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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > De l’Indignation à la Révolution

De l’Indignation à la Révolution

Les doléances des indignés sont universelles, légitimes, les mêmes partout dans le monde : dignité, justice, travail qualifié, respect, démocratie…

Pour construire cela, les peuples doivent nécessairement retrouver le pouvoir de financer leur avenir : équiper l’homme et la nature, via un vecteur de découvertes et de progrès scientifique au service du bien commun, tel qu'un ambitieux programme spatial.

Ce qui l’interdit est connu et reconnu : le système financier et sa culture débilisante qui nous condamnent tous. L’oligarchie, elle, ne cherche qu’une chose : provoquer le chaos pour instaurer une dictature mondiale : un empire meurt toujours.

Le seul moyen pour mettre ce système en banqueroute organisée, et redonner le pouvoir d’émission de crédit productif public aux Etats-nations afin de construire l’avenir, est connu des décideurs du monde entier : c’est la procédure Glass-Steagall, qui interdit et annule rétroactivement tout renflouement, par l'argent public et des salaires, des activités spéculatives. Cette procédure a été créée spécifiquement dans ce but par Franklin Roosevelt en 1933. Détricotée par La City et Wall Street pendant la deuxième moitié du XX° siècle, elle a été réintroduite le 12 avril 2011 au Congrès américain, sous la forme du projet de loi H.R. 1489 Return to Prudent Banking Act, de Marcy Kaptur. A la minute où le Glass-Steagall sera réinstauré, il pourra être repris dans le monde entier - Glass-Steagall Global - annulant toute dette illégitime pesant sur le dos des peuples du monde entier et redonnant le pouvoir souverain d'émettre du crédit pour le développement.

Mais il faut avant tout comprendre pourquoi les Etats-Unis sont l’élément clé dans cette Histoire, y compris pour l'Europe et l'Asie.

Tant que les Etats-Unis n’auront pas réinstauré le principe du Glass-Steagall de Roosevelt, les Indignés s’indigneront, et le monde continuera sa descente aux enfers. Les décideurs du monde entier le savent tous, mais, ne recherchant que le plaisir et ayant été éduqués pour fuir la douleur de l’effort comme la peste, sont culturellement incapables d’entrer en guerre contre les intérêts financiers, qui sont en train d’opérer le plus grand génocide de l’Histoire.

Aucun média, ni aucun acteur public ne formera aucun citoyen à l’enjeu existentiel que représente le Glass-Steagall pour les peuples du monde, tant que le peuple lui-même ne s’emparera pas de la question et ne se battra pas pour imposer un débat public sur cette procédure… qui est tout sauf une simple mesure technique à insérer dans un programme, fût-il présidentiel.

Tout ceci a été évoqué à la Bastille le 29 mai 2011.


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32 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 2 juin 2011 10:48

    Connaitre une période de chaos et de paupérisation profonde ferait, à mon avis, beaucoup de bien à « l’Empire » US, qui exerce une action prédatrice sur le reste du monde. Cela lui permettrait peut être également de changer son « système » en place.
    Souci, cela aurait des répercussions sur le reste du monde.
    J’en doute toutefois, tellement, la vie politique US est cadenassée entre Républicains et démocrates. Blanc-Bonnet et Bonnet-Blanc. Seul, le peuple américain, en se mobilisant, pourrait changer la donne.
     Je n’y crois pas, car la majorité d’entre eux sont trop « lobotomisés » par les médias et le cinéma.

    Tunisie et Egypte sont, pour l’instant, des tromperies, car rien de fondamental n’a changé et le système se maintient. Reste les Espagnols qui essaient de montrer la voie. Souhaitons qu’ils persévèrent et entrainent le monde avec eux.


    • Roosevelt_vs_Keynes 2 juin 2011 16:38

      «  »l’Empire« US, qui exerce une action prédatrice sur le reste du monde »

      Ne nous trompons pas d’ennemi
       : la République des Etats-Unis est attaquée depuis la mort de Franklin Roosevelt par l’Empire britannique. Tout le reste (illuminatis etc.) ne fait que brouiller les cartes. J’ai expliqué ça dans cet article.


    • Alpo47 Alpo47 2 juin 2011 19:09

      Ne changeons pas non plus de fadaises.

