• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Charles André



  • Charles André Charles André 19 juin 2007 20:10

    « La réflexion en termes de coût opportunités ne sert que des ambitions personnels... pas des idées au service de la France... Charles André, la remarque que vous venez de faire est révélatrice de la hauteur de vos positions... »
    Il se trouve que personne ne s’engage en politique, où on prend des coups en permanence, sans une très forte ambition personnelle. Excusez moi de ne pas faire comme si nous vivions dans un monde qui n’existe pas, avec des êtres humains divins auxquels vous semblez rêver. Je prends acte de ce qui existe, je parle de politique réelle, pas de romans philosophiques.
    Si vous m’aviez lu jusqu’au bout, par ailleurs, plutôt que juste cherché à me répondre, vous auriez noté que j’allais précisément dans votre sens en préconisant notamment la fin du cumul des mandats et l’interdiction d’exercer + de 2 mandats successifs au même poste afin de permettre le renouvellement, de mettre fin à la prime au sortant...

    « Proposer de vrais candidats ok. Mais des candidats fantoches dans l’urgence, c’est immoral. Et puis, même si tout le monde le fait, admettons que vous ayez raison... ce n’est pas un argument pour l’accepter et ne pas le critiquer ! »

    Expliquez moi svp votre conception de la moralité. L’affirmation brute sans argument ne sert à rien. Que faites vous de la liberté de jugement de l’électeur ? La loi devrait-elle choisir quelles sont les candidatures morales/immorales ?!
    Je me répète, si un parti veut pouvoir exister librement, il doit avoir accès au financement. Vous ne pouvez à la fois reprocher au « Nouveau centre » d’avoir cherché l’argent par tout moyen et, en même temps, dénoncer sa « servilité ».

    « s’ils veulent reprendre le flambeau... autant intégrer l’UMP... et laisser sa chance au MoDem, non ? »
    Mais sur quelle planête vivez-vous ? La politique n’est pas affaire de bisoux et de cadeaux ! Des centristes de toujours n’ont certainement pas envie d’être forcés d’intégrer l’UMP rien que parce que Bayrou a choisi de jouer l’opposition à Sarkozy. Les ex-UDF qui restent dans la majorité, restant ainsi fidèle à l’UDF, n’ont aucune raison d’intégrer l’UMP ni de devoir faire des cadeaux à Bayrou et son aventure personnelle.

    On peut considérer, comme vous le faites, que le Nouveau centre est mort né car tôt ou tard il se fera aspirer. Mais de grâce, ne rentrez pas sur le terrain moral à ce sujet. En tous cas pas sur cette décision de création du Nouveau centre en soi. N’oublions pas que Bayrou a trahi ses élus dans l’entre 2 tours.

    Je précise pour finir que je ne porte ni Morin ni Robien ni Santini, encore moins Lagarde ou Leroy dans mon coeur. Ceci ne me transforme pas pour autant en vierge effarouchée.



  • Charles André Charles André 13 juin 2007 15:12

    Alors, les députés UMP ou PS ne sont pas non plus des « représentants du peuple français, libres... » ?! Ces engagements :

    1 - sont assez logiques à partir du moment où ils s’inscrivent explicitement « dans la majorité présidentielle » et non « libres et indépendants ».

    2 - n’engagent que ceux qui les reçoivent (à savoir le grand méchant UMP) ! S’ils ne sont pas respectés, les députés en cause seront exclus de la majorité.
    S’agissant du budget et de la confiance, actes décisifs de la constitution des « camps », ça paraît parfaitement logique de considérer que ceux qui ne sont pas avec sont contre (en gros).



  • Charles André Charles André 13 juin 2007 14:37

    Ouais ! C’est drôle : parce que Sarko, l’UMP et leurs alliés ne reculerait devant aucune manoeuvre politique, Bayrou serait vierge et dénué d’ambition personnelle ! C’est vraiment marrant. Bayrou lui-même n’est-il pas censé être suivi par des gens qui refusent la pensée binaire ?!



  • Charles André Charles André 13 juin 2007 14:34

    Un ajout : la création du Nouveau centre reposait sur le pari selon lequel Bayrou ferait des alliances avec la gauche. Donc, même si je trouve la plupart des arguments de cet article faibles ou inexistants, il est tout-à-fait possible que sa conclusion ne soit pas erronée.



  • Charles André Charles André 13 juin 2007 14:17

    Quel article militant !

