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Les commentaires de Daniel Roux



  • Daniel Roux Daniel R 14 octobre 2007 23:09

    Tout ça c’est rien que de la fumée pour cacher la politique fumeuse de Sarko le fumiste.

    Y a vraiment de quoi se mettre en pétard.

    Il fera pas le joint en 2012.



  • Daniel Roux Daniel R 13 octobre 2007 11:04

    Une réforme de la justice qui permettrait aux victimes de simplement rentrer dans leurs frais serait déjà un vrai progrès social.

    Actuellement, seul les riches (à coup sûr) et les très pauvres (théoriquement)ont les moyens de se payer un avocat.

    Ces derniers d’ailleurs ne sont pas toujours clairs sur leurs honoraires mais au final toujours très chers. Quant à leurs compétences, quelle déception, les rares fois où j’ai dû, contraint et forcé, faire appel à eux, j’ai également dû faire tout le boulot de recherche des textes et pratiquement rédiger les conclusions.

    D’autant qu’il est impossible de se procurer au guichet des tribunaux, la liste des avocats spécialisés dans tel ou tel domaine. Débrouillez-vous tout seul.

    Mais ce qui est encore plus choquant, est que, lorsque vous avez été victimes d’un abus et que le tribunal vous donne raison, les frais engagés restent en grande partie à votre charge.

    Une bonne réforme de la justice serait que les honoraires soient encadrés, la liste des spécialistes disponible, et les frais entièrement remboursés par la partie perdante.

    De nombreux abus seraient ainsi évités. Nous avons tous été victime un jour ou l’autre d’un abus d’une banque, d’une assurance, d’un fournisseur d’accès internet, d’un garagiste, d’un réparateur d’électro-ménager, d’un agent de l’Etat...

    Tous ont le même raisonnement gagnant : notre victime est trop faible pour aller devant un tribunal et si elle finit par y aller, ce qui est rare, il sera toujours temps de transiger devant la porte du juge avec son avocat. Au final, on y gagne largement alors allons-y gaiement.

    Malheur aux faibles.



  • Daniel Roux Daniel R 13 octobre 2007 10:36

    Un vrai conte de fée.

    Si les députés et les sénateurs servaient à quelques choses, ils pourraient effectivement travailler à plein temps mais comme ils ne servent à rien qu’à appuyer sur le bouton « oui » quand on les sonne, ils trouvent d’autres choses plus intéressante à faire. Comme M Coppé par exemple et bien d’autres, qui en plus de leurs autres mandats, travaillent dans les cabinets d’avocats, en toute « impartialité » bien entendu.

    Ne rêvez pas, Balladur a reçu sa feuille de route. Comptez sur lui pour livrer un travail bien fait : le pouvoir absolu pour Sarko et la fumée démocratique pour les autres.

    Le seul problème qui se pose pour le tandem infernal : comment faire avaler ça ? Par le congrès ou par référendum ?

    Le congrès a l’avantage de cerner le nombre d’individus à convaincre. Un mélange classique de distribution de prix et de claques, promesses et menaces, récompenses et chantages, devrait rassembler le nombre de voix nécessaires. Le courage et l’indépendance de nos très chers élus sont bien connus, je n’ai donc aucune illusion sur le résultat final.



  • Daniel Roux Daniel R 13 octobre 2007 10:20

    Ah les subventions !

    Subentionner les associations caritatives, donc les pauvres, donc les chômeurs, donc les feignants, donc les associaux, donc les anarchistes, est insupportable pour cet exemple de rigueur morale et d’honnêteté, l’ancien avocat de Chirac, Monsieur Devedjan.

    Subventionner les entreprises, donc les entrepreneurs, donc les actionnaires, donc les preneurs de risques, donc les forces vives, qui ont tous tellement besoin de secours, reste un devoir sacré pour cet homme précieux à plus d’un titre, fin, cultivé, ouvert quoique parfois trivial : N’a t-il pas récemment traité de « salope » une opposante politique ?



  • Daniel Roux Daniel R 10 octobre 2007 18:28

    Non la France n’est pas la Russie, ni la Chine, ni les USA.

    Oui, les contrôles à l’arrivée des vols internationaux sont nécessairement strictes et les policiers ne faisaient que leur travail. Une réponse à la hussarde à une question n’est pas en soi le signe d’une dérive dictatoriale.

