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Accueil du site > Actualités > Environnement > Le réchauffement climatique face au Peak Oil

Le réchauffement climatique face au Peak Oil

Les menaces du changement climatique
 
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) prévoit d’importants changements climatiques pour le 21ème siècle1. Ainsi, la température moyenne sur la surface terrestre pourrait augmenter significativement, jusqu’à 6,4°C dans le scénario le plus pessimiste, d’ici la fin du siècle bouleversant les conditions de vie sur terre.
 
 
Conséquence directe pour l’hexagone, les périodes de vague de chaleur comme celle d’août 2003 pourraient se multiplier, en moyenne 20 à 40 journées à Paris en été contre moins de 3 actuellement2, entraînant une augmentation de la fréquence des sécheresses et des incendies de forêts. Pour référence, la canicule de 2003, entraînant le décès prématurée de 14 800 personnes3, a engendrée une baisse des rendements agricoles de 13,0% en moyenne sur les céréales par rapport à la période 1997-20094 représentant une baisse de la production d’environ 10 000 tonnes (production moyenne de céréale d’environ 65 000 tonnes). Le réchauffement climatique risque donc de mettre à mal la sécurité alimentaire de la France.
 
Pire, à partir d’une augmentation de la température globale terrestre de plus de 2 degrés le changement climatique risquerait de devenir incontrôlable, du fait de l’activation de rétroaction positive du cycle du carbone (relâchement de grande quantité de méthane du permafrost en dégel et des gisements marins d’hydrate de méthane). Une fois ces bombes enclenchés la machine climatique s’emballent accélérant la monté du niveau de la mer causée par une dilatation thermique des océans, la fonte des glaciers, une déglaciation de l’inlandsis du Groenland et la fonte de l’Antarctique5. La monté des océans, sachant que 37% de la population mondiale vivait à moins de 100 km des côtes en 19946, entraînerait d’important déplacements de populations. Autre effet, l’acidification des océans, entraînée par l’absorption par les océans du dioxyde de carbone en augmentation dans l’atmosphère, pourrait ralentir voir empêcher le développement de nombreuse espèce de plancton à la base de la chaîne alimentaire menaçant ainsi la vie dans les océans. Les autres conséquences, de type cataclysmique comme le développement des évènements extrêmes, se comptent par dizaines dont le livre Six degrés : que va-t-il se passer ? de Mark Lynas en donne une vision terrifiante. On peut donc facilement conclure que la vie sur terre, dont celle de l’espèce humaine, serait fortement menacée : le changement climatique parachèverait la sixième extinction massive d’espèces enclenchée par l’action de l’homme sur son environnement. La dernière grande crise d’extinction, il y a 65 millions d’années, a entraînée la disparition de 70% des espèce dont celle des dinosaures.
 
Une politique de réduction des émissions de GES aux résultats limités
 
Afin de se prémunir d’un destin aussi tragique, il donc faut éviter que la température augmente de plus de deux degrés. Selon WWF, cela implique que l’humanité doivent « tout d’abord stabiliser ses émissions de gaz à effet de serre avant 2015, puis les réduire drastiquement : environ 80% d’ici à 2050 par rapport à 1990. Les pays industrialisés doivent quant à eux faire plus : réduire leurs émissions de 30% d’ici à 2020, toujours par rapport à 1990. »
 
