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Commentaire de imragen

sur Christian Blanc soutient Sarkozy...


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imragen (---.---.239.42) 26 janvier 2007 16:54

Eh ben ! On ne peut pas dire que le soutien de CB à Sarkozy laisse tout le monde indifférent, et surtout pas les sympathisants de l’UDF. Dommage qu’il y ait autant d’agressivité. Il reste pourtant manifeste que CB et FB appartiennent à une même famille. Non seulement ils ne sont pas ennemis, mais ils seront de nouveau « ensemble » au second tour, à condition que ne s’y retrouvent pas, en tête à tête, la vierge du Poitou et le papa de Marine.... Car en fait, c’est bien la question des participants (2 seulement !) au deuxième tour qui est le véritable enjeu. Qui peut sérieusement imaginer (à part François peut être ?) que le candidat de l’UDF ait la moindre chance d’arriver dans les deux premiers ? Plus son score sera élevé (mais toujours insuffisant), plus nous avons de chances d’avoir à choisir entre la faiblesse bobo, la violence stérile ou ...la pêche à la ligne. C’est peut être dommage, mais c’est notre système d’élection présidentielle.

CB aurait t il pu choisir FB ? Ce dernier en a t il eu vraiment envie, conscient du caractère difficilement manipulable de l’ancien patron d’Air France ? On ne peut pourtant pas dire que CB n’ait pas essayé de persuader FB de se « muscler », de faire preuve d’un courage autre que celui d’un positionnement facile « entre », « presque », « du troisième homme tout neuf et gentil »,« du réformateur académique et prudent »... C’est d’autant plus dommage que les analyses et propositions de CB semblent avoir été largement reprises dans les réflexions de l’UDF. Outre qu’il me semble manquer d’une vision globale, d’une compréhension vraiment cohérente et d’un projet de mise en œuvre courageux, le programme actuel de l’UDF est décevant en ce sens qu’il ne reconnaît pas le caractère indispensable de nouvelles « clés de croissance » (qualitatives autant que quantitatives), de la nécessité absolue de générer de nouvelles richesses, de l’impérieux devoir de susciter, de protéger et de favoriser leurs sources. C’est la condition première du maintien et du développement de nos solidarités.

Il fallait choisir, il était temps.


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