• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de La Bête du Gévaudan

sur Les paradoxes de l'évolution de l'espèce humaine


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

La Bête du Gévaudan 26 avril 17:18

@Montdragon ... si on atteignait 5 ans... : ce qui montre bien précisément, les progrès qui ont été réalisés. Même l’espérance de vie à E(5) est largement supérieure aujourd’hui. Les causes de mortalité en cours d’existence (dont grossesse pour les femmes et hygiène du travail pour les hommes, puis maladies d’usure à partir de 45-50 ans) étaient aussi nombreuses. Aujourd’hui, on est à 50 ans en bien meilleure santé qu’autrefois. Quelle que soit la manière dont on pondère ces statistiques, le gain est énorme. 

Encore une fois, je pense que le problème n’est pas « l’excès de science » mais le « déficit de conscience ». L’homme moderne accuse la science de ses propres manquements. On a cru pouvoir se défaire de la conscience grâce à la science, ce qui est une illusion (l’Eglise autant que la Philosophie l’ont toujours rappelé, mais n’étaient pas entendues). Et, aujourd’hui, au lieu de reposer la question de la conscience, on préfère accuser la science. Quel paradoxe ! 

Le problème, c’est que le retour à la conscience remet en question le narcissisme relativiste que nous aimons à dénoncer mais dans lequel nous nous complaisons en fait. Du coup, nombre de contemporains préfèrent se lamenter. (je n’y fais pas exception, mais j’essaye de me ressaisir). L’humanité n’a pas besoin de crever à 48 ans d’absence d’antibiotique pour être spirituelle ! Ca ne tient qu’à chacun de nous. A 48 ou 96 ans, le mystère reste entier. 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès