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Accueil du site > Tribune Libre > Pantalonnade autour de l’ambassade américaine à Jérusalem

Pantalonnade autour de l’ambassade américaine à Jérusalem

Où l’on voit bien que cette histoire d’ambassade n’est qu’un subterfuge. Une décision en trump-l'œil destinée à faire diversion, une sorte de fait du prince pour créer une situation nouvelle au Moyen-Orient qui servira des intérêts particuliers. Quitte à heurter des pays comme la France, l’Allemagne, la Chine, la Russie et les peuples arabo-musulmans qui ne comptent pas vraiment car dans l’imaginaire de la majorité des Américains ils sont soit des terroristes soit des crève-la-faim à qui l’on jette des sacs de farine.

Le projet de déplacement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem date de plus de 20 ans. Une loi du congrès adoptée en novembre 1995 du nom de Jerusalem Embassy Act a prévu ce transfert. « Mais une clause dérogatoire à cette loi permet à l'exécutif américain de bloquer son application et tous les présidents américains successifs ont, depuis la fin des années 1990, signé tous les six mois cette clause. » Bien qu’ayant fait de ce transfert une promesse électorale pour séduire le vote juif, Trump n’a pas dérogé à la coutume en sursoyant à son engagement. Mais ce n’était quez partie remise. Pour un semestre. Donc six mois après, le 6 décembre 2017, il passe à l’acte. En signant le transfert qui de facto implique la reconnaissance de Jérusalem (Al Qods) comme capitale d’Israël, une décision contraire au droit international, aux engagements de l’ONU et de l’Europe qui prévoient que le statut de la ville saint est un aboutissement du dialogue entre palestiniens et israéliens et non un préalable. Mais c’est mal connaître Donald Trump pour qui a érigé le monde à l’envers en méthode et doctrine politiques. En effet l’homme, emmuré médiatiquement dans son pays pour ses frasques sexuelles et familiales ainsi que pour ses choix anti-migratoires, antisociaux et anti-écologiques, s’avère être un fin opportuniste qui excelle dans l’art de saisir la moindre occasion pour faire diversion. Ici, la brèche par laquelle il tentera de franchir le mur d’internement est un monde arabe plus que jamais divisé et englué dans ses contradictions. Encouragé par des régimes arabes dont le seuls souci est de sauver leurs meubles, Trump croit avoir trouvé le tas de foin qui fera suffisamment de fumée pour camoufler les déboires des ses plus proches collaborateurs soupçonnés par le FBI d’être impliqués dans le Russiagate. Il s’agit évidemment de la question du transfert de l’ambassade. Le truc a le triple avantage de créer assez de boucan et de fumée pour dévier les regards d’une opinion américaine et internationale fatiguée par l’impotence de Trump face aux provocations de la Corée du Nord et ses innombrables incartades d’une part et de l’autre de gagner l’estime et la reconnaissance des lobbys sionistes et des juifs extrémistes convaincus que Jérusalem est la capitale éternelle et indivisible de l’Etat juif sans oublier que la décision de reconnaître Al Qods en tant que capitale d’Israël est de nature à brouiller les cartes dans cette région du monde, « un fait de prince » qui éloigner les pétrodollars du Golfe (sauf le Qatar) de l’Union européenne que l’administration de Trump considère comme un obstacle à l’accomplissement du grand vœu « Make America great again », cher à Trump et sa suite présidentielle… Effectivement ce qui tiennent le cordon de la Maison Blanche savent d’avance que l’Union européenne s’opposera publiquement au transfert, ce qui ne sera pas du goût de Netanyahu et du Likoud que la haine de l’Iran a rapproché du royaume saoudien et ses alliés arabes. Lesquels pays arabes ne pourront que se solidariser avec Netanyahu et son ami Trump. Machiavélique. Mais normal et banal pour des alliés de circonstance que le souci de se maintenir au pouvoir à tout prix rapproche. En effet, comme Trump et son cercle Netanyahu et ses alliés arabes traînent aussi des casseroles. Surtout le premier ministre israélien qui est tellement harcelé par la police pour divers scandales dont la réception des cadeaux de la part de milliardaires et la tentative d’acheter l’amitié et le silence de Yediot Aharonot, l’un des quotidiens les plus influents de l’Etat hébreu. Où l’on voit bien que cette histoire d’ambassade n’est qu’un subterfuge. Une décision en trump-l'œil destinée à faire diversion, une sorte de fait du prince pour créer une situation nouvelle au Moyen-Orient qui servira des intérêts particuliers. Quitte à heurter des pays comme la France, l’Allemagne, la Chine, la Russie et les peuples arabo-musulmans qui ne comptent pas vraiment car dans l’imaginaire de la majorité des Américains ils sont soit des terroristes soit des crève-la-faim à qui l’on jette des sacs de farine.

AFFAIRE DU RUSSIAGATE

L’actuel président français Emmanuel Macron a vite rappelé le désaccord de la France avec la décision de Trump et son prédécesseur Hollande a été plus loin en déclarant que c’est une décision « extrêmement grave ». D’autres dirigeants et responsables occidentaux se sont exprimés dans le même sens. Bizarrement on n’a pas encore entendu ni l’ex président Obama ni Hillary Clinton la rivale malheureuse de Trump lors des élections de novembre dernier. Mais ce n’est pas vraiment une surprise. Hillary Clinton a dès 1999 exprime son souhait de voire Jérusalem capitale d’Israël alors qu’Obama même s’il est resté évasif sur la question tout le long de ses deux mandats, en réalité il ne diffère pas beaucoup de son successeur Trump sur le volet politique étrangère. Ainsi bien qu’Obama ait soutenu le printemps arabe qui a menacé les pétromonarchies du Golfe il a sorti son véto contre une loi autorisant les proches de victimes du 11-Septembre à poursuivre l'Arabie saoudite. Mais le Congrès a rejeté mercredi 28 septembre 2016 le veto d’Obama. Même des durs du parti républicain pourtant proches de Riyad comme l’ancien maire de New York du temps des attentats du 11-Septembre ont critiqué le véto d’Obama. Farouche défenseur de Donald Trump, Rudy Giuliani, a qualifié ce veto « d'insulte » envers les familles des victimes. Heureusement pour Riyad l’élection de Trump en novembre 2016 et la controverse politico-médiatique qui s’en était suivie quant à une éventuelle intervention russe dans le scrutin a vite fait oublier cette histoire avant de l’enterrer, autrement c’en était fini des relations entre les Etats-Unis et leur allié saoudien qui avait menacé en avril 2016 de retirer ses sous (750 milliards de dollars) du pays de l’Oncle Sam. « Le royaume saoudien a prévenu l’administration américaine et les membres du congrès qu’il vendrait les 750 milliards de dollars d'actifs dont il dispose aux Etats-Unis si le Congrès adoptait la mesure permettant de poursuivre Riyad devant la justice américaine pour son rôle dans les attentats du 11 septembre 2001. » Heureusement aussi pour Bibi Netanyahu qui a réussi à convaincre la commission des affaires intérieures de la Knesset qui s’est réunie le mardi 5 décembre dernier pour débattre d’une version amendée de loi sur les recommandations de la police qui en exclurait les investigations actuelles qui le visent. Un comportement qui indique que non seulement Israël de Netanyahu fait fausse route en copinant avec Trump et certains régimes arabes mais également s’arabise. Invité sur I24, en direct de la conférence de l’AIPAC l’American-Israeli Public Affairs Committee (AIPAC) qui s’est tenu le 27 mars dernier à Washington et qui a rassemblé 18 000 participants, « Bernard Henri Lévy s’est montré sceptique sur l’attachement réel de Donald Trump au peuple juif. » « Des preuves d’amour qui ne viennent pas du fond du cœur, qui ne viennent pas d’une vraie connaissance du peuple juif et de ces enjeux ne valent rien, » a ajouté BHL. Que dire de plus ?

