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Commentaire de Nicolas

sur Sarkozy, la rupture tranquille sous influence américaine


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Nicolas (---.---.226.203) 7 décembre 2006 15:12

Très bon article, et commentaires non moins stimulants.

Il semble que l’on s’achemine de plus en plus vers la gestion « scientifique » de la politique, et dans le cas présent, des choix économiques. Une tendance que j’ai souvent observée lorsque j’habitais aux USA, était de traiter les problèmes (enseignement, santé, transports, culture, et militaires bien sûr) à l’aide de grands renforts d’argent. Et ça n’avait pas toujours les résultats escomptés, loin de là. Voir le Moyen-Orient.

« The funding » (le financement) était toujours le facteur décisif. Et bien sûr il y a beaucoup à dire sur l’approche systématiquement financière des problèmes d’une société. Le financement parle en chiffres, impressionnants, présentables sur un écran, plus porteurs d’une vérité immédiate. Le social, c’est plus délicat à gérer, plus desriptif, plus verbal, sujet à interprétations. Plus volatile, diraient certains, moins virile aux yeux du consultant-hussard.

Les gens du BCG sont des fonceurs libéraux bon teint, sans états d’âme. D’ailleurs, l’économie aurait-elle une âme ? En bons pragmatiques ils pratiquent l’adage : qui veut la fin veut les moyens. Que M. Sarkozy les ait choisis comme conseillers économiques, voilà qui est bien inquiétant. Car je suis sûr qu’il y a d’autres écoles de pensée (et de consultants ) aux USA... et en Europe donc !


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