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Les commentaires de Martin Lucas



  • Martin Lucas Martin Lucas 6 octobre 2008 12:43

    Montée du créationnisme, de la bigotterie et de l’inquisition, déni de crise, mystification des foules, culpabilisation des masses, le raz-de-marée de bêtise ambiante (tous ne sont pas dupes, mais beaucoup se laissent berner), appelle une réaction à la hauteur.
    Révolte, manifestations ? Non : éducation, information.
    Il est temps de faire venir la culture (la vraie, pas les lampions de la nuit blanche) et le savoir, partout où ils sont en deshérence, par la création de bibliothèques, d’universités et d’écoles ouverts aux enfants comme aux adultes. Peut-être qu’mouvement associatif pourrait émerger, pour que les consommateurs puissent prendre à bras le corps leur rôle de citoyen...



  • Martin Lucas Martin Lucas 9 juillet 2008 10:47

    Autant je trouve que l’augmentation des tarifs des vols est un juste retoure des choses, autant je ne comprends pas cette envolée des prix du train.
     
    Comment peut-on promouvoir le train comme moyen de transport non polluant s’il devient hors de portée des gens ?

    Ce gouvernement démontre comme d’habitude qu’il n’a aucune cohérence, aucune politique, sinon celle de se servir et d’arroser les amis.



  • Martin Lucas Martin Lucas 7 juillet 2008 18:27

    Pour une fois, Seb59, je suis d’accord avec vous. La mendicité est un produit de la charité.
    Si nous cessons tous de donner, peut-être les mendiants se comporteront en êtres humains, chercheront un travail, une activité qui done du sens à leur vie, revendiqueront leur droits (à une aide sociale, un revenu).

    Ceux qui ont pitié des mendiants devraient s’imaginer à leur place. Personnellement, je n’aurais jamais recours à la générosité de gens que je ne connais pas, pour ma subsistance quotidienne.
    Accéder à la demande du mendiant, c’est le mettre plus bas que soi, lui nier toute humanité et dignité.

    Cela me fait penser à ces enfants dépressifs, et "intenables", qui cherchent désespérément les limites de ce qui est permis, qui cherchent à se raccrocher à des règles. Mais comme tout leur est permis, il n’ont plus de plaisir à rien, et se sentent comme des objets inertes, qu’il faut distraire, nourrir.

    J’ai vu récemment une scène étonnante dans le métro.
    Un mendiant faisait le tour du wagon en rudoyant quelque peu les usagers. Soudain, du fond du wagon, un grand noir s’est levé (oui je sais, on ne dit jamais "un grand blanc", ça viendra quand il y aura plus de noirs que de blancs en France, voilà pour le politiquement correct) et a apostrophé le mendiant. "Va te trouver un boulot, tu me dégoutes ! Moi j’ai jamais refusé un boulot, j’ai été sur les docks de marseille, je me suis bougé !"

    Peut-être que ce qu’a dit le grand noir, a fait tilt chez le mendiant. On lui adressait la parole comme à un acteur potentiel et pas comme à une chose.



  • Martin Lucas Martin Lucas 7 juillet 2008 18:07

    Royal a obtenu ce qu’elle voulait !
     
    Qu’on parle encore et toujours d’elle !

    Et tout le monde est tombé dans le panneau. Je la croyais un peu perdue, je découvre une fine stratège qui n’a pas sa langue dans sa poche.



  • Martin Lucas Martin Lucas 14 juin 2008 10:18

    En voyant la bande-annonce, je me suis dit : "c’est quoi ce téléfilm ?", et "mais elle est bien trop agée pour jouer Sagan !", "Quelle musique lourdingue !". Cet article confirme mon pressentiment.

    Il s’agit sans doute d’un film de commande "qualité SFP", qui retrace de manière bien orthodoxe le parcours de cette écrivaine qu’il me tardait de connaître. Je crois que je me contenterai des livres.



  • Martin Lucas Martin Lucas 26 mai 2008 21:21

    Lerma, ne vous gênez pas pour nous citer des "artistes" qui auraient pu concourir sous les couleurs de la France à l’Eurovision...



  • Martin Lucas Martin Lucas 23 mai 2008 14:39

    Je suis tout à fait d’accord, mais je n’ai pas le temps de m’occuper de réfléchir à ça, il faut que j’envoie 15 lettres cet après-midi !

    Article très intéressant, qui va à l’encontre de la tendance actuelle qui veut à tout prix hiérarchiser les professions (ben oui, une secrétaire, c’est forcément un cadre raté, n’est-ce pas, et un cadre, c’est forcément un patron raté !).

    Cependant vous auriez pu parler aussi du problème du genre de la profession. Pourquoi les hommes n’auraient-ils pas droit au poste de secrétaire ?

     



  • Martin Lucas Martin Lucas 17 mai 2008 14:42

    C’est bien connu, les pauvres puent.

    Et pourtant j’en connais des riches qui cocottent la vinasse.

    Cette pub m’a bien plu, parce qu’elle traduit en langage clair le discours du gouvernement, qui ensuite va s’offusquer bien comme il faut. Je ne pense pas que le patron d’UCAR soit du même bord.



