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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Violences conjugales : le massacre des femmes continue

Violences conjugales : le massacre des femmes continue

« Aujourd’hui, en cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, je décrète le lancement de la grande cause du quinquennat. (…) Et je souhaite que la première de ces priorités soit la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Je serai personnellement attentif à ce que cette grande cause remplisse pleinement sa fonction, celle de faire de notre société une société plus égalitaire, plus juste. (…) Je relisais il y a quelques jours une lettre que Baudelaire écrivait à sa mère, une nuit où il parlait de son découragement, du caractère insupportable de la vie. Et au milieu de la nuit, il décrivait ce moment, celui où souvent il se mettait à écrire de ce qu’il appelait "le ressaisissement". C’est ce qui est en train de se passer dans la société française, c’est le moment du ressaisissement. » (Emmanuel Macron, le 25 novembre 2017 à Paris).



Le 8 mars 2019 est une nouvelle Journée internationale des femmes. Je voudrais évoquer surtout les violences faites aux femmes, et en particulier, les violences conjugales. Les statistiques sur ces violences conjugales pour l’année 2018 n’ont pas encore (à ma connaissance) été publiées, si bien qu’il est aujourd’hui difficile d’évaluer l’efficacité de la politique mise en œuvre par le Président Emmanuel Macron pour lutter contre ce "fléau" après son discours du 25 novembre 2017 (lisible ici), mais il me paraît intéressant néanmoins d’en parler. Il parlait d’ailleurs à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, il a fallu créer une journée spéciale à ce sujet (le 25 novembre) tellement le phénomène est grave et répandu dans le monde.

Le 8 juillet 2008, j’avais présenté quelques statistiques qui venaient d’être publiées sur les violences conjugales de l’années 2007 en France. Les statistiques de 2017, dix ans plus tard, n’ont pas évolué : en gros, il y a toujours une femme qui meurt tous les trois jours des coups de son chéri, ou plutôt, son supposé chéri (ou ancien chéri).

C’est la donnée essentielle : 130 femmes ont été tuées en France en 2017 par leur partenaire actuel ou ancien, officiel ou pas, soit une tous les 2,8 jours exactement. Sur les 109 femmes tuées par leur partenaire officiel, 51 ont été victimes de violences antérieures. En 2006, c’étaient 137 femmes, il y a une légère amélioration, mais cela reste beaucoup. (En 2007, 166 femmes tuées ; en 2013, 134 femmes ; en 2014, 118 femmes).

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Quand on parle de cette violence-là, qui est souvent peu compréhensible, ou alors, elle peut être expliquée quand il y a volonté, souvent de la part de la femme, de quitter son partenaire, souvent, on brandit une autre statistique, celle des hommes tués par leur partenaire.

Oui, il y a aussi des hommes battus, j’ai même été témoin d’un acte d’une grande violence conjugale impliquant une femme, mais il faut convenir que si les hommes l’avouent moins ouvertement que les femmes (notamment auprès de la police), les statistiques sont aussi là pour dire que le phénomène, qui existe aussi, est cependant moins répandu.

En 2017, il y a eu 21 hommes tués par leur partenaire officielle ou non officielle, soit un homme tous les 17 jours. Sur les 16 hommes tués par leur partenaire officielle, 11 étaient des auteurs de violences. Ce qui n’excuse pas les auteures femmes d’homicides. En 2006, c’étaient 37 hommes tués de cette violence-là, soit presque deux fois plus qu’en 2017, comme si les campagnes contre les violences conjugales profitaient d’abord …aux hommes ! (En 2014, 25 hommes tués).

En 2016, des féministes ont d’ailleurs très sévèrement critiqué cette idée des "hommes battus" par des "femmes violentes" : « Il s’agit pour eux de contester les ressources institutionnelles et économiques conquises par les luttes féministes ; mais aussi de renverser les analyses féministes du système patriarcal en présentant les hommes comme victimes d’un phénomène selon eux massif et tabou : les violences conjugales exercées par les femmes. ».

Le "Guide d’autodéfense intellectuelle contre le masculinisme" (éd. Bambule, 2013) est ainsi présenté : « Nous voulons avancer l’idée que les hommes ne sont pas, en tant que groupe social, victimes de violences dans le couple hétérosexuel, de la part des femmes, en tant que groupe social. Autrement dit, les hommes ne sont pas victimes de violences conjugales, ne sont pas discriminés au sein des couples, il n’y a pas d’hommes battus. Nous ne nions pas l’existence d’actes de violences de femmes à l’encontre d’hommes, mais nous refusons l’instrumentalisation des analyses féministes, qui implique ici un renversement des rapports de domination. Si l’on parle en termes de phénomènes sociaux structurels et non de cas isolés, il n’y a pas de sexisme anti-hommes, ni d’hommes battus. » (7 juillet 2016).

Et ce "Collectif antimasculiniste" de préciser : « Notre thèse (…) revient donc à dire que le vocable de "violences conjugales" ne convient pas pour analyser des actes de violences exercées par des femmes sur leurs (ex) conjoints. Dans une société patriarcale, de tels actes ne sont pas adossés à un système d’oppression, ne s’inscrivent pas dans un continuum de violences, ne sont pas "estampillés du sceau de domination" pour reprendre l’expression de Romito. Ce sont donc des violences isolées (même lorsqu’elles sont répétées et inscrites dans la durée) par opposition à des violences structurelles. ».

Selon un rapport de l’ONDRP (voir plus loin ce sigle), le refus, par les hommes, de la séparation en cours ou passées est la cause principale du passage à l’acte (du meurtre) : 40% des cas de féminicides en 2013, 29% en 2014. Cela tendrait à confirmer le contexte d’oppression dans lequel vivaient les femmes tuées dans ces conditions.

Je ne souscris pas nécessairement aux arguments avancés (qui sont parfois extrémistes ou, du moins, excessifs, car tout couple n’est pas forcément fondé sur le postulat patriarcal), mais je ne m’étendrai pas plus sur cette polémique féministes/masculinistes (je voulais seulement la signaler), d’autant plus que l’essentiel, c’est de pouvoir réduire la violence d’où qu’elle vienne et quel qu’en soit le malheureux destinataire. D’ailleurs, des cas comme celui de Jacqueline Sauvage, qui a tué son mari violent, sont compliqués à analyser objectivement et sereinement, hors de toute passion publique (j’y reviendrai peut-être plus tard).

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Au-delà de l’homme et de la femme dans le couple (ou l’ex-couple), il ne faut pas oublier les éventuels enfants : en 2017, 25 enfants mineurs ont été tués « par l’un de leurs parents dans un contexte de violence au sein du couple » (en 2014, ils étaient 35 enfants mineurs tués). Parmi ces 25 enfants, 11 ont été tués par leur père en même temps que leur mère. On compte aussi 7 homicides hors couple et enfants, commis sur des rivaux éventuels ou fantasmés, et 5 victimes collatérales (enfants majeurs, beaux-parents, témoins, etc.).

La présence des enfants n’empêche malheureusement pas le passage à l’acte par l’auteur des homicides : 31 enfants ont été témoins des scènes de crimes (dans 9 affaires, c’est même l’un des enfants qui a donné l’alerte), et 19 enfants (principalement en bas âge) étaient présents dans le domicile mais n’ont pas vu les faits. En tout, 109 sont devenus orphelins, dont 10 des deux parents, 91 de mère et 8 de père.

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Ces trois principales statistiques de 2017 (nombre de femmes, d’hommes et d’enfants tués par les violences conjugales) proviennent du Ministère de l’Intérieur.

L’INSEE donne aussi d’autres informations instructives pour l’année 2017. 219 000 femmes majeures âgées de 18 à 75 ans (soit 1,0% de la population associée) ont déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles par leur partenaire ou ex-partenaire. Les trois quarts les ont subies de manière répétée. Et les quatre cinquièmes ont aussi été soumis à des violences psychologiques ou à des agressions verbales. Mais de ces 219 000 femmes, moins d’un cinquième (19%) a déposé plainte et près de la moitié (44%) n’a contacté personne pour être aidé.

