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Accueil du site > Tribune Libre > Transition énergétique : Pourquoi faire et de quoi parle-t-on (...)

Transition énergétique : Pourquoi faire et de quoi parle-t-on ?

« On raconte que six aveugles tâtant un éléphant le décrivent comme, un serpent, une lance un tronc d'arbre, un mur, un éventail, une corde, selon la partie touchée, mais personne n'a pu dire que c'est un éléphant. »

Conte indien (1)

 

Il en est ainsi de la transition énergétique chacun y va de son avis. Ainsi, depuis deux ou trois ans, on parle de la transition énergétique On parle à tout bout de champ : Transition économique, transition politique et le dernier concept en date transition énergétique. En fait, le mot transition énergétique est un mot « valise » chacun y met ce qui lui plait et on peut sans se tromper avoir autant de transitions énergétiques que de personnes qui en débattent. J'ai écouté avec attention les deux interventions faites à la chaîne 3 (Invités de la rédaction) et je peux dire que ce sont deux conceptions différentes, l'une d'un pétrolier, l'autre d'un expert dans le renouvelable. Pourtant, ces approches sont insuffisantes. Cela me rappelle la parabole des aveugles et de l'éléphant citée plus haut, chacun ne perçoit en définitive qu'une partie de la problématique.

Mais qu'est-ce au juste que la transition énergétique au sens large ? Pourquoi doit-on la faire ? La transition énergétique vue sous l'angle des pouvoirs publics qui se sont succédé est le passage vers l'après-pétrole. Mais parler de l'après-pétrole, à commencer après le contre-choc pétrolier de 1984 quand le baril était à moins de dix dollars. Parler des énergies renouvelables, nous avions commencé à le faire, dès la fin des années 70 avec la création d'un commissariat aux énergies nouvelles, c'était la mode dans les pays occidentaux comment ne pas dépendre du pétrole arabe ? Du fait que nous ne travaillons pas dans la durée, et que nous suivons les autres quand les cours du pétrole ont commencé à reprendre des couleurs, les énergies nouvelles sont passées à la trappe. On en reparle maintenant que le pétrole a connu une chute brutale depuis 2014. Et on est prêt à oublier nos bonnes dispositions si le pétrole poursuit sa lancée vers les 70-80 dollars. Est-ce ainsi que l'on peut gérer un pays en indexant le sort des Algériens sur les convulsions erratiques d'un baril dont le prix est fixé ailleurs ?
Depuis plus de vingt ans, à l'Ecole polytechnique nous avons chaque année essayé d'attirer l'attention des décideurs sur la nécessité d' »un cap en vain.

Nous sommes en janvier 2018 et mis à part les effets d'annonce, la masse critique n'est pas encore atteinte pour prétendre à un démarrage d'un Plan énergie renouvelable irréalisable en l'état. En l'absence d'une véritable stratégie de diversification de l'économie, seule solution de sortie de la crise, on se rabat sur une hypothétique transition énergétique présentée comme une panacée capable de résoudre les problèmes anticipés, voire même de remplacer la rente pétro-gazière actuelle par une utopique rente schisto-solaire. Qu'en est-il au juste ? La transition énergétique est le passage d'un système énergétique basé en quasi-totalité sur des hydrocarbures conventionnels en voie d'épuisement vers un nouveau système basé sur un bouquet énergétique aussi diversifié que possible pour assurer au mieux la sécurité énergétique et économique du pays.

Quelque 333,5 Mds$ (272,6 Mds euros) ont été investis l'an dernier dans la transition énergétique au niveau mondial. Ce qui fait de 2017 une année presque record, juste derrière 2015 selon le rapport publié par Bloomberg New Energy Finance le 16 janvier. A ce titre, 2017 marque un redressement par rapport au millésime 2016, descendu à 287,5 Mds$, soit 270,5 Mds. Dans les énergies renouvelables, la Chine se taille la part du lion, le géant asiatique ayant investi 132,6 Mds$ en tout, pour 58 GW de nouvelles capacités. Le pays a consacré 86,5 Mds$ (70,71 Mds euros) au développement photovoltaïque, c'est-à-dire rien moins que la moitié des investissements solaires mondiaux de 160,8 Mds$ (131,4 Mds euros), en progression de 18%.

Et en Algérie ?

