ans une telle économie, les moyens de production appartiendraient à
la société elle-même et seraient utilisés d’une façon planifiée. Une
économie planifiée, qui adapte la production aux besoins de la société,
distribuerait le travail à faire entre tous ceux qui sont capables de
travailler et garantirait les moyens d’existence à chaque homme, à
chaque femme, à chaque enfant. L’éducation de l’individu devrait
favoriser le développement de ses facultés innées et lui inculquer le
sens de la responsabilité envers ses semblables, au lieu de la
glorification du pouvoir et du succès, comme cela se fait dans la
société actuelle. »
Que du bon sens, mais reste à savoir comment le concrétiser sur le plan économique.
On peut le résumer par l’aphorisme suivant « l’intérêt général est la somme des utilités particulières à son accomplissement, défini par la somme des besoins primaires et des aspirations secondaires de chacun, dans la limite des droits/devoirs intergénérationnels et du respect des autres formes de vies. »
L’intérêt général ne pouvant être la somme des intérêts particuliers, mais seulement des utilités particulières par laquelle chacun peut trouver son propre intérêt particulier. Ce qui prend à son compte le principe même d’Adam Smith, père fondateur du libéralisme économique moderne. Car les intérêts particuliers sont le plus souvent soit divergents, soit convergents et plus rarement indifférents les uns des autres.
La formule peut aussi s’écrire d’une autre manière, "la liberté économique commence là où se termine la satisfaction des besoins primaires et s’arrête là où commence les droits/devoirs intergénérationnels et le respect des autres formes de vies. La liberté économique est donc la variable d’ajustement.
Mais en tout état de cause, le principe fondamental pour définir la redistribution de richesse au delà des besoins primaires repose sur le principe du mérite personnel qui interdit par définition l’appropriation/exploitation de celui d’autrui à son profit, que ce soit dans le sens de la prédation, fondement du système capitaliste ou du parasitisme ou autre opportunisme, vivant au crochet des natures d’êtres protectrices (dans le monde animal, les herbivores et dont l’éléphant est le roi incontesté, car bien plus fort que le plus fort des lions).