La France est entrée dans une démarche volontariste, en ratifiant tout d’abord le protocole de Kyoto qui l’engage à ne pas augmenter ces émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012 par rapport aux niveaux de l’année 1990. Pour le moment, la France respecte le protocole de Kyoto puisque entre 1990 et 2008, les émissions de GES ont régressée de 6,4%7. Cependant, cette baisse est paradoxale : alors que les émissions de l’industrie manufacturière ont fortement reculé (-29,1%) traduisant une désindustrialisation accélérée de la France, celle des transports et du résidentiel (tertiaire, institutionnel et commercial) ont cru de respectivement 13,5 et 11,4%. Par ailleurs, le phénomène de délocalisation de l’industrie au profit des pays émergeant n’étant pas limité dans le niveau d’émissions de gaz à effet de serre, provoque globalement une augmentation des émissions en entraînant également une forte croissance des échanges internationaux : par exemple, le trafic maritime international a ainsi doublé entre 1990 et 20078. L’évolution encourageante du niveau des émissions de gaz à effet de serre française n’est donc pas due à la mise en œuvre d’une politique spéciale mais plutôt la conséquence de la mondialisation : les emplois comme les émissions de GES sont délocalisées. Globalement, les émissions ont fortement cru depuis 1990, 41% en 20089, et seule la crise de 2008 a pu enrayer quelque peu cette tendance haussière des émissions avec une baisse estimée à 2,8% entre 2008 et 2009.
 
Pour aller au-delà du protocole de Kyoto et respecter les recommandations internationales, la France et l’Union Européenne ont fixé deux autres objectifs associés : atteindre les « 3 vingt » (20% d’économies d’énergie, 20% de diminution des émissions de gaz à effet de serre et 20% d’énergies renouvelables) d’ici à 2020 pour ensuite accéder au Facteur 4 d’ici à 2050 (réduire les émissions globales de gaz à effet de serre de 75% en France pour aboutir à 500 kg équivalent Carbone par habitant et par an).
 
Les scénarios du GIEC face aux limites physiques de la Terre
 
Petite pause, revenons tout au début au moment où nous étions informé par le GIEC que si nous ne faisions rien pour réduire nos émissions de GES l’augmentation moyenne des températures pourrait dépasser les 6 degrés. Pour arriver à ces résultats, des simulations sont effectuées sur la base de 40 scénarios d’évolutions future des émissions de gaz à effet de serre. Ces 40 scénarios sont répartis en quatre grandes familles A1, A2, B1 et B2. Ces scénarios traduisent un avenir plus où moins carboné de nos sociétés. Par exemple, le groupe de scénario de scénario A1FI conduisant à la plus forte augmentation de température traduit une croissance économique très rapide à forte intensité en combustible fossile. Ainsi, les émissions de CO2 passeraient de 6 GtC/an en 1990 à 11,2 GtC/an en 2020 (+93,3%), 23,1 GtC/an en 2050 (+285%) et 30,3 GtC/an en 2100 (+405%).
 
Evolution des émissions de dioxyde de carbone d’origine fossile suivant la famille de scénario10

Dioxyde de carbone, combustibles fossiles (GtC/an)

A1

A2

B1

B2

A1FI

A1B

A1T

1990

6

6

6

6

6

6

2020

11,2 (10,7-14,3)

12,1 (8,7-14,7)

10,0 (8,4-10,0)

11,0 (7,9-11,3)

10,0 (7,8-13,2)

9,0 (8,5-11,5)

2050

23,1 (20,6-26,8)

16,0 (12,7-25,7)

12,3 (10,8-12,3)

16,5 (10,5-18,2)

11,7 (8,5-17,5)

11,2 (11,2-16,4)

2100

30,3 (27,7-36,8)

13,1 (12,9-18,4)

4,3 (4,3-9,1)

28,9 (17,6-33,4)

5,2 (3,3-13,2)

13,8 (9,3-23,1)

 

Cependant ces scénarios sont des scénarios politiques et non pas des scénarios physique prenant en compte le caractère limité des ressources de combustible fossiles. Or comme nous l’avons vu, le pic de production pétrolière a déjà eu lieu (2008) et les pics de productions gazière et de charbon se feront avant la fin de la première moitié du 21ème siècle. Au-delà du pic global il devient donc strictement impossible de brûler plus de combustibles fossiles donc à fortiori ce pic à pour conséquence directe d’entraîner le pic des émissions de gaz à effet de serre d’origines fossiles. Pour de nombreux géologue dont Jean Laherrère11, les émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles devraient plafonner vers 2020 à environ 8,5 GtC/an pour ensuite décliner irrémédiablement et atteindre environ 7 GtC/an en 2050 puis 3 GtC/an en 210012.
 