      La « République US » est attaquée par les Britanniques, dites vous ? Tiens donc... Et les 900 bases militaires US réparties dans le monde, c’est pour se défendre contre la GB ?
      Et toutes ces guerres ou interventions militaires US sont dirigées contre la GB ? Vous êtes certain ?

      Si la CITY continue d’avoir une forte action d’influence, surtout dans le Commenwelth, les USA ont depuis longtemps dépassé leurs anciens maitres.


    • Kessonfait ? 2 juin 2011 19:46

      Salut Alpo47,

      Je ne pense pas que R vs K voulait dire que les USA et la GB sont actuellement ennemis. En Afghanistan les 2 pays y sont, en Irak c’est Tony Blair qui apporta les « fausses preuves » des ADM de Saddam Hussein, en Libye les services secrets des pays sont sur place. Il s’agirait plutot de dire que les Etats-Unis sont redevenues une « colonie britannique ».

      De plus Obama s’incline volontier devant la Reine. Il me semble qu’avec le Glass Steagall c’est le début de la nouvelle révolution outre atlantique. Une guerre à l’intérieur du pays est lancée : ça passe ou ça casse !



    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 3 juin 2011 11:03

      Il s’agit bien de l’empire britannique, et plus précisément des familles royales surpuissantes néerlandaises et anglaises :

      « L’empire britannique lui-même, désormais plus que jamais aux commandes de la politique mondiale, en se concentrant sur l’éradication permanente des États-nations souverains, consistant à pousser les pays dans des conflits autodestructeurs les uns contre les autres. Les services secrets commencèrent immédiatement à semer les graines d’une autre grande guerre, afin d’éliminer les nations et préparer le terrain pour un gouvernement mondial. Les programmes sociaux furent éliminés, les industries, privatisées, et de furieuses campagnes de spéculations s’abattirent, la banque centrale imprima désespérément des montagnes de billets, dans le vain espoir de rembourser l’impayable dette débouchant sur la crise hyper-inflationniste. Aujourd’hui encore, la manipulation des tensions religieuses et ethniques sont organisées, juste pour créer des conflits régionaux. Les mêmes banques et cartels qui avaient manipulé les conflits, se positionnèrent en vue d’actions semblables pour ruiner les positions déjà affaiblies. La banque JP Morgan, située au 23 Wall street, branche américaine d’une banque britannique, fonctionnait comme un cheval de Troie dans la finance américaine depuis bien longtemps. Dans les années 20, la maison des Morgan agissait plus comme un cartel que comme une banque, sans rôle public et avec un conseil d’administration en lien avec des milliers de compagnies, d’industries, et d’établissement publics américains. La main des Morgan était reconnue comme monarchique au pays de la finance américaine, seulement inféodée à l’empire britannique pour lequel elle agissait. C’est ce vaste réseau financier qui allait prendre le contrôle des partis politiques, installer une série de présidents au service de Londres et Wall street, et qui allait conseiller le démantèlement du Système américain. Un chômage massif se développa à cause de l’effondrement de tout le tissu industriel et agricole, tandis que s’installait un désespoir profond et le chaos social, c’était un terrible cauchemar. Ce fut une époque extrêmement dangereuse, les intérêts Morgan tentèrent d’installer un gouvernement fasciste en France, autour de Pierre Laval. La révolution espagnole éclata et le régime fasciste de Franco fut mis en place, Hitler était au pouvoir, Mussolini était au pouvoir, et des banquier de Wall street soutenaient cela, y compris Prescott Bush, le grand père de GW du même nom, qui agissait avec des fonds destinés à financer Hitler. Des millions de dollars furent injectés dans le parti nazi et l’un d’eux mit le feu au Reichstag. Les nazis accusèrent le parti communistes et utilisèrent la peur suscitée par l’événement pour instaurer des lois liberticides fomentées par Hitler qui avait les pleins pouvoirs. Le krach économique aux Etats unis s’était transformé en une gigantesque famine, banqueroutes, saisies immobilières, et le chômage culminait à 25 %. Mais les gens n’étaient pas en mesure de prêter attention aux grondements menaçants qui provenaient de l’étranger. Pourtant, la participation aux élections qui suivirent fut sans précédent. Les électeurs espéraient trouver un leader qui, contre toute attente, les sortiraient du désespoir et ramènerait la prospérité sur le pays.


    • Kessonfait ? 3 juin 2011 11:40

       @ Lisa Sion 2

      Effectivement ça a l’air d’être ça. D’où tires-tu cette extrait ?


