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Commentaire de Olivier Pierret

sur L'Education nationale prise entre deux feux (ou pourquoi rien ne change)


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Olivier Perriet Olivier Pierret 13 novembre 2006 10:38

Quelques éléments de réponse pour Gem (concernant la fac’ de médecine, j’avoue mon incompétance en la matière) : c’est vrai que mes propos ne sont plus si iconoclastes que cela. Beaucoup pensent ce que je dis, mais en silence. Que ce soit au niveau du ministère, des syndicats, des enseignants, pratiquement PERSONNE ne le dit publiquement.

Et j’ai vécu les choses de l’intérieur il n’y a pas si longtemps. Pendant tous les mouvements de protestation universitaires auxquels j’ai pu assister, il n’y a eu aucun débat de fond. La seule exigence collective c’est « plus de moyens pour l’école ou l’université ». Mais « plus de moyens » pour faire quoi ? Mystère.

Les derniers ministères réformistes comme celui de Ferry voulaient « tout simplement » étendre le régime d’autonomie des établissements (qui fonctionne si bien à l’Université et dans le supérieur en général) à l’ensemble du secondaire ! Quand à Allègre, je n’ai pas trop suivi à l’époque mais il semblait vouloir à tout prix se faire haïr des enseignants. Et à part ça, rien : Lang a poursuivi « sans faire de vague » la grande oeuvre du collège unique, Fillon, Robien, rien.

À mon avis cette situation est très dangereuse pour les syndicats : j’imagine que dans peu de temps, on leur fera remarquer qu’ils co-gèrent le système depuis plus de trente ans, donc qu’ils sont largement responsables de toutes ses faillites, donc qu’ils n’ont plus aucune légitimité. Même si leurs critiques (par exemple contre L. Ferry) sont bien fondées.


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