 
Les limites géologiques des ressources fossiles rendent donc un scénario catastrophe du type A1FI totalement irréaliste : il y a plus d’un facteur 3 de différence en 2050 et en 2100 celui-ci est supérieur à 10. Le scénario de type géologique se rapproche en réalité du scénario le plus optimiste de la famille B1, elle-même la plus optimiste des familles du GIEC. Dans ce cas, l’augmentation des températures terrestres serait limitée à 1 degré. Le changement climatique n’est donc pas, à priori, un problème. En réalité, le problème est que la source des émissions de gaz à effet de serre, les combustibles fossiles, ne sont pas en quantité suffisante pour le modèle économique, actuellement le notre, fondée sur la croissance infinie de type famille de scénario du GIEC A1.
 
Deux visions du monde
 
Dans les deux cas, l’enjeu est le même, il faut réduire notre dépendance des énergies fossiles en adoptant un autre modèle économique radicalement différent (de type famille B1 du GIEC). Cependant, le GIEC est malhonnête puisqu’il laisse penser que si nous le souhaitons, via une morale du type « après moi le déluge », nous pouvons continuer sur la même lancée. Par contre, avec le pic d’extraction d’énergie fossile il faudra, « de gré ou de force », modifier notre mode de vie. Le message est radicalement différent : l’un insinue que nous somme capable de modeler indéfiniment la nature et l’autre, à l’inverse, que la nature est le facteur limitant de l’expansion de l’homme et nous ne pouvons rien contre.
 
La désinformation est encore là : il faut que la plèbe reste igorante pour rester composer d’esclaves. Mais au fond personne n’est dupe (oligrachie / 11 septembre / pic pétrolier / guerres du pétrole / propagande). La révolte gronde et il ne tient qu’à nous de la faire démarrer.
 
 
1 Source : « Bilan 2007 des changements climatiques : Rapport de synthèse », 2007, GIEC.
2 Source : « Analyse et modélisation du changement climatique », Livre blanc Escrime 2ème édition.
3 Source : « Surmortalité liée à la canicule d’août 2003 – Rapport d’étape », Septembre 2003, INSERM.
4 Source : Agreste.
5 On estime que si toute l’Antarctique fondait, cela contribuerait à plus de 60 mètres d’élévation du niveau de la mer, et si c’était le Groenland, cela ferait plus de 7 mètres. Les petits glaciers et les calottes glaciaires pourraient contribuer à environ 0,5 mètres.
6 Source : revue Science du 14/11/97.
7 Source : CITEPA/ inventaire CCNUCC décembre 2009.
8 En 1970, le transport maritime était de 2 566 millions de tonnes chargées et est passé à 4008 millions de tonnes en 1990 (+56,2%), pour s’établir à 8 022 millions de tonnes en 2007 (+100,1%). Source : « Etude sur les transports maritimes 2008 », 2008, Rapport du secrétariat de la CNUCED, Nations Unies.
9 Source : Le Quéré et al. 2009, Nature Geoscience ; CDIAC 2009.
10 Données moyennes de cette sous famille de scénario. Source : « Rapport spécial du GIEC : Scénarios d’émissions », GIEC.
11 Jean H. Laherrère est un ingénieur pétrolier et consultant ayant travaillé pendant 37 ans pour Total. Il est un membre actif de l’Association for the Study of Peak Oil and Gas (association pour l’étude des pics pétrolier et gazier), et il continue de contribuer à des analyses détaillées et à des projections de la production mondiale d’énergie dans le futur. Source : Wikipedia.
12 Données approximatives, donnant un ordre de grandeur, issues des graphiques de Jean Laherrère. Source : « Reflexions d’un géologue-géophysicien sur les changements climatiques et les prévisions énergétiques avec un tas d’images a regarder », Jean Laherrère.

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22 réactions à cet article    


  • joletaxi 18 septembre 2010 10:38

    Encore ?

    Ma parole, vous êtes rémunéré pour sans arrêt venir nous resservir la bible du GIEC ?

    Je sais bien que les vacances prochaines à Cancun s’annoncent mal,mais cela n’est pas une raison pour nous harasser avec ces discours continuels de catastrophes apocalyptiques qui n’ont d’autres buts que de nous « pomper » notre pognon.

    Je me garderais de donner des conseils, mais au train où vont les choses,à la place de tous les prophètes qui se sont bien gavés sur cette escroquerie, je ferais profil bas, et je resterais bien au chaud,cela s’impose pour des affidés du réchauffement,à me gaver du fromage tant que cela dure encore

    • pissefroid pissefroid 18 septembre 2010 11:55

      Je vous rappelle que le GIEC n’est pas un organisme scientifique mais un organisme politique, et donc que ces arguments ne peuvent pas être pris pour argent comptant.
      Voir le site .http://www.pensee-unique.eu pour se faire une opinion argumentée.


      • Francky la Hache Francky la Hache 18 septembre 2010 14:53

        Je vous propose de constater que la prévision d’activité solaire est ridicule.

        Solar Cycle Progression and Prediction

        Une telle marche d’escalier est irrattrapable, de plus la pente d’entrée est trop forte.
        Je pronostique un futur maximum de tache solaire à 50 et non 90.

        -----

        Tout ça pour dire qu’on aura la chance de constater un refroidissement climatique
        à cause de l’activité solaire qui en est le moteur principal à l’échelle du siècle.
        (et non le CO2 anthropique comme le GIEC le sous-entend sans l’affirmer à 100%)

        -----

        Est-ce à dire qu’on peut polluer ?
        Évidement que non, le CO2 n’est pas polluant lui, mais tous les industriels qui en produisent, éjectent au passage des polluants dangereux ... mais pas pour le climat.
        Le danger est bien ailleurs, les merdias, via le GIEC cherchent à vous endormir.

        Le CO2 n’est que le compagnon d’infortune de la pollution.


        • rastapopulo rastapopulo 25 décembre 2010 16:20

          Mojib Latif est le seul scientifique du Giec à avoir prévu le refroidissement !!!

          - Il a calculé que nous allons vers 30 ans de refroidissement !

          - Il a calculé que 50% du réchauffement passé (et donc 50% du refroidissement futur) est dû à une oscillation océanique naturelle.  

          - Il reprend les chiffres du Giec que 15% du réchauffement passé était dû à la activité solaire

          Bref, moins de 35% du réchauffement passé sont dû aux carbones vu qu’il y a les autres gaz à effets de serre !


        • aberlainnard 18 septembre 2010 15:40

          À l’auteur

           

          Comme vous, je pense que cette affaire est à prendre très au sérieux.

          Mais il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. La nouvelle est tellement mauvaise que nous la refusons. C’est humain.

          Pourtant, il y a deux éléments d’information incontestables  ; brûler des combustibles fossiles inconsidérément comme nous le faisons émet du CO2 qui pour un tiers n’est pas recyclé ni par la végétation et ni par les océans. Ce tiers se retrouve en haute atmosphère et accroît le stock des GES. Le deuxième élément d’information incontestable est que l’extraction du pétrole approche de son pic de production.

          Même si on peut émettre quelques réserves sur les modèles de simulation utilisés pour prévoir les effets climatologiques du CO2 qui s’ajoute aux autres GES, le passage du pic pétrolier nous contraindra, quoique nous fassions pour l’ignorer, à diminuer notre consommation drastiquement et à réduire notre dépendance (ou addiction ?) à cette source d’énergie. On ne peut imaginer une consommation supérieure à la production.

          Nous avons donc un intérêt double à réduire nos émissions de CO2 en réduisant notre consommation d’énergies fossiles. D’abord prolonger la période d’utilisation du pétrole pour nous donner le temps de trouver des solutions techniques et sociales pour construire une société après-pétrole viable, ce qui est un problème qui ne se résoudra pas par de simples correctifs à la marge et qui demandera beaucoup de temps et de moyens financiers. Ensuite nous préserver, pour hypothétique qu’il soit, d’un éventuel changement climatique qui sera d’autant plus catastrophique qu’il risque d’engendrer des effets systémiques extrêmement rapides nous interdisant un scénario de mutation viable et pacifique.

