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Commentaire de eric

sur Les enjeux internes au socialisme soviétique né de la Première Guerre mondiale


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eric 5 février 2020 15:43

Фотографии : Ленин в Горках, лето 1923 г.

Photos de Lénine un an après ces écrits. Evidemment, il y a des handicaps qui évoluent très vite, cependant on devine que le ver était dans le fruit. Aujourd’hui encore adhèrent à ses délires, des gens qui n’ont peut être pas toute leur tête à eux. 


Plus généralement Marx a inversé le sens de l’histoire.


On commence par le socialisme, au paléolithique.

Une économie de rente ou on ramasse ce que l’on trouve et ou on partage à peu prêt tout, les chasseurs cueilleurs, avec un chef en général le plus fort, et des sorciers inventant des causes aux effets. On élimine les enfants non conforme, les vieillards, les roux, etc...pour maintenir l’équilibre. Il n’y a pas de capital, en ce sens que l’on trimballe sur son dos tous son avoir et que cela ne va pas loin.


On passe au « capitalisme » Néolithique. Il y a du surplus. Bon an mal an, il est à peu prêt répartis entre tous, malgré de grandes inégalité, car le « peuple » est une unité spirituelle. Même les esclaves sont précieux. Dans le capitalisme, il n’y a jamais de famines organisées pour se débarrasser de son propre peuple. On a un roi, dont la vocation est d’être victime expiatoire si cela va mal, et ses fontionnaires. (Comte, c’est le type qui compte pour le roi à la base). 


Puis, il y a le stade ultime du socialisme, le féodalisme.

Des familles gèrent tout dans leur intérêt familial. Si quelque’un n’est pas d’accord, c’est la famine ou le goulag ou les deux. Les outils de production sont soit disant à tous, mais en réalité contrôlé de père en fil par les mêmes. C’est suffisement dispersé pour que le groupe échappe a toute critique. Au pire on sacrifie un mec. Ils se regardent en chiens de faience, attentif à ce que personnne ne l’emporte. C’est l’URSS et la chine, avec l’endogamie qui va bien, et l’héritage. « Un fils de colonel de l’armée rouge peut il devenir Général. Non, car le général aussi a un fils ». Quand les contraintes idéologiques deviennent inutiles, ou qu’ils ne les supportent plus, on s’en débarasse. Les oligarques des ex pays socialistes sont largement des enfants et petits enfants de chinovniks. 

Ces réégimes très très conservateurs, font réver ceux qui ont peur du mouvement, de la modernité, du progrés : les bureaucrates, les fonctionnaires, les enseignants, les gens jalaoux de ceux qu’ils croient au dessus et méprisant pour ceux qu’ils croient en dessous. La preuve, comme l’a très bien montré Sojénitsyne, les marxistes ont épargnés les grands bourgeoisn en URSS, notamment parce qu’ils étaient formés, et même le socialisme à besoin de spécialistes. Mais ils ont vraiment génocidé les paysants pauvres en les traitant de koulaks.


Ici, c’est pareil : la grand mère Macron était institutrice socialiste, ses parents genre directeur d’hopital et de lycée ou un truc du genre, lui, on connait. Il exonère les start up de ses potes et taxe les pauvres en cessant de se prétendre socialiste comme en ses débuts. C’est la perestroika...on arrête de partager avec les plus pauvres et on ouvre les frontières pour mieux profiter de ses privilèges…

La ruse, c’est de toujours avoir un 1% à dénoncer. C’est facile, c’est pratique. 

La réalité, des pouvoirs et richesses, ce sont les membres du partis, 6% de la population, appuyé par les organes de sécurité (environ 10% de la population liée de prêt ou de loin). et des clientèles. 

Avec la perestroïka, on largue les plus petits pour concentrer les profits sur les familles, mais il faut conserver l’appui des supplétifs. C’est pourquoi l’oligarchie macronienne va payer toute la fonction publique pour avoir le droit de pressurer le populo de base. 




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