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Commentaire de Kounelaki

sur 15 décembre


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Kounelaki (---.---.72.182) 14 décembre 2006 12:20

Bonjour à tous.

Je suis étudiant et je m’intéresse pas mal à l’espéranto car j’ai pensé que c’était une bonne initiative de trouver une langue simple pour communiquer.

C’est pourquoi j’ai interrogé les gens de mon entourage pour me rendre compte du nombre d’espérantistes. Je fus très surpris de voir que, dans ma famille, personne ne parlait espéranto et que la moitié des personnes interrogées ne savait même pas de quoi il s’agissait. Conscient que ma famille n’est pas un échantillon très représentatif, j’ai fait un petit sondage à la fac en interrogeant donc aussi des personnes étrangères. Je fus très déçu de trouver si peu d’espérantistes (0,87 % des personnes interrogées) et encore plus déçu de voir qu’ici aussi seuls 20 % des interrogés savaient de quoi ils parlaient. Je demandais alors à mon père de se renseigner au sein de son entreprise et lors des voyages qu’il fait à l’étranger. Et en effet, il a réussi à trouver un plus grand pourcentage d’espérantistes : environ 5 % des personnes interrogées.

Après avoir lu d’autres articles de M. Masson, je m’attendais à voir beaucoup plus d’espérantistes. Mais je me suis rendu compte qu’il était malhonnête dans ses articles. Dans une des réponses ici, il prétend que beaucoup de personnes éminentes parlent espéranto : des linguistes parlant une trentaine de langues pour beaucoup ! Et je constate que les exemples qu’il donne de rencontres d’espérantistes dans d’autres articles ne sont que des parts infimes des personnes qu’il rencontre, alors qu’il les présente comme s’il s’agissait de plus de la moitié des personnes qu’il rencontre !

Mais ceci sort du sujet. J’ai essayé d’apprendre l’espéranto, mais derrière une langue, il y a une culture, des gens, de la littérature, une mentalité, qui n’existe pas pour l’espéranto. C’est pourquoi je n’ai pas pu m’y mettre sérieusement et j’ai vite abandonné l’apprentissage de cette « langue ». J’ai en partie compris pourquoi si peu de gens la parlaient. De plus, l’apprentissage d’une langue est surtout l’apprentissage de vocabulaire, et cela se fait en pouvant parler avec d’autres personnes. Et quant à l’anglais, j’arrive à me faire bien comprendre par une grande partie des gens que je rencontre sans avoir passé des heures à l’apprentissage de la grammaire. Pour parler Allemand, c’est plus compliqué. Mais comment expliquer que l’Allemand soit infiniment plus répandu que l’espéranto ? Il me semble que personne ne fait pression sur qui que se soit à moins qu’Hitler ait imposé l’Allemand quand il contrôlait la moitié de L’Europe ? (Ce genre d’arguments aussi est très malhonnête et complètement stupide).

Ceci nous emmène à un autre problème : la diffusion de cette langue. Ce fut un énorme bide au départ. Et pour rattraper ceci, M. Masson, vous écrivez ici des articles pour espérer convaincre combien de personnes ? Personnellement, eux et les commentaires qui suivaient ne m’ont pas donné envie de me relancer dans l’étude de cette langue. Et pour les personnes qui se disent militant pour l’espéranto, je pense que la plupart le sont devant l’écran de leur ordinateur à écrire de grands mots et des commentaires qui ne servent à rien. Je pense que même attendre que l’espéranto se propage tout seul par un phénomène de mode serait plus efficace.

Et surtout, je pense que ça ne serait pas trop vous demander de rester poli, et de ne pas raconter choses stupides qui ne servent qu’à amuser les personnes ciblées, à vous rendre ridicules et à ennuyer les autres Krokodilo ? (Cela n’est pas valable uniquement pour lui).


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