Voilà pour ce qui est du monde ; et en Algérie ? force est de constater que nous sommes toujours à l'origine des axes. Faut-il le rappeler à l'indépendance le modèle de consommation algérien était à 60% fossile (charbon) et à 40% renouvelable (hydraulique) avec une capacité de 450 MW qui a été progressivement abandonnée au profit du gaz naturel qui a aussi étouffé les autres modes de chauffage comme le bois et nos investissements sont marginaux par absence d'une vision stratégique ? La consommation d'énergie débridée ne peut continuer ainsi. D'abord il y a un sujet tabou, celui de la démographie. Si on continue sur cette lancée, la population algérienne dépassera les cinquante millions dans dix ans. Les habitudes de consommation qui ne sont pas le fruit de l'effort et du mérite font que la consommation d'énergie électrique dépasse les 10% ans, cela veut dire qu'elle peut doubler d'ici 2030 pour avoir 100 TWh-Est-il possible de continuer sans faire un état des lieux et de dire stop au gaspillage et à la consommation inutile ;

La Sonatrach ne peut pas continuer à pomper plus que de raisons sollicitée tout le temps à la fois en interne et en externe (exportation) ; elle ne pourra pas raisonnablement continuer ainsi sans moyens et surtout sans risque de « fatiguer « les gisements. On peut se réjouir que Tiguentourine a atteint sa vitesse de croisière avec près de 9 milliards de m3 de gaz, mais combien faut-il de Tiguentourine pour satisfaire une consommation débridée à la fois en chauffage mais aussi pour la production d'électricité et, dans ce cadre, le travail remarquable de Sonelgaz fait que l'électricité est disponible. Ce n'est pas simple et ceux qui disent « Ya qu'à » doivent retourner à l'école pour comprendre que ce n'est pas évident de satisfaire la demande, notamment en été et surtout l'ouverture débridée vers l'électroménager bas de gamme.

Comment réussir la transition vers le Développement Durable ?

La transition énergétique est sans aucun doute un des plus grands défis de notre temps et nous ne pourrons l'atteindre que collectivement. Je suis de ceux qui ne mettent pas la charrue avant les boeufs. Je pense profondément qu'il faut d'abord définir, savoir où nous allons « tous ensemble » car une stratégie décidée en haut n'a aucune chance de réussir si elle n'est pas mobilisée par les citoyens lambda qui eux, seront les architectes de sa réussite ou de son échec. Pour convaincre le citoyen de divorcer de la mentalité du beylik, il est nécessaire de l'amener sur le terrain du « bien commun », le responsabiliser et le rendre important, qu'il ait la conviction qu'il compte, que la réussite dépend de lui. Il sera nécessaire d'informer le citoyen sans condescendance, lui faire toucher la réalité de la situation qui sera de plus en plus difficile notamment pour nos enfants si nous leur laissons une Algérie stérile, ouverte à tout vent. Notre pétrole est une richesse. Nous devons en faire le meilleur usage, c'est-à-dire son utilisation en pétrochimie. Le gaz de schiste le sera également quand la technologie sera mature et respectueuse de l'environnement.

Sortir de l'ébriété énergétique actuelle

Avant tout il faut réduire le gaspillage devenu "un sport national" Il nous faut consommer moins en consommant mieux. A titre d'exemple, si nous avons une politique des économies d'énergie, l'électroménager importé ou fabriqué en Algérie doit être de classe A. A titre d'exemple, si nous avons une politique des économies d'énergie, l'électroménager importé ou fabriqué en Algérie doit être de classe A.

1°Halte au gaspillage sous toutes ses formes à la fois par une politique intelligente où la moindre calorie est récupérée pour la laisser aux générations futures. Rentabiliser les 15 millions de tonnes issues des décharges pour récupérer à la fois l'énergie (la chaleur du biogaz) et toutes les matières recyclables (plastiques, papiers verre, métaux).

2° Ne réserver le pétrole qu'aux usages nobles, tout ce qui peut se faire pour diminuer la consommation par l'efficacité énergétique doit être fait.

3°consommer mieux en consommant moins et ne diriger les subventions qu'aux catégories à faible pouvoir d'achat. Au lieu de subventionner tout le monde, il faut cibler ceux qui réellement ont besoin d'aide en ce qui concerne l'eau, l'électricité, les carburants, le pain, le lait... comme cela se fait dans beaucoup de pays Il faut pour cela beaucoup de pédagogie et l'implication des médias lourds avec des spots bien faits, voire susciter des débats pour que tout le monde se sente concerné.

