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Les commentaires de Irony



  • Irony 13 septembre 2007 13:45

    Je ne partage pas votre opinion. Le football de haut niveau en général est devenu un ode à la défense, à cause de l’argent-roi qui génère tant de pression du résultat que les joueurs professionnels sont conditionnés à être paralysés de trouille à la seule idée de perdre un match. La France n’échappe absolument pas à la règle, en témoigne l’extrême indigence de notre championnat de L1 dominé par des équipes qui jouent sans pression comme Nancy et Valenciennes. L’équipe nationale en reste la traduction malgré la proportion de joueurs évoluant à l’étranger.

    Désormais en football, toutes les équipes au-delà d’un certain niveau savent défendre, et ensuite c’est celle qui a le moins à perdre qui l’emporte.

    Arrêtons de rejeter la faute sur les autres et de se draper dans un aveugle « oui mais nous on joue bien au football au moins ». Hier l’Ecosse est venue faire ce qu’elle avait à faire, ce que la France n’a pas su faire. Le constat s’arrête là. Si les Bleus avaient su briser le mur écossais hier ou ramener la victoire d’Italie on aurait pu reconsidérer la question. Là, certainement pas. La France est une équipe défensive qui manque de solutions offensives face à une autre équipe défensive, et encore davantage quand elle a l’obligation de gagner.

    Pour cette raison, la France va se faire éliminer de l’Euro 2008. Et ce sera l’occasion de dépoussiérer des esprits post-98ards un peu trop prompts au cocorico parce qu’une formation regroupée en défense parvient à ramener un 0-0 d’Italie. Ca n’a rien d’un exploit, puisqu’il s’agit seulement de ce que des joueurs de ce niveau savent faire de mieux.

    Pauvre football. A quand un changement des règles pour revenir à un jeu plus chatoyant et spectaculaire, ce qu’il n’aurait jamais du cesser d’être ?



  • Irony 13 septembre 2007 12:34

    Du moins est-ce ce qu’il vous est plus aisé de croire, aller au-delà des apparences étant plus difficile une fois sur la défensive. Je ne vous en empêcherai donc pas.

    Je m’arrête là, ayant tout dit. Sombrer dans la facile rhétorique provocatrice ne serait à mes yeux qu’une perte de temps, qui m’est précieux.



  • Irony 13 septembre 2007 12:20

    Négatif M. West. Nous avons tous nos défauts, le mien étant d’avoir une opinion de moi-même suffisamment élevée pour m’autoriser à n’ôter mon e-voile que pour qui bon me semble. Ne recherchant pas votre validation je ne vois aucune raison de le faire maintenant. smiley

    Voyant déjà venir ce que vous pourriez répondre à ceci, je me permets d’anticiper en soulignant la différence entre un anonymat virtuel librement choisi aux multiples intérêts sociologiques, et l’anonymat contraint, généralement subi et du point de vue de la séduction, fort dommage, de nombreuses filles de l’Islam.



  • Irony 13 septembre 2007 12:02

    Allons... Pour ma part je doute fort que M. West accorde un quelconque fondement à cette seule manifestation de son indéniable propension à la provocation et à l’opinion décalée. Parce que pour quelqu’un qui indépendamment des défauts qu’on lui prête ne semble pas souffrir d’un manque profond de culture, assumer une opinion prêtant à la vocation première du port du voile islamique un rôle de séduction mystique que nous ne percevrions pas dans notre plébéien scepticisme occidental me paraît davantage être une invitation à sourire sur un sujet qui ne s’y prête pourtant pas, qu’autre chose. Le régal de la provocation sur l’inaccessible, sans doute.

    A moins que vous ne désiriez pousser jusqu’au bout votre rôle de trublion à contre-courant de l’opinion majoritaire M. West, mais je vais avoir du mal à m’en persuader cette fois. smiley

    Notez qu’il serait savoureux que cette opinion soit réellement crédible, mais en-dehors éventuellement des cercles chic que vous fréquentez, le rôle religieux du voile reste malheureusement confiné à cette pudibonderie aussi paranoïaque qu’obscurantiste. Qu’un état de droit se doit de combattre.

    Bon article, Marie-Pierre.



  • Irony 13 septembre 2007 11:32

    Bon article lucide. Il est nécessaire qu’une prise de conscience se fasse à propos de ces quotas qui ne relèvent que de questions d’image de fermeté à l’étranger sans résoudre véritablement le problème pour autant. On ne fait pas baisser le niveau de la mer en asséchant une rivière.