    « pourquoi voter pour la copie et non pour l’original ? ».
    Si l’on met de côté les électeurs séduits par le passage de Bayrou dans l’opposition à l’UMP/Sarkozy, l’original est « le Nouveau Centre ». Vous faites preuve d’une bien courte mémoire en oubliant que l’UDF, jusqu’à 2002, a toujours été au centre droit et ne s’est toujours allié qu’avec la droite.

    A la différence des UDF ralliés à l’UMP en 2002, les députés du Nouveau Centre auront -fort probablement- leur propre groupe parlementaire. Donc on ne peut prédire leur « digestion » en comparant avec ce qui n’est pas comparable. Toutes choses ne sont pas ici égales par ailleurs.

    « Troisièmement, le ralliement ne vaut que si l’on partage tout : les idées, les méthodes, la morale... ».
    En voilà, un beau postulat fondé sur aucun argument. Avec cette conception de l’action politique, on n’aurait quasiment personne dans les partis politiques ni aucun gouvernement de coalition ! Le ralliement est l’exercice d’un choix, le bilan d’un arbitrage convergences/divergences, coût/opportunités... Le voir comme l’expression d’une totale adhésion est une affirmation de principe qui ne poursuit qu’un but : « étayer » une affirmation péremptoire.

    Enfin, pour les deniers publics, tout le monde sait que ces pratiques sont partagées par tous. En particulier pour les partis politiques naissants. C’est marrant, vous condamnez le Nouveau Centre parce qu’il n’aurait pas les moyens de son indépendance...mais en même temps lui refusez le droit de s’adapter à la loi régissant le financement des partis pour avoir précisément la possibilité d’exister indépendamment de l’UMP ! Cohérence...

    Je précise pour finir que je n’ai aucune affinité avec le Nouveau centre et que je méprise Morin (et Santini) au plus haut point. Mais d’une part, je trouve logique que les conséquences aient été tirées d’un passage de Bayrou clairement contre la majorité présidentielle (alors que, je le répète, l’UDF a toujours été avec la droite jusqu’en 2002 : comment reprocher, en soi, à ceux qui veulent reprendre ce flambeau-là de le faire ? Ils devraient suivre forcément leur chef dans ses choix personnels ?) : Le Nouveau Centre est, en termes de positionnement, sur la droite ligne de l’UDF.
    D’autre part, les arguments que vous sortez là me paraissent faiblards.

    In fine, le Nouveau centre a été hâtivement créé, par un homme qui a les dents qui rayent le parquet. Il répond en partie au sentiment de trahison des députés UDF -sentiment exprimé par François Sauvadet : Bayrou n’a pas tenu sa promesse (dans l’entre-2 tours présidentiels) de ne donner aucune consigne de vote puisqu’il en a donné une négative. Enfin, cette création répond aussi pour une large part à la nécessité pour beaucoup de députés UDF d’être réélus (les électeurs qui ont voté UDF aux législatives de 2002 n’étaient certainement pas prêts à se rapprocher de la gauche...). Mettons fin au cumul des mandats, limitons la possibilité d’enchaîner plus de 2 mandats successifs, révisons la loi de financement des partis, et ces aspects de politique politicienne seront atténués. Aujourd’hui, le système est tel qu’il est. Bayrou lui même poursuit une stratégie politicienne : se placer comme recours en vue de 2012.



  • Charles André Charles André 1er juin 2007 13:35

    L’autonomie des universités est tout de même annoncée comme une des priorités de Sarko, qui fera l’objet d’une loi cet été ! C’est pas fait mais le signal d’urgence prioritaire est bien là !

    Oui, « la croissance ou le chaos » est un livre que tout le monde devrait lire : plus qu’un brillant livre pédagogique et concret, il délivre une vision humaine enthousiasmante d’une économie qui réussit précisément parce que fondée sur la coopération des acteurs. Réaliser un idéal par l’économie, cette perspective est rarement évoquée !

    Sur la désertification de l’UDF-MoDem, il me semble qu’il faut désormais voir plus loin que l’invective qui a prévalu durant la campagne présidentielle. Si certains sont évidemment allé du côté du plus fort, si d’autres ont tout simplement fini par rester fidèle à leurs positionnement et électorat traditionnels, des gens comme Blanc ou Sauvadet me semblent avoir mis le doigt sur quelquechose de plus fondamental qui rendait le travail avec Bayrou inenvisageable : Bayrou travaille et décide seul ; il ne sait évoluer en équipe, en collectif.

