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Les commentaires de Pasagenoux



  • Pasagenoux Pasagenoux 6 février 2020 10:05

    @Ruut  

    Il y a quelques années de cela, nous avions demandé (l’association Afrav) à la DDPP de l’Essonne (ex-DGCCRF) d’intervenir au sujet du mot DEAL employé sans traduction en français par Carrefour. On nous avait alors répondu qu’il n’y avait pas d’infraction à la loi, car le mot DEAL était dans le Petit Larousse et était entré de ce fait dans l’usage, un peu comme le mot « week end », nous a-t-on fait remarquer.

    La question est donc de savoir quel est le dictionnaire qui fait autorité au sujet de la langue française. Normalement, bien sûr, c’est celui de l’Académie française, et non le Larousse ou le Petit Larousse qui sont des dictionnaires commerciaux consacrant l’usage et non le bon usage contrairement à celui de l’Académie française. 

    Mais sur quel texte peut-on s’appuyer pour affirmer que seul le dictionnaire de l’Académie française fait autorité pour la langue française, car si nous n’avons pas un texte précis, les angliciseurs auront toujours beau de dire que tel mot anglais est dans le Larousse, donc il n’a pas besoin de traduction en français. Ce serait le cas, notamment, avec les mots « fun » et « hype » de la publicité des transports nîmois, si nous portions l’affaire à la DDP du Gard.


  • Pasagenoux Pasagenoux 4 février 2020 09:32

    @agent ananas  Depuis, comme par hasard, elle est partie travailler aux États-Unis d’Amérique : https://youtu.be/-0NI1xL8JrY



  • Pasagenoux Pasagenoux 4 février 2020 09:25

    @Laconique  La politesse voudrait que l’on parle français sur un site francophone. Quant à dire qu’au Japon personne n’est mort du fait de parler anglais, c’est peu dire, car c’est oublier les deux bombes atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki qui ont mis ce pays à genoux, puis qui l’on plaçait sous le protectorat anglo-américain jusqu’à nos jour.



  • Pasagenoux Pasagenoux 4 février 2020 09:04

    @moderatus  Merci pour vos encouragements, mais sachez qu’il n’est pas interdit d’adhérer à l’association, 



  • Pasagenoux Pasagenoux 4 février 2020 08:58

    @Krokodilo  Merci pour ces trois commentaires, pleins de vérités, hélas.



  • Pasagenoux Pasagenoux 4 février 2020 08:56

    @Trelawney  

    Mais comment peut-on dire que l’anglais n’est pas une « langue étrangère », alors que cette langue est portée par l’impérialisme anglo-américain, l’impérialisme de la première puissance militaire et d’espionnage du monde ? Une langue, de surcroît, qui véhicule les valeurs de la finance de Wall Street et de la City, celles de l’ultralibéralisme et du libre-échangisme mondial, celles des GAFAM et Cie qui veulent gouverner le monde ?

    L’anglo-américain, le globiche, est ainsi devenu la langue de la globalisation, la langue du compactage humain, celle qui a pour but de détruire le citoyen pour qu’il ne soit plus qu’un simple consommateur, une langue qui n’est plus internationale puisqu’elle tend à tuer les nations, une langue dont il faut combattre l’impérialisme et l’hégémonie jusqu’au dernier souffle de notre énergie.



  • Pasagenoux Pasagenoux 25 juillet 2019 12:07

    @Eric F  Il n’y a aucune raison que l’anglais soit la seule langue internationale lors d’assemblées internationales. Accepter cela, c’est se soumettre au diktat anglo-américain, c’est l’esprit capitulard, voire collaborationniste français, qui ressort.
    François Mitterrand a dit : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »
    Alors, « Do you speak English ?  Ben, ça dépend : « et vous, vous parlez français ?



  • Pasagenoux Pasagenoux 25 juillet 2019 10:52

    @Paul Leleu  Les jeunes Français ont été abrutis à l’anglais depuis leurs premières couches Baby Dry Pampers, Blum-Byrnes, le Congrès pour la Liberté de la culture s’étaient déjà chargés de coloniser ses parents à l’American way of life, alors, pour se sortir de là, ce sera difficile, un peu comme le Gaulois qui ne voulait pas se faire romaniser ; le Berbère, arabiser ; le franco-manitobien, angliciser.
    Il faudrait qu’il y ait en France une vraie politique de la langue, mais pour cela, il faudrait que notre pays soit gouverné par de vrais politiciens, et non, comme avec Mycron aujourd’hui, par des agents de l’oligarchie anglo-mondialiste.



