@JL
La partie la plus intéressante du discours :
"Nous
savons qui se remplit les poches en Turquie et permet aux terroristes
de prospérer grâce à la vente du pétrole qu’ils ont volé en Syrie. Les
terroristes utilisent ces fonds pour recruter des mercenaires, acheter
des armes et planifier des attaques terroristes inhumaines contre des
citoyens russes et contre des civils en France, au Liban, au Mali et
dans d’autres pays. Nous
nous souvenons que les extrémistes armés qui opéraient dans le Caucase
du Nord dans les années 1990 et 2000 ont trouvé refuge et ont reçu une
aide morale et matérielle en Turquie. Ils s’y trouvent toujours.
Cependant, le peuple turc est généreux, travailleur et capable. Nous avons beaucoup de bons amis dignes de confiance en Turquie. Permettez-moi
de souligner qu’ils doivent savoir que nous ne les assimilons pas à la
partie de l’élite dirigeante actuelle qui est directement responsable de
la mort de nos soldats en Syrie.
Nous n’oublierons jamais leur collusion avec les terroristes. Nous
avons toujours considéré la trahison comme l’acte le plus grave et le
plus honteux qui puisse être commis, et cela ne changera jamais. Je
voudrais qu’ils se souviennent de cela – ceux en Turquie qui ont tiré
sur nos pilotes dans le dos, ces hypocrites qui ont tenté de justifier
leurs actions et de couvrir les terroristes.
Je ne comprends même pas pourquoi ils l’ont fait. Tout
différend qu’ils pouvaient avoir, tout problème, tout désaccord au
sujet desquels nous ne savions rien auraient pu être réglés d’une
manière différente. De plus, nous étions prêts à coopérer avec la Turquie sur toutes les questions les plus sensibles qu’elle avait soulevées ; nous étions prêts à aller encore plus loin, là où ses alliés mêmes ont refusé d’aller. Allah seul sait, je suppose, pourquoi ils ont fait ça. [Applaudissements] Et sans doute, Allah a décidé de punir la clique au pouvoir en Turquie en les privant de leur discernement et de leur raison. [Applaudissements]
Mais
s’ils s’attendaient à une réaction nerveuse ou hystérique de notre
part, s’ils voulaient nous voir devenir un danger pour nous-mêmes autant
que pour le monde, ils n’obtiendront rien de tel. Ils ne recevront aucune réponse visant à impressionner la galerie ou même à obtenir quelque gain politique immédiat. Ils ne l’obtiendront pas.
Nos
actions seront toujours guidées principalement par la responsabilité –
envers nous-mêmes, envers notre pays, envers notre peuple. Nous n’allons pas faire cliqueter les sabres. Mais
si quelqu’un s’imagine qu’ils peuvent commettre un crime de guerre
odieux, tuer nos citoyens et s’en tirer, sans rien subir à part un
embargo sur les importations de tomates ou quelques restrictions dans la
construction ou d’autres industries, il se fait vraiment des illusions.
Nous leur rappellerons ce qu’ils ont fait, plus d’une fois. Ils vont le regretter. Nous savons ce qu’il faut faire. [Applaudissements]"