4° Former l'ingénieur, le technicien de demain en réhabilitant les disciplines scientifiques,

5 ° Mettre en place un objectif à 2030 avec un plan Marshall pour les énergies renouvelables pour être au rendez-vous en programmant pour chaque année ce qu'il faut faire, une moyenne de 1500 MW à installer par an. Développer la géothermie, le biogaz.

Il est important de mettre en place un modèle de consommation d'ici 2030. La population sera de 55 millions d'habitants en 2030. Un premier scénario au fil de l'eau qui tient compte des tendances actuelles, il faudra 100TWh d'énergie électrique. Actuellement, nous sommes à 50TWh il faut donc doubler la capacité. Mais est-ce qu'il faut le faire par le gaz naturel ou par le renouvelable ? Le Sahara avec l'électricité renouvelable, est une véritable pile électrique inépuisable. Avec la disponibilité de l'eau le Sahara pourra devenir une seconde Californie surtout si on y ajoute une politique de création de villes nouvelles où les jeunes seraient les pionniers d'une nouvelle utopie

Une politique du transport basé sur la locomotion électrique  

Dans les transports, il faut avoir une politique volontariste d'abord avec le sirghaz, c'est 200 000 voitures qu'il faut convertir au sirghaz et même au GNC. Nous ambitionnons de faire le montage de voitures consommant de l'essence ou pire du diesel Qu'allons-nous faire du GPL (Sirghaz) dont nous peinons à transformer 30.000 véhicules an ? N'aurait-il pas été judicieux de miser dans le cadre du montage sur des véhicules à double carburation ?

La grande majorité des Algériens a plus besoin de transports en commun que de voitures particulières. Mieux encore, cette révolution électrique peut être mise à profit pour créer un réseau de transport par camions et bus électriques. Peut-être qu'il faille penser à une transsaharienne électrique, le train sera l'artère qui permettra une véritable explosion du commerce, notamment des produits agricoles du Nord vers le Sud !! Le problème est plus complexe. Il y a 6 millions de véhicules environ. Cela veut dire qu'au moins les trois quarts des Algériens n'y ont pas accès. En clair, on enrichit les riches en bradant l'essence et le diesel au cinquième de leur valeur. Ce dont ont besoin les citoyens lambda, c'est un réseau de transport qui met la possibilité à la portée de toutes les bourses.

De plus, le diesel tend à être abandonné en raison de sa nocivité. Volkswagen pense le supprimer après 2025. Ce constructeur va mettre sur le marché 11 modèles électriques. La Golf7 électrique ne coûte pas plus cher que la Golf7 thermique. Pourquoi les constructeurs ne nous aident pas dans la mise en place d'une industrie de la voiture électrique ? De même avec Renault, la voiture électrique Zoe est montée en Israël. Nous, nous avons une voiture roumaine recyclée. Enfin, Hyundai est un des leaders des voitures électriques. Le réseau de transport électrique est moins énergivore surtout s'il utilise une électricité renouvelable. Il ne consommera pas de l'essence qui sera disponible pour les générations futures. Enfin, s'il est nécessaire de mettre en place les jalons d'une industrie automobile pourquoi ne pas profiter du boom mondial de la voiture électrique ? Nous gagnerons sur tous les plans. D'abord en préservant le pétrole pour les générations futures, en ne polluant pas, en utilisant une électricité renouvelable.

L'Algérie ne doit pas rater cette révolution Notre parc de voitures devrait être aussi graduellement électrique. Il faut donc préparer la société à cela. Cela veut dire qu'on diminuera la consommation d'essence et de diesel cancérigène que l'on continue à acheter à près de 2 milliards de dollars qui sera soit vendue ou laissée pour les générations futures. Dans le cadre d'une politique globale et concertée. Il y a nécessité rapide d'édicter des normes de consommation. Par exemple, ne plus importer d'appareils électriques au-delà du A. Entre le A et le G la consommation de l'appareil double.