http://chankou.over-blog.com/2017/12/pantalonnade-autour-de-l-ambassade-americaine-a-jerusalem.html


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46 réactions à cet article    


  • Massada Massada 8 décembre 2017 10:50

    Tout ce qui se passe actuellement est le résultat d’un plan savamment mûri entre Trump, le Prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, le Maréchal égyptien al Sissi et Binyamin Netanyahu.
    La réunion extraordinaire de la Ligue arabe n’aboutira à rien d’autre qu’à rien. Aucune décision opérationnelle n’y sera décidée, c’est juste de la gesticulation pour la rue arabe.


    • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 13:31

      La réunion extraordinaire de la Ligue arabe n’aboutira à rien d’autre qu’à rien. Aucune décision opérationnelle n’y sera décidée, c’est juste de la gesticulation pour la rue arabe.
      ...................................................................... .....................
      @Massada

      L’évidence crève les yeux. Ce qui est comique, c’est qu’AgoraVox paraît être, s’il faut en juger par un autre article déjà paru sur la question, comme par celui-ci et d’autres à venir probablement, un diverticule de la rue arabe crétinisée par les vieilles idéologies islamo-fascistes.

      Les états sunnites du Moyen-Orient sont essentiellement préoccupés par la menace iranienne et ils vont devoir, de plus en plus, faire bloc avec Israël, le seul pays qui soit en mesure de s’opposer efficacement au régime des ayatollahs. Ce ne sont pas les avions vendus par la France aux états de la péninsule arabique - et encore à un Qatar proche de l’Iran, hier, hélas - qui leur permettraient de résister aux Iraniens : quand on ne dispose pas d’une industrie d’armement sophistiquée et de toute une logistique militaire en amont, quelques dizaines d’avions ne peuvent pas servir à grand chose.

       La question palestinienne qui continue jusque sur ce site d’agiter les crétins formatés par la propagande est une épine dans le pied des états sunnites du Moyen-Orient obligés, en façade, de satisfaire les fantasmes obsolètes de la rue, et tous les moyens seront bons qui leur permettront de l’arracher au plus vite.

      La trouille est le ressort principal de la situation politique internationale actuelle. Trouille des Européens - et du pauvre Macron en particulier - qui préfèrent collaborer avec un Iran qui devrait pourtant leur faire très peur, ou parce qu’ils en ont très peur sans oser le reconnaître. Trouille face à la rue islamisée qui, en Europe, induit les gouvernements au pire collaborationnisme. Le grand mérite de Trump aura été de vouloir en finir avec cette logique de la trouille : désigner l’ennemi et le combattre. Et l’ennemi, c’est tout aussi bien l’islamisme palestinien que l’Iran chiite et son allié de Corée du Nord.

       


    • Abdelkarim Chankou Abdelkarim Chankou 8 décembre 2017 15:39

      @Massada
      Pouvez-vous nous en dire plus de ce « plan savamment mûri », puisque vous semblez dans le secret des dieux ? Merci d’avance


    • Massada Massada 8 décembre 2017 15:47

      @Abdelkarim Chankou
       

      Le 8 novembre dernier, au cours d’une visite éclair à Riyad et de rencontres avec le Roi Salman et le Prince MBS, Mahmoud Abbas s’est vu présenter le plan régional convenu avec Washington et Jérusalem. Outre l’abandon de Quds, il prévoit le non-retour des réfugiés de 48, l’administration d’un territoire discontinu, le maintien de la plupart des implantations, et la création d’une « sorte » d’Etat réduit à sa plus simple expression de souveraineté conditionnelle.  

       

      Les monarques saoudiens ont présenté la chose à Abbas sous la forme d’un ultimatum : soit vous acceptez le plan et jouirez de notre soutien financier afin de créer une entité dans laquelle on peut vivre convenablement, soit on va vous faire remplacer par quelqu’un qui nous comprenne et on va se désintéresser de la cause palestinienne.


    • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 21:17

      https://www.dreuz.info/2017/12/05/larabie-saoudite-propose-abu-dis-comme-capitale-de-la-palestine-au-lieu-de-jerusalem/

      @Abdelkarim Chankou
      Vous trouverez à cette adresse un article qui apporte des précision sur la manière dont l’Arabie proposerait de régler le conflit. La capitale d’un état palestinien ne serait plus Jérusalem-Est, mais Abu dis, une localité voisine très proche des mosquées dont elle n’est actuellement séparée que par le mur de sécurité et quelques centaines de mètres.

      L’Egypte et Israël pourraient s’entendre également pour redessiner les frontières du côté du Neguev et du Sinaï, de manière à concéder définitivement aux Palestiniens des territoires qui compenseraient ceux conservés en Judée-Samarie. Ces informations figurent assez bas dans un article qui commence par une chronologie assez mal mise en page de la suite des événements qui ont précédé sa parution.


    • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 21:28

      d’autre on nous serine la menace iranienne ;
      ===============================
      @robert
      Je ne comprends pas très bien votre propos. Les Frères musulmans sont interdits en Arabie, et cela ne date pas d’hier. Par ailleurs, Il est hors de question que le pays continue à stagner encore trente dans l’obscurantisme wahhabite, déclarait récemment Mohammed ben Salmane.

      Certains, très mal informés, disent que ce sont là des propos en l’air, mais le changement de politique, depuis des mois, est tout à fait radical et je vois mal, si on excepte le cas d’une révolution de palais qui serait suicidaire pour le pays, qu’ils puissent aller désormais dans un autre sens. L’actuelle politique est commandée par le réalisme le plus pragmatique.

      Il n’y a effectivement aucune menace iranienne. Jusqu’à ces derniers temps il ne s’agissait que ’d’effacer Israël de la carte du temps« , mais quand Macron, ce bon garçon qui veut bien parler avec tout le monde a reproché à l’Iran une politique »mal maîtrisée" en matière de missiles balistiques, il lui a été répondu que ça ne le regardait pas et que de toute façon l’Iran pourrait sans trop de difficultés étendre la portée de ses missiles de manière à frapper l’Europe. L’iran est un état des plus pacifistes, vous le voyez bien, et on aurait tout à fait tort de s’en méfier.


    • si nick 8 décembre 2017 21:31

      @Massada
      Le plan n’a qu’un point faible.

      Il néglige totalement la rue arabe qui sera sans doute fort secouée par cette décision.
      Rien n’indique qu’elle suivra docilement les simagrées de leurs dirigeants.

      Egypte et même l’Arabie Saoudite (fut elle purgée) pourrait bien connaitre de fort soubresauts... 
      Les réseaux Wahhabites ne sont pas hors jeux.Et je doute qu’ils acceptent l’abandon d’un lieu saint pour des motifs politiques.Les Chiites ne resteront pas, eux non plus,les bras croisés.
      Il est probable que l’Iran qui aura alors le rôle de véritable défenseur de l’islam gagne la faveur de certains sunnites.Du moins face à des dirigeants trahissant l’islam.