    En réalité il existe des solutions à ce problème, ou tout du moins des pistes pour le réduire, malheureusement confrontées à des barrières majeures d’application.

    La première est comme l’a bien souligné l’auteur une jurisprudence laxiste, officielle au niveau des textes, officieuse au niveau de l’application de la loi, sur la question de l’immigration clandestine, qui incite à l’action et à une imposition en force de la majeure partie de cette immigration, largement favorisée par les refrains insidieusement humanistes de ces activistes qu’évoque l’auteur, jouant sur la corde sensible des habitants du pays dit des Droits de l’Homme.

    La seconde est une situation structurelle d’émigration de survie en provenance des pays du Sud et principalement d’Afrique. Sauf à fermer les frontières il est virtuellement impossible d’endiguer l’espoir de millions de personnes qui voient dans l’hypothèse d’une condition précaire en Europe une solution incomparablement préférable à leur situation de base dans leur pays d’origine, souvent dirigée par des élites peu fiables (quand on aime pratiquer l’euphémisme) et surtout peu soucieuses du bon développement de leurs concitoyens. Et quand bien même la France les fermerait, elle serait encore soumise aux contraintes européennes qui génèrent par nature un afflux inévitable.

    La troisième est cette montée latente de communautarisme qui nuit gravement à une éventuelle politique d’union nationale sur le sujet, seule à pouvoir autoriser des mesures d’envergure aux effets réels.

    La quatrième est l’ampleur de la tâche au seul niveau intérieur, toute considération sur de nouveaux afflux clandestins mise à part. Un traitement juste, humain et approfondi des quelque 400 000 étrangers en situation irrégulière est un travail titanesque que la France n’a sans aucun doute pas les moyens de réaliser dans les formes que réclament certains. D’où les tensions actuelles sur les conditions des expulsions et les dérapages stigmatisés par les média. Et pourtant au regard de l’étendue du problème il serait vain de nier que ceux-ci ne pèsent pas bien lourd au total.

    La cinquième et non la moindre est l’ubuesque situation européenne, qui par nature est génératrice d’une partie du problème sans que la pataude machine bruxelloise ait pour autant le moindre début de semblant de moyen d’y apporter une solution.

    Or une partie des solutions potentielles réside dans l’application d’une politique européenne globale d’immigration, car c’est seulement à ce niveau, en vertu des lois en vigueur au sein de l’UE, qu’il serait possible d’esquisser un début de contrôle des flux migratoires. Difficile de l’imaginer dans l’état actuel des choses.

    On en revient donc à un traitement du problème au niveau national, dont l’efficacité est et ne peut de toute façon être que de la poudre aux yeux pour qui veut bien voir, en-dehors d’un éventuel effet dissuasif douteux que serait censé provoquer l’atteinte des quotas. A la lumière des faits et des barrières évoquées précédemment il paraît évident qu’aucun gouvernement national, de droite comme de gauche, n’a les armes pour apporter une solution efficace et durable au problème.

    Alors que faire ? S’apitoyer devant le sort des pauvres sans-papier ? S’enfoncer dans un nationalisme radical sur le thème du « tous dehors, fermons les frontières » ? Rester dans une sorte de demi-mesure qui comme tout compromis ne satisfera personne ?

    Une piste parfois évoquée est une régularisation massive des clandestins déjà présents suivie de l’application immédiate d’une politique de verrouillage du pays. Malheureusement il est probable que le précédent ainsi créé générera un puissant appel d’air indépendamment de la politique de fermeté qui s’ensuivrait.

    La seule solution envisageable restante s’impose donc d’elle-même. Une application stricte de la loi, en vertu de l’état de droit cher à faxtronic et sans doute au mépris de certaines considérations relevant de la morale ou de la sensibilité. En ayant conscience qu’il ne s’agit pas d’un plaisir mais de tenter d’épargner à nos enfants un mal plus grand encore.

    Parce que la dure réalité est là : bien que de nombreux efforts puissent être faits pour une amélioration globale de la qualité de vie de l’homme, et que beaucoup dont moi par ma fonction, y travaillent, le monde est dans une logique de survie. Avec tout ce que cela implique, y compris la défense des intérêts d’une certaine population au détriment d’une autre, hélas. smiley



  • Irony 12 septembre 2007 17:23

    Hallucinant que le CDL ait laissé passer un truc aussi faible. On n’y sent qu’une aigreur dégoulinante, des tentatives d’humour qui pour se vouloir assassines n’en sont que lourdes, et plus au degré du quintal que du kilo, le tout doublé après coup de la victimisation de l’humaniste incompris.

