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Les commentaires de Louis Matisse



  • Louis Matisse Louis Matisse 24 décembre 2013 16:02

    En ces temps de soumission, rappelons-nous les paroles de nos glorieux aïeux, « Du législateur tout s’accomplira ». A la fin des fins, les promesses éhontées et les catastrophes confirmées et révélées par le temps, nous récupérerons notre plein pouvoir législatif et la souveraineté sur notre territoire. Nous renverrons ceux qui nous ont asservi par le mensonge et la tromperie. Ayons foi en la dignité de l’homme. Il se révoltera car il se souviendra qu’il fut libre. Enfin, notre peuple est trop fier pour se vautrer à terme dans l’inféodation. Vive la République ! Et vive la France ! 



  • Louis Matisse Louis Matisse 17 juin 2013 00:03

    Il ne me semble pas que j’ai simplement dis : « votre article est faux et de mauvaise foi ». Au contraire, j’ai donné et explicité les raisons qui m’ont fait arriver à ces conclusions. De votre côté, vous n’avez pas seulement omis de répondre précisément à mes arguments, vous avez nié leur présence. Convenez qu’il soit normal que je les remette sur la table. Ils sont bien là et constituent la critique de votre article.

    J’ai dit en substance : vous citez des faits, mais vous ignorez ceux qui sont essentiels et qui ont trait intrinsèquement à son œuvre publique, c’est-à-dire à ses idées et ses propositions politiques.
    Vous me répondez en substance : j’ai cité des faits objectifs.
    Ceci n’est qu’un constat qui ne répond pas à la critique.

    J’ai dit en substance : vous interprétez des faits présélectionnés dans un but manifeste, déqualifier M. Asselineau.
    Vous me répondez en substance : c’est un article d’opinion sans portée scientifique.
    Ceci n’est qu’un constat qui ne répond pas à la critique.

    En somme vous ignorez l’essentiel et ne sélectionner que certains faits (objectifs) que vous interprétez (subjectivement) pour nuire à M. Asselineau (mauvaise foi). Il y a donc bien une critique de fond que vous n’avez pas pu réfuter. Maintenant, vous en venez finalement à affirmer qu’il n’y a pas de critique et pas d’arguments, mais cela n’y change absolument rien.

     



  • Louis Matisse Louis Matisse 16 juin 2013 20:31

    Pour Tythan : Tout mon commentaire traite de la méthode que vous avez adoptée et qui ne correspond pas à un travail de fond ni à un travail scientifique : j’ai d’ailleurs précisé ce qui manquait et qui d’ailleurs concernait l’essentiel, c’est-à-dire les idées et la vision de cette personne et de son mouvement.

    Vous n’avez effectivement sélectionné que certains faits que vous pouviez et que vous avez interprétés dans un dessein manifeste de nuire à M. Asselineau ; certains faits n’ayant rien à voir avec les idées politiques de cette personne.

    Quant à l’exemple de CDG, il servait simplement à montrer comment une telle méthode permet d’arriver à des contre-vérités : ce sont les procédés de logique sophistes. Et à mon avis, au regard de votre article, vous avez aussi la mauvaise foi des sophistes.



  • Louis Matisse Louis Matisse 16 juin 2013 13:38

    Il est surtout de mauvaise foi. Ce n’est pas parce que vous parler de faits (que vous vous permettez d’ailleurs de qualifier par des termes subjectifs et dégradants) que vous êtes objectif. Vous avez en réalité le contraire de la démarche d’historien : vous voulez démontrer quelque chose (car vous êtes orienté), et vous sélectionnez par la suite les « faits » qui iraient dans votre sens tout en les interprétant.

    Je pourrais aussi parler de Charles de Gaulle dans les mêmes termes que vous en ne sélectionnant que ce qui permettrait de faire croire que c’est un type d’extrême-droite (car il vient d’une famille monarchiste, qu’il est militaire et qu’il a lu un temps l’Action française). Ce genre de propagande et de calomnies ne manquent pas malheureusement, mais ne sont rien face aux actes et à l’œuvre de l’homme qui parlent d’elles-mêmes. 