  • Martin Lucas Martin Lucas 17 mai 2008 14:36

    Non, vraiment, on ne pouvait trouver mieux que cette formidable application, qui va enfin permettre au monde de communiquer, d’échanger des passions, des points de vues, des opinions, de la convivialité.

    Enfin les gens vont s’entraider, partager leur culture, leur savoir-faire !

    Grâce à cette application intelligente, qui permet même à l’internaute d’entrer dans la peau de Raymond Domenech (génial, je vais enfin savoir s’ils se brosse les dents à la verticale ou à l’horizontale !), le monde sera plus beau, plus tolérant, plus efficace !

    Et si on parlait de musique romantique pour changer ? Parce que moi, je me suis toujours demandé pourquoi il n’y avait pas de logiciel pour se retrouver dans la peau de Beethoven, c’est à dire sourd, pour ne pas entendre les râles porcins qui montent de la rue à chaque fois qu’un milliardaire en short touche le pactole ?



  • Martin Lucas Martin Lucas 3 avril 2008 13:49

    Malheureusement trop long article (idéalement 5000 signes). Mais vous avez éveillé mon intérêt pour ce livre, merci !



  • Martin Lucas Martin Lucas 2 avril 2008 17:05

    Oui sincèrement, la première fois que je suis tombé sur cette banderole je me suis tapé sur les cuisses. Alors comme ça ils ont osé !

    Tandis qu’une croute (que certains n’hésitent pas à qualifier de téléfilm) fait des records d’audience, en fédérant la France autour des saines valeurs de notre patrie (alcool, potacherie, crétinerie), alors que tout le monde se gargarise de Ch’ti dans un râle orgasmique national. Alors qu’on se confit de béatitude devant ce peuple si simple, si proche - si artificiel en fin de compte, ils ont osé !

    Si j’ai ri, ce n’est pas aux dépends des Ch’ti, mais de ce phénomène d’engouement stupide, d’idéalisation forcenée jusqu’à la nausée, touché en plein vol par une banderole de supporters.

    Bien sûr, ils ne l’ont peut-être pas pensé de cette manière, les supporters, mais c’est peut-être l’occasion de redescendre sur terre, de sortir de ce régionalisme débile, de trouver un juste milieu, et par là, autre chose que ce folklore : une identité républicaine.



  • Martin Lucas Martin Lucas 1er avril 2008 13:15

    Vive l’impôt progressif sur le revenu ! A bas la TVA !

    Et, même si ça va être polémique : baissons les charges sociales par tête, pour leur préférer l’impôt sur les bénéfices (en rendant la législation moins conciliante sur le "masquage" de bénéfices). L’embauche n’en sera que facilitée.

    Enfin, supprimons les exonérations de charges pour les bas salaires (s’il reste des charges par tête). Au contraire, il serait bon que les bas salaires soient plus fortement imposés, afin que l’entreprise soit incitée à mieux payer ses employés.

     



  • Martin Lucas Martin Lucas 31 mars 2008 20:12

    Oui "pédophiles", ça me fait rire. Rire jaune bien sûr, mais rire quand même. Les "dangereux pédophiles" sont le marronnier des médias, alors que les affaires traitées concernent à peine une dizaine de personnes en France. 

    A côté, on a des milliers de familles gangrenées par des abus sexuels de toutes sortes, dont on ne parle jamais, car ça se passe en famille, et parce que c’est la honte aussi bien pour le coupable que pour la victime.

    On peut remercier les médias et une bonne partie des Français, pour maintenir l’amalgame entre pédophilie et crime sexuel.

    Pourtant, notre droit est très clair : les goûts ne sont pas répréhensibles, seuls les actes comptent. Il est très problématique que tous ces gens qui se sentent attirés vers les enfants n’aient personne à qui en parler, avant qu’il se passe effectivement quelque chose de grave.

    J’avoue, ce n’est pas très drôle tout ce que je viens de dire.

    Cependant, ici, c’est surtout le côté "gros comme une maison", qui m’a fait rire, au second degré.

    A mon avis, ce qu’on disait là pour les Ch’tis, pourrait viser tous les phénomènes d’emballement empathiquo-médiatiques qu’on constate de temps en temps, ces films-valium comme Amélie Poulain ou BCC, qui soi-disant font l’éloge des "gens", et les dépeignent de manière "si réaliste".

    Varda, Doillon, Miller, Truffaut, Chabrol, Resnais, Rohmer ? Connais pas...



  • Martin Lucas Martin Lucas 31 mars 2008 14:10

    Le matraquage médiatique sur l’affaire Fourniret a enfin porté ses fruits !

    Ouf ! On ne parle plus du traité de Lisbonne, des mesures gouvernementales 2 en 1 (nuisible ET foireuses)...



  • Martin Lucas Martin Lucas 31 mars 2008 12:13

    Si vous vous placez à la bonne distance du panneau, le hamburger est exactement à la bonne taille pour tenir dans votre main ! Voilà le secret !

    D’autre part, je préfère une pub frontale, qui montre le produit, à une pub en métonymie et en subterfuges (aaah la liberté, le style, la bravoure etc...) , comme celles des vendeurs de mort (clopes, voiture, alcool etc...).



  • Martin Lucas Martin Lucas 31 mars 2008 12:10

    Mouais, bof. Un énième article sur la soi-disant malbouffe.

    Le steack-frites à la brasserie du coin, tous les jours de la semaine, est-ce tellement mieux ?

    En France, la restauration est trop chère pour qu’on puisse lui attribuer l’obésité. Le vrai problème à mon avis, c’est ce que beaucoup de gens mangent chez eux.

    Je connais des familles où la friteuse marche en continu, où le coca-cola est sur la table en permanence. J’ai des amis qui n’ont jamais appris à cuisiner. Résultat : plats préparés, pâtes, etc... Et surtout pas de légumes !

    Personnellement, je consomme par plaisir, du mcdo (parce que quick est vraiment trop dégueulasse), 3 ou 4 fois par mois, ce qui ne m’empêche pas de manger plus sainement chez moi.

    Enfin, le jambon-beurre dont nous nous enorgueillissons est à mon avis une vraie saloperie, la plupart du temps insipide et nutritivement désasteuse. Alors le citer en exemple est vraiment étrange.



  • Martin Lucas Martin Lucas 31 mars 2008 12:00

    Je savais bien qu’il y avait une Simone Weil. Mais sa vie et son oeuvre forcent mon admiration et mon respect. Merci à l’auteur !



  • Martin Lucas Martin Lucas 31 mars 2008 11:55

    Les gens n’ont vraiment aucun humour, non ?

    On peut fabriquer une banderole d’insultes pour n’importe quelle catégorie de population. Je suis persuadé qu’il ne s’agit que d’un jeu, et que les auteurs, voulant frapper fort, comme dans le cadre d’une joute verbale (ou d’un tournoi de rappeurs), ont juste été chercher les préjugés les plus faciles.

    Il eut été de bonnne guerre, pour les ch’tis, de trouver une réponse à la hauteur (du genre, les parisiens sont tous des tapettes, etc etc...).

    Les seuls qui effectivement posent problème, sont ceux qui en viennent aux mains pour ces gamineries.

    C’est facile de s’offusquer devant des insultes et des comportements très visibles, manifestement prévus pour choquer la galerie, et inoffensifs. Beaucoup moins de réagir devant des discriminations quotidiennes, des insultes ad hominem (sale pédé, etc...), des remarques perfides, de petites "différences de traitement", de la part de la police par exemple.

     



  • Martin Lucas Martin Lucas 20 mars 2008 19:09

    Pallas,

    Si vous aviez vécu à l’époque de Da Vinci et de Michelangelo, vous auriez maudit ces artistes, leur préférant infiniment l’art Roman ou Gothique. Ces artistes, a l’instar de Madame Bourgeois, étaient soutenus par des mécènes "éclairés", dans un contexte de corruption et de concurrence permanente qui est le lot de notre monde. Comme quoi l’art nait souvent dans la fange.

    Vous n’aimez pas, soit. Mais de grâce ne versez pas dans la nostalgie creuse, qui est l’apanage de ceux qui vénèrent la tradition au détriment de l’histoire. M’est avis, néanmoins, que vous loupez là un classique de demain.

    Si vous voulez voir du grand art d’aujourd’hui, allez voir l’oeuvre d’Annette Messager, une autre grande dame, qui "travaille" sur des thèmes assez proches : sexe, enfance, rapport au corps.

    J’ai écrit cet article, non pour reconduire une forme d’art officiel, mais parce que j’ai été touché (c’est assez rarement le cas), et que je pense que beaucoup peuvent l’être aussi. J’ai fait court, parce que cet art se passe de béquilles textuelles.



  • Martin Lucas Martin Lucas 4 mars 2008 12:22

    Il ya du vrai dans ce que vous dites. Cependant, comme le dit Vincent, le net est aussi un moyen de sortir de son milieu, tout en pouvant sélectionner assez rapidement les personnes avec lesquelles on a des chances de s’entendre.

    Contrairement à ce que vous prétendez, les repoussoirs ne sont pas toujours physiques (et les hommes qui aiment les femmes charnues, ou l’inverse, ça existe).

    Etre lourd et malpoli, ou ne pas savoir lire les signes d’impatience chez quelqu’un peut vraiment peser dans les critères de sélection d’autres gens. De cela résulte souvent une incompréhension totale de la part de l’éconduit(e).

    Va-t-on taxer de discrimination ceux -celles- qui ne veulent pas parler aux cons - connes ? Sachant qu’on est toujours le con d’un autre, chacun doit pouvoir trouver chaussure à son pied, s’il ne fait pas trop preuve d’aveuglement.

    Enfin, vous avez à peine évoqué le véritable problème de ces sites : l’incitation, que dis-je, l’addiction à l’inconstance. En effet, comment peut-on rester avec quelqu’un longtemps si on peut toujours trouver, plus beau, plus jeune, plus ceci ou plus cela, en farfouillant un peu sur le net ? Le donjuanisme était jusque là une tare réservée aux plus aguerris des dragueurs, mais avec le net, qui fait voler en éclat l’inhibition, il est devenu un sport national.