    Bah après tout, si ça vous sied tant que ça de vous complaire dans vos clichés, libre à vous...



  • Irony 12 septembre 2007 17:09

    Faudrait quand même voir à pas avancer n’importe quoi parce que le sujet effleure la corde sensible. D’où tenez-vous ce chiffre de 30% d’immigrés illégaux censés venir exclusivement de Roumanie et de Bulgarie ?

    D’autre part cet emploi du mot rafle à toutes les sauces commence à me sortir par les yeux, symptômatique qu’il est de la perversion intellectuelle de certains qui voudraient assimiler les expulsions au nazisme. Très à la mode ça, ce recours facile au nazisme dès que quelque chose est perçu comme de l’atteinte aux libertés. Y en a qui ont la mémoire courte.

    Comme cet enfant ukrainien tombé, je trouve ça aussi triste que vous, mais c’est pas les forces de l’ordre qui l’ont poussé de là-haut. C’est un peu comme ces cas d’immigrés clandestins qui mutilaient femme et enfant afin d’apitoyer les gens...

    La politique migratoire est un sujet très sensible, dont l’application dérange beaucoup d’entre nous certes, mais qui nécessite aussi de ne pas sombrer dans une exagération exaltée pour être appréhendé avec justesse.



  • Irony 12 septembre 2007 12:33

    Il est en train d’arriver au rugby ce qui est arrivé au football, et c’est bien triste. Le problème c’est qu’il est tout simplement impossible de l’empêcher : le rugby suscite de l’engouement, de plus en plus de gens s’y intéressent, donc de plus en plus d’argent y circule, est généré, et la spirale inarrêtable est lancée.

    Comme les autres grosses marques Nike communique alors sur ce qui fait sa force. Et ça marche, les gens achètent. Comment le leur reprocher ?... Les valeurs d’esprit d’engagement et de compétition font partie de celles qui suscite l’engouement pour le sport. En bon communicant, le publicitaire ne fait que jouer dessus.



  • Irony 12 septembre 2007 12:18

    Débat épineux qui touche au cœur même de l’éthique. Bon article, Sylvain.

    Je suis moi aussi assez scandalisé de voir que les expulsions doivent répondre à une logique d’objectifs chiffrés, de remontrance des mauvais élèves et surtout de rapports bureaucratiques énonçant fièrement le pourcentage de réussite. Parce qu’il s’agit d’humain, et que nul ne peut être inconscient de l’arbitraire de ces procédures qui reconduiront à la frontière des hommes et des femmes loyaux et seulement désireux d’intégration pendant que d’autres continuent à profiter du système de l’intérieur en toute impunité.

    Et pourtant, il est impossible de rester les bras croisés. De ne pas renvoyer une image ferme du pays vis-à-vis de l’immigration clandestine. Tout comme il a été maintes fois prouvé que des régularisations massives et arbitraires auraient des conséquences désastreuses dont le prix ne vaut pas la satisfaction de certaines bonnes consciences.

    Alors, où se situe le juste milieu ? Probablement dans un cas par cas réalisé le plus humainement possible. Les législations sont des textes d’organisation globale, la réalité humaine est souvent toute autre. Mais, si on fait du cas par cas, qui est réellement capable de définir avec objectivité et en connaissance du contexte, qui mérite de rester et qui ne le mérite pas ? Quelle proportion des expulsions peut se faire sans créer un sentiment d’injustice quelque part ? Et surtout, comment arriver à traiter en profondeur et avec une réelle considération, deux cents à quatre cents mille dossiers individuels ?

    A mon sens c’est une question qui ne peut être entièrement résolue. On peut limiter la casse, pas l’empêcher. Il y aura toujours des idéalistes bien-pensants pour pointer du fascisme dans le refus d’accueillir tout le monde. Il y aura toujours, aussi, des nationalistes durs qui considéreront que tout clandestin doit être reconduit à la frontière quelles que soient les conditions.