Il en est de même des voitures ; il est important de ne plus importer des voitures thermiques, dans l'attente d'une transition graduelle vers la voiture électrique- qui dépasse les 110 ou 120g de CO2/km. La norme européenne va descendre à 100 ou même à 95 g de CO2/km. Les voitures que nous importons consomment en moyenne 15 à 20% d'énergie en plus. La nationalisation des hydrocarbures a été une deuxième indépendance car l'Algérie a décidé ce jour-là de prendre en charge son destin pétrolier. Nous sommes en 2018, il nous faut une 3ème indépendance qui est l'indépendance des neurones, de la science, c'est une indépendance qui fait qu'on soit une nation qui ne dépend pas des énergies fossiles. Nous devons par-dessus tout être économe en tout et s'imprégner du fait que cette transition vers le Développement durable ne pourra réussir que s'il y a une vision d'ensemble qui doit nécessairement être aussi revendiquée même par les partis politiques car il y a des décisions qui engagent les générations futures et qui doivent être prises sans tarder quelles que soient les tendances politiques, les possibilités du pays, les convulsions du marché mondial de l'énergie nous imposent d'être tous unis et de nous accrocher à des locomotives connues dans le domaine des énergies renouvelables et il faut parler vrai, ce n'est pas demain que le silicium algérien sera moins cher que le silicium chinois qui s'est imposé même en Europe.

Justement, la Chine s'est imposée aussi dans le solaire et occupe aussi la première place concernant les véhicules électriques. Produites pour certaines à 5000 dollars. Un deal avec des locomotives comme la Chine pour le solaire et la mobilité électrique nous permettra justement de réussir cette transition. Nous pourrions même honorer nos dettes non seulement avec le gaz naturel que nous ne consommerons pas du fait de la mise en place graduelle des centrales thermiques par des centrales photovoltaïques. Une centrale solaire de 1000 MW peut être construite à 1 milliard de dollars, une centrale thermique qui coûte le même prix consomme 1,5 milliard de m3 de gaz au prix actuel c'est 500 millions de dollars d'épargné pour le paiement de la centrale solaire).

Conclusion

Tous ces exemples ne peuvent avoir de sens que si justement cette transition énergétique vers le développement durable reposait sur un état des lieux et une stratégie que nous appelons de nos voeux. Nous donnerons alors un sens à la parabole de l'éléphant si nous ouvrons les yeux... » « Avoir une nouvelle vision du futur du bien commun, de la sobriété en tout passe par l'éducation, la citoyenneté et faire preuve d'imagination. » Il faut, pour cela, former, réhabiliter les formations d'ingénieurs.

Les Algériens sont capables de faire le saut qualitatif pour pouvoir réussir cette transition énergétique. Après l'école, au lycée il est nécessaire de penser à un baccalauréat du Développement humain durable qui pourra déboucher sur les métiers du Développement durable dans le supérieur et dans la formation professionnelle. Des états généraux permettront d'expliciter les enjeux du futur et l'adhésion des citoyens est capitale. Ce sont eux qui auront à vivre et à faire des économies. « Il faut beaucoup de pédagogie, il faut que les médias parlent de ça, il faut que les députés soient instruits de cela et ceci sans provocation, leur expliquer le développement durable. Ils doivent connaître les enjeux du pays. »

Les gisements d'économie sont entre 10 et 20% selon les secteurs soit en moyenne 5 millions de tep sur les 50 consommés nous devons changer de paradigme. La plus grande transition à mettre en place est d'abord d'ordre éthique, la transition vers un comportement vertueux. L'éco-citoyenneté est un combat de chacun de nous envers lui-même Car Nous sommes encore des « ego » citoyens, nous devons tendre vers le respect du bien commun et la satiété (el qannaâ). L'écocitoyenneté est un combat qui commence à l'école et tout un chacun devra s'imprégner des principes. La transition énergétique requiert une culture citoyenne qui doit prendre son essor au sein de la cellule familiale. Le Développement humain durable pourra en être l'aboutissement. Nous devons en définitive, changer de paradigme pour passer de l'ébriété énergétique actuelle avec une addiction dangereuse vers une sobriété heureuse à la Pierre Rabhi dans laquelle  nous nous reconnaissons pleinement.

1.http://naturo-passion.com/parabole-aveugles-elephant/

Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/284326-pourquoi-faire-et-de-quoi-parle-t-on.html

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger

 


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5 réactions à cet article    


  • popov 22 janvier 2018 12:15

    @Chems Chitour

     
    Les panneaux voltaïques chinois sont-ils conçus pour résister à l’érosion par le sable du désert ? Et qu’en est-il de la réduction de transparence du verre ou film protecteur par l’accumulation de poussière ? À quelle fréquence devront-ils être dépoussiérés ?
     
    Pourquoi ne pas développer une production locale de panneaux photovoltaïques bien adaptés aux conditions climatique du désert. Ce n’est pas le « minerai » de silicium qui manque en Algérie !