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Selon le Ministère de l’Intérieur, 88% des victimes des violences conjugales enregistrées par les services de police et de gendarmerie sont des femmes. Parmi les faits connus, les violences commises par le conjoint ou ex-conjoint représentent les deux tiers des violences volontaires et le tiers des viols concernant une victime femme majeure.

Selon le Ministère de la Justice, sur les presque 70 000 auteurs présumés impliqués dans des violences conjugales en 2017, 17 600 ont été condamnés pour des violences sur leur partenaire ou ex-partenaire, et ce sont 96% (des 17 600) des hommes.

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Sur l’ensemble des homicides (femmes ou hommes tués en 2017 par les violences conjugales), 70% ont eu lieu au sein d’un couple (marié, pacsé, concubin, etc.), 13% au sein d’un couple séparé et 17% au sein d’un couple non officiel (amant, maîtresse, relations épisodiques, etc.).

Le total des victimes des violences conjugales meurtrières est de 235 personnes tuées en 2017 (130 femmes, 21 hommes, 25 enfants mineurs, 7 hors du couple, 5 victimes collatérales, 47 auteurs d’homicides qui se sont suicidés ensuite). Dans 62 cas sur les 125 homicides commis dans un couple officiel, les violences existaient déjà antérieurement et étaient déjà connues des forces de l’ordre ou du voisinage. En 2014, il y a eu 283 décès liés aux violences conjugales (à comparer aux 235 en 2017).

Les forces de l’ordre ont enregistré 111 870 cas d’actes commis par le partenaire des victimes en 2017, dont 98 570 des victimes femmes (soit 88%) et 13 300 des victimes hommes (soit 12%). Dans le cadre du couple, 2 410 viols ont été commis en 2017, dont 2 370 sur les femmes (soit 98% des cas).

Sur les 94 000 viols ou tentatives de viols commis en 2017 sur des femmes âgées de 18 à 75 ans, 65 000 femmes (soit 0,3% de la population de référence) déclarent avoir subi au moins un viol. Dans 91% des cas, ces viols ou tentatives de viols sont commis par une personne connue de la victime, et dans 47% des cas, l’auteur est son partenaire ou ancien partenaire. Seulement une victime sur dix a déposé plainte.

Dans un cadre de violences familiales, il faut aussi inclure les excisions. Je n’ai trouvé officiellement que des évaluations de 2004 (reprises encore dans "La lettre de l’Observatoire national des violences faites aux femmes" n°11 de février 2017) qui font état de 53 000 femmes excisées vivant en France (90% ont été excisées avant l’âge de 10 ans) : « Les mutilations féminines concernent une partie des femmes migrantes originaires de pays où l’excision se pratique (Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso et Guinée principalement) ainsi que leurs filles. (…) Il ressort que 11% des filles de femmes excisées interrogées sont elles-mêmes excisées. Ce chiffre varie très fortement selon que la fille est née en France ou dans un pays à risque. Dans le premier cas, seul 3% des filles sont excisées. Dans le second, ce chiffre monte à 45%. ».

Il faut rappeler que l’excision est un crime et le code pénal punit sévèrement les auteurs de mutilations sexuelles féminines : l’article 222-29 précise que la peine encourue est de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. Si elles sont commises sur une mineure de moins de 15 ans, la peine est de 20 ans d’emprisonnement (article 222-10). Le fait même d’inciter à faire une excision est puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (article 226-24-1 du code pénal, par la loi du 5 août 2013). L’article 222-16-2 va même très loin : « L’auteur d’une mutilation commise à l’étranger, qu’il soit français ou étranger, peut être poursuivi en France, si la victime mineure est de nationalité française ou bien si elle est étrangère et réside habituellement en France. ». Pour les excisions sur une mineure de moins de 15 ans, l’auteur peut être poursuivi jusqu’à l’âge de 38 ans de la victime (20 ans après sa majorité).

