jacques Marie lui ne sort ni le catéchisme stalinien, ni l’autojustification sectaire de quelques léninistes de salon, ni naturellement les ragots de ceux qui n’ont pas encore compris que le socialisme en construxction sous Lénine n’avait rien à voir avec la nuit stalinienne et les exterminations d’opposants.
                                                                              Eric ! Je ne veux pas être discourtois avec vous ou quiconque, j’appartiens à un courant historique qui a souffert énormément car soumis à la haine et à l’extermination par la droite et les staliens en URSS et ailleurs...
                                                                              La dictature d’un seul homme ou d’une clique, c’est l’antithèse du socialisme !


                                                                              • louphi 24 juin 2012 21:17

                                                                                Chalot

                                                                                L’ « historien marxiste » Jean Jacques Marie et son disciple Jean-François Chalot eux ne se privent pas de revendre les vieux apitoiements trotskistes sur « la nuit stalinienne », « les exterminations d’opposants », « la dictature d’un seul homme ou d’une clique, ... antithèse du socialisme ».

                                                                                Ces « historiens marxistes » de pacotille et leurs disciples doivent savoir que :

                                                                                «  » Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclamment ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l’ordre social passé.«  ».

                                                                                Proclammamation de Karl Marx et Friedrich Engels dans « Le Manifeste du Parti Communiste ».

                                                                                 


                                                                              • soimême 24 juin 2012 17:23

                                                                                @ Chalot, je suis curieux sur quel base tu base se résonnent, < que le socialisme en construction sous Lénine n’avait rien à voir avec la nuit stalinienne > Car si y a bien eu la nuit stalinienne, il y eu aussi une nuit Léniniste !

                                                                                < La dictature d’un seul homme ou d’une clique, c’est l’antithèse du socialisme ! > d’où viens le terme la dictature du prolétariat.

                                                                                < La dictature du prolétariat est un concept marxiste repris et développé par Lénine pour désigner la phase transitoire de la société entre le capitalisme et le communisme.

                                                                                Cette expression1 qui a été employée par Louis Auguste Blanqui2, dans le droit fil de la pensée de Jean-Paul Marat et de Gracchus Babeuf3 et parfois employée par Karl Marx, est au cœur de vifs débats concernant notamment sa mise en œuvre. Après la Révolution russe de 1917, les bolcheviks ont présenté leur gouvernement comme une « dictature du prolétariat ». Les adversaires du marxisme (y compris sociaux-démocrates dits « socialistes » ) voient dans la notion de « dictature du prolétariat » un danger pour la démocratie parlementaire, et arguent qu’en son nom, bureaucratie et nomenklatura se sont accaparé le pouvoir de manière sanglante dans les régimes politiques se réclamant du marxisme.>

                                                                                https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictature_du_prol%C3%A9tariat

                                                                                L’histoire des idées et les fait historiques contre-dit ton affirmation que c’est l’antithèse du socialisme !

                                                                                C’est dans la genèse même de cette pensé !


                                                                                • CHALOT CHALOT 24 juin 2012 21:38

                                                                                  Je laisse soimême qui continue à faire des recueils mis bout à bout
                                                                                  Louphi m’intéresse un peu plus : enfin un stalinien, un vrai, ce qui tranche avec les rénovateurs et reconstructeurs...Un qui va essayer de justifier l’élimination de l’opposition en URSS, les déportations au goulag, les procès de Moscou, le pacte entre Staline et Hitler.... etc.
                                                                                  Alors comme cela il reste encore quelques nostaligiques de réaction thermidorienne !
                                                                                  Je rajeunis...


                                                                                  • louphi 25 juin 2012 01:28

                                                                                    Jean-François Chalot

                                                                                    «  »« Les gens comme Trotski, avec leurs phrases amphigouriques sur le Parti social-démocrate ouvrier russe, sont la »plaie de notre époque« . .... »«  ».

                                                                                    ( V.I. Lénine : « Résolution du 2° groupe parisien du P.O.S.D.R. sur la situation dans le Parti », oeuvres complètes, tome 15, p.197-200, éd. russe).

