Pour rappel Bhl Libye/Syrie même combat.
Il s’est exprimé devant les dirigeants du crif à paris
BHL assume sa mission sioniste en Libye
Par : Djilali BENYOUB, Liberté, 23 novembre 2011
Le philosophe français, Bernard Henri Levy, est passé aux
confidences sur son rôle dans la crise libyenne après la mort de
Kadhafi. Plus qu’un conseiller comme le présentaient les médias, il dit
avoir agi pour le compte du sionisme et d’Israël.
Profitant de la tribune de la 1re convention nationale du Crif,
dimanche, le philosophe converti, ces dernières années, en reporter de
guerre actif, a expliqué son implication dans “l’aventure politique en
Libye” motivée principalement par le fait qu’il soit “juif”. “Je ne
l’aurais pas fait si je n’étais pas juif”, a-t-il déclaré, selon une
dépêche de l’AFP à diffusion limitée. “J’ai porté en étendard ma
fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël”, a-t-il
affirmé dans son intervention. Accessoirement, il s’est engagé dans ce
conflit parce qu’il est français et pour les droits de l’homme et contre
l’une des plus grande tyrannies. Il va rectifier plus loin en précisant
que le régime de Kadhafi est “le pire ennemi d’Israël”, ce qui est sa
véritable motivation.
Accessoirement, a-t-il laissé entendre parce qu’“il m’est
arrivé parfois d’être fier d’être français”. Aurait-il dit la même chose
concernant son engagement dans la guerre en ex-Yougoslavie où il a pris
le parti des “pauvres Croates” qu’il filmait dans les tranchées.
Il était loin de ses envolées “littéraires” racistes,
humiliantes et insultantes sur le Pakistan et les pakistanais. (Sales,
les rues hideuses, violents dès qu’on sort de Karachi). Cela sans
compter les grossiers mensonges sur la guerre en Géorgie qu’il a
rapportés à partir des images de télévision.
C’était bien avant “le Printemps arabe”, particulièrement le
libyen accompagné par les chasseurs et les Tomahawks de l’Otan, alors
que BHL en bon philosophe militaire a “participé à définir des fronts
militants auxquels j’ai contribués à élaborer pour mon pays et pour un
autre pays une stratégie et des tactiques”.
Dans l’ordre, ce qu’il a fait pendant les huit mois du conflit
libyen est dicté par trois raisons d’abord en tant que français et
“fier de contribuer à ce que mon pays soit à la pointe du soutien à une
insurrection populaire débarrassant le monde d’une de ses pires
tyrannies”. Ensuite, “la croyance en l’universalité des droits de
l’Homme”. Et précisera l’amateur de subtile rhétorique, antimusulman
qu’il est “de ceux qui ont toujours eu la tentation de se porter en
soutien des victimes”. Un humanisme que démentent ses contradictoires
prises de position, ses déclarations et ses écrits. Mais la raison
essentielle est loin de cet humanisme et du soutien aux victimes. “Cette
raison impérieuse, qui ne m’a jamais lâché, c’est que j’étais juif.
C’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure (…) je ne
l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif”, a-t-il précisé.
Il étalera, par ailleurs, ses origines dont il avait fait part le
13 février à Benghazi. “je m’appelle Levy, fils de Levy, je suis
le représentant d’une tribu, qui est l’une des plus anciennes et des
plus nobles tribus du monde.” Raison pour laquelle il participe à tout
ce qui peut et vise à sauvegarder Israël et partant de là, le sionisme.
Être français dans sa conception du sionisme est secondaire. C’est dans
cette optique qu’il jouera le second du président français, Nicolas
Sarkozy, en Libye, parce qu’“on avait affaire à l’un des pires ennemis
d’Israël”. Israël qui est un modèle de démocratie… théocratique.
Djilali B.