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Dans une étude parue en décembre 2017 (réalisée par Hélène Guedj, publiée par InterStats, Analyse n°18) prenant des informations de l’INSEE, on a cherché à décrire les victimes de violences sexuelles en France métropolitaine pour la période allant de 2008 à 2016. Il y a en moyenne 222 000 victimes par an parmi les personnes âgées entre 18 et 75 ans. Sexe des victimes : 184 000 femmes (83%) et 38 000 hommes (17%). Âge des victimes : 78 000 entre 18 et 30 ans (35%) et 144 000 entre 30 et 75 ans (65%). Nature des violences sexuelles : 117 000 viols et tentatives de viols et 105 000 attouchements sexuels. Enfin, caractéristique de l’auteur des violences : dans 70 000 cas (32%), l’auteur est cohabitant, et dans les 152 000 autres cas (68%), l’auteur n’est pas cohabitant. Cela signifie que dans un tiers des cas, les violences sexuelles sont commises au sein du foyer conjugal.

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Autre caractéristique importantes des violences faites aux femmes, leur vulnérabilité. Au cours de la conférence du 7 novembre 2017 sur les violences vécues par les femmes handicapées, l’historienne Michelle Perrot a noté : « Ces violences visent les plus faibles et les femmes pauvres, les femmes dépendantes, les femmes qui n’ont pas les moyens de gagner leur vie par exemple et qui sont toujours dans une situation de dépendance par rapport à l’homme. Leur dépendance par rapport à l’homme les rend particulièrement vulnérables aux violences sexuelles et c’est pourquoi il est si fondamental, toujours et encore, que les filles aient une éducation et surtout qu’elles aient un métier, qu’elles gagnent leur vie. C’est sûr qu’en gagnant sa vie, on peut être indépendante et résister par conséquent à la violence conjugale par exemple. Dans cette dépendance de la faiblesse vient évidemment la place des femmes handicapées. Parce qu’elles sont faibles, parce qu’elles ont un corps affaibli, parce qu’elles sont dans une situation de dépendance familiale, conjugale et sociale, eh bien oui, les femmes handicapées sont particulièrement victimes de violences. ».

Au cours d’un colloque organisé en 2010 par l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir (FDFA) sur les violences faites aux femmes handicapées, un sondage sous forme de questionnaire anonyme a donné à la question "Avez-vous subi des violences ou des maltraitances ?" ces réponses : 36% de oui pour les femmes valides et 70% de oui pour les femmes en situation de handicap (je n’ai pas le nombre total de réponses mais c’est plus une indication qu’une évaluation scientifique).

Dans une étude croisée publiée en mars 2016 (Repères n°31) par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), il est indiqué : « Les femmes de 18 à 75 ans handicapées ou ayant "quelques gênes ou difficultés dans la vie quotidienne" en couple cohabitant, affichent un taux de violences physiques ou sexuelles sur deux ans par conjoint cohabitant de 3,81%, il est très significativement supérieur à celui des autres femmes en couple cohabitant (1,78%). ».

Le Parlement Européen s’est lui-même saisi de ce sujet peu médiatisé des violences faites aux femmes en situation de handicap par le vote de la résolution P8-TA-2017-0329 du 12 septembre 2017 qui demande l’adhésion de l’Union Européenne à la Convention d’Istanbul (Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et de la violence domestique) : « Les femmes handicapées courent un risque 1,5 à 10 fois plus élevé d’être victimes de violence fondée sur le genre et, du fait de leur situation de dépendance, il est encore plus difficile pour ces femmes de le signaler. ».

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Je termine sur une comparaison. En 2017 en France, j’ai indiqué plus haut qu’il y a eu 235 victimes tuées par des violences conjugales (homicides et suicides). Sans prendre en compte les suicides, cela fait 188 victimes tuées. Il faut comparer ce nombre avec le nombre total de victimes de meurtres en France en 2017, qui est de 825. Cela signifie que 22,8% des homicides ont été commis par violences conjugales, soit un meurtre sur quatre, ce qui est considérable.

Ma conclusion est hélas la même qu’il y a dix ans, je la reprends telle quelle : « Vu l’ampleur de ces violences, il n’est pas inutile de rappeler qu’il faut savoir couper les relations dès les premiers signes de violences, même si psychologiquement, cela peut s’avérer très difficile. ».