      L’Iran, cible réelle de la coalition Us Israel Saoudiens Egypte, pourrait bien en tirer avantage.
      Encore un paradoxe de la région.
       


    • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2017 08:24


      @si nick

      Votre raisonnnement n’a qu’un point faible : vous ne voyez pas que l’islam n’en a plus pour très longtemps. Déjà, l’Arabie prétend tourner le dos au wahhabisme. Les frères musulmans sont interdits dans bien des pays arabes, dont l’Egypte, et la plupart des autres vont devoir suivre l’exemple. L’évolution se fera plus tard au Maghreb et même en France parce qu’on y est un peu moins éveillé - et même, n’ayons pas peur des mots, beaucoup plus con qu’ailleurs-, et ces fanatiques pourront donc y continuer un certain temps à raconter leurs conneries au sein de l’UOIF ou sur AgoraVox, mais ça viendra aussi, et comme partout. En Occident, l’islam, c’est la mort, et les peuples l’ont compris.

      Ras-le-bol des chantages permanents d’un monde arabe médiéval et violent qui prétend imposer partout son obscurantisme. Le Califat est désormais écrasé. La palestinomanie n’intéresse plus que des imbéciles, même chez les décideurs arabes qui voient bien qu’ils sont désormais à la croisée des chemins. Soit ils essaient de s’en sortir en rejoignant la civilisation, c’est-à-dire en rompant avec une religion primitive et barbare qui ne pourra subsister que comme folklore (ce que Gauchet appelle « sortie du religieux »), soit le monde musulman plongera encore plus bas, en poursuivant sa régression vers un mythique et barbare VIIe siècle, et c’est ce qu’aucun esprit raisonnable ne peut évidemment souhaiter nulle part.

      Les récentes déclarations d’un Macron et des ses petits copains européens dénonçant très lâchement un propos de Trump qui ne faisait qu’appeler un chat un chat sont marquées au coin de la plus épaisse connerie stratégique. Ils ont peur, ils ont la trouille, ils sont comme les collabos dans la France des années 40 et ils ne tarderont pas à tomber tout au fond de la poubelle de l’histoire.


    • William William 9 décembre 2017 10:12

      @Christian Labrune
      « l’Arabie prétend tourner le dos au wahhabisme » c’est aussi crédible que d’écrire qu’Israël tourne le dos au sionisme ; le pouvoir saoudien est de nature religieuse, il ne sciera pas la branche sur laquelle il est assis. Certes, il contracte des alliances conjoncturelles, mais il est tributaire de l’opinion des populations arabes et musulmanes de manière générale. Or la lutte avec l’Iran est avant tout idéologique pour conquérir l’adhésion des masses ; l’épisode EI, par ses horreurs et son échec, donne plutôt des points au camp chiite et ses alliés « non alignés ».


    • Ouallonsnous ? 9 décembre 2017 10:51

      @Christian Labrune

      « Et l’ennemi, c’est tout aussi bien l’islamisme palestinien que l’Iran chiite et son allié de Corée du Nord. »

      Et que faites vous de l’ennemi sioniste WASP anglo-yankee ?
      Retournez votre longue-vue, vous regardez par le mauvais coté !


    • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2017 13:05

      Et que faites vous de l’ennemi sioniste WASP anglo-yankee ?
      ======================================
      @Ouallonsnous ?
      L’apport des « sionistes », comme vous dites, à la civilisation universelle, est immense. On avait proposé à Einstein de devenir le président d’Israêl. Et pour cause : toute la physique moderne découle de ses travaux. Aucun pays dans le monde n’a reçu autant de prix Nobel qu’Israël. Il n’y a pas un seul appareil utile de haute technologie qui ne soit bourré de composants ou de logiciels fabriqués en Israël.
      Quand j’entends les antisémites qui veulent boycotter israël, j’ai toujours envie de rigoler : Israël est très en pointe dans le traitement des cancers, plusieurs traitements qu’ils sont en train de mettre au point seront bientôt disponibles partout. J’espère que les antisémites, s’ils sont un jour victimes de cette maladie, auront au moins la dignité de refuser ces sortes de traitements.
      Et l’islam, pendant ce temps-là, que nous aura-t-il apporté ?
       La mort, toujours la mort. Viva la muerte !


    • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2017 13:24

      @William
      Si Israël tournait le dos au sionisme, Israël disparaîtrait. Ce qu’il y avait de remarquable ces derniers jours, c’est que la gauche si opposée en général à la politique de Netanyahou, aura également applaudi le discours de Tump. J’ai vu un débat avec Nissim Zvili que je ne supporte pas d’entendre tant son angélisme pacifiste m’exaspère. A ma surprise, lui aussi se réjouissant du réalisme de Trump. Par conséquent, le sionisme n’est pas prêt de mourir en israël.

      A l’inverse, si l’Arabie ne tourne pas le dos au wahhabisme, la monarchie saoudienne disparaîtra complètement dans les années qui viennent. S’ils changent de politique, s’ils adoptent la même politique vis-à-vis d’Israël que l’Egypte, ce n’est pas qu’ils l’aient choisi, c’est qu’ils n’ont plus du tout le choix. Le wahhabisme n’était pas moins obscurantiste que l’islam chiite, mais le conflit avec l’Iran leur impose d’adopter désormais une posture moderniste et de diffuser un islam libéral et conciliant (un faux islam, mais on s’en fout) qui va devoir s’imposer à tout le Moyen-Orient sunnite. Eradiquer par conséquent les théories de Hassan al-Banna et surtout celles de Sayied Qutb, qui auront été à l’origine du djihadisme. Pour l’Arabie, c’est une question de vie ou de mort.

      Le « camp chiite » dont vous parlez, c’est l’équivalent de l’Allemagne nazie. C’est désormais l’ennemi de tout le monde, et même des Européens. Rohani l’a rappelé gentiment à Macron : on peut faire en sorte que les missiles balistiques -bientôt nucléarisés -puissent frapper l’Europe.

      Il y aura eu hier une réunion de la Ligue arabe après le discours de Trump. Protestations extrêmement modérées de l’Egypte et de l’Arabie ! Juste ce qu’il faut pour ne pas se couper des populations fanatisées, mais pas plus. Les diplomates qui savent évaluer ces sortes de discours et les dégraisser de tout ce qui est destiné au bas peuple auront parfaitement compris.


    • William William 9 décembre 2017 14:03

      @Christian Labrune
      La monarchie saoudienne est théocratique, elle cherche peut-être à faire « oublier » Jérusalem pour promouvoir l’exclusivité de la Mecque, comme le fit le prophète fondateur.
      Le conflit avec l’Iran est conjoncturel, qu’il y ait dans ce cadre des connivences de circonstance (real politik) est en effet probable, mais le « temps long » pour les dynastes saoudiens est celui de sa prééminence sur l’oumma -le peuple musulman-, une occidentalisation du régime signerait sa disparition. Vous pouvez mépriser le « bas peuple », mais c’est lui qui défait les régimes, Moubarak pourra vous le confirmer.
      N’oublions pas au passage que le renversement du pouvoir syrien a tourné court, tentative stérile (car il ne représentait pas de danger pour Israël ni le reste du monde) mais considérablement meurtrière, et qui a attisé le feu du terrorisme international (comme les assauts contre le régime irakien et le régime libyen).


