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Les commentaires de Frédéric Mahé



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 29 août 2006 20:04

    A Plus Robert que Redford

    Qui va payer ? le consommateur, car le professionnel va répercuter ses coûts. Remarquez, vous ne verrez pas la différence, ça fait des années que les systèmes d’autocontrôle sont déjà en place et que vous payez déjà.

    Tout noter ? Eh oui je sais, mais c’est comme ça partout. Ce n’est pas l’amour du papier qui pousse le monde, c’est la peur d’avoir à se justifier. Passez en procès, ou portez plainte pour piratage de carte de crédit, vous verrez si on ne vous demande pas de papiers !

    Quant aux mythique « ronds-de-cuir », pantins fantoches du grand capital, censés ne rien faire de la journée à part compter leurs avantages acquis à la sueur du peuple laborieux qui les entretient, arrêtez, ici, c’est un journal sérieux. J’attendais mieux de vous... smiley



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 29 août 2006 16:08

    Pour Am :

    Je n’ai pas parlé des OGM par ce qu’ils n’apparaissent pas dans le texte de loi. Pas plus que les radio-isotopes, les allergènes, les conservateurs, etc. Ce règlement concerne uniquement le cadre dans lequel les entreprises alimentaires devront fonctionner.

    Je suis personnellement partisan d’un étiquetage clair et sans ambiguïté sur les OGM, ne serait-ce que pour des raisons d’information claire du consommateur. La loi actuelle permettant de s’en passer en-dessous d’un seuil arbitraire de 1% est ridicule. Elle permet de faire passer des OGM sans les mentionner, puis de dire : ben vous voyez, personne ne se plaint, on va pouvoir monter le seuil de tolérance à x%, puis à 100%.

    Mais les OGM posent un autre problème : d’abord il est très difficile de savoir scientifiquement s’ils sont réellement dangereux pour le consommateur (et qui va payer les études pour ça ? Certainement pas Monsanto), et d’autre part, ils ne sont pas repérables facilement dans le produit fini (et même pas du tout). Tout ça donne un cadre très flou à la lutte contre les OGM, qui est cependant une bonne chose à mon avis.



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 29 août 2006 15:57

    Je préfère faire un récapitulatif des réponses plutôt que plein de petites réponses (comme ça on verra moins ma tête !).

    Pour les USA : c’est vrai que la situation était catastrophique (20 000 toxi-infections d’origine alimentaire par an, contre moins de 200 chez nous actuellement). L’interprétation en a été la suivante : ça prouve que la responsabilisation et l’HACCP sont efficaces. En Europe, la situation est moins grave, en particulier en France, où la règlementation est déjà très stricte. Le bénéfice est à attendre pour nous surtout en allègement de procéures et de mise en confomité.

    Pour la discussion sur les risques alimentaires : l’Etat s’attachait traditionnellement à son rôle de prévention des accidents bactériologiques, rôle historique qui a fait par exemple reculer la tuberculose. Ici, la notion de protection du consommateur s’élargit : TOUT risque alimentaire est officiellement suceptible d’être pris en compte par le professionnel (et donc par son instance de contrôle), sans qu’il soit nécessaire de légiférer, ce qui est déjà parfois le cas. Certains cahiers des charges (privés) refusent déjà les produits OGM. Les dangers chimiques et physiques sont déjà pris en compte (polluants divers, additifs dangereux, etc.).

    C’est bien, mais reste le problème évident : il faut que quelqu’un détermine si un composant X (ou une combinaison de composants, ou un procédé) est dangereux et dans quelles limites. Des agences publiques (AFFSA) ou privées peuvent être saisies du dossier. Le monsieur un peu plus haut qui me traite de pingouin serait peut-être bien embêté à l’idée de préciser quelle(s) substance(s) ou procédé il vise, ou comment prouver ce qu’il avance, pourtant c’est ce qu’il va falloir faire pour obtenir un contrôle réllement complet et utile. En attendant, on avance comme on peut.

    Dans le fil il est régulièrement fait allusion aux risques autres que , disons, toxiques ou bactériens : diététiques (obésité, etc.), perte de la qualité des productions, etc. L’Etat doit s’y intéresser à mon avis (mais je ne représente que moi-même) dans la cadre de la Santé Publique : à quoi bon une nourriture stérile et sans OGM, si elle est déséquilibrée sur le plan nutritif, et si elle doit être ingérée par une population d’obèses dépressifs et cardiaques ? Rien que dans le budget de la Sécu, on y perd. Mais ce sont des problèmes multifactoriels, qu’on ne peut régler d’un trait de plume.