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (05 mars 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :

Principal document utilisé : "La lettre de l’Observatoire national des violences faites aux femmes" n°13 de novembre 2018.

Discours du Président Emmanuel Macron le 25 novembre 2017 à Paris (texte intégral).
Violences conjugales : le massacre des femmes continue.
Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent.
La lutte contre la violence faite aux femmes, nouvelle cause nationale ?
Que restera-t-il du drame de Thionville ?
Marie Trintignant.
Jacqueline Sauvage.
L’Académie française et la féminisation des noms de métiers et de fonctions.
L’écriture inclusive.

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25 réactions à cet article    


  • aimable 7 mars 2019 16:02

    Pour éviter tous ces ennuis de cohabitation , un conseil qui vaut ce qu’il vaut , allez dans une maison close vous taper un prostitué , vivez seule ou avec vos enfants ( souvent la vie en couple vous donne encore plus de solitude ) , cela a des inconvénients ( surtout quand la vieillesse vous gagne ) mais tout compte fait vous serez gagnante .  smiley

    sinon si par hasard vous vouliez vivre en couple malgré tout , suivez des cours de psychologie pour apprendre a détecter les types violents et méfiez vous du soit disant coup de foudre , il peut être mortel .  smiley


    • JC_Lavau JC_Lavau 7 mars 2019 17:17

      @aimable. La propagande nous serine que la féminité fait l’intelligence et toute l’intelligence, que dès que tous les politichiens seront remplacés par des politichiennes, tout ira bien et les petits oiseaux chanteront partout.
      Dans ces conditions, je m’explique mal comment des femmes pourraient faire de mauvais choix, quand il est temps de se choisir un mâle à exploiter.


    • aimable 7 mars 2019 20:30

      @JC_Lavau
      Avec votre expérience , je comprend que pour vous voir la fragilité en une femme soit inimaginable , cela prouve que la rouerie n’est pas réservée aux hommes je dirais même que c’est la spécialité de beaucoup de femmes .


    • jorflim 7 mars 2019 20:39

      Aux chiottes l’arbitre !


      • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 7 mars 2019 20:59

        #Balancetonarticlepathetique

        ^^


        • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 8 mars 2019 08:49

          Propagande sexiste.


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 mars 2019 09:01

            Bonjour, j’ai souvent constaté que les femmes battues sont souvent soumises, contrairement aux femmes de caractère. Mais à d’autres époques les femmes de caractèrres étaient brûlées pour avoir oser défier le patriarcat et le catholicisme. A trois Simone Weil, Simone Veil, et Simone Weil (philosophe). 


            • spearit 8 mars 2019 19:46

              @Mélusine ou la Robe de Saphir.
              « Bonjour, j’ai souvent constaté que les femmes battues sont souvent soumises, contrairement aux femmes de caractère »

              C’était la minute ou votre cerveau était allumé pour constater une telle lapalissade !!!


            • mmbbb 9 mars 2019 12:01

              @Mélusine ou la Robe de Saphir. j ai aussi remarque que les hommes qui se faisaient avoir etaient aussi faibles et souvent naifs . Quelle revelation ! . Moi si j etais riche contrat de mariage et en cas de separation tu repars comme tu etais venue . L amour d un temps epargnerait ainsi mon bel argent . Je garderai ainsi l integralite de l amour de ma cassette. 


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 mars 2019 09:35

              Il y a une grande confusion entre femmes qui portent la culottes et femmes de caractère. Les femmes qui portent la culottes choisissent généralement des hommes faibles et soumis. Les femmes de caractère des hommes qui sont leur égal et qu’elles peuvent admirer. Les premières sont dans des rapports de force. Les secondes dans la complémentarité des échanges (même si parfois ceux-ci sont un peu violents dans l’expression). Mais les réconciliations n’en sont que meilleures. Les femmes soumises et qui sont battues, en réalité n’ont jamais coupé le cordon ombilical avec,...leur mère. 