    • Abdelkarim Chankou Abdelkarim Chankou 9 décembre 2017 15:14

      @Massada

      Si Riyad qui finance Abbas dont l’autorité palestinienne n’a aucune ressource financière d’où le ton un peu hautain employé envers lui par les saoudiens ;
      Vois évoquez ce que la presse britannique puisque c’est elle qui a révélé cet accord a appelé l« e deal du siècle », mais sachez qu’aucun palestinien ni ce qui reste des arabes n’a acceptera ce marché de dupes, la terre sainte n’étant pas encore un bien marchand ; peut-être qu’avec la mondialisation heureuse cela arrivera un jour et le dôme du rocher aura la même signification que Monaco ou Gibraltar 

    • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2017 17:52

      @William
      Le conflit avec l’Iran n’a rien de conjoncturel : cela fait des siècles que chiisme et sunnisme s’opposent. En Iran, les mosquées sont vides, les Iraniens ne supportent plus la tyrannie religieuse, et il est bien possible que le régime s’effondre si des circonstances imprévues le permettent. La levée des sanction était évidemment une imbécillité puisqu’elle renforce un régime pourri jusqu’à l’os et lui permet de se prolonger encore un peu. Quand vous évoquez une éventuelle opposition du peuple en Arabie aux réformes voulues par ben Salmane, vous ne savez apparemment pas que les jeunes y sont majoritaires et qu’ils aspirent surtout à s’occidentaliser. Il y a déjà longtemps que l’urbanisme des Emirats copie celui des grandes villes occidentales, et la masse ne demande qu’à s’affranchir des impositions religieuses. En évoquant Moubarak, vous choisissez un fort mauvais exemple : les Egyptiens étaient las de la dictature et de la corruption. C’est cette lassitude et cette exaspération qui furent à l’origine du « printemps » Egyptien. « La solution, c’est la démocratie » écrivait alors al-Aswany à la fin de chacun de ses articles, parodiant et détournant le slogan des Frères : « La solution, c’est l’islam ». Les Frères ont quand même pu arriver au pouvoir, élus par seulement un quart du corps électoral. L’expérience Morsi n’aura cependant pas duré bien longtemps, pas plus que le règne d’Ennahdha en Tunisie. Les peuples de la région, dont le niveau de culture s’est quand même élevé dans les classes moyennes, ne veulent plus de l’islam. Après les horreur de l’Etat coranique, ils en voudront de moins en moins, en Arabie comme ailleurs, et je ne donne pas cher de la peau des actuels dirigeants du Hamas dont la gestion aura été catastrophique et qui sont désormais aux abois, ne pouvant plus compter que sur les iraniens.
      Si le printemps arabe a tourné court en Syrie, c’est parce que les Iraniens (et les Russes !)avaient besoin d’y maintenir un pouvoir à leur botte et que l’Amérique d’Obama était hors jeu et plus du tout en état d’exiger quoi que ce fût. L’objectif de l’Iran est d’installer partout des régimes collaborationnistes dirigés par des hommes de paille. C’est déjà fait avec le général Aoun qui est le Pétain du Liban ; c’est ce qu’ils voudraient essayer de faire en soutenant les Houthis au Yémen. En Irak, ils ont déjà très salement anéanti les velléités d’indépendance des Kurdes, comptant sur une lâcheté des Occidentaux qui, hélas, ne les ont pas déçus.
      Les théocraties, où que ce soit, n’en ont plus pour bien longtemps, et vous raisonnez comme si le monde n’avait pas déjà bien changé.


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 décembre 2017 11:04

      Si Riyad qui finance Abbas dont l’autorité palestinienne n’a aucune ressource financière d’où le ton un peu hautain employé envers lui par les saoudiens

      @Abdelkarim Chankou
      L’Autorité palestinienne n’est pas soutenue seulement par l’Arabie saoudite. Elle reçoit des subsides de la plupart des pays européens. Il y a quelques mois, il y aura eu justement plusieurs scandales à ce propos : la construction de centres culturels avait été financée par des pays du nord de l’Europe que l’Autorité avait baptisés des noms de terroristes palestiniens responsables de l’assassinat de femmes et d’enfants. Les protestations ont été très vives.

      Il faut dire qu’une vérité tue jusque là avait été clairement formulée par l’administration Trump : une grande partie des aides allouées à l’Autorité servaient à payer des pensions aux familles de terroristes, proportionnelles au nombre et à la cruauté des meurtres commis. Il avait été question de 20% de ces aides. Quelques semaines plus tard, les comptes de l’AP ayant été publiés, il apparaissait que cela s’élevait à 50%. Cette situation n’était pas nouvelle et il y a des années qu’au Quai d’Orsay on le savait, mais on se gardait bien de le dire : la politique française, n’ayons pas peur des mots, est une politique délibérément antisémite, et ce n’est pas ce que j’entendais ce matin sur France Info, relatif aux « journées de colère » dans la région, qui risque de me faire dire le contraire puisqu’on y prenait carrément le relais de la propagande fascisante du Hamas.

      Que des citoyens français, dans un pays victime du terrorisme islamiste, paient des impôts qui servent à arroser des familles de tueurs de femmes et d’enfants en Israël, c’est à peu près aussi monstrueux que la politique du gouvernement de Vichy. Qu’un Macron accepte d’aller vendre des avions, pour une transaction estimée à onze milliards d’Euros, à un Qatar dénoncé par les Emirats comme soutien du terrorisme et allié de surcroît à un néo-nazisme iranien qui menace d’augmenter la portée de ses missiles balistiques bientôt nucléarisés, de sorte qu’ils puissent frapper l’Europe, ça en dit long sur la décomposition d’une politique européenne qui paraît avoir définitivement perdu les pédales. Quand on ne sait pas clairement qui sont nos ennemis, disait le stratège Sun Tzu, on perd toutes les guerres. Macron reçoit aujourd’hui à déjeuner Netanyahou. Il va en prendre plein la gueule et il ne l’aura pas volé.

      En s’opposant à la politique de l’axe Jérusalem / Riyad, la politique des Européens fait le jeu de l’hégémonie iranienne. Elle met en danger Israël et EN MEME TEMPS tous les états sunnites de la région, mais cela n’apparaîtra clairement à une opinion désinformée et crétinisée à l’extrême que lorsqu’il sera trop tard.