          Il ne manquerait plus que ces deux évènements se superposent  !

          La science n’a jamais progressé que par une suite d’erreurs. L’histoire nous montre que bien des hypothèses émises par des scientifiques visionnaires ont fait scandale parmi leurs savants collègues pour ensuite être reconnues et intégrées dans le patrimoine de la Science, et donner lieu à de nouvelles découvertes .

          Je comprends que la désinformation orchestrée par quelques scientifiques, ou pseudo-scientifiques (je ne nommerai personne), soit accueillie avec soulagement par certains de nos concitoyens dans la mesure où cela leur permet de poursuivre leurs rêves sans qu’ils tournent au cauchemar.

          Je ne comprends pas que devant des sujets aussi graves ils s’enferment dans le déni sans avoir considérer sérieusement les données objectives qui sont disponibles sur la réalité du pic pétrolier et sur les phénomènes systémiques complexes qui régissent le climat.

          À ne pas vouloir prendre en considération et traiter les problèmes dérangeants qui se présentent aujourd’hui, nous nous préparons un avenir dans lequel ils auront de forte chance de devenir ingérables.

           


          • pecqror pecqror 19 septembre 2010 00:02

            La “fin du pétrole” me laisse à peu près aussi froid que la lecture des oeuvres complètes de Nostradamus. Tenez, cadeau pour cadeau, voici un petit historique de l’épuisement annoncé des ressources pétrolières” :

            Il y a 96 ans, en 1914 - vos grands parents étaient-ils de ce monde ? - “on” (bureau des mines Américain) estimait qu’il en restait pour 10 ans. L’ère du pétrole aurait du se terminer en 1924.

            Il y a 71 ans, en 1939 - vos parents étaient ils nés ? - “on” (le même) disait qu’il y en avait encore pour 13 ans. L’ère du pétrole aurait du se terminer en 1952.

            Il y a 59 ans, en 1951 - vos parents se connaissaient-ils ? - “on” révisait sa position : encore 13 ans, soit une fin en 1964.

            Il y a 38 ans, en 1972, un an avant votre naissance ?, “on” (”halte à la croissance”, “club de Rome”) estimait les réserves à 20 ans, soit unépuisement en 1992.

            Il y a 18 ans, en 1992 - vous aviez 19 ans ? - “on” (”Beyond the Limits”, nouvelle version - sans vergogne - du précédent) réévaluait à 39 ans le reste. Soit un épuisement en 2031.

            Aujourd’hui, et depuis 1997, “on” (tout le monde) nous dit qu’on n’en a plus que pour 50 ans, soit une fin qui a glissé de 2047 à 2060 en onze ans, alors que la consommation n’a jamais cessé d’augmenter.

            Question à deux balles : En 2058 - vous aurez 85 ans ? - combien d’années de pétrole, ou d’équivalent pétrole - restera-t-il à l’humanité avant ce grand crash qui vous terrorise tellement que vous vouliez à tout prix nous faire partager votre terreur ?

            Les écolos de l’”âge de pierres”, s’il y en avait eu, auraient certainement prédit la fin de l’”âge de pierres” par manque de pierres


          • PapyJako PapyJako 19 septembre 2010 15:35

            @pecqror qui écrit (extrait)

            « La “fin du pétrole” me laisse à peu près aussi froid que la lecture des oeuvres complètes de Nostradamus. Tenez, cadeau pour cadeau, voici un petit historique de l’épuisement annoncé des ressources pétrolières” ... »

            Je suis en plein accord avec ce que dit pecqror, et lui ai mis un +1, bien que je ne sois pas absolument certain de l’originalité de ce qui est écrit, que je crois bien avoir déjà lu quelque part.