    Mais les propos provocateurs et agressifs d’un ministre de l’intérieur (le Sarko d’avant les élections), vis à vis d’une catégorie ciblée de la population (les jeunes de banlieue) ou de la magistrature (celle du 93), sont des incitations à la violence d’Etat.

    L’attitude à la fois désinvolte et méprisante du Président Sarko (je suis élu pour 5 ans et je fais ce que je veux) vis à vis des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaires est une incitation à la violence d’Etat.

    La politique de classe consistant à favoriser sans vergogne les plus riches en appauvrissant les plus faibles sous le couvert de lois iniques sont des incitations à la violence civile.

    L’interventionnisme contre certains journalistes finalement écartés et la mise à mal par ce biais de la liberté d’informer sont des incitations à la violence civile.

    Une politique spectacle à l’esbroufe camouflant une insupportable partialité en lieu et place d’une politique intelligente, efficace et équilibrée est une incitation à la violence civile.

    Et bien d’autres provocations encore mais il faut conclure.

    D’incitations à la violence policière en incitations à la violence civile, nous risquons malheureusement la multiplication de violences réelles qui servira de prétexte à la mise en place d’une répression musclée et aux abus de pouvoir. Le Président assumera t-il la responsabilité de toutes ces violences, j’en doute fort.



  • Daniel Roux Daniel R 10 octobre 2007 17:43

    Lors du débat national sur le traité de Maestrich, le grand BHL s’est impliqué corps et âme. Il n’a délivré qu’un seul message mais solidement étayé par une argumentation de choc. J’ose à peine retranscrire la parole de ce grand philosophe. Je ne le fais qu’avec humilité en sachant bien que nous n’évoluons pas dans la même dimension.

    « Ceux qui vote NON, sont des cons ».

    Voilà, tout est dit. Je vous demande de vous recueillir et de méditer respectueusement cet aphorisme gaillard que même Sartre n’aurait peut-être pas osé.

    La gauche, tendance sociale-démocratie décomplexée, a le grand intellectuel qu’elle mérite. Mitterand le recherchait, Ségo l’a trouvé.



  • Daniel Roux Daniel R 29 septembre 2007 21:34

    Les pendules à l’heure consiste en premier lieu à comparer ce qui est comparable. Un citoyen perd son emploi, élu ou ouvrier, il devient chômeur et aucun chômeur ne reçoit d’indemnité aussi généreuse que les députés sans oublier l’ignoble harcèlement administratif dont sont victimes ces victimes de l’incompétence de nos grands hommes.

    Pour tout ceux qui sont soucieux de justice et d’égalité, il serait normal que tous les Français bénéficient d’un revenu minimum comparable.

    Et les sénateurs ? Je suppose que dans leur grande sagesse, ils ne se sont pas oubliés. En fait, je n’ai aucun doute là-dessus.



  • Daniel Roux Daniel R 29 septembre 2007 10:04

    Et l’Ethique ?

    L’auteur veut élaborer une théorie globale systémique très intellectuelle et un peu longuette. Pour arriver à ses fins, il tord la réalité comme Einstein en son temps, tordait l’espace-temps mais avec moins de réussite.

    La démocratie est un idéal qui comme le communisme - qui n’en est pas aussi éloigné qu’on veut nous le faire croire - ne sera hélas jamais atteint.

    Cet idéal ne s’adresse qu’à l’homme éthique pas à l’homme réel, avide, cupide, jouisseur, angoissé, jaloux, héroïque parfois, égoïste toujours.

    Sans éthique point de salut mais des aventures individuelles, du chacun pour soi.

    La structure des états actuels n’existe que pour favoriser le commerce et la propriété, pas pour construire une humanité apaisée menant une vie harmonieuse. La compétition et la performance élevées au rang de religions nous mène droit au chaos.

    Les faits sont têtus, les preuves s’accumulent : la planète ne nous supporte plus et nous le fait savoir. Nous connaissons dans les grandes lignes les remèdes à la dégradation de notre « maison commune » mais l’homme réel étant ce qu’il est, nous ne changerons pas notre mode de vie.

    Parce que la jet set, vaine et futile, domine le monde, des millions d’êtres humains vont être sacrifiés.



  • Daniel Roux Daniel R 28 septembre 2007 23:22

    Un article ou plutôt une chronique un peu foutraque, un peu usine à gaz aussi.