    Par exemple, comment intervenir sur la qualité nutritive des légumes (je prends l’exemple au hasard, j’aurais pu dire les fruits ou les poulets) sans s’intéresser aux méthodes d’agriculture intensive ou hors-sol ? Et sans aller voir la politique des entreprises (des méga-groupes) de semenciers ? Et donc par ricochet revoir la politique de subventions agricoles, et toujours dans le même souci, sans aller s’intéresser aux développement du Tiers-Monde et aux rapports entre Nord et Sud ? Ce ne sont pas là des choses qui s’ébralent ni ne se changent facilement. Trop d’intérêts sont en jeu. Pour tout dire, on se sent un peu démuni devant la taille du chantier. Si M. Anti-Pingouin ou M. Dapeacemaker ont des idées sur la manière de s’y prendre, les lecteurs sont sûrement preneurs.

    Soyons sages, et demandons aux dieux la sagesse de savoir faire la différence entre ce qu’on peut changer et ce qu’on ne peut pas changer, de savoir accepter ce qu’on ne peut pas changer et de savoir comment faire pour changer ce qu’on peut changer (Sénèque, traduction libre).



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 29 août 2006 15:12

    Des cuisses de poulet, je crois (c’est pas moi qui ai choisi !)... Pour la garniture, je ne vois pas. smiley



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 29 août 2006 13:44

    Je ne me fous pas de vous, loin s’en faut.

    Cela vous paraît irréalisable, et pourtant c’est ce qui se fait déjà depuis longtemps. Vous-même avez la responsabilité pleine et entière de ce que vous écrivez, et ça ne vous empêche pas d’écrire. Pour les PME, tout est mis en oeuvre pour que justement elles puissent suivre. Pour celles qui ne veulent pas rentrer dans un système d’assurance qualité, c’est cuit pour elles depuis longtemps.

    Ceci dit, les règles communautaires s’avèrent finalement moins contraignantes que certains cahiers des charges ou normes inspirées par la grande distribution. Contrairement à ce que vous dites, j’ai plus d’inquéitudes pour le secteur à cause de leur aval (distribution) que de leur amont (producteurs primaires).



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 29 août 2006 13:37

    Pour le Listrac, rien. Pour le reblochon, rien non plus, sauf que les garanties sanitaires seront meilleures. Il n’est pas question d’ailleurs de remettre en cause la fabrication de fromages au lait cru, comme ça l’a été dans certains pays (comme les USA).

    Par ailleurs, c’est dur de ne pas être technique sur un sujet pareil. Retenons que cette réforme a pour but de disposer de produits de plus en plus fiables (sanitairement), et de gérer plus facilement les accidents.

    L’intérêt de cette réforme (je ne l’ai peut-être pas assez souligné), c’est qu’elle associe une plus grande transparence des services publics et une plus grande souplesse pour le secteur privé. Un règlement moderne ! smiley



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 29 août 2006 13:29

    Je suis d’accord. Je rappelle que le rôle de l’Etat en l’occurence n’est pas de s’assurer que l’on mange le mieux possible, mais le moins dangereusement possible. Pour ce qui est du goût, tout dépend du professionnel et des rapports qu’il entretient avec sa clientèle...



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 29 août 2006 08:56

    Disons que les syndicats d’aujourd’hui ont autant de rapport avec ceux de la Libération que l’Eglise catholique d’aujourd’hui a de rapport avec celle du XIXe siècle... smiley



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 28 août 2006 14:22

    Je suis de tout coeur avec vous dans la défense de l’individu citoyen Sarkozy contre l’attaque publique un peu facile du citoyen Renaud.

    Mais je ne suis pas d’accord sur les définitions : Sarkozy est un homme politique public, et à ce titre, doit s’attendre à être critiqué, caricaturé, mis en boîte, et même parfois ... à ne pas être élu. Il nous demande notre confiance pour diriger le pays avec le budget public.

    En face, Renaud, artiste public, nous propose des mots et de la musique pour notre plaisir, il nous demande juste (enfin sa maison de disques nous demande) une vingtaine d’euros pour vivre, sur notre budget privé.

    Il y a donc une distance entre eux, qui fait qu’on ne peut juger les deux personnages à la même aune. Autant je plains Renaud (c’est vrai que ses productions baissent en qualité) et je suis content que les medias n’aient pas insisté sur ses problèmes de dépendance ni sur sa vie privée, autant je pense que M. Sarkozy, en nommant sa femme chef de cabinet et en se faisant photographier au boulot avec son fils sur les genoux, a d’autant plus mérité qu’on s’intéresse à lui sous cet angle.

