Pourquoi le choix
d’un candidat est secondaire.
Non pas
qu’il ne soit pas important et décisif au moment opportun qui est lui-même
l’objet d’une discussion et d’une décision. En ce sens que l’essentiel, ce qui
est déterminant dans l’objectif d’une victoire, ce sont les raisons qui la
portent en même temps que les réalisations qu’elle apporte. Attendues et
voulues par ses soutiens et contributeurs. Qui renvoient à un diagnostic de la
situation du pays et des solutions. Tout aussi important, primordial et
préalable est ici notre détermination en nombre, au-delà du militant engagé, de
les défendre une fois la victoire électorale acquise afin d’installer une
dynamique de soutien et participation si nécessaire. À l’instar de ce qu’il
s’est passé autour de la réforme des retraites, afin d’en préserver et garantir
la mise en place et l’effectivité. C’est le programme qui est le fond, le socle
commun qui vient de loin, qui est le fruit d’un long travail et qui a mobilisé
toutes les composantes sociales du pays, associations, syndicats, experts et
simples citoyens engagés dans des travaux communs. Comme une incongruité, une
anomalie temporelle si on se réfère à la normalité ordinaire de ce que nous
expliquent maintenant nos politiciens médiatiques et leurs collaborateurs de
plateaux qui espèrent nous entretenir à jamais dans ces jeux dont ils font les
règles.
Autrement
pourquoi se donner du mal. Demandons-nous pour quoi voter, pour quoi faire, dans
un premier temps afin de savoir pour qui voter. Si nous voulons être des
citoyens respectés, responsables et ayant le droit à la parole et voie au
chapitre en dehors de la courtisanerie élective, exigeons et mettons sur pied
une démocratie fondée sur un citoyen correctement informé avec les moyens
politiques de se faire respecter et des mandants responsables politiquement. Cela
mettra fin à une domination politique et
culturelle qui n’est plus de mise. Commençons par mettre les élus devant leurs
responsabilités et leurs votes et bien sûr leurs engagements. Pensons-y à
chaque élection dorénavant. Et faisons l’effort de regarder de près qui propose
et qui a fait quoi.
Ne laissons pas instrumentaliser nos choix
stratégiques ni par les mêmes médias cités, ni par le monde politique avec
lequel ils vivent ni par les bons samaritains
dont les bons conseils désintéressés n’ont pour but que nous égarer et
nous affaiblir en tâchant régulièrement de nous entraîner, à contretemps qui
plus est, dans de faux débats dont on voit bien à qui ils profiteraient. Il
faudrait être un enfant pour ne pas le voir et le comprendre. Cette astuce se
retrouve depuis un moment déjà comme par hasard dans les déclarations de tous
nos adversaires