• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de le revizor

sur La trahison des patriciens


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

le revizor 6 août 2009 16:11

J’ajoute à ce commentaire que l’utilisation d’une main d’oeuvre servile, qu’elle se traduise par l’esclavagisme dans l’Antiquité, le servage au Moyen-Age, la traite des noirs du XVième au XIXème siècles ou par le colonialisme sous son dernier avatar, est une donné constante du développement de nos économies. A cet égard, l’attrait irrésistible qu’exerce la Chine sur les grandes firmes occidentales tient sans doute, davantage que dans les potentialités d’un nouveau marché de plusieurs dizaines de millions de consommateurs, dans l’existence d’une main d’oeuvre misérable, les mingong, rendue corvéable à merci par une oligarchie communiste prête à sacrifier une part importante de sa population pour recouvrer son rang parmi les Nations.

On se référera à ce sujet au livre de Philippe Cohen et de Luc Richard « La Chine sera-t’elle notre cauchemar ? » :
« Quand le rattrapage économique a permis au salaire japonais d’égaler le salaire européen ou américain en trente ans, celui des travailleurs chinois n’a guère varié depuis 1979, date de l’ouverture économique », car « le régime est bien décidé à tout faire pour maintenir durablement son avantage compétitif, à savoir le bas coût de sa main d’œuvre ».

Là encore, et au regard de ce qu’est le nationalisme chinois (comparable à bien des égards à celui de la Prusse dans les années 1860), il se pourrait bien qu’une bande de cupides nous aient précipité droit vers le précipice.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès