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Les commentaires de Aspiral



  • Aspiral Aspiral 10 août 2007 16:22

    Je passe moi aussi mon temps à crier sur tous les tons : par les temps qui courrent « il vaut mieux être délinquant que malade ; commettre des péchés que de se laisser tyranniser par toutes les formes de culpabilisation ». A bon entendeur, salut !



  • Aspiral Aspiral 10 août 2007 08:23

    Chère madame, votre honnêteté me touche, mais votre raisonnement aussi. Il ne s’agit pas de contester la réalité observable et de votre enfant et de la société que je compare à un camp de concentration mental. Il s’agit de se mettre d’accord sur le fait qu’un mode de pensée qui a généré un problème ne peut pas être celui qui va le résoudre (Einstein). Bien sûr les médecins sont là pour travailler sur le terrain à la moins mauvaise solution à votre problème. Ce que je conteste c’est de rendre la population passive en qualifiant de « maladie » un comportement, quel qu’il soit. Je pense que le cas de votre enfant n’est que la partie émergée d’une décadence de la pensée collective qui tourne parfois au délire sur des sujets comme l’amour ou le bonheur. Tous les enfants de cette civilisation tournent plus ou moins mal. Demandez aux vielles institutrices ce qu’elles pensent de l’évolution ou de l’involution du comportement et de l’attention des enfants en classe. En attendant la révolution, il faut faire ce qu’on peut pour « aimer », c’est-à-dire faire ce qui est « bon pour » : et je conteste de toutes mes forces que les médecins aient quoi que ce soit à dire de plus intelligent que les gens de terrain. Pour le reste, chaque civilisation a ses croyances et ses paris. Il faudra bien que tôt ou tard, la nôtre fasse son bilan, désastreux, et se demande où elle s’est trompée de mode d’emploi, sans pour autant culpabiliser qui que ce soit,au nom du droit à l’essai et à l’erreur. Mais cela tout en imposant à chacun d’assumer ses responsabilités par rapport à sa part contributive. Je pense que les médecins qui n’en savent pas plus en psychologie que les médecins de Molière ont une lourde responsabilité dans votre malheur et celle de votre fils, en ayant profité de leur savoir pour vous priver du vôtre.



  • Aspiral Aspiral 9 août 2007 13:31

    C’est à mon avis le mot « ou » qui fait problème. J’ai justement mis hier à ce propos sur mon site un article trop long pour être repris ici. Il propose une manière de penser qui accepte les déterminismes. http://www.aspirale.be/dotclear/index.php/2007/08/08/49-liberte-et-determinismes



  • Aspiral Aspiral 8 août 2007 07:03

    Tous les raisonnements les plus avisés, les plus établis scientifiquement ne seront que des abus de pouvoir, car les bases d’observations sur lesquels ils reposent sont comme du sable. N’oubliez jamais que les gens ne vous disent que ce qu’ils veulent bien, ce qu’ils croient devoir dire pour vous « plaire », parfois avec la meilleure foi du monde. Il y a dans cette prise en charge des enfants mal élevés une complicité dramatique qui transforme tout toucement notre belle civilisation en camp de concentration mental par la dépossession soft de tout pourvoir individuel de changement par Big Mother. Avec sa complicité, on abrutit la population sous prétexte de soins. Seuls les « patients » en font les frais ! En effet, grâce à cette invention, les parents se déculapbilisent et puis se déresponsabilisent, les médecins qui, on le sait ne sont pas vénaux, s’en font une apparence de compétence de « sauveurs » « savants » sachant", et les faiseurs d’argent, les firmes commerciales et les gouvernements se frottent les mains. Cette apparition historiquement récente des enfants dit ADHD est une forme déguisée de plus de pédophilie : ces enfants sont pris en otage des « besoins » de tous les intervenants. Comment faisaient nos ancêtres pour éduquer les enfants et gérer les différentes potentialités des individus dans une relative harmonie sociale, sans les maquer ?



