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Commentaire de Pierre JC Allard

sur Le citoyen face aux abus de pouvoir


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Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 décembre 2007 00:29

« Il est beaucoup + sain et clair pour la crédibilité judiciaire de s’en tenir à des délits légalement établis, des sanctions ad hoc et des stats criminologiques pointues. »

Oui... mais j’ai une vision du monde plus utilitariste et je lis sur comme entre les lignes qu’on n’est vraiment ici sûr de rien. Dans le doute, je trouve plus correct de présumer d’une pathologie, qui laissera une grande discrétion pour guérir et permettra de poser les gestes préventifs dont la société a besoin, plutôt que de décréter qu’il n’y a pas de pathologie mais seulement crime ce qui oblige à toutes les précautions qui s’impose si on parle de punir.

Je suis convaincu que celui qui a commis deux actes de violence sexuelles graves ne devrait jamais être remis en liberté. Les statistiques sont claires. S’il est un criminel, je ne peux pas lui opposer les statistiques ; si c’est un malade, OUI. Il y a donc un énorme intérêt à le considérer comme un malade.

Quant à la définition et au seuil d’une maladie mentale, ni vous, ni moi, ni Ponce Pilate n’en savons rien. Je sais seulement que cette définition et ce seuil changeront. Oui, les Staliniens ont abusé du verdict, mais on ne parle pas ici de définir le crime par un supposé désordre mental, mais d’expliquer un crime que personne ne conteste par un diagnostic.

http://nouvellesociete.org/5118.html

Pierre JC Allard


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