• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Yannick Harrel



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 13 novembre 2014 17:42

    Bonjour,

    En premier lieu merci à tous pour vos réactions, regrettant par manque de temps de pouvoir y répondre de manière circonstanciée.

    Toutefois, je souhaite apporter quelques éclairages suite à mon article :

    * Il s’agit moins de Formule 1, qui n’est qu’un prétexte contemporain, que de sport automobile en règle générale. Disons que la Formule 1 a ceci de singulier qu’elle génère de plus en plus d’argent mais avec de moins en moins d’empathie de la part du public pour des raisons diverses allant de la facture écologique (encore que des progrès phénoménaux ont été réalisés ces derniers années grâce à l’hybridation) au manque de réelle sportivité où l’électronique remplace la virtuosité au volant en passant par l’écrasante domination technique d’un ou de deux constructeurs qui annihile toute concurrence et par là même tout intérêt pour la saison.
    * Il est surtout question d’homme en réalité, de se poser pourquoi ceux-ci acceptent de prendre des risques pour eux (je ne parle pas des chauffards qui s’amusent sur la route à zigzaguer entre les autres automobilistes avec une voiture qu’ils croient maîtriser, j’insiste sur le verbe croire) ? Et de l’aseptisation rampante des compétitions, et par projection, de la société où le risque est craint, et si possible, banni. Or quelle est ce type de société où l’on protège quelqu’un contre son gré ? Quid de l’éthique de responsabilité ? C’est une réflexion de philosophie politique comme existentielle.
    * L’erreur est souvent de confondre amour de l’automobile avec vitesse, or des rassemblements et même des concours d’élégance institutionnalisés ou improvisés existent et ne nécessitent pas de faire sauter les compteurs, réunissant énormément de passionnés. Et si la vitesse procure une sensation très particulière, elle doit impérativement être maîtrisée par le pilote et non le contraire (l’effet d’euphorie et d’invincibilité est une erreur qui se paie cher). Si d’un côté je m’insurge contre la répression routière qui est en réalité une taxation déguisée (sachant que la grande majorité des contraventions le sont pour des excès entre 1 et 10 km/h), je fustige tout autant ceux qui se permettent de faire des « pointes » pour gonfler leur ego, a fortiori lorsqu’ils mettent sciemment en danger autrui.

    Merci une fois encore pour vos interventions que j’ai pris plaisir à lire.

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 31 juillet 2012 05:24

    Bonjour et merci à tous pour vos réactions tout en m’excusant d’y répondre quelque peu tardivement.

    Cette immixtion pousée et peu appréciée des politiques à travers notamment ce que l’on appelle des lois mémorielles a suscité une levée de boucliers voici quatre ans avec l’appel de Blois réunissant nombre d’historiens pour protester contre cet état de fait. En vérité, cette fronde fut précédée par un mouvement d’humeur quatre années plus tôt, en 2005, où d’illustres signataires exprimèrent en des termes incisifs leur refus d’une aggravation de la situation. Extrait que je vous livre ici : 

    L’histoire n’est pas un objet juridique. Dans un État libre, il n’appartient ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l’État, même animée des meilleures intentions, n’est pas la politique de l’histoire. C’est en violation de ces principes que des articles de lois successives – notamment lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 février 2005 – ont restreint la liberté de l’historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu’il doit chercher et ce qu’il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites. Nous demandons l’abrogation de ces dispositions législatives indignes d’un régime démocratique.


    Je réitère que lorsque l’on s’échine à faire le procès du passé et des morts, c’est que l’on ne souhaite ou l’on ne peut guère avoir d’emprise sur le présent et encore moins sur le futur.

    Tel n’est pas le rôle du politique qui n’obéit pas aux mêmes règles et aux mêmes visées que le savant.


    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 25 décembre 2011 16:59

    Bonjour,

    Merci et très volontiers pour les liens ! Et bel article de la saga OWS publié hier que j’ai pris un certain plaisir à lire, ou plutôt un plaisir certain.