              • Gollum Gollum 8 mars 2019 11:59

                @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                C’est de l’homosexualité latente dans les deux cas.

                La femme à culotte prend un efféminé. L’autre prend un mec aussi viril qu’elle même. 

                On a la même chose chez les hommes. Quand Mickael Jackson avait épousé la fille d’Elvis Presley ce n’était pas de l’hétérosexualité mais bel et bien du lesbianisme.


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 mars 2019 12:13

                @Gollum
                Vous tombez dans le schéma classique. Soumise égale féminine, active masculine. Comme si une femme ne pouvait être « activement » féminine.....J’ai une amie, la gentillesse et beauté faite femme. quel fut mon étonnement de savoir (en faisant les gestes avec ses petits poignets) d’être battue par son compagnon. Comme quoi, les apparences sont trompeuses. 


              • Gollum Gollum 8 mars 2019 12:39

                @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                Ben non ce n’est pas un schéma classique ce que je propose. 

                Votre femme « activement » féminine est un terme ambigu. On se demande ce que serait un homme « passivement » masculin..

                Mais surtout il y a confusion sur ce que serait l’androgynat psychologique réussi.

                Un tel androgynat n’implique pas que la femme devienne active et/ou intellectuelle. Pas plus que l’homme devienne maternant et effacé.
                D’autre part cet androgynat là est très rare parce que l’on est dans le qualitatif.

                Le plus souvent on a des couples mal appariés où les ambiguïtés sont la norme.

                Peut-on dire que les époux Balkany forment un couple hétérosexuel au sens vrai ? Quand on voit la tête profondément masculine de la femme j’en doute fort.
                On est bien dans le cadre d’une homosexualité latente de deux masculinités qui s’apparient. Et ce genre de couple il y en a partout aujourd’hui, c’est quasi la norme.

                À égalité avec le couple hétérosexuel vrai traditionnel. (Trump et son épouse par exemple)

                Sur votre fin de post je ne vois vraiment pas ce que cela vient faire dans le débat.


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 mars 2019 12:50

                @Gollum

                Trump et Mélania. Quel cliché ! J’aimerais vous envoyer la photo (excellente) où elle se trouve derrière lui et fait une grimace de dégoût. Si vous n’avez pas encore compris qu’elle ne le supporte pas et trouve tous les moyens pour s’évader de son rôle obligatoire. Mon type d’homme viril, c’est brune Cremer. D’ailleurs, il s’est marié avec une psy. Là c’était un vrai mariage d’amour. Pas des paillettes. a mettre à l’imparfait puisqu’il est décédé. Quant à la femme féminine je préfère Marina Vlady. Je vous vois parfaitement en couple. Madame de son côté et vous du vôtre. ... 


              • Gollum Gollum 8 mars 2019 14:04

                @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                J’aimerais vous envoyer la photo (excellente) où elle se trouve derrière lui et fait une grimace de dégoût.

                Vous mélangez tout. On s’en fout qu’ils s’aiment ou pas (ou plus d’ailleurs on n’en sait rien) je ne parle pas de ça, c’est consternant l’art de dévier sur des anecdotes pour noyer le poisson..

                Madame de son côté et vous du vôtre. ... 

                Ce n’est pas inintéressant de maintenir une certaine distance.


              • JC_Lavau JC_Lavau 8 mars 2019 09:37

                A Paris, Frédéric P** a osé demander à voir sa fille. En représailles, la JAFe l’a condamné à 12 000 euros d’amendes.

                Dame ! Guerre sexiste oblige !

                Aujourd’hui 8 mars, cela fait vingt et un ans que j’ai réussi à voir mon petit-fils Hugo.

                Il est privé de père aussi du reste. Propriété privée gynarque, que diable !

                — 
                Né dans le sérail misandre victimaire, j’en connais les turpitudes.
                Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu’à présent. Et cela, les
                imposteurs et les tortionnaires ne me le pardonneront jamais. Les
                imposteuses tortionnaires notamment.