    Sauvadet l’a dit lorsqu’il s’est rangé dans la majorité présidentielle : Bayrou n’a pas tenu la parole qu’il avait donnée aux élus UDF à l’entre-deux tours ; il avait promis de laisser les électeurs libres, il a en réalité donné une consigne implicite anti-Sarkozy (selon moi avant tout pour se placer dans la perspective de 2012 : FB serait, dans ses rêves, à la tête de l’opposition).

    J’ai plusieurs fois entendu le même reproche de cavalier absolument seul de Bayrou. Ce qui n’est pas valable pour Sarko, qui sait s’entourer, consulter, travailler en équipe.

    Par ailleurs, concernant Blanc, il avait annoncé il y a DEUX ANS ! à Bayrou qu’il ne le soutiendrait pas. J’ai interprété ses déclarations ainsi : après avoir à plusieurs reprises longuement échangé avec Sarkozy et cotoyé FB pendant toute la législature dans le groupe UDF, Blanc considérait que Bayrou n’avait pas saisi la profondeur des enjeux, n’osait (par tactique, positionnement) prendre ses responsabilités en abordant de front certains problèmes majeurs (fonction publique par exemple, j’imagine), parce qu’il n’était que dans la critique et le positionnement.

    Personnellement, je suis en total désaccord avec ton diagnotic : la nécessité première est de faire redémarrer l’économie et renouer avec une action publique efficace. Mettre fin au chômage et dynamiser notre société.

    Bref : Bayrou est esthétiquement satisfaisant. Mais il n’avait ni l’envergure ni la capacité de rassemblement qui doivent êtres celles d’un Président de la République. Et que penser d’un candidat qui fait campagne dans le registre de la dénonciation des « puissances de l’argent » ?! C’est du Mélenchon (c’est une image révélatrice, je ne veux pas lancer un débat de fond la dessus....) ! La décision de ceux qui n’ont pas suivi Bayrou dans son positionnement personnel est donc parfaitement logique. Je t’accorde néanmoins qu’évidemment, sur la décentralisation, le compte est loin d’y être avec un Sarko très jacobin. On ne peut tout avoir, hélas !

    C’est triste, car le MoDem aurait pu (pourrait ?) préfigurer une gauche moderne.

    Ne pas prendre ma réponse comme du militantisme, cette période est passée.



  • Charles André Charles André 28 mai 2007 11:35

    Tout à fait ok : l’exemple doit venir d’en haut. Et comment respecter l’autorité si elle n’est pas exemplaire, si elle ne s’applique pas ce qu’elle demande au « petit peuple » ?

    Mais je n’ai pas l’impression que cette vision soit celle de Sarko. Pourvu qu’il nous surprenne, mais il n’est pas parti pour. De ce point de vue, les démocraties du Nord sont exemplaires. Par exemple sur le budget alloué aux Ministres en Norvège : ils doivent prendrent les transports les moins onéreux, seuls les frais basiques sont remboursés, ils n’ont pas de voiture avec chauffeur...

    Encore une révolution culturelle à mener.



  • Charles André 25 avril 2007 19:16

    Très intéressant et bien vu. Le talent oratoire de Sarko et Besancenot n’ont, en effet, aucun égal. J’en parlais déjà il y a quelques temps à propos d’un « duel » Besancenot-Bayrou sur Ripostes.

    Savoir parler simple, avec des phrases courtes, en sachant scander, en utilisant des arguments et exemples concrets (si possible, en s’appuyant sur des cas individuels) est une part fondamentale du talent de Sarko et Besancenot.

    Si Royal n’a pas ce talent oratoire, on peut lui prêter une intuition et une empathie que Sarko n’a pas.

    Mais attention, vous prêtez quelque talent à Sarko : vous êtes un facho bientôt descendu en flêche !



  • Charles André Charles André 18 avril 2007 16:57

    A lire, passionnant article qui vient mettre de l’ordre dans l’hystérie (oui oui, c’est possible) : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-897854,0.html. Son titre : « Génétique, sexe et psychiatrie : arrêtons les procès en diabolisation ».

    Par Philippe Froguel, rien moins que professeur de médecine génomique et directeur de recherche en génétique au CNRS.

    J’en parle ici : http://touvabien.typepad.com//touvabien/2007/04/gnes_et_toc_psy.html.

    Mais un évêque est certainement mieux placé pour parler de tout ça...



  • Charles André Charles André 16 avril 2007 18:31

    Merci Monsieur Revelli et alii, on passe tous pour des ados demeurés maintenant.

    Sur Yahoo 360°, encore des éléments sur cette mascarade.

    Déjà qu’on n’était pas archi crédibles...