          • aberlainnard 22 septembre 2010 00:19

            pour pecqro et PapyJako

             J’avais déjà répondu à ce genre d’argument sous le pseudo altergo. N’est-ce pas PapyJako ?

            Auriez-vous les mêmes sources ?

             Voir l’article :

            La Servitude Climatique : un livre qui tombe à pic

            par PapyJako  mercredi 16 décembre 2009 - 97 réactions

            http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/la-servitude-climatique-un-livre-66754#forum2358825


          • croacroa 18 septembre 2010 16:37

            Moi n etant pas soucoupiste je sait tout cela vrai....et je m en fout !!
            1) parce que je serai mort de vieillesse !
            2) parce qu il y a TOUJOURS des survivants quelle que soit la catastrophe et que je trouve qu on est au moins dix fois trop sur cette minuscule planete !!


            • aberlainnard 18 septembre 2010 17:09

              Vu comme ça ... ! ! !


            • Eloi Eloi 18 septembre 2010 17:42

              Bon faut s’y faire, maintenant que le RCA a du plomb dans l’aile, on va se mettre à bouffer du Pic Huile.

              Bref, quelques scénarios alternatifs :
              * on construit graduellement des réacteurs à neutrons rapides, pour surgénérer le combustible nucléaire et recycler les déchets radioactifs. Si vraiment on a plus d’uranium appauvri (dans très longtemps) on extrait l’uranium de l’eau de mer, et on démultiplie cette récolte par la surgénération. Là on est tranquille pour des milliers d’années.
              * Le géothermique profond, comme la centrale de Soultz-sous-Forêt. S’ils parviennent à optimiser la fracturation des roches (sans trop de gaspillage d’eau), nous avons potentiellement des ressources non inépuisables (le flux thermique de la terre est bien trop faible) mais potentiellement colossal.
              * Le développement progressif du solaire thermodynamique donne quelques espoirs d’obtenir une énergie solaire puissante, et pas trop intermittente.
              * le developpement des nanotubes de carbone pourraient permettre à terme la construction d’un ascenseur spatial. Quand le câble suffisamment résistant sera construit, nous pourrons en 20 ans placer, à bas coût énergétique, des panneaux photovoltaïque au seul endroit où c’est intéressant : plus proche du soleil et pas sur une planète qui tourne.
              * ITER reste un espoir majeur d’utiliser l’unique combustible avec lequel fonctionne l’univers.

              Bien sûr, cela demande un peu d’optimisme que tout cela.


              • rastapopulo rastapopulo 25 décembre 2010 16:27

                ITER est perdu. Le magnétisme permanent pose des problèmes insurmontables.

                2 options beaucoup plus réaliste pour la fusion :

                1°) la Z machine pour obtenir des millions de dégrées et compresser les molécules après impact ce qui donne la fusion

                2°) le laser hyperjoule, même raisonnement mais la France pionnière dans le domaine du temps de de Gaulle, cantonne ça au militaire soit l’inverse de de Gaulle.

                Bref, la fusion sera testé dans moins de 40 ans mais ITER sera abandonné tout simplement parce que actionner des millions de degrés toutes les 10 secondes est plus efficaces que soutenir un magnétisme perpétuel. 


              • Xochipelli 18 septembre 2010 19:00

                Il n’ y pas d’alerte climatique : c’est une farce.

                Les Caniculs-bénis : une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre Mondial ?

                http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/caniculs.html

                Carbone, mon Amour

                http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/carbonemonamour.html

                Effet de « serres » et révolution verte eugénique

                http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/eugenique.html

                Les écolo-thermistes

                http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/ecolo-thermistes.html


                • pecqror pecqror 18 septembre 2010 23:56

                  La terminologie réchauffiste est enfin stabilisée, au plus haut niveau.

                  On ne dit plus RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

                  On ne dit pas davantage CHANGEMENT CLIMATIQUE

                  On dit maintenant PERTURBATION CLIMATIQUE GLOBALE

                  C’est la décision de John Holdren, conseiller de Barack Obama pour la Sience et la Technologie.