    • William William 10 décembre 2017 11:16

      @Christian Labrune
      Les divisions entre sunnites et chiites existent en effet de tous temps, mais elles n’ont pas été de tous temps sources de guerre, ce qui est conjoncturel c’est le bras de fer pour le leadership régional entre iraniens et saoudiens.
      Si vous pensez que les jeunes générations musulmanes sont moins imprégnées de religion que leurs aînés, ce n’est pas ce qui apparait dans nos cités. La classe aisée cosmopolite est davantage occidentalisée ; pour le reste de la jeunesse, des réformes « sociétales » sont en effet demandées, mais ce n’est pas pour autant signe d’un renoncement à l’identité et au nationalisme. Le « printemps » que vous évoqué a été d’abord un soulèvement contre des autocrates corrompus, mais la mouvance islamiste a presque partout récupéré le mouvement. Au niveau géopolitique ces régimes autocratiques laïcs sont un moindre mal, du reste vous faite l’apologie de Sissi qui correspond à ce profil, comme Assad (n’oubliez pas que les minorités religieuses, chrétiens notamment, soutiennent le régime actuel pluraliste, plutôt que les exclusivistes sunnites).
      Aoun/Hariri s’efforcent de préserver l’unité de leur pays, malgré des communautés rivales et un nombre de réfugiés sans commune mesure avec ses capacités d’accueil, ce pays est comme un mouton entourés de chacals, il ont besoin du plus grand soutien.
      Vous crachez sans cesse contre les occidentaux qui tiennent pourtant à bout de bras le pays que vous soutenez, pour l’intérêt duquel peu vous importe que périsse le reste du monde.


    • Christian Labrune Christian Labrune 11 décembre 2017 01:01

      Je ne m’adresse pas à l’auteur de ces lignes, il est visiblement incurable. Je comprends que sur ce site on débat et que dans le débat les nuances disparaissent. Mais je ne comprendrais pas qu’on laisse passer de tels propos.
      ================================================
      @Padehic

      Pour vous calmer, lisez plutôt :

      Pierre-André Taguieff  :  Une France antijuive - Regards sur la nouvelle configuration judéophobe.
      Editions du CNRS, avril 2015. 300 pages.

      Si trois cents pages c’est trop pour vous, je vous conseille l’interview de Manuel Valls que je viens de voir et qui, dans moins de trois jours, sera en replay . Vous pourrez alors taper dans Google : « Elie sans interdit - Manuel Valls » et ça apparaîtra tout de suite.

      Je vous conseillerais bien aussi Une France soumise, de Georges Bensoussan, chez Albin Michel, début 2017, qui traite à fond aussi de cette question. Mais plus de 700 pages...

      Enfin, si vous voulez avoir une idée de ce qu’est vraiment l’autorité Palestienne, son idéologie antisémite à laquelle fait écho celle du gouvernement français qui la soutient, je vous recommande Une trahison française - Les collaborationnistes de l’islam radical dévoilés, de Waleed al-Husseini, un Palestinien . Editions Ring, 2017. Près de trois cents pages.

      Si ça ne vous paraît pas suffisant, je peux vous donner une bibliographie plus complète, mais comme apparemment vous n’êtes pas très informé sur toutes ces questions, avec ce que je vous signale, vous en aurez déjà bien pour quinze jours. Bon courage !


    • Christian Labrune Christian Labrune 11 décembre 2017 11:52

      @Padehic
      Les auteurs que j’ai cités ne font effectivement pas partie de ceux que Waleed al-Husseini appelle « les collaborationnistes de l’islam radical ». Ils ne demanderaient pas mieux, tout comme moi, que les Juifs et les Arabes, en France comme au Moyen-Orient, vécussent en bonne intelligence. Leur ennemi, ce ne sont pas les musulmans, mais les Frères sectateurs de Hassan el-Banna interdits un peu partout mais qui ont encore pignon sur rue en France, dont vous pouvez consulter le site de propagande (UOIF) et dont les thèses, radicalisées par Sayied Qutb (que Nasser fit pendre en 1966) [*] sont les premières causes des attentats qui ont ensanglanté la France ces dernières années. L’idéologie du Hamas et du Jihad islamique aussi bien que celle d’un Califat désormais ratatiné découle directement de cette lecture littéraliste du Coran. Si vous lisez le verset 5 de la sourate IX, vous comprendrez sans que j’aie à vous faire un dessin : ce qui s’est passé au Bataclan en est l’illustration directe.

      Quand on a vu l’an passé l’Etat français s’associer à cette mouvance pour voter une résolution négationniste à l’UNESCO tendant à nier la présence historique des Juifs en Palestine, et même l’existence d’un temple détruit en 70 par les légions de Titus sur le Mont du Temple ; quand on a vu le malheureux Valls obligé de rendre des comptes d’une forfaiture qui s’était commise alors qu’il était premier ministre et donc implicitement responsable, et devoir immédiatement manger son chapeau devant l’Assemblée nationale, on peut se poser un certain nombre de questions. Si la l’Etat français (comme on disait dans les années 40) n’est pas antisémite, c’est que le Quai d’Orsay, qui l’est d’une manière évidente, ne représente absolument pas la France. Il ne serait donc plus à Paris qu’un diverticule du Qatar ou de l’Iran, ou une ambassade destinée à la valorisation de leurs politiques.

      Le bouquin de Bensoussan (Une France soumise) comporte dans sa deuxième partie un certain nombre d’analyses assez convergentes faites par des intellectuels connus, mais ce qui fait son intérêt, c’est que la première partie est une suite de témoignages de gens qui ne sont pas des écrivains (et ça ne rend certes pas toujours la lecture plus agréable !) mais des citoyens qui travaillent dans les banlieues et qui décrivent comme ils peuvent ce qui s’y passe. C’est horrible, mais beaucoup moins que ce que j’ai pu connaître dans tel lycée du 93 où j’ai enseigné douze ans, jusque dans les premières années de ce siècle, c’est-à-dire jusqu’à la parution des Territoires perdus de la République. (2002 si mes souvenirs sont bons) qui était déjà un recueil de témoignages publié par le même auteur et que la presse de l’époque avait préféré évoquer le moins possible. C’était l’époque du grand déni où un Jospin préférait que l’Education nationale étouffât toute information sur ce qui pouvait s’y passer, « pour ne pas jeter de l’huile sur le feu ». Il faut cependant reconnaître qu’on n’est toujours pas sorti du déni : tout le monde sait que Jérusalem est la capitale d’Israël, comme Paris est la capitale de la France, mais les Tartuffe qui, comme Macron, vivent dans la trouille, préfèreraient qu’on n’en dise rien. Très mauvais calcul dont on ne cesse, depuis des années, de payer les conséquences au prix fort !

      [*] Il n’est pas facile de trouver des traductions de Sayied Qutb, mais Gilles Kepel dans Jihad - Expansion et déclin de l’islamisme, paru au début du siècle, en analyse les théories d’une manière extrêmement fouillée. Kepel s’était un peu trompé en parlant d’un déclin de l’islamisme et il s’en mord les doigts, mais seulement de quinze ans : c’est maintenant que le déclin s’amorce.


    • Christian Labrune Christian Labrune 11 décembre 2017 14:14

      On arrive à nous expliquer que la « rue arabe » (on ne sait pas trop de quoi il s’agit) est foncièrement déchaînée, antisémite, désireuse de détruire Israël et que cette même « rue arabe », en Arabie, n’attend qu’une chose, que MBS lui donne un peu de mou pour entrer dans le monde moderne.
      ================================================
      @Padehic
      Quand je parle de la « rue arabe », je pense à la Jordanie, à l’Egypte, aux pays du Maghreb, à des régions où les difficultés économiques sont considérables. Les mêmes difficultés surgiront dans la péninsule arabique quand la rente pétrolière se sera effritée et si les solutions de rechange n’ont pas marché, mais pour l’instant, il y a encore du fric, et comme ces régimes sont dictatoriaux, il n’y a pas beaucoup de manifestations. Les changements d’orientation politique qu’on voit apparaître en Arabie, où il subsiste bien des courants d’un islam tout à fait obscurantiste et fanatique, sont imposés par la force. Ceux à qui cela pouvait déplaire sont déjà arrêtés. Tout ça n’est certes pas bien démocratique, mais l’exemple des printemps arabes l’aura montré en Egypte comme en Tunisie : la démocratie est une excellente chose pour les islamistes jusqu’à ce qu’ils soient élus. Ensuite, elle disparaît immédiatement pour céder la place au tout-islam et à sa charia.
       