                                                                                    «  »« Le trotskisme est un détachement d’avant-garde de la bourgeoisie contre-révolutionnaire. »«  »

                                                                                    J. Staline : « Sur quelques questions de l’histoire du bolchévisme ». Revue LA REVOLUTION PROLETARIENNE n°6 (113), 1931, éd. russe


                                                                                  • alinea Alinea 24 juin 2012 22:19

                                                                                    Lénine a voulu mettre à mort Kropotkine. C’est tout ce que j’en retiens, et c’est tout dire !


                                                                                    • CHALOT CHALOT 25 juin 2012 07:22

                                                                                      Louphi ! Oui Lénine et Trotsky ont eu des désaccords et se sont retrouvés pour l’insurrecion alors que le fossoyeur du socialisme, Staline était contre au moment de la révolution.
                                                                                      C’est comme pour l’invasion de la Pologne, seul Sraline était pour...Lénine a fini par mettre fin à cette invasion qui dressait le peuple polonais contre les révolutionnaires


                                                                                      • Le péripate Le péripate 25 juin 2012 09:23

                                                                                        Il n’y a pas de concurrence entre libéralisme et marxisme concernant l’avenir de l’humanité. Le premier est une réflexion sur le Droit et le deuxième un messianisme. Le premier ne dit rien sur le futur et le tient même pour imprédictible, le deuxième est un historicisme.

                                                                                        Ensuite « historien marxiste » est un horrible oxymoron. Un historien se devrait être un scientifique qui travaille au moyen des outils de la science. Un marxiste croit à une destinée particulière, sa vision est téléologique.

                                                                                        Bon le message est connu : la droite est haine essentielle alors que la gauche fait des erreurs bien excusables et que l’on doit absolument comprendre.... pour les refaire sans doute.


                                                                                        • Francis, agnotologue JL 25 juin 2012 10:07

                                                                                          Le libéralisme, c’est la folle du logis au pouvoir.

                                                                                          Le libéralisme présuppose que tous les hommes sont individuellement bons mais que leurs associations sont mauvaises. Bref, l’envers du bon sens.


                                                                                        • Le péripate Le péripate 25 juin 2012 14:16

                                                                                          Il n’y a pas de concurrence entre libéralisme et marxisme concernant l’avenir de l’humanité. Le premier est une réflexion sur le Droit et le deuxième un messianisme. Le premier ne dit rien sur le futur et le tient même pour imprédictible, le deuxième est un historicisme.

                                                                                          Ensuite « historien marxiste » est un horrible oxymoron. Un historien se devrait être un scientifique qui travaille au moyen des outils de la science. Un marxiste croit à une destinée particulière, sa vision est téléologique.

                                                                                          Bon le message est connu : la droite est haine essentielle alors que la gauche fait des erreurs bien excusables et que l’on doit absolument comprendre.... pour les refaire sans doute


                                                                                        • Francis, agnotologue JL 25 juin 2012 16:32

                                                                                          L’avenir de l’humanité vu par les libéraux, parlons-en !

                                                                                          L’argent est basé sur la capacité à produire de la population laquelle capacité appartient à la population. " (Louis Even) Les banquiers, par le crédit, l’endettement et l’usure nous volent les possibilités qu’offre cette capacité. Les banquiers censés être des passeurs d’avenir, sont en fait, des voleurs d’avenir puisqu’ils se l’aménagent pour eux et seulement eux.

                                                                                          Quant à ce qui relève de l’industrie, « Nous appellerons donc »obscurantisme contemporain« toutes les formes sans exception de mise à mal et d’éradication de la puissance contenue pour le bénéfice de l’humanité tout entière, dans Darwin, Marx et Freud ». (Alain Badiou)

                                                                                          Je veux dire par là que l’Intelligent Design, cette religion néolibérale, est en train de refaire une légitimité « de droit divin » aux Princes qui gouvernent le monde !

                                                                                          « La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque. » (Albert Einstein)

                                                                                          Il n’est pas rassurant, le « messianisme » néolibéral, ce retour mortifère à la barbarie dotée de la colossale puissance industrielle d’aujourd’hui  !


                                                                                        • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 26 juin 2012 10:16

                                                                                          Beaucoup de haine dans ce débat . Pourtant JFCH ne faisait que conseiller la lecture d’un livre. Ceux qui n’aiment pas lire préfèrent lui rentrer dans le chou, quelquefois à grand renfort de citations de livres qu’ils n’ont peut-être même pas lus ! (et parfois avec énormément de fautes d’orthographe qui les rendent illisibles).

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