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Commentaire de anty

sur L'affaire DSK et l'activisme des féministes radicales : un livre de Marcela Iacub, « Une société de violeurs ? »


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anty 9 janvier 2012 11:42

Le discours féministe devient stupide et blessant. Je suis heureux, non pas d’être un homme — ça, je ne l’ai pas choisi — mais de ne pas être une femme. Si je l’étais, j’en serais gênée. Il n’y a qu’à lire les titres des articles :

 

« Mes amis de filles »

« La féminisation des professions »

« Les femmes refusent d’être bâillonnées »

« Les Amères Noëlles contre la mondialisation »

 

Il y a quelque chose qui me gène dans ces titres qui ne s’adressent qu’aux femmes mais qui parfois devraient aussi interpeller les hommes. C’est de me sentir exclu d’un discours comme si je n’étais pas concerné parce que je suis un homme. Autrefois, les titres utilisant le masculin n’excluaient pas systématiquement les femmes. Ils n’étaient pas toujours provocateurs puisque, au sens large, le masculin incluait le féminin.

 

Mais ce féminisme se veut exclusivement dédié aux femmes ; il exclut l’homme. Si j’étais une femme, j’en serais gênée ; j’aurais l’impression de me mettre à dos la moitié de l’humanité, de n’œuvrer que pour ma « gang », comme si, socialement parlant, le sort des hommes était dissocié de celui des femmes. Pire, je me sentirais en conflit ouvert avec les hommes. Traduisez ces titres en les masculinisant, vous verrez tout de suite comme certains deviennent machos, stupides et provocateurs.

 

Dieu merci, les hommes ont su, en majorité, se taire et éviter l’odieux de mettre le doigt dans le rouage de ce conflit inutile.


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