    • Pimpin 8 décembre 2017 11:23

      « Trump croit avoir trouvé le tas de foin qui fera suffisamment de fumée pour camoufler les déboires des ses plus proches collaborateurs soupçonnés par le FBI d’être impliqués dans le Russiagate. »

      Franchement, il n’a pas besoin de faire diversion, ce « Russiagate » s’effondre de lui-même à chaque tentative toutes plus bidons les unes que les autres pour impliquer Trump dans cette ridicule affaire.
      Concernant Jérusalem, l’histoire est implacable, cette ville est juive, point. A noter aussi la folie guerrière et terroriste des musulmans (qui appliquent ce qui est écrit dans le coran) qui ne semble pas émouvoir les occidentaux, pire, qui les incite à baisser leur froc devant ces gesticulations. 
      Trump est décidément un bien grand homme !

      • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 13:35

        Concernant Jérusalem, l’histoire est implacable, cette ville est juive, point. A noter aussi la folie guerrière et terroriste des musulmans (qui appliquent ce qui est écrit dans le coran) qui ne semble pas émouvoir les occidentaux, pire, qui les incite à baisser leur froc devant ces gesticulations.
        ...................................................................... ................
        @Pimpin

        Entièrement d’accord ! Rien à ajouter.


      • Montdragon Montdragon 8 décembre 2017 20:52

        @Christian Labrune
        Non.
        Jéru est juive entre -1000 et +50 grosso merdo et si l’on en croit les fables une diaspora imaginaire à 100% juive a quitté la province de Palestine après Massada^^.
        Avant, une ville sémite oui, après une ville roumi puis muzz.
        Jéru aura été plus longtemps une ville autre que juive.
        A ce compte là, on fait un procès à l’Italie pour annexion sanglante non ?
        Dans vos « histoires » depuis 3500 ans tout est fable, comme ces juifs qui pensent que leur peuple a 6000 ans. Je me marre.
        l’Histoire de ce peuple depuis 3000 ans est le rapt, le vol, le plagiat, le génie de la manigance, et c’est pas fini.


      • William William 9 décembre 2017 10:40

        La Jérusalem thoraïque est juive, elle a été en quelque sorte transfigurée pendant des siècles en une vision idéalisée et mythifiée, ville éternelle « dans les coeurs et les prières », mais il n’y a jamais eu de pèlerinages massifs de Juifs vers la Jérusalem terrestre pendant cette période.
        Désormais, il y a inversion, l’idéal religieux a laissé place à une rematérialisation du mythe, par cette expression de « capitale éternelle » (le sionisme est à l’origine un projet laïc pour lequel les instances religieuses étaient réticentes). Les réalités historiques et démographiques survenues pendant les siècles qui ont suivi la fin du royaume antique sont escamotées.
        Alors il y a effectivement des vestiges historiques, et il y a eu maintien dans la ville d’une communauté juive au cours des siècles, mais également d’autres populations. On ne peut revenir à une situation d’il y a près de deux millénaires en éradiquant tout ce qui est survenu depuis lors, il n’y a pas une ville uniforme, mais des quartiers représentant des pans d’histoire, des cultures, religions et civilisation.
        La prétention des uns et des autres d’avoir l’exclusivité de souveraineté est irrecevable, soit la ville est indivise sous souveraineté conjointe, soit elle est subdivisée avec pour chaque peuple la souveraineté sur ses quartiers.


      • Abdelkarim Chankou Abdelkarim Chankou 10 décembre 2017 19:58

        @Christian Labrune

        Si on se réfère à histoire New York est indien, le Texas mexicain, le Mexique indien et last but not least le Koweit irakien... et Barbes bientôt algérien


      • Christian Labrune Christian Labrune 11 décembre 2017 13:41

        @Abdelkarim Chankou
        Je lis tardivement votre intervention à laquelle j’aurais répondu plus tôt si je l’avais vue.

        Les Indiens ont été militairement ratatinés, comme les civilisations précolombiennes. Les Américains ont un peu mauvaise conscience à cause de ce qu’ont fait leurs ancêtres, mais ça ne les empêche quand même pas tous les jours de dormir, et il n’y a personne qui conteste aujourd’hui que Washington soit la capitale des Etats-Unis.

        Les « Palestiniens » ne sont pas les plus lointains occupants de la région. Il y aura eu au XIXe siècle une très forte immigration en provenance de l’Egypte et de l’Arabie. Ces gens-là qui étaient des descendants de migrants, s’ils n’avaient pas été les héritiers d’un atavisme antisémite, auraient dû pouvoir accepter l’arrivée d’autres migrants, sionistes eux, dont la culture, de surcroît, qui est l’une des plus anciennes sur cette planète, était évidemment attachée à cette région plus qu’aucune autre : la Bible, c’est le huitième siècle avant notre ère !

        En 48, les Israéliens, malgré quelques différends à propos de Jérusalem, acceptent le principe du partage en deux états. Les autres refusent. Les armées arabes coalisées se lancent, au lendemain de la proclamation de la renaissance d’Israël par ben Gourion, dans une guerre qui devait être d’extermination, afin d’assurer définitivement leur emprise sur l’ensemble de l’ancienne Palestine mandataire.

        Supposons que ces armées aient foutu à la mer tous les Juifs, comme c’était leur intention, pour récupérer l’ensemble du territoire. Jérusalem serait aujourd’hui une capitale arabe comme Washington est une capitale américaine, en vertu du droit de la guerre qui est le droit du plus fort. Le mufti de Jérusalem, à Berlin, dans les années 40, avait déjà multiplié les interventions auprès de son copain Heinrich Himmler, pour qu’on exportât en Palestine le procédé technique de la solution finale. Si tout s’était très bien passé pour les Arabes, la solution finale aurait été finalisée en 48 et on ne parlerait plus des Juifs.

        Menacés d’extermination en 48, les Juifs consentent que les 250 mille Arabes qui sont restés dans leurs maisons durant la guerre deviennent citoyens israéliens (ils seront bientôt deux millions). Victorieux sur le terrain, contre toute attente, ils consentent à considérer que les frontières de cessez-le-feu sont provisoires, devront faire plus tard l’objet de négociations.

        En 67, nouvelle guerre à visée exterminatrice - s’il faut en juger par les bulletins de la radio du Caire - Là encore, les armées arabes coalisées sont ratatinées en un rien de temps. Mais Israël ne va pas jusqu’au bout de son avantage, concède même à des religieux jordaniens la gestion des accès au Mont du Temple et accepte le principe de négociations qui permettraient aux deux communautés de vivre en bonne intelligence.