  • Aspiral Aspiral 7 août 2007 22:30

    Pour moi, c’est la culpabilisation généralisée qui rend et les parents et les enfants déboussolés. LA médicalisation du problème n’aboutit qu’à le postposer et l’aggraver. On commence à avoir de recul par rapport à ce que deviennent les anciens enfants médicalisés ; rien de bon. Avoir « besoin » d’être aimé de ses enfants, tout négocier dès le plus jeune âge avec eux, sous prétexte d’amour dont on confond le sens à l’endroit et à l’envers est sans doute à l’origine de tous ces enfants incapables de respecter des structures quelles qu’elles soient. La culpabilisation est un cancer mental et social. Trop de libertés nuit à la liberté.



  • Aspiral Aspiral 7 août 2007 13:45

    La médecine moderne n’a jamais cessé de s’approprier toutes les souffrances humaines en les qualifiant de « maladies », la rentabilité du commerce étant proportionnelle au besoin des parents de se déculpabiliser. La psychologie moderne en sait autant sur la vie que ce que les médecins de Molière savaient sur la santé ! Que d’abus de pouvoir : jusqu’à quand laissera-t-on ces pseudo-savants détourner de leurs devoirs les parents d’enfants mal éduqués, tout simplement !



  • Aspiral Aspiral 15 juin 2007 08:30

    Si de plus en plus nombreux d’entre nous prennent conscience de ce que tout fout le camp dans nos « démocratures » occidentales, le peu de réactions à votre article et les nombreuses pistes plus que diverses proposées à la nécessaire « restauration de l’autorité par la valorisation de l’expertise, de l’ancienneté, de l’expérience et du talent », montrent qu’on est encore bien loin d’un « consensus » mobilisateur. Avant de faire un traitement, il faut faire un dignostic.Et à mon avis le diagnostic est introuvable tant que l’on se disputera sur les causes du mal. Le scientisme ambiant a donné un pouvoir exorbitant aux experts technocrates, spécialistes du passé, focalisés sur les causes immédiates, donnant en cela l’accès au pouvoir de toute une série de pervers séducteurs, au lendemain qui déchantent systématiquement. Ce qu’il nous faudrait au contraire, ce sont des visionnaires capables de penser au delà de la chasse systématique aux symptômes, préférant souffler sur la fumée au risque d’attiser le feu, plutôt que de l’éteindre avec de l’eau, de la boucémissérisation du mal et la montée de tous les racismes, y compris lea guerre des sexes ; Bref, il nous faut quelqu’un qui soit capable de penser l’humain et l’humanité à venir au delà du délire collectif sur les bénéfices de la croissance du pouvoir d’achat et de la diminution de l’effet de serre, en même temps. Un pouvoir perdu ne se retrouve jamais. Seule une démocratie plurale pourrait empêcher des séducteurs de passer. Mais ce n’est pas eux qui proposeront un système qui leur ferait perdre leur emploi.



  • Aspiral Aspiral 17 mai 2007 07:36

    On n’en finira jamais avec les débats qui agitent le camp de concentration mental qu’est devenu notre civilisation tant que l’on se disputera sur les causes des choses, ramifiées et infiniment complexes où il se trouve des arguments pour les partisans de tous les camps. Il nous faut réapprendre à penser long et synthétique et prendre nos décisions en sacrifiant l’accessoire, comme par exemple les fleurs de la St Valentin importée d’Equateur, pour sauver l’essentiel, des flux migratoires prévisibles et toutes leurs violences si rien ne change.



  • Aspiral Aspiral 11 février 2007 12:29

    Je précise : il prend son présent sur l’avenir d’un autre.



  • Aspiral Aspiral 11 février 2007 12:25

    Un état qui emprunte se comporte exactement comme un pédophile : il prend son présent sur l’avenir.



