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Commentaire de Rudy

sur 1887-2007 : Une histoire très belle


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Rudy 9 août 2007 01:20

« La question, c’est que le vocabulaire de l’espéranto est constitué en piochant dans les racines lexicales de diverses langues européennes. Par exemple, »ville« se dit, semble-t-il, »urboj« , directement inspiré de la racine latine. Mais ne se trouve-t-il pas des espérantophones pour inventer des »villoj« , ou des anglophones pour lâcher dans la nature des »citoj«  ? Dans ce cas, parler espéranto serait un bel exploit, car il faudrait une assez considérable connaissance des éthymologies européennes pour comprendre ce qu’un locuteur moyen vous raconte » (Asp Explorer.)

Bonjour Asp.

Tu veux dire, par exemple, qu’un anglophone dira plus volontiers « hando » que « mano » (main en français). La règle n’a pourtant jamais été de mettre un « o » à chacune des racines de sa propre langue pour en faire des substantifs espérantistes. Donc, si on ne sait pas comment on dit, on se renseigne ou on consulte le dictionnaire. L’avantage étant que justement on se souviendra plus facilement d’une racine si on la possède déjà dans sa propre langue. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire de la posséder telle quelle. Ainsi, pour « main », l’anglophone ne pourra certes pas compter sur son mot « hand » mais pourra toutefois se raccrocher au mot « manœuvre ». Pour ton exemple, le francophone a tout de même « urbain ; urbanisme ... » qui donnera donc « urbo » pour « ville ». Bref, la façon de faire de Zamenhof pour créer le vocabulaire espérantiste est tout de même très avantageux.

Amicalement.

Rudy


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