    Vous finissez par mélanger tout ça avec des sondages, des parrainages, et des résultats électoraux qui ne concernent pas l’homme et ses idées intrinsèquement. Etrange mélange des genres. Tout le reste, et donc l’essentiel, passe bien évidemment à la trappe.

    Vous faîtes complétement l’impasse sur les actes et l’œuvre politique d’Asselineau : analyse de la charte fondatrice, du programme présidentiel, des conférences, de ses points de conditionnalité pour des alliances politiques - qui permettent bel et bien de se faire une idée générale sur la vision et la direction qu’il propose pour le pays. C’est affligeant.
     



  • Louis Matisse Louis Matisse 7 juin 2013 04:00

    @Isga : Maurassien ? Et pourquoi pas astronaute ? Bien tenté M. le distributeur d’étiquettes, mais ne vous en déplaise, je suis républicain pro-de gaulle et non pas monarchiste pro-pétain. Je suis navré de ne pas correspondre aux images diffamatoires de vos pitoyables attaques ad nominem.

    Finalement, rien n’a changé dans l’esprit des régionalistes. Vous êtes toujours des identitaires œuvrant contre la République en espérant obtenir en retour de l’Europe centralisée la création de politiques culturelles régionalistes. Pendant la seconde guerre mondiale, vous étiez des collabos au service de l’Europe hitlérienne, désormais vous êtes des collabos au service de l’Europe bruxelloise. Convenez que tout ceci est assez drôle venant d’une personne ayant en horreur les jacobins.

    "Bref : Ma nation c’est la Catalogne, ou le Pays Basque, ou la Bretagne, ou la Corse. Je lutte pour un droit du travail et une sécurité sociale européenne."

    La France ne peut pas avoir de politiques et de solidarité nationales, mais l’Europe, elle, oui. En somme, vous êtes de toutes les régions ! Vous parleriez au nom de tout le monde, des régions françaises aux régions espagnoles, et jusqu’à tout le continent. Si toutes ces régions constituent des peuples différents, de quel droit parlez-vous au nom de la Catalogne, du Pays Basque, de la Bretagne et de la Corse ? Comment pouvez-vous vouloir imposer un même droit et une même sécurité sociale à tous ces peuples ? Chacun n’a-t-il pas le droit de choisir son propre destin et d’avoir son indépendance nationale ? Vous êtes en totale contradiction : d’un côté, la France est trop grande pour décider une politique à ses citoyens, de l’autre il faudrait rassembler toutes les régions européennes dans une même entité politique qui imposerait une politique à tout le continent. L’Europe incluant la France, ce que vous dîtes n’a pas de sens, et serait bien pire.

    La seule chose que je constate c’est qu’effectivement, vous travaillez au développement d’institutions antidémocratiques qui en termes de droit du travail et de sécurité sociale sont absolument régressives. Ceci sont des faits. Et vous vous drapez d’idéaux et de civisme, quel culot !



  • Louis Matisse Louis Matisse 28 mai 2013 17:36

    @Isga. Ce que rabâchez sans cesse en majuscules et en gras est entièrement faux. On se croirait dans Big Brother avec le haut-parleur qui répète sans arrêt la vérité absolue, ou bien dans le petit livret du ministère de la propagande de Goebbels. Quels rapports entre les jacobins qui étaient pour l’indivisibilité de la République et la souveraineté populaire et les bourgeois parisiens que vous sortez de votre chapeau ? Tout cela est ridicule et n’a aucun fondement historique.

    Isga : "La France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, le Royaume Uni sont des entités supra-nationales récentes encore plus artificielles que l’Europe."

    L’Union Européenne a 21 ans d’existence, la CEE en a 55, tandis que la République française a 221 ans. Quant à la France, c’est la plus vieille nation d’Europe. Ignorez-vous que la monarchie a précédé la République ? Ce n’est certainement pas à la France qu’il faut faire le procès de la légitimité ou de l’existence.