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 24 décembre 2011 17:35

    Bonjour,

    Merci beaucoup Asinus !

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 24 décembre 2011 16:44

    Bonjour,

    La pièce est de 20 roubles Biélorusses, ce qui à l’heure actuelle ne vaut plus rien (elle a été frappée en 2005 et depuis la dévaluation de la monnaie locale a suivi son cours, à ce jour 1 euro est égal à 11 000 roubles grosso modo).
    Concernant le revers de la pièce, vous pouvez vous rendre sur le site de numismatique suivant : http://cis-coins.com/coins-catalog/belarus/5031-belarus-2005-1-ruble-vseslav-of-polotsk-proof-like

    Le site de la banque nationale du Bélarus ne répertorie plus hélas les anciennes monnaies frappées.

    Le nom en cyrillique ne provient pas du russe mais du biélorusse (proche de l’ukrainien), et s’écrit Усяслаў effectivement, et Всеслав en russe, ce qui revient à Vseslav en notre langue. 

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 24 décembre 2011 16:35

    Bonjour,

    Merci pour le compliment ! Si cela vous a intéressé vous et d’autres lecteurs, cela me ravit particulièrement car le monde Rus’ comme je l’énonce en introduction demeure peu connu alors que fondamentalement il a tous les atouts pour plaire au public Français (et même francophone).

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 18 juin 2011 12:59

    Bonjour Fergus et merci pour vos félicitations comme pour votre remarque,

    La vérité c’est que fondamentalement je me demande jusqu’où le peuple Islandais serait coupable de mauvaise foi. N’élit-on pas des gouvernants pour prendre des décisions stratégiques, non à court mais à moyen et long terme ?

    Les Islandais sont un poil coupables de s’être trop reposés sur leurs élites vendeuses de mirages : c’est à leur passif. Mais dorénavant je ne suis pas convaincu qu’ils soient prêts à réitérer de suite leur erreur. Cette assemblée constituante est d’ailleurs une grosse claque pour le système politique puisqu’il sanctionne un fossé devenu béant entre les gouvernants (qui avaient accepté le sauvetage d’Icesave) et les citoyens (qui ont à deux reprises refusé de payer les pots cassés en faisant pression pour un référendum).

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 18 juin 2011 11:55

    Bonjour,

    Veuillez m’excuser pour l’omission de la traduction. Cela partait surtout du principe que je voulais fournir une version officielle.

    Cependant je vous fournis la traduction du passage en question : 

    Le rôle du Conseil constitutionnel est de discuter le rapport du comité constitutionnel et de préparer un projet de constitution révisée, prenant en compte les résultats du forum national 2010. Le Conseil constitutionnel décide quels éléments seront mis à jour et/ou suggère que de nouvelles dispositions ou nouveaux chapitres soient ajoutés à la constitution actuelle. Le Conseil constitutionnel a trois à quatre mois pour accomplir son rôle et est composé de 25 délégués. 

    Lorsque le Conseil sera parvenu à un accord au sujet du projet d’une constitution révisée, ledit document sera envoyé à Althingi pour approbation. La constitution révisée n’entrera pas en vigueur à moins que les conditions de la constitution actuelle ne soient remplies et que ces conditions déclarent que l’Althingi aura le mot final avec le vote entre deux débats.

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 18 juin 2011 11:45

    @Gargantua,

    Bonjour et merci pour votre commentaire qui me permet effectivement de revenir sur un point peut-être pas assez explicité.

    Les nouveaux vecteurs de communication ne restent que des moyens, des outils si l’on préfère, et ne sauraient jamais se substituer à l’Homme dans le mouvement de l’Histoire (le jour où cela arrivera, l’humanité sera perdue). In fine c’est l’Homme qui est maître de son destin, mais selon le lieu et l’époque, il doit savoir employer les outils à sa disposition pour faire valoir ses droits et ses aspirations. Notre époque c’est l’informatique et Internet.