    • Spartacus Lequidam Spartacus 22 janvier 2018 12:32

      La meilleure politique énergétique est de prendre le meilleur rapport qualité prix au moment ou il se trouve et laisser faire la loi de l’offre et la demande...

      La « transition energétique » est juste un paravent de socialo interventionnistes intello qui veut imposer aux autres sa façon de voir sur des affirmations péremptoires qui restent a prouver... 

      « le passage d’un système énergétique basé en quasi-totalité sur des hydrocarbures conventionnels en voie d’épuisement »...
      Que savez vous des l’épuisement des hydrocarbures ? 
      Les mêmes zozo prévoyaient la fin du pétrole dans les années 2000 vers 2015...

      On a creusé sous la mer, on a creusé plus loin.
      On a trouvé du pétrole dans la roche (Shiste). Le cartel des pétromonarchie sont devenu des producteurs minoritaires. Les rendements des moteurs ont étés améliorés. 
      La demande des pays occidentaux a diminué, la demande électrique des pays développés a diminué globalement.

      Que c’est con la transition energétique...
      C’est vouloir faire payer son peuple plus cher ses carburants, créer des cartels avec de la subvention et laisser à ceux qui ne gobent pas ces conneries profiter des groutes de pétrole meilleur marché qui n’est absolument pas certain qu’il viendra à manquer, pendant que les zozos nastradamusiens courent après des chimères idéologiques....

      • samuel 22 janvier 2018 12:43

        @Spartacus

        le plus drôle c’est dans votre objections vous donnez raison à votre contradicteur...

        #########################################################
        « le passage d’un système énergétique basé en quasi-totalité sur des hydrocarbures conventionnels en voie d’épuisement »...
        Que savez vous des l’épuisement des hydrocarbures ? 

        ##################################################

        Le mot important ici étant « conventionnel » et je vous ferai remarquer que toutes vos objections sur le non épuissement des réserves d’hydrocarbures prennent comme exemples... des hydrocarbures non conventionnels.

        Lisez-vous vos contradicteurs ou restez-vous dans un monologue où vous balancez vos poncifs comme des poignées de bêtises ?



      • Enabomber Enabomber 23 janvier 2018 07:25

        @samuel
        À partir du moment où le stimulus déclenche la réaction, notre oiseau se préoccupe peu de savoir s’il y a un spectateur, il va jusqu’au bout. Du grain à moudre pour Lorenz.


      • baldis30 23 janvier 2018 19:59

        bonsoir,

        je ne porte pas d’appréciation sur l’article .. vous abordez un problème énergétique dans un pays où c ne peut pas être le premier souci . j’ai le regret de le dire, et même haut et fort .

        Qu’il s’agisse de l’Algérie ou de biens d’autres pays situés entre le tropiques le problème initial, avant de parler de toute autre chose c’est la disposition en ressources hydriques douces et propres ! Toute l’Histoire du développement où que ce soit commence par l’eau douce !et la zone intertropicale est, à de rares exceptions près (Brésil par exemple) fort mal pourvue en cette ressource.

        Alors parler énergie n’a pas beaucoup de sens et la STUPIDITE ( pour ne pas utiliser un mot plus adéquat et plu sonnant) de la COP21 est d’avoir posé ce problème à un tas de nations qui ne peuvent avoir de développement que si elles ont de l’eau ....douce et propre ....

        Après on pourra parler d’énergie dans la zone intertropicale et pour quelques autres ... ou pour de grande zones désertiques ou désertifiées ( voir mer d’Aral .... ) .

        Certains pays de cette zone l’ont compris ... Ô pas tous ....par exemple au bord du Golfe et plus particulièrement à sa sortie sud... La Lybie de Khedafi peut-être aussi mais avec une exploitation quasi-minière ....

        Ne parlons pas surtout de la guerre qui se déroule au Moyen-Orient ... elle est avant tout une guerre de l’eau qu’effectivement un grosse politique énergétique pourrait résoudre avec ... je sais je vais en faire hurler ici même plus d’un , mais toujours les mêmes , donc avec 20.000 MW de puissance nucléaire installée bord de mer, exploité sous le régime international et contrôle de l’ONU dont 2/3 consacrée au problème hydrique.

        Je sais que les vierges effarouchées vont hurler « Au charron » ... Elles n’ont jamais fait cela .. 

        je leur réponds .... pucelles .... !

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