    En somme, vous considérez que les communautés politiques ne peuvent être que des communautés ethnico-culturelles régionales. Ce que vous proposez n’est qu’un retour au bas Moyen-Age, c’est-à-dire un retour à l’âge des féodalités contre laquelle s’est construit l’Etat et est apparue la République avec sa loi par et pour tous qui garantie et protège les droits et les libertés des français. Et pour clore le tout, vous soutenez le transfert de souveraineté à un échelon continental...

    Petite question : Comment pouvez-vous considérer l’Union Européenne comme moins artificielle que la République alors que l’Union Européenne est une communauté bien plus grande que la République ? Cela n’a pas de sens si ce n’est que c’est anti-républicain.

    Vous n’ignorez pas la définition des termes récent et artificiel, c’est simplement que vous êtes pour la création des Etats-Unis d’Europe avec un pouvoir central dans tous les domaines stratégiques et des provinces chargées d’exécuter servilement les décisions et d’exprimer une identité régionale. Vous ne faîtes que calomnier et falsifier l’histoire à vos fins régionaliste et impériale.

    Drôle de gauche tout ça... C’est exactement le même discours que celui des collaborationnistes durant la seconde guerre mondiale. Collaborer avec les pouvoir et projet impériaux contre la liberté des nations afin de pouvoir créer une identité régionale sans aucune importance politique. Tout ça pour un drapeau, un hymne dans un délire identitaire régionaliste, prétendument au nom d’idéaux de gauche dont la récupération politique que vous faîtes est plus que douteuse. Vous êtes honteux.

     



  • Louis Matisse Louis Matisse 12 mars 2013 03:15

    Pour rappel, la souveraineté nationale est une invention de la Révolution française et est le principe fondamental constitutif de la République. Un peuple doté de droits politiques, c’est-à-dire de la capacité de prendre en main son propre destin, devient une Nation.

    La souveraineté et l’indépendance nationales sont donc des concepts historiquement de gauche, qui sont désormais reconnus mondialement et défendus becs et ongles par le droit international.

    Enfin, la démocratie présuppose la souveraineté nationale, la pleine capacité d’une communauté de destin à décider pour elle-même de son devenir. Un peuple ne disposant pas de sa souveraineté est un peuple soumis et esclave. 

    Et n’oublions pas que les totalitarismes ont tous été opposés à la souveraineté des Nations. C’est pour cela que la souveraineté et l’indépendance nationales ont été et sont toujours considérées comme les socles fondamentaux du droit international.



  • Louis Matisse Louis Matisse 11 mars 2013 14:34

    Enfin une analyse factuelle, sourcée auprès de statistiques et d’analyses reconnues par la communauté mondiale, et non par des analyses d’officines ou think-thanks financés par des intérêts privés.

    Ca change de l’approche des journaux français totalement soumis à la politique étrangère et à la propagande américaines qui piochent malhonnêtement ça et là des statistiques sans les comparer à celles du précédent régime.

    Ils sont d’une familiarité contraire à l’esprit du journalisme. Un journaliste a le devoir d’informer de manière objective et impersonnelle : il ne doit pas affirmer/qualifier sans sources indéniables, ni laisser transparaître ses opinions et sentiments.

    Tout cela en dit long sur la dégénérescence et la soumission de la profession.
    A quand une séparation des pouvoirs économiques et médiatiques comme Asselineau le propose - être les Montesquieu du 21ème siècle ?

    Il est grand temps d’évincer Bouygues, Dassault, Lagardère, Arnault, Bolloré de la presse française par une loi constitutionnelle. Ces intérêts privés inféodent l’information et souvent au détriment de l’intérêt général.



  • Louis Matisse Louis Matisse 1er octobre 2012 23:38

    Il faut que le peuple Français brise dans un sursaut de dignité la dictature européenne qui asservit tout notre continent. Que l’on redonne à la République ses prérogatives et les instruments nécessaires à son indépendance et à sa liberté, que des institutions de Bruxelles et de Francfort l’on fasse table rase, et que nous décidions nous-mêmes de notre avenir. C’est la volonté du peuple Français qui est souveraine, pas celle des élites européennes. La France n’a pas fait la Révolution pour finir l’esclave d’eurocrates et de fonctionnaires non-élus, les citoyens n’ont pas à être sous la tutelle de quelques groupes et institutions que ce soient.