    Bachelot, Balladur, Coppé... toujours les mêmes qui ressortent . La première est une ministre lamentable, qu’elle soit à l’écologie - si on oublie les déchets, bof le nucléaire c’est propre. A la Santé, elle ne fait pas mieux - bof, le poison utilisé sur les bananes, interdit parce que cancérigène, au fond rien ne prouve scientifiquement qu’il est responsable de l’augmentation des cancers...

    Le deuxième, Ballamou on l’appelait, est quand même l’un des plus grand creuseurs de déficit, avec son pote Sarko, jusqu’en 1995. Et tout ça pour se faire élire, c’était vraiment la gabegie. Même Juppé, tellement outré qu’il a réclamé un inventaire.

    Quant au troisième, il est dans le droit fil du Sarko-chiraquisme. Ne pas voir de problème éthique à cumuler un mandat de député-maire, de chef de groupe parlementaire, et d’avocat d’affaire dans le grand cabinet qui s’occupe du dossier Gdf, c’est du cynisme pur jus et de la malhonnêteté intellectuelle.

    Mais ce que je n’oublie pas Monsieur Aphatie, c’est que vous êtes le premier à avoir osé porter le problème de l’énorme dette sur la place publique de façon audible lors d’un fameux Riposte. Et, puisque j’en ai l’occasion ici, je vous en remercie sincèrement.



  • Daniel Roux Daniel R 27 septembre 2007 12:45

    votre exemple de champs dont la production changerait de propriétaire sous prétexte que les graines incorporeraient des gènes brevetés est très important.

    La simple justice voudrait que le propriétaire du champ pollué soit indemnisé par le responsable de la pollution. Par quel artifice juridique la victime devient-elle coupable ?

    En contre exemple, si un agriculteur répand sur son champ un puissant herbicide et que, emporté par son élan purificateur, il arrose le champ du voisin, ce dernier obtiendra des dommages et intérêt. Alors pourquoi en est-il autrement avec les OGM ?

    Concernant l’Europe, l’absence de démocratie est l’une des raison pour laquelle les Français ont refusé le traité constitutionnel. Que les décisions soient prises en dernier ressort par des institutions non élues est une négation de la démocratie.

    L’accumulation d’inconvénients liés à notre appartenance à l’Union Européenne pose dès à présent la question de notre maintien dans cette entité.



  • Daniel Roux Daniel R 27 septembre 2007 01:42

    Dans ce billet d’humeur, j’essaie d’attirer l’attention des lecteurs sur la responsabilité des médias et des journalistes.

    Utiliser des mots négatifs et excessifs pour un déficit organisé mais assez faible de la Sécu et rester muet quand il s’agit d’un déficit structurel important de l’Etat, n’aide pas à la recherche et à la mise en place de solutions efficaces.

    Ce n’est pas en reproduisant bêtement les communiqués gouvernementaux que l’on fait de l’information. Par contre, si la presse et pourquoi pas les radios et les télés dénonçaient les manipulations et la propagande des hommes au pouvoir en s’appuyant sur les études disponibles ou les rapports parlementaires concernant les dévoiements financiers de l’Etat sur la Sécu les abus cesseraient.

    La Sécu doit retrouver son indépendance pour assumer ses missions indispensables aux Français. Son financement ne doit plus être, ni contrôlé, ni détourné par l’Etat.



  • Daniel Roux Daniel R 23 septembre 2007 14:27

    Comme vous y allez !!

    Si c’est pour reprendre les idées du Modem ou de l’UMP, autant que ceux qui les partagent aillent rejoindre Bayrou et Sarko.

    Nier la lutte des classes est aussi vain que nier le Marché ou la mondialisation. Ce sont des faits historiques évidents qui n’empêchent pas la réflexion puis l’action politique sur une juste répartition des richesses.

    Jospin a commis une erreur en se retirant si brutalement la soir de sa défaite. Il devait mener le combat des législatives sur le thème : L’élection de Chirac est un accident. Donnez-nous la majorité et nous mettrons en place un gouvernement ouvert au centre.

    Hélas, son ego démesuré a été le plus fort. Il a pensé :Les français ne me méritent pas. Maintenant, c’est lui qui ne nous mérite plus.

    Segolène Royal a été choisie par les militants. Elle était donc légitime mais elle a échoué. Les causes sont évidemment multiples. Celle que je retiens et qui la disqualifie à mes yeux, c’est qu’elle voulait le pouvoir pour le pouvoir, un peu comme Chirac. Les français l’ont perçu, ils lui ont préféré l’autre, celui qui avait réponse à tout et qui disait ce qu’il allait faire.