    Lors des bouleversements géopolitiques récents j’ai bien mentionné qu’Internet ne saurait être qu’une courroie des révolutions en cours, une courroie de prime importance certes, mais restant une courroie et non le moteur.

    En espérant avoir bien précisé ma pensée,

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 17 juin 2011 18:11

    Bonjour,

    Le FMI a effectivement avancé de l’argent, de même que la Russie comme l’Union Européenne ont été sollicités en leur temps pour soulager le pays de sa tourmente financière.

    Le souci c’est que certains citoyens (car c’est une République, la Monarchie ayant été abolie en 1944) n’entendent pas payer pour les errements d’autrui, surtout des financiers jouant un peu trop lestement avec leur avenir et celui de leurs enfants, ainsi que la complicité de leurs gouvernants envers un système qui ne peut que broyer les Islandais.

    Ce qui se passe en Islande est un mouvement de fond géopolitique, un ras-le-bol envers des dirigeants peu avisés ou mal intentionnés. Lorsque l’économie a commencé sous la férule de la finance à se découpler du social, cela ne pouvait que donner naissance à des mouvements de protestation allant crescendo. Et qui seront de plus en plus violents. Ce n’est aucunement une prophétie ou une profession de foi, c’est un constat que les mesures imposées par les organismes financiers internationaux ne passent plus, ou très très mal. Et que les élites sont de plus en plus discréditées dans les démocraties car trop peu clairvoyantes ou détachées d’intérêts tiers à celui du pays qu’elles administrent.

    Si la crise mondiale se prolonge et se propage, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu’un temps des troubles est à venir. Les Islandais ont choisi de se réapproprier leur destin, je leur en suis gré de montrer cette vision au monde même si je doute que tout se déroulera aussi pacifiquement ailleurs.

    Ce que je relève surtout, c’est la prégnance de plus en plus forte aussi des nouveaux moyens de communication issus de la révolution informatique et leur appropriation par ceux qui veulent faire bouger les lignes.

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 7 mars 2011 21:33

    Bonjour,

    Deux points communs entre World of Goo et Minecraft, ils ont chacun obtenu deux prix du festival du jeu indépendant (2009 et 2011 respectivement). Et leur succès ne se dément pas. Ce qui est tout de même rafraîchissant. C’est d’ailleurs sur la scène indépendante que des valeurs montent de plus en plus, tel le petit studio Turc TaleWorlds avec Mount & Blade.

    L’industrie vidéoludique est devenue depuis la fin des années 90 une affaire extrêmement rentable (elle l’était aussi autrefois jusqu’au krach de 1983), ce faisant elle a aussi suivi les travers de l’industrie cinématographique : des blockbusters qui vous en mettent plein les yeux et les oreilles mais sans plus value artistique ou intellectuelle. En devenant mature, elle a aussi un peu perdu de son âme, et s’il y a encore de bonnes surprises elles proviennent de studios indépendants (souvent des pays de l’Est mais pas uniquement fort heureusement), plus créatifs et même subversifs.

    Par contre attention, de par le monde généré et le nombre de variables intégrées (la physique entrant en ligne de compte pour par exemple l’empilement de certains types de matériaux ou l’écoulement de fluides), Minecraft réclame tout de même une configuration minimale, bien fournie en RAM (mémoire vive) de préférence (surtout sur un système comme Win7).

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 28 janvier 2011 17:06

    Bonjour, 

    Cette information a été publiée dans le Canard Enchaîné du 19 janvier dernier. Et, me semble-t-il, n’a pas été démentie à ce jour. Ce qui implique un réel désarroi de la diplomatie Française et une rouerie de première classe pour l’Américaine qui je dois admettre a magistralement bien joué.