    Je ne ferais pas confiance à M. Renaud pour diriger mon pays, et lui-même ne le demande pas. Bon, et alors ?

    M. Sarkozy nous bassine matin, midi et soir avec sa candidature et ses glorieuses réalisations passées, présentes et futures, afin qu’on lui donne les clés de la maison, et de notre plein gré, en plus : il en paie le prix, nous avons le droit de nous « le faire » en chansons.

    Ou alors, comme M. De Villepin, peut-il attaquer en justice les journalistes qui écrivent des choses qui lui déplaisent ? Comment réagirez-vous à ce moment ? Peut-on arrêter des caricaturistes et des chansonniers ?

    FM.

    PS : Au moins quand Renaud villipendie Sarkozy, s’adresse-t-il publiquement à un de ses compatriotes. Quand il brocardait Mme Thatcher qui n’avait jamais entendu parler de lui, c’était un peu ridicule. smiley



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 28 août 2006 09:36

    En renouvelant mes félicitations à l’auteur, je voudrais recaler un peu le débat, qui s’enlise entre les réglements de compte personnels et la technique de construction du WTC. Frédéric nous interpelle sur l’utilisation qui est faite de la peur par M. Sarkozy et d’autres, et pas sur la réalité de ce qui cause la peur. Il existe vraiment des terroristes et des attentats, il existe vraiment des virus dangereux, et c’est ce qui fait la force de ceux qui exploitent une peur somme toute assez compréhensible. Si Sarko nous disait « j’ai les preuves formelles qu’il existe un complot extra-terrestre destiné à remplacer les élites par des zombies télécommandés, mais rassurez-vous, je suis là pour vous protéger », tout le monde éclaterait de rire.

    Le problème très justement posé par Frédéric, c’est : bien qu’il y ait de par le monde des raisons réelles de s’inquiéter, faut-il s’inquiéter seulement parce que le Ministre du Contrôle de la Peur nous dit qu’il y a matière à avoir peur ?

    En gros, doit-on s’inquiéter sur ordre ?

    Et moi, je crois que non. Dommage que les medias ne tiennent pas le rôle de contre-feu aux déclarations « officielles », qui ne sont souvent que des déclarations à but politique et/ou communicationnel. On confond trop souvent l’Etat, le Gouvernement, et ... la Raison.



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 1er août 2006 09:41

    Et soyons logiques jusqu’au bout, il est fortement déconseillé de manger dd la viande humaine, qui concentre tous les polluants de toute la chaîne alimentaire !!! mdr



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 1er août 2006 09:37

    Un petit rappel : cette note est un communiqué de presse destiné aux journaux et donc au grand public, et donc le style s’en ressent (« susceptibles d’être contaminés », etc.), n’attendez pas les références scientifiques pures et dures, ça serait illisible.

    Une remarque (déjà faite par Damien Vidal) : la vraie information, c’est qu’on a abaissé les seuils admissibles de méthyl-mercure. En fait, dit autrement : on admet aujourd’hui qu’il est plus toxique qu’on ne l’admettait avant. Dit encore autrement, : jusqu’ici on s’inquiétait moins du méthyl-mercure que vous ingériez, mais maintenant, on vous dit de faire davantage attention.

    Donc, c’est vrai, les précautions augmentent, et on mange mieux (enfin, disons, de façon plus sécuritaire qu’avant).

    Le vrai problème, c’est le contrôle de la pollution au mercure (et tant qu’on y est, au chrome et au cadmium), mais là c’est un peu compliqué, les sources sont tellement variées.

    Le communiqué de l’AFFSA aurait dû mentionner le thon et le maquereau, ça aurait été plus parlant que le siki (qui mange du requin chez nous ?), mais aussi... plus alarmant ! Or, le but était de rassurer. Difficile exercice que celui du rédacteur du communiqué !



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 1er août 2006 09:22

    @ Marie :

    Je n’ai pas l’impression que le rédacteur vive de sa plume ni de ses articles, vous devez vous tromper.



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 5 juillet 2006 14:29

    Merci, je me suis bien marré en lisant votre article, que je trouve très bien écrit. Et ce sujet est passé en Corse (Académies du Sud de la France) ??? Sujet chaud, la vengeance (vendetta en italien)...