    • Kessonfait ? 3 juin 2011 12:39

      @ Kalki

       - Que veux-tu dire par inutilité des êtres humains ?

       - « l’état ne peut pas tout et l’état économique de l’oligarchie joue contre VOUS  » quelle différence fais-tu entre l’état et l’état économique ?

       - En ce qui concerne l’autonomie matérielle : comment fais-tu pour te procurer le matériel nécessaire à l’hydroponie et à la fabrication de ton panneau solaire ? 


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 3 juin 2011 18:39

      @ Kesskonfait,

      je l’ai recopié patiemment d’une vidéo dont j’ai perdu le lien ,mais sur un site jugé subversif parce que regorgeant de textes censurés avant guerre : http://www.aaargh.codoh.info/fran/fran.html


    • LIENA 2 juin 2011 11:10

      Bravo et continuer...pour que le futur existe.


      • clostra 2 juin 2011 11:36

        Il y a une petite histoire qui courre et pourrait faire réfléchir (j’ai un début d’explication)

        Un homme arrive dans un village et s’adresse à l’aubergiste pour lui demander une chambre pour la nuit. L’aubergiste lui demande 100 euros (ou francs, comme on veut) qu’il lui remet aussitôt.

        Aussitôt, l’aubergiste courre chez le boulanger lui rembourser sa dette qui s’élève à 100 euros.

        Le boulanger, à peine saisit le billet courre chez sa « péripatéticienne » lui rembourser sa dette de 100 euros.

        Celle-ci courre chez l’aubergiste rembourser le prix de la chambre de 100 euros qu’elle avait occupé avec le boulanger.

        Et, finalement, l’homme venu d’ailleurs décide de ne pas rester coucher dans le village et demande à l’aubergiste de lui rembourser le prix de sa chambre, ce que fait l’aubergiste en lui rendant SON billet.


        • Croa Croa 3 juin 2011 08:53

          Bébut d’explication :

          L’argent n’est, pour ce cas fortuit, pas sorti d’une banque ! smiley


        • Croa Croa 3 juin 2011 08:54

          Moralité :

           smiley Il faut abolir l’usure ! smiley


        • gaijin gaijin 3 juin 2011 12:49

          cette histoire ne fonctionne pas
          a chaque étape l’état prélève des impôts a la fin de l’histoire la péripatéticienne ne peut pas payer sa chambre et l’aubergiste ne peut pas rembourser son client qui lui fait un procès .......
          bien sur si ces gens avaient choisit le troc comme mode d’échange .......


        • Kessonfait ? 3 juin 2011 13:28

          Salut gaijin,

          Comment tu expliquerais le mode de fontionnement du troc ?


        • gaijin gaijin 3 juin 2011 13:41

          homme arrive dans un village et demande a la première maison qu’il croise pouvez vous m’ héberger ? on lui dit oui dans cette maison on a toujours une place et un couvert pour l’homme de passage
          l’étranger demande
          « -que puis je faire pour vous remercier
           -demain mon voisin coupe son blé et je lui doit un service si vous pouviez aller voir s’il a besoin d’aide ....... »
          bien sur dans ma version de l’histoire il n’y pas d’aubergiste ni de péripatéticienne
          parce que seul l’argent permet d’inventer un monde ou il y des métiers qui ne produisent rien
          comme banquier politicien prostituées ......


        • Kessonfait ? 3 juin 2011 14:07

          comment pouvons nous faire pour passer du monde dans lequel l’argent est roi à celui que tu décris ?


        • clostra 2 juin 2011 11:54

          Quand donc les filous arrêteront-ils d’assouvir leur passion du jeu, en misant l’argent des épargnants ?

          business angels ou business devils ?

          premier axiome : le business angel gagne toujours

          il place son argent dans des sociétés « à risque » (starts up, biotech...), pariant que l’une d’entre elle va largement couvrir les faillites des autres. Et pour en être bien sûr il fait en sorte de ramasser toute la mise en faisant payer les risques par le petit épargnant. (à développer)


          • le journal de personne le journal de personne 2 juin 2011 12:36

            L’indignée
            Plus besoin de leader
            ni de maître chanteur
            juste d’un Lied... pour faire le vide

            AMOR MIO , SI MUERO ...