                  Vous vous souvenez, John Holdren est - de toujours - comme cul et chemise avecPaul Ehrich (Population Bomb), et avait d’ailleurs été le conseiller de ce dernier dans l’histoire du pari entre Ehrlich et Simon, où Simon avait gagné pas mal de sous en pariant que le prix des matières premières allait baisser, contrairement à ce que prédisait Malthus Ehrlich.

                  John Holdren est aussi celui qui disait, en 1973, que 210 millions d’Américains c’était trop, et que 280 millions d’Américaine en 2040 ce serait “beaucoup trop”. Aujourd’hui, la population des USA est de 310 264 330 personnes, Holdren compris.

                  Je ne sais pas trop la qualité des conseils donnés par Holdren à Obama. Pour le moment cela n’a pas l’air brillant.

                  En tout cas, rien n’a filtré sur ce que propose Holdren à propos des 30 264 330 Etats-Uniens d’ores et déjà en excédent aujourd’hui, d’après ses évaluations. On ne sait donc toujours pas quels sont ceux qu’il propose d’éliminer.


                  • PapyJako PapyJako 20 septembre 2010 12:02

                    Je ne peux qu’être en plein accord avec ce que dit pecqror smiley


                  • pierrot pierrot 19 septembre 2010 10:33

                    Le WWF s’est complètement discrédisé en affirmant faussement une prochaine disparition des glaciers de l’Himalaya dans 35 ans au lieu de plusieurs millénaires.
                    Ce n’est pas sérieux.


                    • rastapopulo rastapopulo 25 décembre 2010 16:31

                      La WWF a pour fondateur le roi d’Angleterre qui déclare « je veux être réincarné en un virus mortelle pour 80% de l’humanité » dans ses mémoires...

                      N’oubliez jamais que les anglosaxons sont malthusien pour justifier l’inégalité naturelle et la concentration du pouvoir.

                      Honte à l’écologie qui reprend les thèses malthusiennes aristocratiques. 


                    • Richard Richard 19 septembre 2010 11:32

                      Merci pour cet article. Visiblement, plusieurs commentaires montrent que certains lecteurs ne lisent pas votre article jusqu’au bout ; c’est bien dommage !
                      @ aberlainard : il y a d’autres hypothèses sur l’origine du réchauffement climatique observé ce dernier siècle. Elles ont été formulées par des experts de haut niveau. Les travaux de Henrik Svensmark (Uni Copenhague) sont probablement les plus aboutis. Preuve de leurs importances, le projet CLOUD du CERN a pour objectif de vérifier les résultats de Svensmark. Les résultats sont attendus avant la fin de l’année. Ne pas conclure donc, qu’il y a des scientifiques d’un côté et des pseudo-scientifiques de l’autre(*). Ce serait faire preuve de déni... Je vous invite à prendre connaissance du site de référence http://www.pensee-unique.fr/ .
                      (*) PS. Claude Allègre n’a rien publié dans des revues scientifiques sur le sujet. Son apport ne peut être qualifié de scientifique dans ce débat. Pour Vincent Courtillot, c’est tout le contraire (6 articles à ma connaissance).


                      • Alain94360 20 septembre 2010 11:13

                        Article intéressant, qui m’ême s’il se plante, lève des problèmes clés.
                        En effet le peak oil, même s’il s’est produit et ne se démentira pas (le pétrole va baisser, car on va apprendre a s’en passer vu son prix). Mais il va s’éterniser a coup de découvertes coûteuse de pétrole et charbon non conventionnel, de pétro-chimie révolutionnaire.
                        En même temps qu’on va découvrir du pétrole cher, et autre carburant fossiles carbonée retraités, on va aussi apprendre a s’en passer comme l’a france l’a fait depuis la crise de 74, et plus encore grâche aux découvertes récentes :
                        - nucléaire à neutron rapide, incinérateur de plutonium et sur régénérateur
                        - biocarburant
                        - véhicules électriques et hybrides à autonomie suffisante
                        - réseau permettant le télétravail, les téléconf
                        - avion à haut rendement type A380

                        bref, les scénario du GIEC sont tout aussi faux que le peak oil, mais dire quel GIEc raconte n’importe quoi est déjà un élément utile.