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 2 décembre 2010 12:07

    Bonjour,

    A la différence des anciens médias, de l’imprimerie à la télévision, Internet est un vecteur multilatéral. Ce qui signifie que le lecteur n’est plus seulement passif (lisant, écoutant ou regardant) mais actif en intervenant directement. Pas uniquement en critiquant, même si c’est l’attitude la plus facile j’en conviens, mais aussi en analysant et proposant des solutions et des projets alternativement aux institutions et personnalités en place.

    Si par un temps Internet n’inspirait que l’indifférence parmi les élites, celles-ci sont désormais très ennuyées et n’ont eu de cesse de brider son essor. Y compris sous les prétextes les plus fallacieux (terrorisme, pédophilie, contrefaçon etc.). Alors que ces maux n’ont pas attendu l’émergence de ce medium pour sévir.

    Internet met surtout les démocraties occidentales face à la réalité de leur discours. Le peuple a-t-il véritablement le droit à la parole et accès à la culture et au savoir ? Ou est-il préférable qu’il s’abêtisse en laissant les élites débattre entre elles du sort de millions de personnes, le plus souvent à leur détriment ?

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 26 novembre 2010 10:09

    Bonjour,

    Grosso modo de mon ancienne expérience, ça faisait à peu près 1/3 de réponses sur l’ensemble des envois pour candidature. Et je ne compte pas aussi l’absence de retour suite à un déplacement pour entretien (les frais étant à ma charge qui plus est). C’est toutefois une attitute relativement regrettable de la part des employeurs qui ne se rendent guère compte du dommage qu’ils crééent en dédaignant de répondre, même succinctement.

    Pour deux raisons : un candidat est aussi un client potentiel de ladite entreprise, les moyens modernes de télécommunication pouvant rapidement écorner la réputation d’une entreprise qui ne prendrait guère soin de peaufiner son approche relationnelle, y compris avec les candidats ; sur le plan psychologique une réponse négative sera toujours mieux perçue par l’intéressé(e) qu’une absence de réponse assimilable à du dédain.

    Les grands groupes ont relativement bien assimilé cette donne et les effets collatéraux, les PME très mal en revanche car moins au fait de la révolution Internet et de ses conséquences.

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 30 août 2010 17:20

    Bonjour,

    Se connaître soi-même par l’interaction avec les autres à travers les blogues ? A vrai dire je n’ai jamais réfléchi à la question, ce qui est le principal mérite de cet article et j’en remercie l’auteur.

    Pour le reste, je demande juste à prendre en compte la règle édictée par Jakob Nielsen, celle du 90-9-1, connue aussi sous le nom de « participation inégalitaire » : 90% de lecteurs, 9% d’éditeurs d’informations (relayant et/ou améliorant l’information originelle), 1% de créateurs. Ce que je veux signifier c’est que les plus susceptibles de réfléchir à eux-mêmes si l’on prend en considération la donnée de l’interaction seront les 10% (théoriques) de cet espace de communication. Encore faut-il prendre en considération le thème abordé qui doit être propice à la réflexion personnelle (l’étude du procédé de l’extraction par centrifugation pouvant rarement déboucher sur une réflexion introspective).

    Cependant je crois vraiment à l’intelligence collaborative, pour peu qu’il y ait un socle préexistant de connaissances et une méthodologie.

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 30 août 2010 16:07

    Bonjour,

    Qui a marelé que : « Le Bélarus représente une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis ? ». George Bush ? Condoleezza Rice ? Que nenni, il s’agit de l’ami Obama, et ce lors d’un discours au Congrès daté de début juin de cette année.

    Bigre, avec une telle annonce on s’attendrait presque à voir débarquer les spetsnaz Bélarusses sur les côtes du Maryland !

    Enfin bref, n’oublions pas que le terme de « dernière dictature d’Europe » a été lancé par la pasionaria neo-cons Condoleezza Rice et repris à l’unisson par les sectateurs Européens d’alors. Or pour qui est un tant soit peu averti des questions relatives à l’Europe de l’Est, le Belarus a répondu positivement aux appels de pied des instances Européennes et n’a jamais fermé la porte au dialogue (encore récemment le pays a accueilli le représentant de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe il y a quelques jours).