    L’espoir d’un réveil français et européen est grand. La France dans ses fers brisés, magnifique, loyale à sa grandeur passée qui suscita l’étonnement du monde, saura inspirer à nouveau les peuples pour le bonheur de l’Humanité. Il faut que nous montrions l’exemple à l’Europe : enterrons l’Union Européenne et ses institutions antidémocratiques et désormais antisociales. Que la révolte parte de France et s’étende à l’Europe toute entière. Nous allons refuser cette politique eurocentralisée et dont personne ne veut ici et ailleurs. La liberté des peuples sera recouvrée et le renouveau des démocraties sauvera l’Europe malade qui est au bord du gouffre.

    PS : l’article 50 du TFUE donne les modalités juridiques pour qu’un Etat quitte l’Union Européenne.



  • Louis Matisse Louis Matisse 12 juillet 2012 01:42

    Le reproche adéquat serait de dire que l’Union Européenne est favorable à l’immigration massive car elle permet aujourd’hui d’augmenter les armées de réserve sur les différents marchés de l’emploi des pays européens, entraînant ainsi, à cause du chômage de masse, la possibilité aux entreprises d’embaucher dans ces pays des salariés à des faibles niveaux de rémunération.
    Le reste me paraît douteux...



  • Louis Matisse Louis Matisse 12 juillet 2012 01:29

    " Alors : quand on est de gauche, on est matérialiste, pas idéaliste. 

    L’argent ne sert absolument à rien, et n’est capable de sauver rien d’autre que des banques. L’argent, c’est du papier avec des symboles dessus, un truc de sorciers bourgeois.

    Le problème de l’Espagne, ce n’est pas l’argent : c’est la production et l’organisation de la production.« Isga

    C’est pourtant toi qui en premier ne respecte pas ta maxime. La quantité de monnaie en circulation a des conséquences matérialistes très importantes tout comme la quantité de biens et services en circulation - équivalent à la production et au patrimoine.

    Aujourd’hui l’argent papier - comme hier l’argent métallique - permet en tant que moyen de paiement d’obtenir des biens et des services pour les personnes physiques (particuliers) comme les personnes morales (entreprises, associations etc...). Sa gestion, sa quantité et sa valeur - ainsi que sa répartition - détermine principalement la puissance et le rapport de force entre consommation et épargne chez les particuliers, et revenus et niveau de production chez les entreprises.

    Que ce soit seulement du papier, sans valeur intrinsèque, ou des métaux précieux ou plus largement des richesses matérielles, il n’empêche que l’argent de papier est aujourd’hui l’unité de mesure (pas forcément juste) et le moyen de paiement actuels. Oui, le pouvoir du papier monnaie réside dans la confiance générale : il n’a pas de valeur intrinsèque (en soi) - contrairement aux anciennes monnaies métalliques - mais de valeur en tant qu’instrument légal et effectif d’échange - »truc de sorcier bourgeois". Sa quantité en circulation a des conséquences très concrètes sur la vie des gens tout comme le niveau de production en a effectivement. Se rappeler l’équation MV = PT

    D’ailleurs, le problème dans la vie des gens aujourd’hui est un problème de pouvoir d’achat et plus largement de niveau de vie (qui inclut le pouvoir d’achat). Ce problème, je le pense, découle du faible niveau de production de certains pays (délocalisation) qui empêche la production de richesses nationales (emploi et balance commerciale) permettant de consommer à hauteur du niveau de vie traditionnel. Aujourd’hui, les pays développés (investisseurs) vivent à crédit sur les pays en développement (producteurs), ce qui explique le chômage de masse et la pauvreté (des non-travailleurs et des sous-payés qui eux ne sont pas des investisseurs) en Europe tout comme l’inégalité croissance avec la minorité la plus riche qui vit de ses rentes sur des titres ou entreprises investissant dans des pays où le profit est fort, du fait de l’absence d’acquis sociaux et du faible salaire de subsistance.



