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Commentaire de

sur Six mois après la DADVSI


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(---.---.141.105) 9 mars 2007 19:57

La roue tourne, tourne la roue, roue tourne la, tourne roue la...

Nous aurons beau la retourner dans tous les sens, le temps continue son chemin...

Tranquille, je prends le large. Au calme, avant la tempête.

Les élections vont précipiter la dérive. Rien ne se passera avant plusieurs mois côté législatif. Certains vont trouver le temps long. très long, trop long... Et la répression va amplifier le phénomène...

Pour passer le temps, je vais vous causer du langage musical. Enfin, ma perception de ce langage, par expérience. Je ne suis pas une encyclopédie universelle et d’autres spécialistes y apporteront leurs sciences...

- Pouquoi ?

- parce que la musique est prise comme prétexte pour la Dadvsi, pardi !...

Nous avons déjà abordé le langage, ses formes et son importance.

Le langage musical est un langage Universel. Un très vieux langage qui remonte à la nuit des temps, quand l’homme ne connaissait pas encore ses facultés d’ élaborer un vocabulaire.

Le premier instrument fût donc la voix, le deuxième le bambou, le troisième la flûte... (hypothèse)

La musique, c’est un fleuve avec trois sources fondamentales : le rythme, l’harmonie, la mélodie. N’en cherchez pas d’autres.

Bien plus tard, alors que le langage s’imposait au genre humain et que la communication lui apporter le développement, notre dévoué éminent Pythagore (500 ans av. J.-C.) mis en évidence les sept notes de musiques que nous utilisons aujourd’hui :

La, SI, Do, Ré, Mi, Fa, Sol.

Ainsi que les cinq demis-tons (les notes entre les notes), (La# ou Sib), (Do# ou Réb), (Ré# ou MIb),(Fa# ou Solb), (Sol# ou Lab).

(# dièse pour monter dans la game, aller dans un sens, b bémol pour descendre la game, revenir dans l’autre sens.

Voici donc l’alphabet du langage musical, sans oublier l’indispensable Silence, sur lequel chaque note repose et prend forme.

Eh oui ! Nous venons du silence et nous retournons au silence... S’il n’y avait pas le silence, il n’y aurait pas de notes, même fausses...

De plus, cette vibration que représente le son, a besoin de notre atmosphère pour se propager ! Pas de musique dans l’espace, malgré le silence.

Il y d’autres approches que celle de Pythagore (Asiatique, Afrique...). Mais la prouesse de cet illustre mathématicien, c’est que son alphabet musical traduit toutes les musiques. Elle est acceptée de tous et devient la référence Universel.

Je dis bien Prouesse, car sans rentrer dans les détails cette échelle et loin d’avoir des barreaux symétriques, et la justesse, que nous trouvons sur nos instruments d’aujourd’hui, n’a pas été toujours de mise...

Un instrument à cordes, par exemple, sera toujours faux ! Ce qui fait aussi son charme. Et cela, pour dire qu’entre les demis-tons il s’en passe des choses...

Le La se trouvait à l’époque en dessous de 440 Hz, alors qu’il dépasse souvent 442 Hz aujourd’hui ! Traduction : nous allons vers les aigus... Les fréquences les plus faciles à discerner... mais les plus agressives, aussi.

Bon-Bon-Bon ! Mais, qu’exprime le langage musical ? Une émotion ? Un sentiment ? Une sensation ?

Oui et bien plus ! Mais je ne peux, hélas, pas vous révéler toutes mes découvertes ! Retenez simplement que le partage, l’échange, la communion sont l’essence de ce langage.

En une phrase, la musique c’est le langage de l’âme... Nous nous rapprochons de la spiritualité, et en ces temps, je ne préfère pas trop aborder le sujet... Retenons que le mineur évoque de la tristesse, le majeur de la joie.

Et restons cartésiens. C’est déjà suffisamment complexe pour affronter les Majors & Co

Ce langage musical est bien plus évolué que le langage binaire informatique ! En d’autres termes, les combinaisons sont infinies. Enfin presque, cela dépend de notre état d’esprit.

Ce qui fait sa richesse, c’est l’approche des musiciens de cet art par rapport à leurs cadres de vie ! Suivant les époques, nous pouvons suivre cette évolution.

Et là, je diverge du monde classique, sur la perception musicale des uns et des autres suivant les époques. Un BB king ne vaut pas mieux, pas moins, qu’un Mozart !

Ce n’est juste qu’une approche différente. Un vécu différent. Il n’y aurait jamais eu du Jazz, si le Blues n’avait pas existé... !

Alors les luttes stupides styles, genres, prouesse, virtuosité, feeling..., nous font perdre du temps, et n’apporte rien ni sur le fond, ni sur la forme.

Il n’y a pas qu’une sensibilité, et plus le temps passe, plus nous développons et mélangeons cette fragilité. Oui, j’ai bien dit fragilité...

Ce qui faut retenir, c’est un langage vivant, et que son écriture n’est pas un objectif, mais un repère.

L’improvisation est le summum de cet art. La discussion est d’autant plus riche, que la culture et la pratique des musiciens sont grandes.

Une vie ne suffit pas pour en faire le tour, bien que les règles harmoniques, rythmiques, mélodiques soient très simples.

La musique est un art mineur sur le lequel repose un business majeur ! (enfin pour certains) comme pour les Femmes que l’ont utilise pour vendre des voitures, la musique crée un espace sonore, qui favorise un état d’esprit.(écouter n’est pas entendre)

Et dadvsi ? Dadoum psi... Poum poum, Pchit...

- Décidément, vous êtes sourd de la feuille ! il va falloir mettre les points sur les i !...

À pluche...


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