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Commentaire de Joë

sur Sarkozy, la rupture tranquille sous influence américaine


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Joë (---.---.7.24) 8 décembre 2006 14:22

Le mythe de la bonne guerre de Jacques R. PAUWELS (Réf : ADEN00001 - 2005 - 336p. Titre original néerlandais : De mythe van de ‘goede oorlog’ (EPO, 2000, Anvers) Prix 22.00 €

Description :

Et si les USA n’avaient pas vraiment libérés l’Europe en 1945 ? « Si les ricains n’étaient pas là, chantait Sardou, nous serions tous en Germanie » Les stéréotypes fascisants d’un vulgaire chanteur même pas d’opérette semblent aujourd’hui faire partie des poncifs incontestables de l’idéologie dominante.

L’irruption des États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du Bien contre le Mal ?

Jacques PAUWELS, historien canadien, brise le mythe. À ses yeux, les Américains étaient, en effet, loin d’être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu’ils allaient libérer. Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et, bien entendu, avec l’idée qu’il fallait assurer les intérêts de leurs entreprises et du capitalisme américain. La crainte de l’expansion communiste et le désir d’en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers à cette philosophie interventionniste.

Ce livre brise l’image d’Épinal du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique. Une contre-histoire de la Deuxième Guerre mondiale qui modifie radicalement notre vision du XXe siècle et offre un nouveau regard sur l’époque actuelle.


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