    Ce que l’on reproche principalement à ce pays ? De ne pas couper les ponts avec la Russie et de ne pas avoir libéralisé à outrance le pays, le plongeant dans un chaos sans nom comme la Russie d’Eltsine. Comme si en filigrane la paupérisation de la population et l’alignement inconditionnel sur un modèle dicté depuis Washington devait être la norme planétaire...

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 12 août 2010 18:01

    Bonjour Fergus,

    Si je suis dorénavant bien moins présent sur Agoravox, cela demeure un plaisir de lire votre prose. D’autant que le sujet présent m’a procuré une vraie félicité de lecture sous votre prose. 

    Sur vos conseils, je ne manquerai pas de me rendre en cette charmante localité (pardon, Etat libre) muni du passeport ad hoc à dessein de profiter des saveurs locales.

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 11 août 2010 19:24

    Bonjour Zen,

    Je suis d’accord avec vous, le tableau n’est pas qu’idyllique. Sébastien l’évoque subrepticement dans le courant de ses réponses avec les réformes Hartz : il y a eu de la casse sociale, et les Allemands ont beaucoup donné comme souffert pour permettre à leur économie de garder la tête hors de l’eau. Ce faisant, elle a rompu il me semble (c’est subjectif je vous l’accorde) avec cet équilibre qui prévalait depuis la sortie de la guerre entre l’économie et le social.

    Sébastien explicite un point très important : les Européens qui ont vitupéré contre les autorités Allemandes n’ont pas saisi que la première place de l’élève germanique a été acquise suite à un vrai sacrifice social. Leur modèle social pratiquement mis sous l’éteignoir pour une cause générale. D’où une certaine amertume en écoutant les récriminations de bonne gestion de l’Allemagne fuser de toute part de l’Europe...

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 11 août 2010 14:52

    @Le Chat

    Bonjour,

    Tout comme vous, les expériences positives dans les espaces germanophones (Suisse comprise) sont bien supérieures aux négatives. Et comme je l’avais déjà signifié ici et ailleurs, l’Allemagne n’a rien d’un pays uniformément froid : au contraire, il est très bigarré et recèle de vrais perles architecturales ou naturelles. C’est un vrai plaisir que de se promener dans les vallées et collines du Schwarzwald par exemple, d’autant que par temps clair l’on peut apercevoir les Alpes découper l’horizon, obligeant le voyageur à oublier le temps et l’espace pour contempler le magnifique tableau devant ses yeux.

    Les Allemands eux-mêmes sont assez fascinants et regrettent (souffrent) d’être souvent incompris par leurs homologues Européens. Vont-il se laisser tenter par un sonderweg ? L’option est ouverte...

    Cordialement



  • Yannick Harrel Yannick Harrel 2 août 2010 09:01

    Bonjour Charles,

    L’affaire Wikileaks au fond n’en est pas une car tu le mentionnes avec à propos sur ton autre billet cité en début d’article : rien de véritablement sensationnel n’est sorti de ces documents pour toute personne suivant le dossier Afghan avec attention. En revanche et tu as le mérite (clap-clap) de le souligner : c’est l’émergence du 2.0 qui modifie énormément la donne dans ce dossier. Simultanéité et instantanéité des flux d’informations : deux éléments majeurs qui risquent bien de bouleverser les conflits en cours et futurs.

    J’ajouterai qu’effectivement la position du gouvernement Américain est difficile sur le sujet car s’il encourage les dissidents Chinois (et d’autres régimes) à s’épancher sur Wikileaks il devient dès lors mal avisé de s’en prendre à ce même support dès lors qu’il est mis en cause quant à ses propres errements (que ce soit sur le plan du fonctionnement des structures étatiques ou d’opérations militaires).

    Le cyberespace n’en finit pas de bouleverser le monde par son expansion irresistible...

    Cordialement