  • Louis Matisse Louis Matisse 8 juillet 2012 22:07

    Nous ne voulons pas du centralisme européen, nous voulons l’autodétermination des peuples. Cette construction n’a aucun avenir. La question n’est plus de savoir si cette malsaine chimère peut encore fonctionner, mais combien de temps tiendra-t-elle avant son effondrement ultime, car plus elle résiste, plus elle nous entraîne dans une folle fuite en avant, et plus il nous en coûtera. 



  • Louis Matisse Louis Matisse 7 juillet 2012 17:00

    Les barbarismes du 20ème siècle n’ont rien à voir avec la religion puisqu’ils dérivent tous de philosophies politiques dont le postulat originel est la négation de Dieu. 

    Attention cependant à ne pas faire d’amalgame : toute négation de Dieu n’implique pas la négation de l’individu comme toute adoration de Dieu n’implique pas le fanatisme. 

    Je conseille la lecture de L’homme révolté de Camus pour comprendre les différents mouvements de révolte, en particulier nihilistes, et ce qui a pu amener certains, avec le temps, à commettre l’irréparable. 



  • Louis Matisse Louis Matisse 4 juillet 2012 03:26

    Sentimentalisme utilisé autour d’un « fait » personnel généralisé comme argument pour un sujet de réponse qui n’a pas de lien direct ni de raison avec le sujet de question. Je ne vois pas quand bien même vos parents, Isga, auraient été tués par X en T-1, en quoi cela influencerait le fait que les propos de Z soient vrais ou faux à propos d’une période en T ? Cela ne justifie tout au plus que vos comportements et réflexions irrationnels.

    Vos retournements de veste systématiques m’empêchent quasiment de vous considérer désormais comme une personne de bonne foi. L’invocation continuelle de principes contraires et opposés utilisés selon les circonstances me lassent de vous convaincre. Je perds simplement l’espoir - pour ne pas dire espérance - dans l’idée qu’il est possible de débattre avec vous.

    Néanmoins, profitons de ce moment pour aborder la citation suivante : "La fin justifie les moyens. Mais qu’est-ce qui justifie la fin ? Les moyens." Peut-être devrions-tous méditer là-dessus au sujet de l’engagement et du rapport à autrui. La fin que nous entrevoyons, Isga, n’est peut-être pas forcément la même fin poursuivie par nos actes dans le réel. Dans ce cas, pouvons-nous réellement commettre des actes sans regarder ses actes en eux-mêmes ? Par ailleurs, douter n’est-il pas ce qui fait de l’homme un Homme, et l’assurance aveugle du bien fondé de nos actes de l’homme un monstre ? 



  • Louis Matisse Louis Matisse 4 juillet 2012 01:11

    Ce que vous reprochez finalement aux gens, Citoyen Isga, c’est de se rassembler provisoirement autour d’un programme concret - très semblable à celui du CNR - et de vouloir détruire le système euro-atlantiste - comme le CNR voulait détruire de son temps le système hitlérien.

    Ce que vous n’acceptez pas, Citoyen, c’est que vos semblables ne puissent prendre en considération que ce qui les unit, et non ce qui les divise. En somme, vous êtes de ceux qui prônent la division face à l’adversité. Vous êtes contre ceux qui voudraient unifier les hommes dans la lutte pour la République et ses principes, quelque soient leurs conditions, leurs croyances et leurs engagements passés.

    Et ce système adverse qui a privé les hommes de la République pour ne lui laisser que l’ombre d’elle-même, certes la forme et les symboles, les us et les coutumes, mais non les pouvoirs et la souveraineté, vous prétendez que l’on ne peut le combattre sans se rallier à votre faction. Non, la République Française ne serait pas à défendre pour qui ne répondrait de vos critères ! Rétablir la démocratie ne serait pas digne de l’homme engagé !