  • Aspiral Aspiral 2 février 2007 17:54

    Excellente description du problème et de sa mise en perspective. Pour l’explication, j’ai une proposition « simple » : le discours de Freud sur la mère phallique et castratrice ! Cette vision de peit garçon bloque et les femmes et les hommes dans une mentalité d’adolescents. Ayant encore un besoin fou d’être "aimés par leurs enfants, il ne peuvent que se prostituer affectivement à eux, qui en profitent alors pour aller à fond dans leur désir de cumuler les avantages de l’enfants avec ceux de l’adultes... que ne sont pas encore leurs parents ! J’ai écrit deux textes à ce sujet sur mon site, dans les suites et commentaires « la guerre des sexes » et « Adolescents ». Je crois malheureusement qu’on ne redressera pas ceux qui se sont mal formés ; il sera nécessaire d’attendre qu’ils se soient entretués avant de créer une autre civilisation avec les survivants, sur d’autres bases que le mythe scientifique et les erreurs gravissimes de la psychanalyse et des psychanalystes qui ont pris la population en otage de leurs phantasmes.



  • Aspiral Aspiral 20 janvier 2007 17:28

    Je me permets de penser que le débat politique doit avoir un cadre « logique ». Un ingénieur qui construit une machine doit respecter les lois de la nature. Un politique aussi. Le juge qui juge ainsi commet en réalité un acte politique, fondé sur une priorité arbitraire et discutable, la protection de l’enfant. On constate partout cette porosité entre les champs sociaux, qui au départ étaient strictement séparés. Je pense qu’il est urgent que les professions initiatiques (justice, enseignement, medecine) refusent d’arbitrer des conflits qui ne se situent pas dans leur champ, quitte à laisser un trou, où le politique serait confronté à assumer ses choix de société et les faire évoluer. Le 4 janvier, j’ai publié sur agoravox,une réflexion à ce sujet : « déclin de la pensée occidentale » qui est reprise sur mon site, dans les suites et commentaires : www.aspirale.be



  • Aspiral Aspiral 17 janvier 2007 08:10

    De « Je ne comprends pas, donc c’est stupide », à « je ne comprends pas, donc tu es stupide », il n’y a qu’un pas, celui qui sépare le complexe de Colomb de la guerre civile, qui inexorablement se prépare, chacun ayant bien sûr les meilleurs arguments pour étayer ses convictions.



  • Aspiral Aspiral 17 janvier 2007 06:42

    Racines de l’exclusion !

    Article refusé pour la raison suivante : confus, imprécis pour la forme.