            un chant pour rattraper le temps
            nous ne craignons plus la tourmente
            les tourmenteurs
            menteurs... bonimenteurs
            qui se nourrissaient de nos malheurs
            Non... nous ne sommes plus tourmentés
            mais remontés comme jamais
            sans la moindre intervention d’un horloger
            L’heure, c’est nous qui la fixerons
            tic... tac ... tic...tac ... Boum !
            Plus besoin de berger, nous ne sommes plus un troupeau
            pas une âme de trop...
            des âmes au top... et hop ça galope !
            La plus jeune soutient le plus vieille
            la plus sage retient la plus folle
            Rien ne va plus pour les créanciers
            parce qu’on sait désormais
            sur quel chiffre, il faut miser
            pour faire sauter les banques du monde entier
            Zéro...
            il faut repartir de zéro
            avec notre destin entre les mains
            parce que nous savons désormais
            qu’il est dangereux de s’attacher
            aux pas de ceux qui nous ont précédé
            Quitte à errer, errons pour notre propre compte
            Quitte à mourir... mourrons en remontant la pente
            en chœur... et par cœur...
            les maîtres sont morts
            et avec eux, les raisons et les torts
            Embrassons-le sur la bouche
            ce tirage au sort qui nous dit :
            encore ! Encore ! Et encore !
            Signez : l’indignée...

            http://www.lejournaldepersonne.com/2011/06/lindignee/


            • Roosevelt_vs_Keynes 2 juin 2011 18:26

              "Dire qu’il suffit de rétablir le glass act pour tout améliorer revient à dire à un obèse que pour maigrir il suffit de manger moins."

              Le rétablissement du Glass-Steagall ne règlera pas tout, bien évidemment. Mais c’est l’étape incontournable pour aller vers un système international de crédit en lieu et place d’un système monétaire.

              Le premier pas vers ce système de crédit a été réalisé en 2009. C’est pour contrer cette initiative que Goldman Sachs a créé le fameux BRIC.


            • Kessonfait ? 2 juin 2011 19:00

              D’abord Obama s’est déjà opposé à la séparation des activités bancaires l’an dernier. Ce n’est pas de lui que le changement viendra.

              Ensuite, le Glass Steagall n’est que le début des mesures à adopter pour sortir du marasme économique, politique et culturel. Il sera urgent de redresser l’économie US avec le NAWAPA (multiples fonctions) dont il pourra être connecté au développement asiatique (voire eurasiatique) par la construction du tunnel sous le détroit de Béring.

              Enfin une coopération spatiale pour la prévention des catastrophes naturelles sera nécessaire pour amorcer le changement de système financier international et rebatir un développement mutuel.

              Et ce n’est pas tout ...


            • Kessonfait ? 2 juin 2011 21:09

              Salut Kerjean,

              J’ai du aussi mal te comprendre. Pour être plus clair dans ta pensée :
               - de quelle brêche parles-tu ? (« Aussitôt les autres méga-banques mondiales se rueront dans la brèche)
               - de quelle conséquence l’abandon du GS est ? ( »L’abandon du Glass Act sous Clinton en 98 est une conséquence, pas une cause)
               - existait-il vraiment un Glass Steagall partout ?


            • Roosevelt_vs_Keynes 3 juin 2011 10:02

              "Si donc, on devait refaire un Glass Act, ce serait au niveau mondial. Aucun pays ne prendrait le risque de le faire unilatéralement et de voir son système bancaire avalé en moins de deux par des banques étrangères."

              C’est bien ce qui est prévu : un Glass-Steagall Global. Mais le seul à pouvoir initier le mouvement ce sont les Etats-Unis.

              "Causes et conséquences.

              Le vrai problème, c’est que les propriétaires du monde financier ont été assez puissant pour contraindre un président démocrates, et tous les chefs d’états socialistes européens( Blair, Schroder, Jospin, Prodi, Socrates, Gonzales etc...) à faire péter un verrou ancien de 70 ans.
              Le glass act n’est pas la cause de ceci, il n’est qu’un symptome.
              "

              On a failli avoir un dialogue de sourds, car on est d’accord sur le fond.

              Je rajouterais toutefois que tout cela a été rendu possible par le tournant culturel qui a fait en sorte que les chefs d’Etats que vous citez n’ont pu que se coucher devant les intérêts financiers. Tournant culturel provoqué par ces intérêts financiers avec la mise en place du Congrès pour la Liberté de la Culture dès 1950, à Paris. Opération financée de notoriété publique par la CIA.