  • Charles André Charles André 16 avril 2007 17:57

    C’était évident. C’est venu trop tard, quand les intérêts de chacun étaient trop criants. Ce sont les promoteurs tardifs de ce débat qui ont bien eu un paquet de monde. Faire croire qu’il ne s’agissait que de faire vivre la démocratie, utiliser une échéance aussi grave (à des fins largement politico-commerciales) pour mieux se faire connaître et risquer d’en rajouter une couche à la fracture démocratique, bravo, vous avez enflé un paquet de monde. Si vous vouliez vraiment faire vivre notre démocratie, fallait se bouger bien avant que Bayrou ne gesticule !

    Ravalez vos postures. Car vous avez donné un argument de plus à ceux veulent décrédibiliser les échanges sur Internet en vous agitant de manière si tardive, quand les intérêts en cause étaient bien trop identifiés.

    Dire que certains promoteurs de ce débat avait renvoyé l’Appel du Net dans ses cordes sous prétexte que c’était de la posture pas assez opérationnelle... Or, les motivations en faveur du débat sont la conséquence logique de l’ADN... Soupçon d’aigreur, j’avoue. Car si on avait lancé la vague pro-débat à l’époque de l’ADN (lancé le 28 février), ça aurait eu bien plus de chances de se faire... Mais probablement que, comme le révèle le fait que vous ayiez spontanément pensé à limiter le débat aux 4 « principaux » candidats, il manquait de grands noms pour que des conséquences soient tirées de ce texte...

    Ce billet explicatif est pitoyable de partialité : si ya pas eu débat, c’est la faute à Sarko. Et puis aussi celle des media traditionnels. Pas un mea culpa sur le caractère tardif de l’emballement. Finalement pas surprenant de la part de ceux qui disent que le 11 septembre a été une manipulation...

    Une once de mea culpa, un souçon d’humilité, vous aurait honoré. Mais non, vive la posture de la victime virginale...



  • Charles André Charles André 13 avril 2007 19:36

    Tiens c’est marrant, j’ai reçu il y a bien longtemps un mail à propos de cette même vidéo, sans qu’on me réponde jamais d’où on avait mon mail. Je ne peux pas imaginer qu’Agoravox ait quelque chose à voir avec ce spamming paranoïaque qui ne s’assume même pas...

    Et alors, l’Algérie, ça dérange l’Amérique aussi ?



  • Charles André Charles André 13 avril 2007 10:13

    J’avais rarement lu un laïc reprendre principalement les arguments des évêques pour contester un mot politique...

    Remettons le mot de Sarko dans son contexte :

    N. S.  : [...] L’être humain peut être dangereux. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons tant besoin de la culture, de la civilisation. Il n’y a pas d’un côté des individus dangereux et de l’autre des innocents. Non, chaque homme est en lui-même porteur de beaucoup d’innocence et de dangers.

    M. O. : Je ne suis pas rousseauiste et ne soutiendrais pas que l’homme est naturellement bon. À mon sens, on ne naît ni bon ni mauvais. On le devient, car ce sont les circonstances qui fabriquent l’homme.[...] Il y a beaucoup de choses que nous ne choisissons pas. Vous n’avez pas choisi votre sexualité parmi plusieurs formules, par exemple. Un pédophile non plus.[...] Je pense que nous sommes façonnés, non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons.

    N. S. : Je ne suis pas d’accord avec vous. J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense.

    Je constate qu’il a voulu avant tout répondre à un Onfray qui affirmait qu’on est déterminé par notre environnement ; si l’adjectif « génétiquement » fut très mal choisi -et révèle peut-être des influences dangereuses- remplacez le terme par « par le jeu de prédispositions » et tout va bien, non ?! En est-on arrivé où tout est social, rien n’est hérité ? Ce qui marche pour les maladies physiques (prédispositions au cancer, par exemple) ne fonctionnerait jamais, par essence, pour le psychisme ? D’autant qu’on découvre de la compassion chez Sarko, qui évoque une « douleur préalable » qui n’a rien à faire avec la génétique mais relève, plutôt, de la psychose. Ceux qui s’excitent sur cette déclaration devraient réfléchir au raisonnement inverse : le pédophile est responsable ? S’il ne l’est pas, la psychanalyse est la panacée ? Soyons sérieux, les pédophiles ont la plupart du temps besoin de médicaments et ne guérissent pas par le « simple » travail sur soi. La castration chimique est souvent considérée comme le seul moyen de les empêcher de s’adonner à leur vice. Est-ce pour autant fascisant ?