    Mais le gouvernement fait lui-même aveu d’impuissance en la matière. Si l’objectif affiché est de 25 000 avec le système actuel qui traite en gros, c’est qu’il n’a probablement pas les moyens de faire plus. Alors, comment résoudre au cas par cas, en conciliant l’humanité nécessaire mais aussi l’efficacité que sont censées justifier ces expulsions, un nombre de cas probablement plus proche de la tranche haute que de la tranche basse ? En décuplant le budget du ministre Hortefeux ?

    Si quelqu’un a une réponse viable à cette problématique, j’ai hâte de le rencontrer.



  • Irony 11 septembre 2007 16:20

    Un gros boulot qu’on ne peut que saluer. Bel article informatif qui réussit en plus à éviter le piège du partisanisme, et salué comme il se doit par ceux qui ont compris que la vérité se situait dans les zones grises entre version officielle et théorie du complot mondial.

    Outre les intérêts stratégiques et financiers on peut voir dans la discrétion occidentale sur le sujet une volonté, probablement inadaptée à la situation, de limiter l’anxiété populaire concernant ce grand pays d’Asie centrale qu’on nous présente surtout comme un allié loyal pour mieux masquer la poudrière qu’il est réellement. John Doe n’a pas envie d’entendre que le Pakistan, allié de circonstance peu sûr à la situation politique hautement instable, peut tomber à tout moment entre les mains de fondamentalistes hostiles avec sa cargaison de têtes nucléaires. Il en a déjà assez John, entre son cousin décédé en Irak et cet iranien barbu qu’on voit régulièrement sur Fox News et qui prépare de quoi faire sauter Israël. Faudrait pas qu’il panique et se mette à voter démocrate. Non, le Moyen-Orient est en voie de stabilisation et on y dispose d’appuis solides ; ça, c’est dit.

    En maintenant dans une certaine ombre le véritable centre névralgique de la problématique islamiste, pendant que les projecteurs sont braqués sur ses voisins, les administrations occidentales prennent un risque. Qui sait comment la situation peut évoluer si la probable future administration démocrate US n’est pas aussi peu regardante avec Islamabad que l’équipe Bush ? Si le fragile fil qui tient encore Musharraf au pouvoir lâche ? Et comment ne pas envisager davantage, à la lumière des faits présentés ici, l’hypothèse d’un nouvel événement majeur déterminant pour le contexte géopolitique d’ici aux prochaines élections américaines, ainsi que l’ont prédit certains ?

    En tout cas, bravo à l’auteur qui symbolise bien ici la conception que beaucoup se font du journalisme citoyen.



  • Irony 6 septembre 2007 00:31

    Vous reprendrez bien un peu de complot mondial ? smiley



  • Irony 28 août 2007 16:46

    Frédéric lyon

    Je vous suggère tout à fait amicalement de retourner élever le niveau des dernières polémiques sur le tailleur de Ségolène ou une phrase off de Sarko datant de 85. Ainsi vous échapperez à l’insupportable nausée que vous procure cette injection propagandiste d’actualité internationale, pendant que ceux qui se sentent la force d’y survivre pourront en débattre stérilement en paix entre eux, pour le plus grand bonheur de chacun des intervenants. N’est-ce pas là une merveilleuse solution ?

    Notez que j’admire cette saine réaction citoyenne de délation d’agent en service commandé, on ne se méfie vraiment pas assez des crypto-complotistes. Mais de grâce, ne perdez pas davantage un temps qui serait à n’en point douter bien mieux employé sur des sujets autrement importants.



  • Irony 27 août 2007 17:26

    Mais cher vinvin, c’est exactement ce qui va se passer, et le meilleur, c’est que ce sera passionnément débattu à chaque fois. Panem et circenses, et en matière de circenses, les petites phrases de ce genre suffisent visiblement, on peut concéder à Sarko d’avoir su le comprendre et le manier avec une impressionnante dextérité.

    Même s’il sera intéressant de mesurer leur impact quand les gros dossiers seront sortis du bois ce qui ne saurait d’ailleurs tarder.



  • Irony 27 août 2007 17:03

    Un grave dérapage qui nous donne l’occasion de nous réjouir de la saine polémique levée par les vigilants esprits citoyens garants de l’élévation du niveau du débat politique dans le pays, ou pas.



  • Irony 27 août 2007 16:29

    @Ludo

    Le PS est victime de la démultiplication de l’information et du nombre accru de voix discordantes qui s’élèvent un peu partout. En 1993 Mitterrand était encore à la tête de l’Etat et le PS a payé ses errements de gestion, tandis qu’aujourd’hui il est enfermé depuis trop longtemps dans un rôle de contestation divisée qui dessert grandement sa crédibilité.