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 5 juillet 2006 14:15

    Merci pour cet article clair et informatif. A lire les commentaires inévitables sur juifs et palestiniens, people ou pas people, Tsahal ou Hamas, j’ai un peu l’impression qu’on s’écarte du vrai scandale de cette affaire : M. Sarkozy invente une loi (alors que sa fonction ministérielle consiste surtout à appliquer les lois), puis devant le tollé provoqué, décide tout d’un coup d’appliquer sa loi « modérément » (2% des cas a priori), puis nomme un avocat lui-même pour étudier les dossiers litigieux (qui décide du litige ?) au cas par cas.

    Donc, le Ministre de la Police, se retrouve ici (si je compte bien) à la fois législateur, applicateur de la loi, instructeur, juge, et commanditaire de l’avocat, donc médiateur, comme le souligne Prosope. Et personne ne proteste ! C’est autrement plus alarmant que la personnalité de M. Klarsfeld Jr ou que son passeport, non ?



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 4 juillet 2006 14:37

    Eh oui, Carlo, c’est pour ça que je ne retire pas mon adresse de ma fiche... Mais qu’est-ce qu’un gmail ???



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 4 juillet 2006 14:32

    Attention, troll haineux en vue... Voir l’article de faxtronic à la Une.



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 4 juillet 2006 14:08

    Fichtre !! Il a été rédac’chef de l’Obs’ !!? Alors là, mon cher, vous me sciez le baigneur, si je peux me permettre. Quelle dégringolade (éthiquement, parce que financièrement, il doit s’y retrouver) ! Pour moi, il faisait tout simplement partie des tas de gens qu’on voit à la télé, qui ne sont connus qu’à la télé et dans les magazines télé, et que je ne connais pas.



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 4 juillet 2006 13:59

    J’appuie les deux propositions de Ludovic, ça plus les spam, plus les mails normaux, ça commence à faire un paquet dans la boîte aux lettres. Si en plus c’est pour recevoir des commentaires sans intérêt... Un passage sur la page de son propre article suffit pour savoir si répondre est utile.

    Que les commentateurs aient une compte (ou une inscription « light »), ce serait une très bonne chose ; ça n’empêche pas les anonymes (ils seront obligés de s’inventer un pseudo ! Un peu d’effort ne fait pas de mal...), mais ça force à prendre un minimum de responsabilités.

    Je rajoute une proposition émergente dans les posts précédents : sous chaque commentaire, avec les « répondre à l’article », etc., ajouter une icône cliquable représentant un petit troll verdâtre. On suspecte un commentaire de « trollisme » : clic ! Plus de trois clics sur un même commentaire, le modérateur est alerté, il va vérifier ce qui se passe, et prend les mesures ad hoc. Ca permettra au lecteurs de prendre facilement la partie la plus ingrate du travail du modérateur.

    Par ailleurs, il y a le problème du message « troll », dont on parle ici, et celui du « trolleur » compulsif, agressif, narcissif et j’en passe. On les connaît. Avez-vous des idées ?

    Enfin, après avoir découvert le point Dieu-Gaga (quel drôle de nom !) je vous rappelle la proposition de Point Mimile relevée sur un fil : (je cite) :

    par Vilain Petit Canard (IP:xxx.x55.117.249) le 12 juin 2006 à 15H51 Merci pour votre digression pleine d’humour. je profite de l’ambiance surchauffée de ce fil pour proposer la création d’un nouveau concept, à l’imitation du Point Godwin, qui comme chacun sait, marque l’entrée dans un fil de Hitler et de l’Holocauste. Je propose donc la création du Point Mimile, atteint dès qu’arrive dans tout(e) discussion, forum ou fil l’une des trois récriminations suivantes :

    - ya trop d’immigrés (d’islamistes, de métèques, de pas comme nous) en France
    - ya trop d’impôts en France
    - les fonctionnaires et leurs grands frères les politiques, sont tous des branleurs irresponsables.

    J’aurais pu l’appeler Point Le Pen, Point Poujade, ou Point Nicoud (qui se rappelle encore de cet excité ?), mais Mimile me rappelle le « neuneu » du quartier mon enfance, béret sur l’oreille, qui passait son temps à hurler dans la rue que c’était le foutoir, et à régler lui-même la circulation. En plus, Mimile, ça fait bien français.

    Voilà, à tout à l’heure, F.M.



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 4 juillet 2006 10:34

    Merci Elise, tu viens de me faire économiser 8,50 Euros. Quand je verrais un navet je me dépêcherai de faire une critique sanglante sur Agoravox pour te rendre la pareille.