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Commentaire de FYI

sur Il n'y a pas de porte de sortie ?


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FYI FYI 13 février 2009 15:10
				 				Les bad banks pourraient couler l’euro et faire éclater l’UE 				 				
				 				 				

Le quotidien britannique The Daily Telegraph affirme avoir consulté un document confidentiel de la Commission européenne, avertissant que les Etats membres de l’UE courent à la faillite en cherchant à créer des structures de défaisance, les fameuse bad banks, en charge de neutraliser les « titres toxiques » des banques européennes. Le document aurait été discuté par les ministres des Affaires étrangères, réunis à Bruxelles mardi. D’après le quotidien, c’est l’UE qui risquerait de voler en éclats avec cette politique.

Le mémorandum évalue le montant total des « actifs toxiques » des banques européennes à 16300 milliards de livres anglaises, c’est-à-dire 44% du total de leurs actifs estimé à 36900 milliard (41200 milliards d’euros) ! Comme le note un lecteur, cette information « anxiogène » fut rapidement retiré du site du journal.

The Daily Telegraph note que « les dirigeants nationaux et les autorités de l’UE craignent qu’un "deuxième renflouement" des banques, accroîtra l’endettement des Etats à un moment où les investisseurs, en particulier ceux qui prêtent aux gouvernements européens, ont de plus en plus de doutes sur les capacités de remboursement de ces derniers, en particulier quand il s’agit de pays comme l’Espagne, la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Italie ou l’Angleterre ».

Le document, cité par le quotidien, affirme qu’il « est essentiel que les plans de sauvetage des gouvernements, prenant en charge des actifs, ne devraient pas se faire à une échelle créant des inquiétudes sur le surendettement ou les capacités de financement ».

Par conséquent, « compte tenu de ce risque, et des faibles performances de certaines économies européennes par rapport à d’autres, les investisseurs exigent des taux d’intérêts de plus en plus élevés pour prêter de l’argent à des pays comme l’Italie tout en acceptant des taux plus bas pour l’Allemagne. Les ministres et les autorités de l’UE craignent que le gouffre qui se creuse puisse engendrer une spirale vicieuse capable d’emporter aussi bien l’euro que l’UE elle-même ».


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