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Les commentaires de Olivier Perriet


  • Re

    Olivier Perriet Olivier Pierret 4 juillet 2007 11:30

    Je vous remercie pour vos commentaires nombreux et nuancés qui me confirment que la question est très complexe et ne se réduit pas aux « à-priorismes » que l’on a entendu récemment. Pour ma part, je suis toujours aussi perplexe : idée géniale, à côté de la plaque, franchement injuste ? En tout cas c’est une des rares que le gouvernement n’est pas pressé de faire passer rapidement et c’est déjà pas si mal vu la problématique...



  • Olivier Perriet Olivier Pierret 1er mai 2007 12:14

    Il aurait été bête que je ne profite pas de ce commentaire constructif : posté un mois après la publication de l’article je ne risquais pas de le rater. Pour y répondre, que dire sinon qu’écrire c’est aussi militer, et prendre le risque de se tromper, le tout sans se cacher derrière un pseudonyme (ce qui n’est pas votre cas) La preuve, mes « analyses » si stupides selon vous sont tout de mêmes capables de provoquer des crises d’urticaire ; elles ne sont donc pas si inutiles que ça et je vous encourage vivement à suivre leur publication dans le courrier des lecteurs de nos journaux préférés (je ne me savais pas si célèbre ; c’est vrai qu’avec internet on peut facilement débusquer la fourberie derrière son écran). Tout est donc rentré dans l’ordre, gauche contre droite sans surprise et je me suis trompé (faut dire que je n’avais rien dit de définitif). Que vont faire l’un et l’autre maintenant, là est la vraie question. PS : à propos, l’expression « Bayrouge » était un jeu de mot d’un journaliste de marianne, favorable au dit Bayrou, rien à voir avec « Jean-Marie »



  • Olivier Perriet Olivier Pierret 1er février 2007 09:50

    Si vous voulez mon avis, Bayrou président ce serait une anomalie, alors que la Constitution Giscard a été repoussée à une large majorité. Je sais qu’il n’était pas emballé par cette Constitution (qui l’était d’ailleurs ?) , mais l’Europe, c’est quand même son idée majeure (ou alors l’UDF n’est plus l’UDF !). Je dis cela sans faire la propagande de Sarko-Ségo qui ne me convainquent absolument pas.



  • Olivier Perriet Olivier Pierret 1er février 2007 09:37

    "absolument pas comme vous le sous-entendez comme moyen de défense de la démocratie : il n’a jamais indiqué que la démocratie était en danger dans le système actuel.

    Sur ce qui peut séduire (je dirai convaincre) les français, je n’en ai aucune idée, sinon que les enquêtes d’opinion indiquent que plus de 85% des électeurs considèrent le clivage droite-gauche comme dépassé. Ce n’est pas votre cas, donc vous êtes dans les 10-15% restant, vous pouvez défendre cette opinion, mais évitez de travestir celle des autres."

    1) je n’ai pas écrit que Bayrou dit « la démocratie est en danger » mais « la situation est grave ».

    2) je n’ai pas fait l’apologie du clivage droite/gauche auquel je me sens largement étranger.



  • Olivier Perriet Olivier Pierret 31 janvier 2007 20:24

    « Le centre et un large rassemblement de personnalités diverses c’est l’assurance que toutes les reformes entreprisent ne le soit que pour l’interêt commun puisque dans l’équipe gouvernementale seront représentés un large panel de sensibilité differentes »

    C’est un peu la même chose que le gaullisme : c’est un système qui a vocation à être consensuel, hégémonique, puisque c’est le seul garant de l’intérêt général (de l’intérêt national pour le gaullisme). Le problème c’est que les présupposés de Bayrou sur l’Europe, le système politique ou les relations sociales sont loin d’être consensuels. On pourrait dire que c’est un héritage de la religion, transposée dans la « démocratie-chrétienne » : l’Eglise, au-dessus des bas intérêts partisans et terrestres, seule représentante du Vrai et du Bien. l’UDF au-dessus des partis, garante du Bien, l’UDF, « centrale ». C’est bien ce que ça veut dire.

    Est-ce que cette mayonnaise prendra ? Je rappelle par exemple que la Constitution Giscard a été repoussée par les Français. Bayrou a pu la critiquer, mais tout ce qu’il souhaite en la matière c’est un approfondissement du fédéralisme. Un exemple comme on pourrait en trouver beaucoup d’autres.

    C’est vrai que sa référence au gaullisme est abusive (en matière d’idéologie, le centrisme c’est presque le contraire du gaullisme), mais pratiquement, dans l’organisation du jeu politique, il y a des similitudes. Mais cela nécessitera un autre article !



  • Olivier Perriet Olivier Pierret 31 janvier 2007 20:13

    Je n’ai pas dit que tout n’était que calcul chez lui.



  • Olivier Perriet Olivier Pierret 31 janvier 2007 20:09

    J’ai pas dit que la « guerre » droite/gauche était une vue de l’esprit. Elle est d’ailleurs en plein renouveau actuellement ! Les scores aux régionales et aux européennes attendons un peu de voir : il y a souvent des résultats fantaisistes, et l’abstention est traditionnellement forte : Bernard Tapie avait fait 10% aux européennes, ce n’était pas le poids des radicaux. Quand à sa référence à l’expérience allemande de gouvernement commun SPD CDU, je suis sûr de l’avoir entendu citer cela en exemple ! Et il veut la reproduire en France...autour de l’UDF « centrale », donc en marginalisant les deux autres partis hégémoniques. Est-ce que cela peut séduire les Français ?



  • Olivier Perriet Olivier Pierret 31 janvier 2007 19:52

    J’ai pas dit que Bayrou n’était qu’opportuniste. La création de l’UMP étant directement voulue pour tuer l’UDF, c’était normal qu’il ne participe pas au gouvernement. Il en avait proclamé l’échec dès 2002 (c’était pas difficile à prévoir d’ailleurs). Le vote de la motion de censure, et l’opposition de plus en plus prononcée au fur et à mesure qu’arrive 2007 était prévu d’avance.



  • Olivier Perriet Olivier Pierret 29 janvier 2007 17:48

    C’est une question intéressante. Je pense qu’avec le quinquennat, on a modifié la constitution du tout au tout...et ça s’est fait sur l’air de « de toutes façons ca ne change rien ». Comme d’habitude ! Avec l’accélération du rythme des élections présidentielles, on a l’impression depuis 2002 d’être en pré-campagne permanente (Sarkozy aidant, il est vrai !). De plus, le président est un peu « rabaissé » puisque le rythme des présidentielles coïncide avec celui des législatives. On a de plus en plus l’impression d’un exécutif à deux têtes, avec le Premier ministre. Dans l’esprit de la Ve (je pense), le président est au-dessus de la mélée en ce qu’il fixe les grandes orientations et laisse le gouvernement les mettre en oeuvre. Il a une hauteur de vue plus grande que celui-ci.

    Si on pense que 7 ans c’est long, 14 insupportable, il aurait mieux valu faire un septennat non renouvelable. Mais bon, l’esprit de la constitution a-t-il survécu à son fondateur (qui n’hésitait pas à démissionner en cas de défaite électorale) ?



  • Olivier Perriet Olivier Pierret 4 décembre 2006 15:07

    Le problème c’est que la pensée Bayrou est ultra-dominante : gouvernement au centre ? Mais quelle différence entre le centre-gauche PS et le centre-droit UMP ? L’Europe ? Mais l’UMP et le PS sont pour, tout comme l’UDF.

    Finalement, reste une posture « rebelle » ; mais pourquoi s’est-il réclamé de la majorité chiraquienne en 2002 alors que la création de l’UMP devait précisément tuer l’UDF ?

    Que peut-il apporter de plus que ce qui est déjà ?



  • Olivier Perriet Olivier Pierret 13 novembre 2006 10:38

    Quelques éléments de réponse pour Gem (concernant la fac’ de médecine, j’avoue mon incompétance en la matière) : c’est vrai que mes propos ne sont plus si iconoclastes que cela. Beaucoup pensent ce que je dis, mais en silence. Que ce soit au niveau du ministère, des syndicats, des enseignants, pratiquement PERSONNE ne le dit publiquement.

    Et j’ai vécu les choses de l’intérieur il n’y a pas si longtemps. Pendant tous les mouvements de protestation universitaires auxquels j’ai pu assister, il n’y a eu aucun débat de fond. La seule exigence collective c’est « plus de moyens pour l’école ou l’université ». Mais « plus de moyens » pour faire quoi ? Mystère.

    Les derniers ministères réformistes comme celui de Ferry voulaient « tout simplement » étendre le régime d’autonomie des établissements (qui fonctionne si bien à l’Université et dans le supérieur en général) à l’ensemble du secondaire ! Quand à Allègre, je n’ai pas trop suivi à l’époque mais il semblait vouloir à tout prix se faire haïr des enseignants. Et à part ça, rien : Lang a poursuivi « sans faire de vague » la grande oeuvre du collège unique, Fillon, Robien, rien.

    À mon avis cette situation est très dangereuse pour les syndicats : j’imagine que dans peu de temps, on leur fera remarquer qu’ils co-gèrent le système depuis plus de trente ans, donc qu’ils sont largement responsables de toutes ses faillites, donc qu’ils n’ont plus aucune légitimité. Même si leurs critiques (par exemple contre L. Ferry) sont bien fondées.