    Hollande a manqué de courage et n’a pas assumé sont devoir de Premier Secrétaire quand il le devait. Il s’est montré faible et cette attitude a conduit les chefs de courant de s’entre-déchirer et ainsi à déchirer le parti.

    Qui sera le prochain Premier secrétaire ?

    Et pourquoi pas Delanoé ? Non pas qu’il soit le plus socialiste des prétendants, mais s’il conserve la mairie de Paris, c’est le seul qui pourra se prévaloir d’un vrai succès et par conséquent le seul qui pourrait réussir à ressouder le parti pour l’échéance de 2012.

    Mais en maintenant Panafieu à Paris, Sarko ne laisse t-il pas croire à un accord secret avec Delanoé ? Je te permets de garder Paris mais tu me laisses tranquille pour 2012.



  • Daniel Roux Daniel R 21 septembre 2007 22:01

    Ce n’est pas grave, cela m’arrive aussi. N’est pas Sarko qui veut.

    Elu (il en faut bien un), et populaire ne veulent pas dire la même chose.

    Jacques Martin était populaire, mais il n’était pas élu.



  • Daniel Roux Daniel R 21 septembre 2007 19:03

    La meilleure solution mais la plus improbable serait que les journalistes décident de faire leur métier et qu’un organe professionnel sérieux dénonce sur la toile toutes les interventions des politiques et des propriétaires ayant pour but d’influencer les rédactions et d’empêcher l’information des citoyens.

    Un jour peut-être, verrons-nous dans un journal télévisé une enquête sérieuse sur l’achat de l’appartement de Neuilly de M et Mme Sarkozy par exemple.

    Ou un reportage sur les folles semaines de travail de F. Coppé, député, chef de groupe UMP à l’assemblée, maire de Meaux et avocat - 2 jours par semaine - dans un cabinet international chargé de grosses affaires bien politiques.

    Ou sur la destination des inépuisables subventions (60 milliards) dont bénéficient les entreprises et donc, indirectement les actionnaires, pratiquement sans aucun contrôle démocratique.

    Ou sur le fonctionnement digne de la Douma russe, du parlement français.

    Je suis sûr qu’il y a beaucoup d’autres sujets qui intéresseraient plus nos concitoyens que la folle activité des bistrots à l’heure de l’apéritif à Triffoully les Oies ou les sondages bidons sur la popularité de Sarko.



  • Daniel Roux Daniel R 21 septembre 2007 18:31

    Vous dites « Sarko est populaire ». Ah bon ? Comment le savez-vous ?

    Par les journaux télévisés ? Plus personne ne peut sérieusement croire la propagande éhontée qui coule à jet continu du petit écran.

    Par les groupes de presse ? Les financiers propriétaires et frères de fric de Sarko ne laissent passer aucune information montrant la faiblesse du président sur la scène internationale et sur le rejet de la population de son programme anti-français.

    Par les sondages ? Les financiers propriétaires et frères de fric de Sarko font publier ce qu’ils veulent. Il n’existe aucun contrôle sur la manipulation des résultats qualifiée officiellement d’ajustement. L’incroyable succession de sondage favorable à 72% sur tout et n’importe quoi devrait vous faire réfléchir.

    Alors il ne reste que la rumeur. Et la rumeur dit : « Ca va mal finir ! ».



  • Daniel Roux Daniel R 20 septembre 2007 17:21

    Article intéressant dans la mesure où il montre l’effarante insuffisance de culture française du Président. Ce dernier semble totalement ignoré l’histoire sociale de notre pays, et notamment l’origine et les buts de la Sécu. Il est urgent d’instituer un examen de culture française pour tout candidat aux élections présidentielles.

    Rappelons-lui que la solidarité ce n’est pas entre les pauvres et les pauvres d’un côté et entre les riches et les riches de l’autre, mais entre tous les français.

    Tout ce qui porte le sceau infamant de « social » est visiblement la cible favorite de notre président. Ses attaques incessantes ont pour but leur destruction ou leur transfert dans la sphère privée. Décidément notre président est, culturellement, plus américain que français.

    N’oublions pas que tout prélèvement obligatoire est un impôt, que 28% du PIB est réalisé avec la caution de la Sécu, que la Sécu n’appartient pas à l’Etat et que le principal prédateur des revenus de la Sécu est l’Etat lui-même. Voir l’article suivant sur ce dernier thème :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28215



  • Daniel Roux Daniel R 26 août 2007 18:49

    Je me souviens d’un reportage assez ancien dans lequel des chercheurs avaient relevé les traces de dinosaures sur une strate minérale, longueurs des foulées notamment. Ils avaient ensuite comparé ces relevés avec les traces produites par la course d’un émeu. Les résultats obtenus donnaient les vitesses de déplacements des ancêtres.