  • Pasagenoux Pasagenoux 24 juillet 2019 19:43

    @Eric F  « Par contre, lorsqu’il y a des personnalités anglo-saxonnes aux actus, on ne les entend jamais parler en anglais, c’est immédiatement recouvert par la traduction simultanée, alors que là il serait préférable d’entendre l’original et de fournir en sous titre la traduction, pour améliorer notre déplorable niveau d’anglais à l’international. », écrivez-vous.
    Mais pourquoi ces personnalités anglo-saxonnes ne parleraient-elles pas français ? Pourquoi tout le monde doit être condamné à apprendre leur langue parce qu’ils ont décidé de ne plus en apprendre aucune ? Les plus nuls en langues étrangères se sont les Anglo-saxons, et non les Français comme aiment tant à le dire nos chers merdias, alors obligeons les anglophones à apprendre les langues, cessons de nous soumettre à l’anglais, et évitons en cela de le parler autant que possible. 



  • Pasagenoux Pasagenoux 5 mai 2019 09:23

    @sls0  Oui, ça existe encore l’Eurovision et ça a beau être un machin ringard et nul, c’est tout de même regardé par près de 300 millions de téléspectateurs. Alors, laisser ce machin aux mains des angliciseurs ne me paraît pas être stratégiquement une bonne chose. Bien sûr, on peut vivre reclus sur une île sans télé, sans électricité et se nourrir de pêche et de cueillette, mais on finit toujours par se faire coloniser parce que trop faible pour se défendre. Alors, sortons de notre confort, de notre île paradisiaque et allons affronter les angliciseurs où ils se cachent, même si c’est à l’Eurovision, car sinon ils finiront par débarquer sur nos rivages pour dominer et coloniser nos propres enfants.



  • Pasagenoux Pasagenoux 5 mai 2019 08:44

    @L’Astronome  Le problème c’est qu’on oublie de dire que si la langue anglaise est composée de beaucoup de mots français (les deux tiers, selon Henriette Walter), c’est que l’Angleterre a été conquise par Guillaume le Conquérant qui y a imposé le français comme langue officielle. Ainsi durant près de trois siècles, jusqu’aux environs de 1300, le français était langue officielle en Angleterre, au point que la devise de ce pays est en français « Honi soit qui mal y pense ». Mais pourquoi la langue française devrait-elle s’angliciser au même titre que la langue anglaise s’est francisée, alors que nous, nous n’avons pas été conquis par les Anglais ? Nous, ou plutôt les Gaulois, avons été conquis par les Romains. Leur présence en Gaule durant plusieurs siècles a fait que les dialectes gaulois ont disparu au profit de dialectes oil et oc issus du latin que parlaient les Romains et c’est à partir de ces dialectes oil et oc qu’est née la langue française. Par la force des choses, nous sommes un peuple gallo-romain et non un peuple gallo-saxon, notre langue est une langue latine et non une langue saxonne, et aujourd’hui, nous n’avons aucune raison d’angliciser notre langue, à moins d’accepter, dans le contexte de la guerre de velours, la main mise anglo-saxonne sur notre pays.



  • Pasagenoux Pasagenoux 28 mars 2019 08:08

    @Sébastien A.  Il serait alors peut-être pertinent d’envisager d’organiser, comme nous l’avons fait pour Lyon, une manifestation à Toulouse ! 



  • Pasagenoux Pasagenoux 10 février 2019 21:40

    @izarn  Lisez mon article, s’il vous plaît, vous verrez alors que ma critique n’est basée que sur la chanson de Bilal Hassani, une chanson qui ne respecte pas les 70% de paroles en français qui devraient composer, normalement, selon le règlement de France 2, la chanson qui représentera la France à l’Eurovision.

    Vos propos à caractère homophobe et raciste n’ont pas leur place ici, et sont condamnables par la loi : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/propos-homophobes-que-risquent-les-internautes_1249797.html

    Alors, soyez intelligent, parlez plutôt du vrai sujet de mon article : l’anglicisation .

    Et l’anglicisation continue sur France 2 :

    - vendredi 8 février, Carmélia Jordana, The Blaze et Jeanne Added ont reçu des Victoires de la Musique, alors que tous les trois chantent en anglais.

    - samedi 9 février, dans l’émission « On n’est pas couché », Lou Doillon, une chanteuse franco-britannique, qui chante exclusivement en anglais, est venue faire la promo de son nouvel album.