                        l’autre effet plus important à noter c’est que les simulations du GIEC, qui sont les seules prétendues preuves du risque de dérèglement climatique exceptionnel (sans rétroaction le réchauffement est bénin, genre 1C), sont basées sur :
                        - des paramètres (essentiellement rétroaction positive à plus de 3=+3C si CO2x2, production CO2, biosphère) faux
                        - plein de paramètres (aérosols, volcans...) reconstitués pour que ca corresponde a l’histoire climatique supposée (interpollation), et à un alarmisme souhaité.

                        pour la rétroaction fausse, allez lire entre les lignes du rapport de l’institut max planck sur les résultats de fluxnet.

                        http://www.mpg.de/english/illustrationsDocumentation/documentation/pressRel eases/2010/pressRelease201007041/index.html

                        pour le rebond postglaciaire voir
                        http://polarmet.osu.edu/PolarMet/PMGFulldocs/bromwich_nicolas_ngeo_2010.pdf

                        pour une critique des modèles au niveau de leur épistémologie,
                        lisez « le mythe climatique » de « benoir rittaud »...

                        mais bon , a part la peur, le solaire et les éoliennes, les grande lignes de la lutte contre le réchauffement sont bons :
                        - économie de pétrole
                        - bascule aux énergies non charbonnées (mais celles qui marchent, hydro-électricité, nucléaire)
                        - réduction des vulnérabilité sociétales aux événements climatiques extrêmes
                        auquel j’ajouterais ce qui n’a aucun rapport en théorie maus beaucoup en fait, et explique en fait le délire actuel :
                        - protection de l’environnement
                        - lutte contre la pollution toxique


                        • Clem 22 septembre 2010 10:27

                          Bel article propagandiste.
                          Eins zwei eins zwei..


                          • stamp stamp 25 décembre 2010 15:03

                            Sur les 20 dernières années , des quantités considérables de mesure de température ont été mises en service de part le monde , tout autant de données qui nécessitent une multitude de paramétrage pour pouvoir être comparées aux données plus anciennes.

                            Les chiffres pouvant dire tout et son contraire , il convient néanmoins de relever de façon pragmatique que nous connaissons depuis 2 ans des hivers particulièrement sévères sur l’hémisphère nord et que ces 2 hivers 2009-2010 se situent une fois de plus sur les multiples de 12 ans du cycle solaire (Cf courbes sunpotnumber qui caractérisent les tâches et le magnétisme solaire)...

                            Le couplage météo / magnétisme solaire démontre que l’influence du soleil est plus importante qu’on ne le pense et que celle-ci ne se résume pas à considérer l’irradiance solaire comme une simple constante...

                            Personnellement je suis plus en clin à croire Claude Allègre et certains scientifiques qui disent que l’atonie solaire actuelle nous oriente vers des hivers particulièrement rigoureux qu’à écouter des « réchauffistes » manipulés qui entrainent les gouvernements et les citoyens Européens à se « serrer la ceinture » pour que les USA puissent continuer à « siphoner » le pétrole brut afin de pouvoir continuer à alimenter leurs gros V8 et leurs industries...


                            • stamp stamp 25 décembre 2010 15:32

                              Les plus anciens d’entre nous se souviennent du terrible hiver 54 au cours duquel l’Abbé Pierre fit son célèbre appel pour les sans abris.

                              Comme par hasard ? l’hiver 54 correspondait comme l’hiver actuel à un minimum solaire

                              Voir les archives du sunspot number solaire caractéristique de l’activité et du magnétisme solaire (mettre 1954 pour l’année ) :

                              http://www.spaceweather.com/java/archive.html&nbsp ;&nbsp ;&nbsp ;&nbsp ;&nbsp ;

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