    Cela s’appelle remonter le temps au pas de course !



  • Daniel Roux Daniel R 26 août 2007 18:27

    à l’auteur,

    L’article se veut complet et est intéressant. Cependant, la fiabilité des mesures de l’état de l’opinion, soit par la presse, soit par les sondages, prêtent à discussion.

    En France, les réactions de la presse ne sont pas le bon baromètre. Si le ministre de l’intérieur Sarkozy a pu faire licencier un directeur de rédaction de Paris Match (peu importe la qualité de l’article) ou empêcher la parution d’un livre sur Cecilia, Sarkozy président impose une prudence respectueuse et craintive dans tous les médias.

    Ce n’est pas un secret, les principaux groupes de presse appartiennent à des financiers proches du pouvoir (quelques exceptions cependant comme le Canard Enchaîné et le Monde diplomatique).

    Les entreprises de sondage sont de la même veine que la presse. Elles ne sont pas plus crédible. De fait, ce sont des médias d’opinions mais les résultats sont manipulés. Ils avouent tripatouiller les résultats sous le prétexte que les gens ne répondent pas sincèrement et qu’il faut donc « corriger ». Il est permis de douter de l’exactitude de ces corrections empiriques et donc des résultat annoncés sur l’opinion des français.

    N’oublions pas que comme les entreprises de presse, leurs actionnaires sont de gros financiers comme Bolloré (un autre riche ami du président), dépendants directement ou indirectement des commandes d’Etat. Il serait d’ailleurs temps que le législateur se préoccupe sérieusement du fonctionnement de ces officines et circonscrive leurs activités au monde commercial.



  • Daniel Roux Daniel R 24 août 2007 19:29

    La question des sources est importante et mérite toujours d’être posée en cas de doute. Parfois, il arrive que les chiffres divergent d’une source à l’autre. L’important est que les ordres de grandeur soient respectés.

    Pour les budget, j’ai eu recours à WIKIPEDIA

    Je cite pour la Sécu :

    « Pour 2007, le Gouvernement a prévu dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale un budget total de 295,5 milliards d’euros (solde de -8,0 milliards d’euros) pour le régime général et de 402,3 milliards d’euros pour l’ensemble des régimes obligatoires de base ».

    http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9curit%C3%A9_sociale_en_France

    Pour l’Etat

    « budget 2007 - Dépenses 334,7 M€ ».

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_l%27%C3%89tat_fran%C3%A7ais



  • Daniel Roux Daniel R 23 août 2007 19:08

    Je ne peux que vous renvoyer aux rapports parlementaires UMP. Ils sont bien informés assez clairs sur la forme comme sur le fond et non partisan.

    J’attire tout de même votre attention sur les 2 façons utilisées pour priver la Sécu des ressources qui lui reviennent :

    Le transfert des charges indues. Les exemples ne manquent pas mais je ne citerai que la réparation des maladies dues à l’amiante transferée presque entièrement à la charge financière de la Sécu.

    Le détournement de taxes sociales destinées à l’origine à la Sécu mais utilisées à autre chose ou pour compenser des réductions de charges dues légalement par l’Etat.

    Autres faits : Les partenaires sociaux ne pilotent plus la Sécu depuis longtemps, d’ailleurs il n’y a plus d’élections des représentants.

    Les budgets sont tous sous tutelle lorsqu’ils ne sont pas directement imposés par les Caisses Nationales dont les directeurs sont des fonctionnaires.

    Des impôts sont déjà attribués à la Sécu (la csg par ex est un impôt) et c’est bien le parlement qui vote son budget, les lois de financement et la loi de finance. C’est ce que fait le gouvernement qui pose problème. Qui contrôle le gouvernement ?

    Certains veulent étatiser, d’autres privatiser, d’autres veulent une Sécu qui remplisse sa mission sans être ponctionnée ou diabolisée. Ce n’est pas la Sécu qui crée le déficit. Elle est très bien gérée et très contrôlée.

    Regardons là où ça se passe, au gouvernement d’abord mais aussi dans la désastreuse habitude du « chacun pour moi » propre à une partie de la sphère libérale du réseau santé.