        Si je reprends votre propos, qui fait apparaître que la terre appartient à ceux qui ont su s’en rendre maîtres par la force, je me dis qu’ils sont vraiment fous, ces Israéliens. En fait, non : il sont simplement beaucoup plus civilisés que leurs adversaires, et si une guerre qui leur est imposée les oblige à tuer, ce n’est jamais de gaieté de coeur. Le cri des fascistes en 36 : Viva la muerte ! est bien devenu celui des leaders du Hamas et même de beaucoup de factions chapeautés par l’Autorité, mais ce ne sera jamais le cri des Israéliens.


      • Christian Labrune Christian Labrune 11 décembre 2017 20:34

        . C’est un massacre, pour et simple, qui a eu lieu.
        ======================================
        @Padehic
        C’est assez vrai, et c’est bien pour cette raison que j’utilisais le verbe « ratatiner », lequel est des plus suggestifs !
         J’exige par conséquent que les colons européens actuellement installés au Nouveau-Monde abandonnent toutes les implantations où ils se sont installés -je pense en particulier à New-York - et se retirent le plus vite possible de ce continent pour laisser la place aux tribus des premières nations dont il existe encore quelques représentants.
        Je demande aussi que les arabes se retirent de l’Egype colonisée dès 640 par le Calife Omar, à peu près à la même époque que la Palestine, et abandonnent ce pays aux Coptes qui en sont les premiers occupants et qui y sont restés tout à fait majoritaires jusqu’au XIVe siècle. Qu’ils démolissent également leurs mosquées construites à Jérusalem et qui n’ont rien à faire sur les ruines du Temple détruit par les légions de Titus en l’an 60 de notre ère.
        Et les Chinois au Tibet, ça ne vous dérange pas ?
        Et les Iraniens avec leurs milices du Parti du Diable au Liban, dont le Führer est Nasrallah, ça vous paraît tout à fait normal ?
        Et en France, le département 93, terre d’islam depuis toujours autour de son antique mosquée de Saint-Denis, élevée par le Calife Suger au XIIe siècle, prétendument nommée « basilique des rois de France » pour justifier l’occupation, ça ne vous paraît pas scandaleux ?


      • Christian Labrune Christian Labrune 11 décembre 2017 20:50

        ADDENDUM
        J’oubliais de vous demander : quel temps fait-il dans le sud-ouest ? Il se pourrait bien qu’il y pleuve et qu’on s’y emmerde tellement qu’on ne sache même plus comment se divertir ! Heureusement, il reste AgoraVox. Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse, pas vrai ?


      • Christian Labrune Christian Labrune 12 décembre 2017 10:29

        @Padehic
        Julien,
        Je te répondrai désormais quand tu auras le courage de cesser de te dissimuler derrière un pseudonyme.


      • zzz999 8 décembre 2017 11:35

        La décision de Trump est peut être plus réfléchie qu’il n’y parait, elle va obliger à sortir du bois et à se mettre sous les quolibets publics tous les lobbies pro-israéliens du genre AIPAC ou CRIF chez nous que tous leurs zélés toutous médiatico-politiques adoubaient jusqu’à maintenant , les grands écarts vont faire très mal dans les palais étatiques et les rédactions.....MDR !


        • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 13:45

          @zzz999
          On parlait plus haut des productions délirantes de la rue islamisée. Merci de nous en donner, par votre intervention, un aperçu concret et tout à fait caractéristique.


        • Yanleroc Yanleroc 8 décembre 2017 20:05

          Conséquences : 


          « Al-Qaïda appelle ses combattants à travers le monde à la mobilisation après la décision du Président américain de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël »

          « Le 8 décembre, des activistes pro-palestiniens s’en sont pris aux forces de l’ordre israéliennes à Ramallah, en Cisjordanie, pour protester contre la décision du président américain... »

          Premier ministre israélien : Nous devons agir maintenant contre l’Iran...la communauté internationale devrait rejoindre Israël et les Etats-Unis et faire pression sur l’Iran pour qu’il accepte de renégocier l’accord nucléaire de 2015." 

          • William William 9 décembre 2017 10:48

            @Yanleroc
            Quel rapport avec l’Iran ? eh bien peut être que tout ça est l’aveu d’une grande coalition américano-israélo-whahabbite, ce qui tend à conforter l’hypothèse qu’EI aurait été suscité et instrumentalisé (il est vrai qu’aussi bien en Syrie qu’au Sinaï, il s’est tenu à distance d’Israël). 


          • Christian Labrune Christian Labrune 10 décembre 2017 11:15

            Quel rapport avec l’Iran ?
            =====================================
            @William

            Si vous ne voyez pas le rapport avec l’Iran, c’est probablement que votre vue, qui ne doit pas dépasser actuellement les 2/10, aurait grand besoin d’être corrigée. Vous devez voir le monde à travers les lunettes roses de quelque propagande. Il en existe d’autres, Dieu merci, qui permettent à peu de frais de voir les choses telles qu’elles sont.


          • William William 10 décembre 2017 11:28

            @Christian Labrune
            Pour ce qui est de la propagande, avec vous on est bien servi. La question du partage équitable de territoires entre Israël et la Palestine ne devrait pas être tributaires du bras de fer entre l’Iran et l’Arabie.


          • Christian Labrune Christian Labrune 11 décembre 2017 21:59

            La question du partage équitable de territoires entre Israël et la Palestine ne devrait pas être tributaires du bras de fer entre l’Iran et l’Arabie.
            ==========================================
            @Julien,
            Effectivement, il y a déjà soixante-dix ans que cela devrait être fait, conformément aux recommandations d’une Organisation des Nations Unies née en octobre 45. Ceux qu’on n’appelait pas encore des « Palestiniens » n’ont pas voulu en 48 de la solution pacifique du partage. Ils ont préféré la guerre, mais quand on fait la guerre, on risque de prendre quelquefois une sévère dérouillée. C’est ce qui leur sera arrivé, et plusieurs fois, mais apparemment ils n’ont toujours pas compris. C’est désespérant.


          • pipiou 12 décembre 2017 00:27

            @Christian Labrune

            Israel non plus n’a jamais accepté ce partage et le maintien de la guerre les arrange bien.

            Que l’islamophobe Labrune nous parle des nazis alors que lui-même couvre le nettoyage ethnique opéré par les Israeliens en 1948 c’est un grand moment !


          • William William 12 décembre 2017 10:31

            @Christian Labrune
            En 1948, Israël a suivi les résolutions de l’ONU, les payas arabes les ont refusées
            Depuis 1967 Israël s’assoit sur les résolutions de l’ONU, les pays arabes les acceptent

            La solution serait ....d’être d’accord au même moment !

            L’Autorité Palestinienne a fait une demande d’adhésion à l’ONU dans les mêmes termes que celle qu’avait obtenue Israël en 1949 (même ligne de partage), elle a été refusée. Cela explique la conviction des pays arabes et du tiers monde qu’il y a « deux poids, deux mesures » en faveur d’Israël, contrairement aux allégations des faucons israéliens et de leurs relais médiatiques.

            Depuis des décennies, aucun pays n’a fait la guerre à Israël (même pas l’éphémère « Etat Islamique » !) , mais il y a un combat de mouvements indépendantistes palestiniens et de milices, certes financées par des états qui sont favorables à cette indépendance, mais ce financement est incommensurablement inférieur à l’aide militaire US à Israël (38 milliards attribués par l’administration Obama).