    C’est pour cela, sans doute, Citoyen, que vous considérez l’UPR, ce rassemblement autour d’un programme CNR, mais pour le 21ème siècle, comme une faction d’extrême-droite. C’est parce-qu’il refuse d’être de la faction d’extrême-gauche, tout comme il refuse d’être de toute faction propre au clivage gauche-droite - qui n’a pas de sens que quand la République a de puissance réelle - qu’il est d’extrême-droite. C’est cela votre Credo, Citoyen, et vous le professez. 

    Dès lors, convenez, Citoyen, que vous eusses vraisemblablement traité en une autre époque le CNR - qui sauvât la France et développât comme jamais dans l’histoire des mentalités le sentiment et le chemin du progrès social et humain - de mouvement fasciste.

    Fasciste puisqu’il n’était communiste, fasciste puisqu’il n’était que républicain ; fasciste puisqu’il admettait en son sein des communistes et des non communistes ; fasciste puisqu’il acceptait même des royalistes, à condition qu’ils acceptassent d’abandonner leur cause, provisoirement, pour rétablir la souveraineté et l’indépendance de la République.

    Eh bien, moi, Citoyen, malgré mes sympathies pour certaines idéologies, certains courants - et il est vrai que j’en ai, vous seriez peut-être même étonné d’apprendre lesquels - malgré mes différences avec ces chacun, rassemblés autour et par le cri vivant du Non contre cette situation de l’inacceptable, j’accepte de mettre de côté mes sentiments précis, mes propres convictions d’ensemble pour me concentrer sur le concret.

    J’accepte de me rassembler par la révolte, autour ce Non, et avec ces Oui qu’offre en solutions l’UPR pour rétablir le sens même sans quoi nos disputes et nos discordes seraient vaines, pouvoir changer les choses. Car à quoi servirait-il de se diviser si ne pouvions entreprendre ce que nous et le peuple désirerions ? C’est en rendant le pouvoir à la République que l’on rendra du sens à nos querelles, Citoyen ! 

    Et je ne serai de ceux qui tragiquement empêcheraient, par conviction, ce Non d’être mobilisateur et productif pour ce qui fait en réalité faire le bonheur de l’être humain, le concret. Je ne chercherai à être le fruit de la discorde et de détruire en ses germes cette révolte née dans les bouches de ceux qui crient Non et demandent le retour de sa République et de sa démocratie ! 

    Je ne m’attaquerai qu’à ces institutions et ces lois qui ont volé le pouvoir des hommes pour les gouverner à des fins qui lui sont mauvaises. Je ne considérerai une partie de mes concitoyens, sans pouvoir réel et ne pouvant commettre d’acte nuisible à l’ensemble, comme les maux et problèmes de la société. Je rejetterai cette mentalité qui est caractéristique d’un l’extrémisme qui n’a aujourd’hui plus aucun sens puisqu’il serait impuissant dans les règles qui nous gouvernent.

    C’est pourquoi j’adhère à ces propositions concrètes de changer les règles écrites qui évincèrent la démocratie en France. Je ne ferai la chasse aux sorcières, ces semblables qui seraient jugés ignobles, sûrement hâtivement, par certaines pensées qui leurs seraient propres et que je ne partagerais pas.

    Je ne lutterai pas pour ou contre l’idéologie de chacun, c’est-à-dire pour ou contre des gens qui en seraient les porteurs, mais pour ou contre certaines règles institutionnelles, c’est-à-dire des principes et des lois de fonctionnement concrets, des idées de philosophie politique.

    C’est selon moi des différences de mentalités qui distinguent le despotisme du républicanisme. C’est selon moi ce qui peut faire la différence entre l’échec et le succès. Bien à toi, citoyen.