    Est-ce le rôle de la télévision publique française d’encourager ainsi les Français à se produire en anglais ? Non ! Voir, notamment, l’article 39 du décret n° 2009-796 du 23 juin 2009 fixant le cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions



  • Pasagenoux Pasagenoux 10 février 2019 20:01

    @Sergio  C’est vrai Seemone chante 100% en français, mais son nom d’artiste est anglicisé : 50% en anglais, 50% en français. Mais bon, le règlement, c’est sur la chanson, pas le nom de l’artiste.
    Mais, vu qu’ils sont en train d’installer l’enseignement de l’anglais obligatoire dès la maternelle, ce sera de plus en plus difficile de dire aux jeunes générations que leur langue maternelle, c’est la français, et non le bilingue français-anglais.
    Nous sommes en train de perdre notre langue, selon le même processus que nos ancêtres ont perdu leur langue (régionale). Et il est bien triste que nous n’en ayons pas tiré les leçons.



  • Pasagenoux Pasagenoux 6 février 2019 23:13

    @Claire  Pour porter plainte contre France 2, il faut porter l’affaire devant le Tribunal de grande instance, et pour ester au TGI, la représentation par un avocat est obligataire. Il faut compter 2000 euros. Notre association n’étant pas subventionnée et ne tirant son budget que des cotisations de ses adhérents, nous sommes pour le moment dans l’impossibilité d’entamer une telle procédure. Nous réfléchissons cependant sur l’éventualité d’ouvrir un fonds participatif en ligne afin de financer ce procès, comme nous l’avons fait pour financer le procès contre le maire du Grau-du-Roi dans l’affaire « Let’s Grau » (https://www.lepotcommun.fr/pot/w7czrbxf).



  • Pasagenoux Pasagenoux 6 février 2019 17:51

    @ETTORE  On ne combat pas l’anglicisation En Marche en se moquant des gens, car c’est la meilleure façon de se décrédibiliser et de permettre ainsi aux angliciseurs de marquer des points.



  • Pasagenoux Pasagenoux 6 février 2019 11:16

    Vous êtes trop pessimiste, limite suicidaire cultuel. C’est vrai, Johnny Hallyday a pris un nom américain, mais, il a des circonstances atténuantes, car, abandonné par son père, il a été confié après sa naissance à sa tante Hélène Mar, qui est déjà maman de deux grandes filles nommées Desta et Menen, Jean-Philippe Smet part s’installer à Londres à l’âge de 3 ans avec ses deux cousines danseuses. C’est là que Desta rencontre puis épouse Lee Lemoine Ketcham, un Américain qui forme avec les deux sœurs le trio acrobatique Les Halliday’s, tiré du nom de scène pris par Lee Halliday. Cousin par alliance du petit Jean-Philippe, Lee Halliday devient son papa de cœur et le surnomme « Johnny ». En admiration devant cette figure artistique venue combler l’absence d’un père l’ayant abandonné dès la naissance, Jean-Philippe Smet a déjà en tête le rêve américain, lui permettant de croire à un succès futur malgré les difficultés de son enfance. Dès le début de sa carrière, il choisit comme nom de scène « Johnny Halliday », qui deviendra « Johnny Hallyday » à la suite d’une erreur de frappe effectuée sur la pochette du premier 45 tours du chanteur, « T’aimer follement », sorti en 1960. Producteur de Johnny à ses débuts, Lee Halliday lui permet de faire sa première scène l’année d’après à l’Alhambra (salle mythique de l’époque), et restera son directeur artistique jusqu’à la fin des années 1960 (source : http://www.nostalgie.fr/artistes/johnny-hallyday/actualites/johnny-hallyday-et-son-inspiration-americaine-70169529).

    Voici un extrait de ce que j’ai écrit à la mort de Johnny  :

    Johnny, c’était notre Elvis à nous, et si la force d’Elvis Presley a été d’être le premier Blanc à chanter comme un Noir, la force de Johnny Hallyday a été d’être le premier à chanter en français comme Elvis.

    Au début de sa carrière, dans les années soixante, la plupart de ses chansons étaient des traductions de standards nord-américains, et ainsi il a montré, mine de rien, que ce qui est chanté en anglais peut très bien être chanté en français. En fait, il était un défenseur de la langue française, mais sans le vouloir, sans le savoir, se contentant simplement de chanter en français et donc de hisser notre langue avec lui parmi les étoiles.

     Pourtant, Johnny Hallyday était imbibé d’Amérique, il était passionné d’Harley Davidson, rêvait de l’Ouest-américain et de sa fameuse Route 66, et voulait, bien évidemment, faire carrière aux États-Unis.

