« confusion entre intérêts particuliers et intérêt général, financements privés et financements publics »

Je ne vois pas ce que peut avoir de critiquable cette formulation qui colle on ne peut mieux au cynisme décomplexé de NS et à sa politique fiscale et sociale (dernier exemple en date : les malades seuls devront payer pour les malades ! et donc les bien portants en sont dispensés. Belle vision solidarité qui ouvre à la privatisation différentielle de fait de l’assurance maladie).

Dans cette façon provocante que NS a de transgresser ouvertement les symboles républicains, il y a en germe la remise en question de la « fonction publique » qui est celle de chef de l’état et donc de la politique elle-même, au service de l’intérêt général.

Si ce n’est pas à la gauche de le dénoncer, à qui donc ? elle ne l’aurait pas fait, on aurait dit que la gauche est passée à droite ; elle le fait, on la traite de ringarde. Cette manière de faire le lit d’une droite dure en critiquant à tort et à travers et dans tous les sens contraires les propos de FH est inacceptable. C’est le rôle en démocratie pour une opposition de gauche de s’opposer à la remise en question des symboles de la vertu républicaine par le chef de l’État. Je ne dis pas autre chose et FH non plus ainsi que FB que vous avez un temps soutenu ici même.

Que la France soit dirigé par un homme qui se met si ouvertement au service exclusif du MEDEF et des privilégiés mérite d’être dénoncé, sauf à vouloir faire disparaître tous les référents de la gauche de la vie politique en les brocardant et du même coup faire disparaître tout vie démocratique digne de ce nom dans ce pays.

Que vous soyez tenté par l’ouverture ne vous autorise pas à aller jusqu’à encourager le cynisme de ceux qui cherchent à fusionner totalement le pouvoir politique et le pouvoir économique qui est le danger le plus grave pour les libertés aujourd’hui.