    D’où vient-elle, cette effrayante « exclusion » qui sévit en Occident ? De la fatalité des lois économiques ? De l’égoïsme des gens ? ... D’où nous vient donc cette manie que nous avons de rechercher les causes du mal pour l’exclure ? De l’histoire de la science ! En effet, pour rechercher les lois de la nature, la science a mis au point une méthode qui consiste à isoler des systèmes simples afin d’y pouvoir étudier les lois qui relient la cause à l’effet. Cette méthode est dite du tiers exclu : il y a ce qui est sur la ligne des causes et des effets, ce qui est « normal » et il y a ce qui est « exclu » comme conditions égales par ailleurs, ce qui est hors de la ligne normale des cause et des effets. De là à les considérer comme anormales ; il y a un pas que la nature ne franchit pas ! Les bonnes intentions du système prévoient comme effet le bonheur du plus grand nombre, c’est normal donc d’être heureux dans le système ! Ceux qui ne sont pas heureux sont donc fous, malades et délinquants, puisqu’ils sont en dehors de la ligne des effets prévus ! Logique ! L’enfer est pavé des bonnes intentions de ceux qui l’ont inventé, les « coupables » étant ceux qui ne s’y retrouvent pas jusqu’au moment sans doute où le nombre des exclus devient plus grand que celui des inclus... Devient-il alors « normal » d’être « malade, fou ou délinquant » ? Bonne question ; je vous remercie de me l’avoir posée ! Le malheur a voulu que la méthode causale ait permis de déterminer de vraies « causes », c’est-à-dire des causes curables. Le développement remarquable des vaccins et des antibiotiques ou encore le traitement spectaculaire de maladies comme le diabète a suscité d’énormes espoirs. Dans la foulée de ses succès, la science s’est mis à vouloir chercher les « causes » de tout, pour les exclure, bien sûr et donc permettre à chacun de nager dans la félicité ; c’est ainsi que s’est développé cet éléphant qu’est par exemple la classification actuelle des « maladies mentales ». Dans l’espoir de trouver les « causes » de ces maladies, on a tenté de classer les gens en systèmes simples pour pouvoir les « normaliser » en les délivrant avec leur reconnaissance éternelle, des causes de leur souffrance. De tentative de normalisation en normalisations réussies, on a oublié que la vie ne devait sa solidité que de sa biodiversité. L’éléphant n’a accouché que d’une souris : quelques misérables « médicaments » symptomatiques... et répressifs ; surtout beaucoup d’exclusion ! Forcément, la complexité de la nature humaine n’a pas permis de trouver « la cause », mais des causes en nombre infini. Les bonnes intentions de soigner le mal pour rendre normal n’ont abouti qu’à la création de catégories d’anormaux, culpabilisés et déculpabilisés en même temps, jusqu’au délire de qualifier de « malades » les enfants mal élevés. Alors qu’elle n’était au départ qu’une méthode pour chercher les lois de la nature à respecter pour être efficace, l’exclusion par catégorisation ne sévit pas qu’en médecine. Elle s’est répandue dans tous les secteurs de la vie sociale, depuis la vie à deux où c’est forcément à cause de l’autre qu’on divorce, jusqu’aux délocalisations et racismes, qui s’enracinent eux aussi dans la nécessité de trouver un bouc émissaire à sa souffrance d’exister, comme s’il suffisait d’exclure le porteur du mal pour que le mal disparaisse. La méthode scientifique nécessite de considérer tout ce qui arrive comme normal pour en étudier les causes. Confondant scientifiquement normal avec normal scientifiquement, on se croit autorisé de penser qu’on a raison, si on est logique. Le problème, c’est que chacun n’a de la vérité que la vision très partielle de sa petite expérience. Quand une machine est en panne, l’ingénieur cherche la cause de la panne. Mais quand il construit une machine, il la construit en respectant les lois de la nature. L’homme n’a pas inventé la vie, il est né dedans. Pour construire sa vie, il se doit de respecter les lois de sa nature. Supprimer les déterminismes du présent de chacun est phantasme de toute-puissance. Le présent quel qu’il soit, de chacun ou de chaque groupe, est le moins mauvais équilibre « naturel » entre tout ce qui lui est tombé sur la gueule et la conservation de son potentiel génétique. Même scientifiquement étayée, une décision est un pari sur le futur car tout savoir, même scientifique, est un ensemble de connaissances limitées par un horizon d’inconscience, un savoir sans savoir-faire. Chaque décision est un pari qui ne peut se faire que quand les conditions en sont réunies. Elle consiste en la capacité de saisir librement une opportunité, et d’y donner suite dans un sens solidaire, la vie ou dans un sens solitaire, la mort. Le mal se mesure à ses conséquences uniquement, ses effets destructeurs. L’histoire ne repasse pas les plats. Le bien est donc toujours à tester. Le bien est cet art que pratiquent depuis la nuit des temps les sages et les saints de chaque époque, souvent zappés, parfois même exécutés, au nom de la vérité limitée d’un temps. Pour cela, il nous faut reconstruire une échelle au temps, afin de rendre à l’histoire son histoire : dans l’espace, d’abord par une liberté qui ne soit accordée que progressivement en fonction des preuves données sur le bon usage du niveau de liberté précédent ; et dans le temps ensuite, en redéfinissant l’amour comme une démarche en deux temps : le temps du mûrissement est le temps de l’amour féminin, protecteur ; et le temps de la fructification est le temps de l’amour masculin, fécondeur.



