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Commentaire de Octave Lebel

sur Je mens donc je suis


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Octave Lebel Octave Lebel 4 mai 14:42

Je mens donc je suis.

Un procédé très original vieux comme la démagogie. Tout en esbroufe pour employer un mot qui sonne bien avec l’idée qu’il soustend . Dénoncer solennellement le mensonge et les présumés menteurs en associant une liste de mensonges et de menteurs avec des gens et des situations que l’on cherche à disqualifier en faisant ainsi l’économie de devoir apporter des arguments un peu solides à une démonstration dont on s’évite les risques et la difficulté. En ajoutant, pour que la pâte prenne bien, ses propres mensonges. Avec les présupposés habituels qui clignotent comme les lumières annonçant le SAMU. À l’évidence nous sommes censés être des imbéciles prêts à être subjugués par un maître es rhétorique s’imaginant capable d’hypnotiser mentalement qui s’aventure à le lire. Nous invitant qui sait à un pugilat verbal sur fond de malentendus afin de le distraire. Ce que le maître ignore, c’est qu’ici nous sommes déjà immunisés tellement on en a déjà vu de cette roublardise.

 

Pour ma paroisse je renvoie à un article récent d’Agoravox de Jules Elysard qui a déjà fait un sort aux amabilités du jour adressées au mouvement LFI avec une video (18 mn) très instructive qui en sus d’établir la vérité des faits nous initie à repérer la technique des questions impliquantes (l’intervieweur tente d’imposer ses mots).

 

 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-banalite-du-mal-et-du-mensonge-254333

 

Heureusement l’article du jour dont le titre va si bien à l’auteur a un autre intérêt plus ludique puisque celui-ci a besoin bien sûr de faire mine d’être au-dessus de la mêlée. Comme pour un polar, cherchons donc à qui profite le crime comme on dit alors. C’est vite vu, il n’y a pas même d’intrigue pour nourrir notre curiosité et le suspens. D’emblée transpire le conformisme de qui se plaint de ce qui dérange l’idée qu’il se fait de son confort moral et matériel comme valeur universelle censée tout expliquer et régenter. L’auteur étant naturellement propriétaire de la vérité un point c’est tout.

Devons-nous nous excuser d’exister et de chercher à comprendre la complexité qui nous entoure et que nous subissons sans nous en remettre à des sages qui nous tancent de ne pas leur ressembler ?

 


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