                • Francis, agnotologue JL 8 mars 2019 09:46

                  Le problème c’est que, si l’on en croit Philippe de Vulpillières

                  ,

                   

                  « Les femmes adorent les psychopathes ; Breijvick recevrait 800 lettres d’amour par mois »
                   


                  • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 8 mars 2019 10:04

                    Après la propagande sur les 80 KM/h et les dérives Maronistes Ra-con-tarre nous bassine avec la femme et sa journée.

                    Ne pas oublier que parmi les personnes en charge de la recherche sur la conception d’une matrice artificielle de reproduction humaine, une femme est responsable de recherches. Donc .. !

                    L’avenir de la femme pour la procréation humaine est limitée .....  

                    Lors des différents cortèges des GJ certaines femmes ont été éborgnées, gravement blessées, tirées dur le sol par les cheveux et certaines femmes âgées ont été victimes de tir de LBD....

                    Dame Chiappa n’a jamais produit de commentaire dénonçant les violences policières faites aux femmes ....


                    • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 8 mars 2019 10:06

                      Rat-con-tarre est une prost.... au service du gouvernement et de LREM..


                    • Emohtaryp Emohtaryp 8 mars 2019 13:17

                      @SPQR Sono Pazzi Questi Romani

                      « Lors des différents cortèges des GJ certaines femmes ont été éborgnées, gravement blessées, tirées dur le sol par les cheveux et certaines femmes âgées ont été victimes de tir de LBD.... »

                      Exactement ! ce qui montre « le deux poids, deux mesures » de cette hypocrisie....

                      Un homme qui touche à une femme, un enfant, un vieillard est le pire des lâches infâmes comme les quelques policiers qui se livrent à ces actes de barbarie, en se protégeant derrière les ordres ?

                      Et qui donnent ces « ORDRES » ????

                      Les mêmes qui viennent instrumentaliser les violences faites aux femmes....Alors, ce n’est certainement pas dans ces gens-là qu’on peut faire confiance pour éradiquer cette ignominie sur les femmes....

                      Tant va la cruche Schiappa à l’eau, qu’à la fin elle se casse.....


                    • lala rhetorique lala rhetorique 8 mars 2019 11:11

                      A nouveau sommes dans tout et son contraire ; si on accepte que des femmes en France au 21e siècle se voilent, par soumission et à leur dieu et à leur mari, comment oser parler de féminisme ? alors qu’avec tous ces migrants qui arrivent, dont les viols sont cachés par les médias, on va pas aller à l’égalité hommes femmes....


                      • mmbbb 9 mars 2019 12:07

                        @lala rhetorique l autre jour j ai vu rapido un article sur l excision pratiquée en France . Dans sa chronique L Gerra reprenait une chanson d un rappeur lors de la journee du 8 mars . Le moins que l on puisse dire est que ces chansons sont des hymnes a l amour courtois : Les feministes ont vraiment raison de s acharner sur l homme blanc et d avoir emportee une belle victoire avec l ecriture inclusive . Elles ont le sens des priorites . 


                      • gaijin gaijin 8 mars 2019 12:46

                        nous vivons dans une société violente ....ultra violente ....mais hypocrite

                        c’est la violence de tous contre tous et la loi du plus fort est toujours la meilleure qu’attendre de mieux ?


                        • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 8 mars 2019 14:39

                          Allez allez je prend les paris pour l’article d’indignation de demain qui essaie de distraire des problèmes fondamentaux d’aujourd’hui :

                          Une nécrologie madame ? Oui mais pour cela il va falloir que quelqu’un meurt ! 5 contre un.

                          Un commentaire sur un fait divers ? pour le monsieur avec la casquette. Ha il va falloir être plus précis.

                          Une minorité à défendre ? pour la dame en pull rouge : 3 contre un, les femmes ne sont pas une minorité nous somme bien d’accord

                          Une pub pour un parti politique ? le monsieur à la moustache : ha vous prenez des risques : il y en eu une hier ! 20 contre un.


                          • In Bruges In Bruges 8 mars 2019 15:08
                            « Violences conjugales : le massacre des femmes continue ».

                            Oui, les articulets compulsifs de l’auteur ( ou de son collectif) aussi.

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