  • Aspiral Aspiral 30 janvier 2006 08:51

    Quelle étrange discussion ! La souffrance humaine, éternelle, change de dénomination selon les cultures et les moments historiques. Ce qui s’apprend n’est jamais qu’un outil. La psychologie comme la physique nucléaire ne disent rien sur leur bon usage. Comment vérifier la sagesse de leurs utilisateurs ? La « agents du culte » sont-ils à reprendre dans la liste des « psys » officiels ou des « rebouteux » ? Répondre d’abord à cette question éviterait bien des débats inutiles.



  • Aspiral Aspiral 27 janvier 2006 13:59

    Toutes des salopes, sauf ma mère ; tous des égoïstes surtout mon père. Horreur ! La cellule familiale est malade : elle se multiplie et prolifère de manière anarchique. Elle a comme le cancer. Le tissu relationnel témoigne déjà de signes inquiétants de souffrance. L’espoir de sauver le corps social diminue à chaque nouvelle crise de nausées.

    Le mot chien aboie-t-il ? Non ; les hommes comme les femmes se sont tout simplement épuisés à force de persévérer dans la surenchère de leurs croyances respectives sur le bon mode d’emploi de la vie de couple. Dix couches d’un mauvais mode d’emploi n’en feront jamais un bon mode d’emploi.

    Dès la naissance, l’homme et la femme sont par nature dans une position différente. L’enfant en effet est d’abord l’enfant de sa mère, en tant que futur faire-valoir pour le garçon, future rivale pour la fille. Leur point de vue sur l’amour en sera donc définitivement différent. Le garçon va concevoir l’amour comme « lâche-moi les baskets la mère » et la fille comme « suis-je belle papa ? ». C’est ainsi que pour toujours la femme aura le regard horizontal, dans le sens de la relation et l’homme le regard vertical, dans le sens de l’ambition ; la femme se sentira aimée au temps qu’on passe près d’elle, et l’homme au temps qu’on lui fiche la paix. Dans le contexte actuel, les seuls couples qui tiennent encore plus ou moins la route sont ceux où la femme sachant par définition qu’elle ne sait pas tout se culpabilise de tout ce qui arrive et l’homme croyant qu’il sait tout car il ne voit pas horizontal en culpabilise la femme. Le temps que ça dure !

    Si l’homme décide seul, ce qu’il crée, comme un mât sans tendeur, ne dure pas. Si la femme décide seule, elle survit dans l’errance, à la poursuite de ses assiettes chinoises -« il faut, je dois »- jusqu’à la déchéance de l’épuisement. Les civilisations traditionnelles avaient résolu l’articulation de ces handicaps en sacralisant la femme comme mère et l’homme comme mari. Des droits, bien sûr, mais des devoirs aussi. Un aveugle et une paralytique, du point de vue de la création, qui font équipe.

    Le couple n’est donc pas le lieu de l’ « amououour », mais le lieu d’une épreuve initiatique où pour créer, un homme, devenu d’abord homme par la maîtrise de sa verticalité, féconde d’un but ce que la femme ne peut voir qu’en vrac, juxtaposé sans priorité. La fonction de l’homme consiste à structurer verticalement, dans le temps et dans l’espace ce qu’il ne peut « voir » seul : avant-après, devant-derrière, au dessus-en dessous, grande la lune- petit le ballon qui la cache. L’amour n’est que secondairement un sentiment. Il résulte de la création d’un seul point de vue en trois dimensions, à partir des réalités à deux dimensions de chacun. Avant la guerre des sexes, troisième guerre mondiale, les procédures de fiançailles protégeaient les garçons comme les filles de leurs naïvetés réciproques. Ensuite, à la veille du mariage, on disait dans le creux de l’oreille de l’homme : « tu révéleras ta femme », et à la femme, « tu éduqueras ton mari ». Cela reste vrai, plus vrai que jamais.

    S’aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. Un homme adulte et autonome crée avec une femme un couple de force, dans un autre but que celui d’être aimé, « énergétisé ». Seul cet état d’esprit est propice à la construction de la pyramide de la vie, d’autant plus haute et solide qu’elle a une base large. Cela nécessite de réapprivoiser le conflit de position, le conflit de points de vue.