    Pour cela, il s’est essayé de chanter en anglais, car, si on trouve normal en France que les chanteurs anglophones ne fassent aucun effort pour chanter dans notre langue, les Français trouvent normal, eux, de chanter en anglais en pays anglophone sans s’étonner par ailleurs qu’il n’y ait aucune réciprocité. Allez comprendre !

    Quoi qu’il en soit, la force de Johnny c’était de faire ce que les Américains ne savent pas faire, ou ne veulent pas faire : rocker en français.

    En effet, le grand, l’immense talent de Johnny Hallyday, c’était de chanter le rock’n roll, la musique qui affole, en français. Quand il chantait en anglais aux États-Unis, cela n’avait aucun intérêt pour les Américains, car leurs rockeurs, eux, forcément, chantent mieux en anglais que lui, et il y en a des milliers, qui plus est, dans cet immense pays. En France, à écouter du rock en anglais, on préférera toujours l’original à la copie, mais par contre, dans tous les cas de figure, des rockeurs qui ont su si bien rocker en français, il n’y en avait qu’un, et c’était Johnny Hallyday, le meilleur rockeur francophone qui ait jamais vécu, que se soit en France ou ailleurs dans le monde.

    Johnny était un interprète. Il faisait passer des émotions, non seulement grâce à la musique, grâce à ses mélodies, mais aussi grâce aux mots qu’il exprimait. Et s’il lui advenait de chanter en anglais, alors les Français ne le reconnaissaient plus, n’accrochaient plus.

    Ceux qui défendent la langue française pour qu’elle reste une grande langue internationale ; ceux qui veulent qu’elle soit présente dans la Recherche, dans les Sciences, dans la haute technologie, dans le numérique, dans le dépôt des brevets, dans l’espace (on parle de coloniser Mars, mais quelle langue y parlera-t-on ?), etc., ceux-là avaient toutes les raisons d’être heureux d’entendre Johnny Hallyday chanter (en français) parce qu’il était la preuve vivante que notre langue a bien un caractère universel puisqu’elle peut tout dire, même la musique que chantent les Anglo-américains ; et on aimerait aujourd’hui qu’il y ait d’autres Johnny, notamment dans la musique électro, pour prouver aux David Guetta, Daft Punk et Cie qui ont capitulé face à l’anglais, qu’en français aussi, c’est possible.



  • Pasagenoux Pasagenoux 6 février 2019 07:58

    @Claire  Le règlement en question n’est pas un règlement privé, mais un règlement émanant du Service public, donc de l’État français, qui a des obligations à l’égard de la langue française, des obligations définies par le décret n°2009-796 et par la loi Toubon. France 2 faisant partie du Service public et France 2 finançant la représentation française à l’Eurovision, elle doit remplir sa mission à l’égard de la langue française, ce qu’elle n’a pas fait en permettant à Bilal Hassani de nous représenter en bilingue français-anglais, alors que notre pays n’est pas un pays bilingue français-anglais.
    Bien évidemment, il est normal que d’autres langues soient représentées à l’Eurovision, mais je ne demande pas que l’Eurovision se fasse en français, je demande tout simplement que la France y soit présente en français, pas en anglais ni en bilingue français-anglais.



  • Pasagenoux Pasagenoux 5 février 2019 23:07

    @Berthe  Oui, j’ai travaillé dans un supermarché, à Carrefour et j’ai même fait une pétition en ligne pour protester contre la caractère anglicisant de l’enseigne, si vous voulez la signer, ne vous gênez pas : https://www.petitions24.net/non_a_langlicisation_de_carrefour_de_la_france_e t_de_leurope
    Quant aux termes anglais présents dans nos dictionnaires, je regrette qu’ils ne soient plus francisés, lorsqu’on ne peut pas leur trouver un équivalent français. Par exemple, jadis, quand le peuple s’appropriait la langue, il entendait « packed boat », il écrivait « paquebot », il entendait « riding coat », il écrivait « redingote », maintenant, comme il est en voie de colonisation par l’anglo-américain, il entend « Tee-shirt », il écrit « tee-shirt », il entend « Fashion week », il écrit « Fashion week » ! Nous devenons donc un peuple qui n’est plus cohérent avec sa langue, et comme la langue, c’est l’âme d’un peuple, nous risquons de devenir un peuple sans âme.



  • Pasagenoux Pasagenoux 5 février 2019 22:38

    @France Républicaine et Souverainiste  Pardon, mais c’est tout de même un problème de ne pas se tenir au courant, et en plus forte raison lorsqu’on fait de la politique, car maintenant que l’ennemi (l’anglicisation) s’est installé chez nous faute de l’avoir vu lorsqu’il y prenait racine, que comptez-vous faire pour le déloger ?