              D’où le fait que l’instauration d’un Glass-Steagall Global ne pourra se faire que de pair avec une Renaissance culturelle.


            • Kessonfait ? 3 juin 2011 14:00

              Kerjean aurais-tu des liens sur la période 98 en France à propos de Jospin sur la dérégulation bancaire ?


            • sisyphe sisyphe 2 juin 2011 19:51

              Entièrement d’accord avec cette analyse et la nécessité du retour du Glass - Steagal. 


              Il faut que les peuples s’emparent de cette exigence, et l’imposent, par leur pouvoir de résistance et de mobilisation. 

              Soutien total. 

              • Croa Croa 3 juin 2011 09:08

                Une solution compliquée qui ne réglera pas tout...

                Alors que l’on peut faire simple :

                - Nationalisation des banques avec abolition de l’usure (la banque devient un service public gratuit.)

                - La frappe de la monnaie redevient une prérogative régalienne (une fonction exclusive de l’état ; C’est par ailleurs une condition d’indépendance.)


                • Roosevelt_vs_Keynes 3 juin 2011 10:04

                  @ Kerjean

                  Effectivement. C’est ce qu’on appelle une guerre.


                • Kessonfait ? 3 juin 2011 12:55

                  salut Croa,

                  Pour nationaliser les banques il va déjà te falloir accéder au pouvoir ainsi que pour la frappe de monnaie. De plus la nationalisation complète des banques n’apportera pas automatiquement un service publique pour l’intérêt général.

                  Une banque nationale qui refrappe sa monnaie peut trés bien réguler le sytème avec du publique et du privé sous condition de servir l’intérêt général.

                  En ce qui concerne l’usure nous sommes d’accord.

                  Le retour de la séparation bancaire n’est qu’un prélude. Il sera accompagné de plan pour « équiper l’homme et la nature, via un vecteur de découvertes et de progrès scientifique au service du bien commun, tel qu’un ambitieux programme spatial. »


                • Kessonfait ? 3 juin 2011 13:18

                  @ Kerjean

                  Effectivement l’oligarchie ne va pas se laisser faire mais à l’intérieur de celle ci des désaccords (en vidéo) apparaissent sur la gestion de la crise. Si tout le système s’effondre sous le poids de leur jeu spéculatif alors c’est fini, ils auront gagné et une guerre me paraît inévitable entre l’occident et le reste du monde. Le choc des civilisations aura vaincu le dialogue des cultures !


                • Colbert 3 juin 2011 14:32

                  Au sujet de l’abrogation de Glass Steagall et de ses conséquences (réponse à Kerjean)

                  Tout d’abord, l’abrogation de Glass Steagall s’est vraiment totalement concrétisée aux états-unis en 1999. En France, la distinction entre banques commerciales et banques d’affaires a été perdue par la loi de Delors dite de modernisation bancaire de 1984.

                  Une bonne question à se poser est :
                  Pourquoi l’empire britannique et ses laquais finianciers ont tant voulu abolir la loi Glass Steagall ?

                  Regardons la situation actuelle sans distinction entre banques commerciales et banques d’affaires. Le sort des spéculateurs est lié à celui des épargnants et entreprises. S’ils font faillites les épargnants sont théoriquement ruinés (et l’Etat est théoriquement ruiné parce qu’il guaranti un certain montant sur les comptes). Les spéculateurs n’ont pas trop de mal de mal à forcer l’opinion politique et l’opinion populaire à penser que pour sauver les épargnes des gens il faut renflouer les banques. L’abrogation de la loi a permis aux banques de lier les épargnants au sort de leurs actifs toxiques. C’est un moyen pour eux de faire payer à tout le monde les conséquences de leur folie.

                  Rétablir Glass Steagall veut dire que nous mettrons les dettes illégitimes liées à des produits dérivés à la poubelle. Elles ne seront pas remboursées parce qu’elles ne peuvent pas être remboursées. Si les banques d’affaire doivent faire faillite à cause de leur folie ils feront faillite. Après tout c’est normal que les gens qui se vantent de prendre des risques à longueur de journée subissent les conséquences de leur irresponsabilité.