          • Christian Labrune Christian Labrune 12 décembre 2017 12:13

            Israel non plus n’a jamais accepté ce partage et le maintien de la guerre les arrange bien.
            =====================================
            @pipiou
            A la BPI du centre Pompidou, il y a des mètres et des mètres de rayonnages sur l’histoire de cette région. Vous gagneriez à y passer une heure ou deux, de temps à autre. Les historiens peuvent diverger quelquefois sur le sens des faits et l’interprétation de leurs conséquences, mais pas sur les faits eux-mêmes une fois qu’il ont été clairement établis, ce qui serait du négationnisme.

            Je voudrais bien que vous nous disiez d’où vous tirez qu’en 48 Israël n’avait pas accepté, en dépit de réserves sur la question de Jérusalem qui auraient pu faire l’objet de négociations, le partage de l’ancienne Palestine mandataire. Qui a déclaré la guerre, après la déclaration d’indépendance de l’état d’Israël faite par ben Gourion le 14 mai 48 ? Les Chinois ? Les Suisses ?


          • delphe 8 décembre 2017 21:05

            Il semble que l’Arabie Saoudite a plus peur de l’Iran que d’Israël

             Remarque ,Israël aussi semble avoir plus peur de l’Iran que de l’Arabie Saoudite avec tout le milliard de sunnite s réunis

             D’où cette alliance contre nature entre Israël et l’Arabie Saoudite face à l’Iran.


            • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 21:41

              @delphe
              Churchill n’avait pas non plus une immense admiration pour Staline ! Pas même la moindre sympathie, mais face à un ennemi commun, il faut bien parvenir à s’entendre. Plus tard, il y aura bien le « rideau de fer », mot inventé par l’homme au cigare, mais des nations qui avaient réussi, en s’alliant malgré des différences apparemment irréconciliables, pour abattre le nazisme, auront quand même réussi, pendant quatre-vingts ans, à faire qu’entre eux la guerre reste tout à fait « froide ». Ce n’est déjà pas si mal.


            • Paul Leleu 8 décembre 2017 23:55

              je suis d’accord avec vous, c’est une « diversion »... mais pas de politique intérieure. Simplement pour faire grimper tout le monde au rideau. 


              il vient juste d’y avoir 500 000 morts en 2 millions de blessés en Syrie... sans compter l’Irak, la Libye, l’Algérie, l’Afghanistan, le Yémen, etc. (je parle juste des pays dits musulmans). 

              Franchement, il ne manque plus que Erdogan et sa flotille de la paix... 

              Tout cela est destiné à occuper les cerveaux, et à faire oublier l’horreur des réalités réelles. On s’echarpe sur des débats débiles et vains du genre : « t’es plutôt antisémite ou islamophobe ? »... 

              C’est un procédé de propagande type... Se rendre maître du calendrier des émotions... et bim... ça marche... un coup de marché aux esclaves en Libye, une bombe en Corée du Nord, un tour au Venezuela, quelques frasques sexuelles, un massacre en Syrie... et tu termines par tranférer ton ambassade à Jérusalem, succès assuré... avec Johnny et les résulats du foot en pousse-café, tu es certain d’avoir tout démonétisé 

              après, chacun pense ce qu’il veut. 



              • ung do 10 décembre 2017 03:07

                La situation en Palestine - Israel qui dure depuis 70 ans rappelle furieusement celle des royaumes francs ou de l’Algérie française qui n’ont duré que 130 ans  ; attendons encore 60 ans pour voir le résultat final . Mais fondamentalement , les locaux ont comme dirait de Gaulle « le temps , l’espace et le nombre » de leur côté ; ils ont l’avantage stratégique . Les Israéliens ont une supériorité tactique qui n’est pas durable sur le long terme , ils devraient adopter une évolution à la sud africaine : comme cela , ils garderont leurs avantages financiers ; là bas , l ’économie , les terres et ressources minérales restent aux mains des Blancs .Les événements comme ce transfert de l’ambassade ne sont que l’écume des jours , ça agite les émotions temporairement mais ça ne change pas le cours inéluctable des choses


                • Christian Labrune Christian Labrune 10 décembre 2017 11:44

                  Les Israéliens ont une supériorité tactique qui n’est pas durable sur le long terme
                  ================================================
                  @ung do
                  Vous racontez vraiment n’importe quoi : les états sunnites de la région , et l’Arabie au premier chef, n’ont plus rien à faire d’une « cause » palestinienne définitivement discréditée par les exactions terroristes qui la caractérisent et ses aspirations génocidaires héritées d’un lointain mufti de Jérusalem. Ils préfèreraient grandement ne plus jamais en entendre parler.

                  Lors de la réunion de la Ligue arabe qui avait suivi le discours de Trump, les critiques des représentants de l’Arabie et de l’Egypte ont été extrêmement mesurées : juste ce qu’il faut pour ne pas susciter l’ire de la rue arabe en retard de plus de vingt ans sur la compréhension de l’état des choses, mais pas plus.

                  Les « journées de colère » proposées par les vociférations d’inspiration néo-nazie des sinistres brutes du Hamas auront été un véritable fiasco : les Palestiniens voient très bien, désormais, où est leur intérêt. Plus de soixante pour cent des Arabes israéliens sont fiers d’être citoyens d’israël, et ceux qui dépendent de l’Autorité préfèreraient être dans la même situation. On avait proposé -et ça ne date pas d’hier - à des villages arabes en Israël d’être rattachés à l’Autorité palestinienne dans l’hypothèse d’’une solution à deux états. Pas si fous, ils avaient refusé.

                  La puissance économique d’Israël, dont le taux de croissance est déjà des plus enviables, ne va pas tarder à se trouver encore considérablement augmentée par l’exploitation d’immenses gisements gaziers, et les retombées économiques seront énormes dans toute la région, y compris pour les voisins palestiniens. Je ne suis pas marxiste mais je reconnais quand même volontiers que l’économie est un puissant moyen de résolution de bien des conflits.


                • ung do 10 décembre 2017 13:11

                  @Christian Labrune
                  Je ne dis pas n’importe quoi , mes considérations portent sur le moyen e e long terme , d’ailleurs vous ne les avez pas contestées . Vous vous illusionnez avec vos considérations économiques . La démographie est imparable , les Palestiniens sont aussi nombreux que les colons israéliens ; en plus ,ils ont derrière eux invisiblement le monde arabe et le monde musulman . Au fond d’eux même , ils nn’accepteront jamais leur condition de citoyens de 2è zone ( ou plutôt de non-citoyens ) ; ils guettent le moment propice . La prospérité dont vous parlez ressemble aux beaux jours de l’Algérie française ,les pieds noirs se félicitaient d’avoir apporté le progrès aux autochtones qui-soi disant leur en étaient reconnaissants ; on sait ce que ça a donné .
                  Quand à la supériorité militaire , rappelons , que sous cet aspect , les Français avaient remporté la victoire militaire sur le terrain .( comme les Américains au Vietnam )
                  Je le répète , les Israéliens devraient penser à une résolution du conflit à la sud africaine ou à l’indienne ; ils sauvegarderaient leurs intérêts économiques et financiers au lieu de tout perdre comme les pieds noirs 


                • Abdelkarim Chankou Abdelkarim Chankou 25 décembre 2017 23:18

                  Bizarre ! viens de découvrir que les articles critiquant Trump ou Netanyahu sont censurés sur cette plate-forme

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