C’est largement une crainte du passé. J’entends bien que nous serons plus nombreux en 2050 mais moins nombreux en 2100, car dans tous les pays développés on assiste à une implosion démographique plus ou moins prononcée et probablement impossible à freiner.
Le manque de ressources commence à se faire sentir et il y a un impact direct sur le coût de la vie pour la majorité des gens. Quand vous mariez la contraception et la contrainte financière sur l’avenir, partout on entend que le coût de l’éducation d’un enfant devient inabordable et donc la descendance n’est plus un projet incontournable. Il est de plus en plus contourné ou à défaut limité sans contrainte gouvernementale à l’enfant unique. USA et U.E. seraient en déclin démographique s’ils ne le dissimulaient pas derrière une immigration massive. Car qui dit moins de population dit PNB en baisse et budgets en baisse, ce qui est dangereux dans un contexte de tensions entre nations. Le Japon est le canari dans la mine qui fait deux fois moins de bébés que dans les années 1970 et sans immigration et la Chine voit sa population décroître désormais.
Le monde entier sera touché par le déclin de la consommation d’énergie par personne et devra trouver une autre voie à taille réduite.
Mais ceci dit c’est bien notre consumérisme extrême qui est le problème numéro 1 avant nos effectifs. Voyez simplement qu’un mangeur de viande consomme 7 fois plus de surfaces agricoles qu’un végétarien, sans parler de nos multiples gouffres énergétiques et de ressources. Plus de trente activités minières différentes pour un téléphone portatif et la planète entière en demande.
En fait nous serions probablement dangereux à un milliard avec notre style de vie occidental, alors 9 ou 10 en 2050...
Le problème on l’a bien compris c’est que nous sommes à peine descendu de l’arbre et les pires psychopathes arrivent au sommet adoubés par une bande de bourricots qui ne pensent qu’à s’empiffrer au maximum de leurs possibilités financières.
Quelqu’un qui peut financièrement faire du tourisme au bout du monde tous les ans le fera et après lui/elle le déluge.
Nous sommes ainsi. Nous n’aurons pas ce que nous méritons, mais nos descendants se souviendront de cette orgie qu’aura été le 20ième siècle et la première moitié du 21ième. Ils auront matière à penser sur ce que nous étions.