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Commentaire de Normand

sur 15 décembre


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Normand (---.---.195.131) 7 mars 2007 15:52

J’ai plutôt l’impression que l’anglais est la graisse qui huile les rouages de la machine de la globalisation.

La globalisation, c’est uniformiser les façons de faire (du moins pour les échanges commerciaux) selon des critères biaisés par une certaine élite qui parle anglais. L’économie actuelle se base sur le modèle « anglo-saxon » (bien que je n’aime pas le terme, car ça me semble piégé) et c’est par la connaissance de l’anglais NOTAMMENT qu’elle choisit ses élites et rejette ou ignore ceux qui ne le parlent pas.

Si vous souhaitez lutter contre la globalisation, assécher la machine le plus possible en ne cédant pas à la pression (et la « facilité ») d’utiliser l’anglais dans TOUTES ses activités internationales est déjà un pas dans la bonne direction. La machine fonctionnera moins bien si des gens demandent des services dans leur langue ou en espéranto.

Évidemment, la machine carbure à l’argent, alors c’est difficile de l’arrêter complètement. Il est cependant possible de ne pas l’aider à la nourrir en lui donnant le moins de fonds pour avancer : dans le cas qui nous intéresse, c’est entre autres d’accepter de parler un anglais imparfait (si on est forcé de l’apprendre), mais surout de ne pas dépenser des heures d’apprentissage (moins de temps au travail = moins de sous pour nous) et de l’argent dans les cours de langues, les dictionnaires, les livres (= plus de sous pour eux).

L’apprentissage de l’anglais pénalise les non-locuteurs et favorise les locuteurs. On donne toujours plus d’argent à l’élite anglophone et elle en tire plus de nous.


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