    Par ailleurs, je salue avec force le fait que Sarko cherche à déculpabiliser les entourages lorsqu’il dit que les parents ne sont pas responsables du suicide de leur enfants. Ca, c’est de la compassion ! Certainement socialement -et pour les intéressés- plus utile que des considérations sur le déterminisme de l’entourage...



  • Charles André Charles André 12 avril 2007 13:12

    LE 11 avril, vous appelez les candidats à venir débattre le 16. Tranquille, les chevilles ?

    Comment les 4 candidats pourraient se défiler, bernard 47 ? Tout simplement parce que cet appel pèse peu et que à l’heure actuelle seul Bayrou en a besoin. C’est d’ailleurs cet élément qui discrédite l’initiative à mon sens.

    Et pourquoi l’extrème-gauche, par exemple (cf la montée de Besancenot dans les sondages, chez les jeunes en particulier) ne serait-elle pas représentée ?

    C’est trop tard et trop partial, les gars.



  • Charles André Charles André 4 avril 2007 18:45

    Au moins cette gesticulation de Bayrou pour se sauver de la noyade a eu un mérite : il s’est révélé au grand jour à ceux qui étaient séduits par sa posture ; anti-système tant qu’il n’est pas à son sommet. Y a qu’à voir ses propositions en matière de pouvoirs présidentiels : le plus autocrate, c’est lui !



  • Charles André Charles André 4 avril 2007 17:21

    Evidemment que ce débat doit, dans l’idéal, avoir lieu !

    Mais je crains que, servant les intérêts d’un candidat et desservant plutôt ceux d’un autre, le personnage central de cette campagne en soit absent. Alors que plus tôt...

    Inch’allah et inch’agora et alii (pour réconcilier toutes les identités) désormais.



  • Charles André Charles André 4 avril 2007 16:17

    Il ne s’agissait pas d’une action mais d’un point de départ. Fallait être nombreux à s’accorder sur le diagnostic pour ensuite mettre en oeuvre des propositions...

    La nécessité du débat est la conséquence d’un diagnostic sur lequel nous cherchions à fédérer (la pauvreté du débat, l’absence de projets de société clairs), qui aurait été le point de départ de propositions pour contribuer à résoudre le problème.

    Ce que je constate, c’est que sans qu’on se soit accordés sur le diagnostic (les questions auxquelles la campagne doit permettre de répondre), il suffit qu’un candidat en difficulté fasse des oeillades à une « communauté » -qui lui accorde par ailleurs pas mal sa sympathie- pour que tout ce petit monde s’agite. Ca me désole de ce que ça révèle : il suffit qu’on fasse des oeillades...

    Je suis peut-être un peu aigri...mais le fond de ma pensée est que le simple fait que ça serve désormais des intérêts (principalement ceux de Bayrou, accessoirement ceux d’AV) décrédibilise cette réaction (alors qu’il y aurait pu avoir action) tardive.



  • Charles André Charles André 4 avril 2007 15:47

    C’est étonnant, peu de monde -très peu de monde- ici et parmi les « pontes » a réagi lorsque, avec d’autres, nous avons lancé l’Appel du Net (publié aussi sur Agoravox. Beaucoup ont traité cela par le dédain (pour qui vous prenez-vous) ?

    Maintenant que Bayrou évoque la nouvelle démocratie sur Internet, on découvre que « le débat n’est pas clair »... Vous avez eu besoin d’une demande de Bayrou pour vous en rendre compte ?

    Il aurait ptet fallu ne pas attendre que ça serve les intérêts d’un candidat en particulier pour agir et proposer.

    On parle de démocratie ou de commerce, là ?

    Des blogueurs face aux politiciens...qui aurait la trempe pour ne pas les laisser dire des mensonges avec un aplomb suffisant pour que ça passe comme dans du beurre face à un « ignare » ? Si ce sont les pontes généralistes qui animent ces débats, la confusion et les mensonges ajouteront à la confusion et aux mensonges.

    Mais voilà, tout ce petit monde s’excite maintenant ; les oeillades et la flatterie, ça marche apparemment très bien.



  • Charles André michel 23 mars 2007 13:42

    Sarko est un fou furieux, un ego démesuré, un homme qui concentrera tous les pouvoirs. Le fasciste qui sommeille en lui se réveille petit à petit.

    Censurons le avant qu’il ne soit trop tard.



  • Charles André Charles André 23 mars 2007 13:30

    Un article paraphrasant le Canard, à propos d’un caprice de diva, jugé intéressant par 85 % des agoravoxiens...

    Quelle campagne passionnante, quelle hauteur de vue.