    Le paysage politique a subi des mutations significatives ces quinze dernières années, en matière de circulation de l’information notamment. Juger à l’aune de la situation de 92 celle de 2007 ne me paraîtrait pas pertinent pour cette seule raison, d’autres ayant été évoquées ci-dessus.

    Cependant il serait grand temps que la gauche se réorganise en deux mouvements bien distincts, certes, plutôt que cette pléiade d’acteurs déséquilibrée.



  • Irony 27 août 2007 16:11

    Un régal de gourmet de l’information, c’est on ne peut mieux dit. Je me joins à vos remerciements.

    Suis-je le seul à estimer que ce genre de papier hautement instructif aurait davantage sa place en tête de liste des articles au lieu des éternelles polémiques franco-françaises sur Sarko et les policiers municipaux équipés de flashballs ? smiley

    Et avez-vous davantage de détails sur cette loi concernant la politique énergétique qui prévoit de verser immédiatement les revenus du pétrole nouvellement extraits à des compagnies privées, ce avant sa mise en circulation sur le marché ?



  • Irony 22 août 2007 12:52

    Eh bien moi j’ai bien aimé cette contribution d’une Taverne dont je ne fais pourtant pas partie des clients les plus assidus. smiley

    Il y a clairement dans notre société un climat jeuniste et individualiste qui contribue à donner facilement à chacun, particulièrement chez les jeunes, la sensation d’être dans un mouvement de rébellion alors que tout ou presque est en fait sous contrôle. Ce coup de griffe sur cette illusion de démarcation et de contestation perpétuelle si présente au sein des générations montantes, mais dont l’absence souvent systématique de fondement réfléchi est à la mesure du mal-être de celles-ci, prend finalement la forme d’un bol d’air bienvenu.

    Il est intéressant de voir comme nos opinions pourtant très différentes se rejoignent sur ce point.



  • Irony 21 août 2007 12:36

    Amusant comme certaines satires froissent vite les susceptibilités... L’auteur force volontairement le trait, mets les pieds dans le plat... et atteint son but. Article savoureux aux réactions croustillantes, merci pour ce moment d’humour. smiley



  • Irony 20 août 2007 12:22

    Dangereux est le mot. Utiliser l’option militaire avec l’Iran serait catastrophique au niveau géopolitique.

    Très bonne synthèse qui nous rappelle à quel point l’escalade diplomatique au Moyen-Orient n’est qu’à un pouce d’une glissade décisive et irrémédiable. L’année à venir va être pour le moins stressante.



  • Irony 1er août 2007 11:47

    Quelle granitique démonstration, j’en reste bouche bée. smiley

    Voyez-vous cher monsieur quand un tel article qui relève à ce point de l’escroquerie intellectuelle (10% sur le sujet initial, 90% de relance sur les thèses révisionnistes) est cautionné par tant de lecteurs parce qu’ils y voient une validation de leurs propres opinions sur un autre événement, je ne me sens pas le moindre scrupule à faire d’entrée dans une dérision qui m’apparaît plus salvatrice que votre chœur de tartuffes tout aussi prêts à gober n’importe quoi, tant que vous avez l’impression que ça concorde avec votre sens critique, que ceux que vous pensez être en mesure de taxer d’angélisme ou de naïveté parce qu’ils ne partagent pas vos positions. Ce n’est pas ici que le débat sur le 11 septembre sera réglé, vous le savez aussi bien que moi tout comme vous savez que vos doutes et remises en question n’ont pas valeur de preuve. Libre à vous de polémiquer éternellement sur le sujet en vous engouffrant dans la moindre brèche, ça ne dégrade pas pour autant, ne vous déplaise, la position de ceux qui comme moi préfèrent pointer l’inutilité et l’indéniable potentiel godwinesque d’un énième retour sur ce débat-là.

    Et tant qu’on est dans la tentative de prise de position de l’intellectuel éclairé, elle est pas mal dans le genre votre petite intervention de juge de paix à l’agressivité mal dissimulée. Ne vous mettez donc pas dans la position du sage argumentateur meurtri par l’incapacité de compréhension de l’armée des trolls tout ça parce qu’il vous plaît de polémiquer longuement sur le sujet.

    A bon entendeur.