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Commentaire de hamra

sur Université : diagnostic et thérapie(s)


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hamra 16 novembre 2007 13:20

nous y voilà ! le fameux 80 pour cent. Ah ce fameux 80 pour cent : il m’a scandalisé toute jeune lycéenne que j’étais : a quoi servait de fournir des efforts en sus de mes acquis j’étais assurée de l’avoir......et cela me peinait de voir le devoir d’excellence de l’education francaise revu et corrigé a la baisse....il n’a pas cessé d’etre revu et corrigé à la baisse et ce dès les années 70. je vous invite aussi a lire un essai paru aux éditions des milles et une nuit « de la destruction du savoir en temps de paix » : l’élite intellectuelle francaise est sclerosée la société et le conditionnement culturel et social schizo ( bravo pour les psycho : le monde en a besoin et qu’ils aillent faire un stage aux USA seraient très intéressant dans les CV, a leur retour s’ils survivent, ils pourront non pas faire des theories de développement personnel et des monologues interminables. mais bien publier des approches différentes et des appréciations suffisamment pertinentes sur le conditonnment culturel.

Entre l’etre et le néant : le choix est vite fait. entre la critique de la raison pure, et crime et chatiment, il n’ya pas non plus photo, et entre vouloir c’est pouvoir, et qu’est ce que je veux, tu veux ou tu veux pas...le que sais je sur la volonte ? il ya un cheminement intellectuel qui me fait dire que si ils se sont autant posés de question ces intellectuels c’est qu’il ya avait un vrai problème : que je me dise paradoxalement que c’est le tu veux ou tu veux pas sur lequel tout ca est basé m’invite à les relire a l’aune de mon expérience sociale affective et proffesionnelle.

et j’avoue que ma réactivité et implication avec ces grands là : me rejouit grandement et suffit a mon bien etre avec un peu la télé et ma musique etc...

déterminisme social culturel esthétique physiologique intellectuelle antrhopologique artistique familial conceptuel historique circonstanciel et patata... le parcours de la personne « en jeu » et prise directe avec la réalité affirme une seule chose on se détermine en fonction de ses actes on construit jour après jour un projet social humain au nom non pas d’une dialectique de renoncement a son identité mais de la définition du cadre normatif de ses choix et obligations morales. qu’on s’appercoive qu’on est toujours l’objet d’un sacro saint marchandage matérialiste essentiel à notre liberté et survie et par la meme caution d’elle meme,est aliénant. ce qui dit entre le devoir moral de rester vigilant et d’eveiller la conscience : jusqu a quand la manipulation partisanes des personnes ? Avec le temps : les 80 ca m’a un peu énervée quand même mais bon l’excellence et le devoir d’excellence ca m’a pluto permis de résister a l’échec et de m’adapter autant a l’entreprise qu’ a des situations invraisemblables : mon diagnostic (j’ai été dans deux Universités francaises deux meilleures dans leurs domaines, j’ai échoué !!!!mais bon je m’étais trop reposée sur mes acquis !) ? je rejoins celle de henri grivois dans la recherche sur dieu, l’adn et l’effet placebo : l’entendement Humain késako ? la folie précède l’homme ca c’est une évidence qu’elle le poursuive toute sa vie et tout au long de l’histoire prouve sa propension a s’auto détruire mais reste cocasse dans le rythme déséspéré et circonstanciel des solutions et négociations des valeurs et biens qu’il ne cesse de proposer et de revoir a la baisse. l’éthique tragique et la dimension pathologique du phénomène est cocasse et non pas politique parce que Napoléon a donné sa définition le destin est politique : avec l’expérience du XX et XXI siecle on a vu ce que ca a donné ! Bref...la vie continue : il y a le serpent qui se mord la queue, position de certains intellectuels francais et politiques et celui du lézard décapité saisi de convulsions qui lutte pour sa survie sans comprendre ce qui lui arrive : sa capacité à se régénérer est celle de certains intellectuels qui jugent leurs semblables avec autant d’empathie que de distance nécessaire.

Parallelement, il y a tout le mouvement d’éducation populaire, le monde associatif, la réflexion d’économistes sur la précarité « alternatives economiques, pratique : l’insertion au service de l’emploi » qui s’inscrit dans la durée et investit le champ de la dignité de la personne et son respect.

Alors, bon, le plus gros est fait la conscience est là et la formation de nos jeunes leur imaginaire leur envies désirs etc etc n’est pas à négliger : qu’on arrete de les déconsiderer tres tot et ce bien avant le lycee mais dès le primaire et le college. le formatage intellectuel est certes intéressant : il n’est intéressant que s’il prépare tout jeune déjà l’enfant à concevoir des solution a s’interesser a des questions a juger en fonction de ses affections et son tempérament et de l’urgence a laquelle il est confrontée.... a se définir lui en tant que personne et sa liberté et ses choix en fonction de comment il recoit l’autre que la réalité soit anxiogene on n’y echappe pas : maintenant travailler plus pour gagner plus ou travailler simplement pour manger.franchement la position politique et le projet social et son intelligence sont limités. Vraiment limitée.

Qu’on arrete !!!! de brandir la banderole de lANPE on la connait, on connait les gens qui y travaillent : ils se sont adaptés en fonction de leur potentiel etc etc...et de l’opportunité ils ont revu leur ambition a la baisse etc etc..en fonction soit de leur capacités soit de leur impératif social et des chances qu’on a donné. OU DE LA PLACE QU ON LEUR A LAISSE.

Mister SArcozy me fait l’effet d’un thérapeute qui utilise les ressorts du langage et de l’affect en fonction de son tempréament certes mais surtout en fonction de ses intérets et non pas de celui des citoyens francais. Son appréciation des crises sociales est laissée à sa discrétion...et au temps : un stratege politique doit avoir une conscience morale constante : qu’on lui donne celle d’un autre ou une qui n’existe pas ? chacun est libre. Et on se définit par ses actes.


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