                  Prenons une image : imaginez des fous avec des bombes sur eux (qu’ils ne controlent pas bien) qui prennent en otage les peuples en exigeant que soit créer pour eux un compte bancaire avec une somme illimitée dessus. Les produits dérivés sont les bombes qui menacent d’exploser dans une réaction en chaine et qui ont été créé bien avant l’abrogation de Glass Steagall. L’abolition de Glass Steagall a simplement permis d’attacher l’économie réelle à cette bombe. Glass Steagall permet de désamorçer la bombe sur des fous pour leur enlever ce pouvoir de nuisance. Evidemment si certains fous restent attachés à leur bombe il sauteront avec mais en causant moins de dégât.

                  Conclusion : L’idée d’un Glass Steagall act global est bien une étape nécessaire pour libérer les peuples du fascisme financier. C’est un bouclier essentiel pour que les peuples reprennent en main leur destin. Il faut l’imposer aux financiers pour pouvoir remplacer le monétarisme actuel par un système de crédit productif public pour résoudre les problèmes actuels et futurs.

                  Pour en savoir plus :
                  http://www.solidariteetprogres.org/1932Le-systeme-americain-contre-l-empire-britannique_04545


                  • Roosevelt_vs_Keynes 3 juin 2011 16:52

                    Pour info : Goldman Sachs cité à comparaître pour répondre des activités de cette banque d’affaires dans la crise, par le procureur général de NY, celui-là même qui s’est occupé de DSK

                    June 3, 2011 • 10:28AM

                    Bloomberg.com reported, today, that Goldman Sachs Group Inc. has received a subpoena from the New York County D.A., for information on the firm’s activities leading into the credit crisis. According to two people whom Bloomberg says are familiar with the matter, "The request relates to the U.S. Senate’s Permanent Subcommittee on Investigations report on Wall Street’s role in the housing market collapse, which accused New York-based Goldman Sachs of misleading buyers of mortgage-linked investments ...." Bloomberg notes that the Subcommittee’s report was referred to the U.S. Justice Department and the Securities and Exchange Commission, which are also investigating.


                    • Roosevelt_vs_Keynes 3 juin 2011 17:02

                      Autre info : des banquiers de Wall Street appellent au retour du Glass-Steagall

                      June 2, 2011 • 3:38PM

                      Robert G. Wilmers, the CEO of M&T Bank for 30 years, denounced the collapse of American banking since the demise of Glass-Steagall, and demanded that it be fixed now. Wilmers, who took the bank from a $2 billion operation to today’s $68 billion, told the NY Times’ Joe Nocera that the American banking system was designed for "the prudent extension of credit that furthers commerce,« but has become »a virtual casino. To me, banks exist for people to keep their liquid income, and also to finance trade and commerce. Yet the six largest holding companies, which made a combined $75 billion last year, had $56 billion in trading revenues."

                      Wilmers, said Nocera, said that "banks were taking excessive risks that were never really envisioned when the government began insuring deposits.... Trading derivatives and other securities really had nothing to do with the underlying purpose of banking. He told me that he thought the Glass-Steagall act should never have been abolished and that derivatives need to be brought under government control."

                      In a clear reference to the do-nothing Dodd-Frank bill, and reflecting LaRouche’s view that we don’t need Wall Street’s derivative fiasco, Wilmers said : "IT DOESNT NEED TO BE STUDIED FOR TWO YEARS. I WOULD PUT DERIVATIVE TRADING IN A SUBSIDIARY AND TAX IT AT A HIGHER RATE. IF THEY FAIL, THEY FAIL.’"

                      Even some of the skunks are seeing the handwriting on the wall. Carl Icahn, the infamous hedge fund speculator and corporate raider, told CNBC that the next crash is imminent : "Now, will it happen next week, next year, I don’t know and certainly nobody knows, but I don’t think that the system is working properly. There’s just way too much leverage and way too much risk-taking, with other people’s money. I KNOW A LOT OF MY FRIENDS ON WALL STREET WILL HATE MY SAYING THIS, BUT THE GLASS- STEAGALL THING OR SOMETHING LIKE IT WASN’T A BAD THING. IN OTHER WORDS, A BANK SHOULD BE A BANK. INVESTMENT BANKERS SHOULD BE INVESTMENT BANKERS."

                      Icahn noted that the Wall Street moguls like himself were something less than human, so that government, not Wall Street, should be blamed for the disaster : "You can’t blame a tiger. If you take a fierce man-eating tiger and put him in with a lot of sheep, you can’t blame the tiger for eating the sheep. That’s the nature of the tiger, and that’s the nature of Wall Street. I’m not saying they’re bad but that’s their nature, and the government should regulate finance."

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