Puisque ce n’est plus nous qui décidons, mais des bureaucrates non élus, nous savons déjà que nous devrons assumer le coût de deux parcs électrogènes, le premier produisant du jus quand il le veut bien et le second (pilotable) pouvant en produire en permanence, mais qui prendra le relai (au moins à hauteur de 90% si nécessaire), avec des centrales à hydrocarbures ou nucléaires.
Le gaz russe était parfait mais on vient de tirer un trait dessus, reste le GNL (qui sera surtout issu de gaz de schistes dont l’exploitation est discutable sur le plan écolo) et le nucléaire, côté production.
Il faut bien sûr privilégier les économies d’énergie mais le problème du double parc resterait intact, simplement réduit en volume.
Vos calculs concernant le coût d’un futur parc nucléaire sont au doigt mouillé. Une tête de série (surtout quand on a fait disparaître les compétences pour le faire) coûte inévitablement bien plus cher qu’un réacteur de série. Il est toujours beaucoup plus lent à construire, vu que c’est un prototype.
La filière est probablement la plus mauvaise (issue du militaire), car si tout ne marche pas comme prévu, on va naturellement vers une fusion du coeur, mais c’est tout ce qu’on a, faute d’avoir investi sur les filières intrinsèquement moins problématiques (thorium par ex) Mais hors cas de guerre, chez nous les tremblements de terre et tsunamis sont rares et donc avec une bonne architecture on doit pouvoir le faire.
Il y a probablement des alternatives bien plus écolos mais qui n’existent que sur le papier, car elles nécessitent de récupérer à grande échelle des terres, essentiellement utilisées pour le bétail (directement, prairies ou indirectement céréales pour l’alimentation du bétail), de stocker l’été la chaleur estivale pour l’hiver, de méthaniser à grande échelle, etc...
Une civilisation de végétariens franchirait ce cap avec beaucoup moins de problèmes, mais on a le monde qu’on a et les citoyens qu’on a...