  • Louis Matisse Louis Matisse 2 juillet 2012 14:56

    Le masque des frontières idéologiques des deux grands partis de France prend l’eau dans la mentalité collective française car les électeurs sont témoins une fois les « alternances » réalisées qu’ils ont toujours la même politique qu’ils détestent. C’est la résultante de l’expérience du peuple français de la réalité effective des 40 dernières années quelque soient les politiques portés au pouvoir. Ils commencent à intégrer plus ou moins consciemment que s’il n’y a pas de convergence formelle, il y a bien une convergence effective qui s’articule autour de la trahison du peuple et des intérêts de la République au profit d’une minorité, et que cela va de pire en pire avec une destruction organisée et délibérée du Programme du CNR. 


    C’est ainsi que la stratégie politique de ces parvenus et traîtres s’est adaptée aujourd’hui au nouvel esprit général : pour maintenir ce faux clivage gauche-droite qui n’est que factice, il a fallut intégrer des protagonistes encore plus théâtraux qu’usuellement. Ce sont les personnalités de deux bords plus distancés idéologiquement et plus virulents oralement, avec des dérapages fréquents et violents : le Front National et le Front de Gauche avec leur poulain respectif, Mme Le Pen et M. Mélenchon. Ensuite, aux électeurs « rapatriés » par ces Fronts dans le clivage traditionnel de voter au second tour pour la famille politique/idéologique officiellement la plus proche, UMP ou PS, et à la mascarade et au démantèlement du modèle économique et social français de continuer. C’est ce qui explique et justifie la médiatisation importante qu’ont reçu les Fronts National et de Gauche ces dernières années alors qu’ils n’avaient pas précédemment de tels droits d’antenne.

    Et ce qui m’abbhore dans ces deux Fronts, c’est qu’ils font s’aFRONTter les gens entre eux, en disant que le problème en France, ce sont les électeurs de l’extrême-gauche (et les immigrés) ou de l’extrême-droite, ou plus largement de droite ou de gauche, c’est-à-dire des gens normaux, qui constituent la très large majeure partie de la population, et qui se font tromper chacun de leur côté. Ce sont des factions ! Non, le problème de France, c’est toujours la même politique étrangère et intérieure systématiquement appliquée par les Présidents et les gouvernements et adaptée selon les circonstances. Ce sont eux les responsables !

    C’est pourquoi j’invite les citoyens à ne pas s’affronter entre eux car ils se font tous plumés, et j’invite les gens engagés à faire tomber les masques de tout ce beau monde en arrêtant de commenter les farandoles médiatiques et en commentant désormais la politique effective du gouvernement, sans aucune analyse idéologique, mais factuelle. Dans quel sens va-t-on, et ce sans prendre en compte la famille politique. C’est en partie pour cela que j’apprécie grandement la méthode de M. Asselineau qui dévoilent toutes les impostures de gauche et de droite, les corruptions, les mensonges, les tromperies des politiciens, ce dont on devrait tous se féliciter au lieu de lui reprocher de ne pas intégrer le clivage traditionnel et ses schémas idéologiques. Moi, j’aime la vérité tout simplement ! J’aime aussi sa volonté de rassemblement des Français autour d’une politique étrangère et stratégique que je considère réellement comme différente par rapport aux grands partis et à leurs satellites. Intéressons-nous au concret, pas au formel ! 



  • Louis Matisse Louis Matisse 27 juin 2012 16:54

    Je crois qu’il n’y a qu’un 5ème énarque qui arrive dans ce nouveau gouvernement, Mme Anne-Marie Escoffier, Ministre de la Décentralisation, à vérifier. Bref, on est en loin des 23 ! Cet article a donc comme postulat une erreur énorme ! Il est donc sans fondement.

    Il y a par contre, chose notable, un député fils de député qui entre au gouvernement, M. Guillaume Garot. Ah ! le bon vieux des charges et des Maisons (sic) !





  • Louis Matisse Louis Matisse 25 juin 2012 10:45

    Encore une fois, il s’agit, dans la lignée des intellectuels qui réfléchissaient sur les libertés formelles et les libertés réelles, de comparer les discours des politiciens avec :
    - premièrement les virtualités : les promesses et les valeurs officiellement promulguées sont-elles compatibles avec les articles des traités internationaux ? Autrement, pourquoi n’en parlent-ils pas ? Ont-ils une stratégique réaliste pour rendre ces propositions légales sur notre territoire ? 
    - deuxièmement la politique réelle, c’est-à-dire effective, une fois le gouvernement et le Président aux manettes de l’Etat : y a-t-il conformité entre ce qui a été promis et ce qui est réalisé ? Les raisons de ces volte-faces sont-elles invoquées ou en font-ils table rase ? Par ailleurs, la politique qu’ils mènent va-t-elle dans le sens contraire de leurs engagements ? Si oui, quelles en sont les raisons ? Sont-elles imposées ou volontaires ?

    Si cette méthode était appliquée, beaucoup de personnes arriveraient à vos conclusions et aussi rejoindraient vos propositions concrètes. Je pense que comme le dit l’adage, petit à petit, l’oiseau fait son nid. Devant la réalité effective, les citoyens tireront les conclusions qui s’imposent. Il faut patiemment travailler à l’éveil des consciences politiques.



  • Louis Matisse Louis Matisse 2 juin 2012 01:40

    @tf1groupie : La Terre est une planète tandis que l’Union Européenne est une construction politique. Quitter un régime politique n’a strictement aucun rapport avec la géographie ni même le continent sur lequel se trouve les pays en question.

    La France ne va pas se détacher du continent européen si elle quitte unilatéralement l’UE tout comme le continent européen ne disparaîtra pas du globe lorsque l’Union Européenne sera mise au placard de l’Histoire.

    - Le pire dans tout ça c’est certainement que des gens aient réussi à faire croire aux populations ce genre d’irrationalités totales à force de le leur répéter machinalement et mécaniquement ces mensonges.

    Si les hommes n’ont plus la capacité de douter, c’est-à-dire de remettre en question, de questionner, alors l’humanité ne progressera plus jamais, tout comme la science, et ce sera au contraire aux despotismes et aux barbarismes de se développer dans les plus saints consentements. -

    De même, la France ne va pas se transformer en autarcie en retrouvant sa souveraineté. Elle gardera toutes ses relations de part le monde, liens économiques, liens culturels, ambassade et consulats.

    Au contraire, elle va pouvoir s’ouvrir sur le monde au lieu de se renfermer dans une construction totalement désastreuse et inféodée qui la grignote et la fait courir aux abymes. Elle va pouvoir faire de la Politique, c’est-à-dire préparer son avenir dans une perspective de long terme, passer des accords bilatéraux avec des Etats d’ici et d’ailleurs sur des domaines précis où les intérêts convergent. Elle va pouvoir ainsi renforcer son amitié dans le monde à l’heure où elle

    Eh ! oui, il existe plus que 27 Etats dans le monde et des multiplicités de schémas possibles de développement et de partenariats. Il y a de grandes choses à faire pour la France dans le monde ! Son histoire et sa culture en font une référence mondiale intellectuelle et diplomatique. Cette exception faisait qu’autrefois vouloir détruire la France était considérer partout comme un péché contre l’esprit.

    Au lieu de s’enliser dans le féodalisme européen et dans de se diriger vers un conflit de blocs, la France ferait mieux d’appeler à l’amitié entre les peuples et les nations, et de se donner les moyens de sa puissance ! Ah ! Comme l’avenir sera radieux lorsque la France qui a tant de fois inspiré et su parler aux hommes du monde entier reviendra à sa grandeur et à son universalisme qui ont fait sa gloire ! 



  • Louis Matisse Louis Matisse 25 mai 2012 00:06

    Par ailleurs, vous travestissez quelque peu l’analyse d’Henri Guillemin. Napoléon III n’a pas attaqué Bismarck en tant que rival grandissant, mais pour redonner du prestige à l’Empire dans son essence même puisque le peuple appelait à la République ! Les Parisiens avaient effectivement rejeté par le plébiscite du 8 mai 1870 le projet de réformes et de nouvelle constitution impériale.
    La guerre franco-prussienne n’est pas du tout une affaire de politique extérieure, mais bien de politique intérieure comme le prouvèrent le reste des évènements.