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Accueil du site > Tribune Libre > Le monde est divisé en deux clans antagonistes. La Chine dirigerait le clan (...)

Le monde est divisé en deux clans antagonistes. La Chine dirigerait le clan gagnant

 

Récemment, nous avons publié un article intitulé « La Chine a gagné. », gagné quoi, gagné contre qui se demande-t-on avec raison (1). Selon le magazine Time, la Chine totalitaire aurait gagné la guerre commerciale

 

Selon Time « La Chine a gagné. »

Récemment, nous avons publié un article intitulé « La Chine a gagné. », gagné quoi, gagné contre qui se demande-t-on avec raison (1). Selon le magazine Time, la Chine totalitaire aurait gagné la guerre commerciale que se mènent les grands conglomérats économico-financiers mondialisés. Nonobstant le fait que les protagonistes en guerre dans cette affaire ont changé de camp, il s’agit bien du même conflit inter-impérialiste amorcé financièrement et politiquement lors de la Grande dépression (1929) ; poursuivi militairement et diplomatiquement lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), continuer sous forme de « guerre froide » (1945-1991) et qui aurait connu récemment de nouveaux développements. Pour mémoire, rappelons que 1929 marque la plus grave crise économique qui ait ébranlé le mode de production capitaliste depuis son apparition. Cette Grande dépression économique fut moins ressentie dans les pays peu intégrés au mode de production capitaliste comme l’Union soviétique et la Chine féodale (2).

 

 D’une dépression (1929) à une autre (2007-2008).

 

En conséquence de cette Grande dépression, le monde connut divers conflits militaires (Mandchourie, Corée, Éthiopie, Albanie, Espagne, etc.) et c’est en 1939 que débuta la Seconde Guerre mondiale où se sont affrontés les États totalitaires de l’Axe Berlin-Rome-Tokyo et les États libéraux de l’Axe Washington-Londres-Pékin-Moscou (3) Étrangement, au cours de ce conflit, suite aux jeux d’alliances entre gouvernements libéraux et totalitaires, Moscou se retrouva dans le camp des États libéraux-démocratiques bourgeois, cela est dû au fait que Moscou et Berlin étaient en concurrence directe pour le contrôle des pays de l’Europe de l’Est, la zone d’influence historique de l’Allemagne prussienne (Lebensraum ou espace vital) (4). La deuxième guerre mondiale se prolongea par la guerre froide entre le camp Atlantique-OTAN appelé « libéral » et le camp soviétique-Comecon appelé « totalitaire communiste » (1945-1991). Par ailleurs, en 1949, en conséquence de la Seconde Guerre mondiale en Asie, le camp totalitaire communiste fut rejoint par le cinquième de la population mondiale (en ce temps-là la Chine comptait 500 millions d’individus, elle en compte aujourd’hui 1,3 milliard). (5) Peu de gens considérèrent l’importance de ce retournement historique.

 

L’ÉDITORIAL EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-monde-est-divise-en-deux-camps-antagonistes-la-chine-dirigerait-le-clan-gagnant/

 

 

Rappelons que Staline est mort en 1953 et que Mao Tsé-toung est décédé en 1976 emportant avec lui les derniers tenants du développement économique capitaliste selon le modèle soviétique-stalinien (primat absolu à l’industrie lourde). La Bande des quatre, comme les appelaient les maoïstes, restait bloquée au stade industriel et commercial du développement économique capitaliste d’État et les chefs de la bande étaient incapables d’imaginer le « Grand bond en avant bancaire » nécessaire pour passer au capitalisme financier mondialisé. Sous Deng Xiaoping (1978), la Chine connut sa phase de « take off » et d’émergence industrielle moderne, concurremment à sa phase de financiarisation-globalisation. La Chine conserve toujours ses colonies intérieures (Tibet, Sinkiang, Mandchourie, Mongolie-Intérieure) dont le poids démographique et économique est négligeable par rapport à l’ensemble national chinois.

Notez que l’URSS ne connaitra cette rupture définitive et la déconfiture de sa vieille garde soviétique- stalinienne- khrouchtchévienne qu’en 1989 avec la nomination de Mikhaïl Gorbatchev (6). C’est Vladimir Poutine (2000) qui complètera l'œuvre de « financiarisation, mondialisation » de l’économie russe après l’implosion de l’empire soviétique, le démantèlement de l’URSS et le délestage sous Boris Eltsine (1991) de ses encombrantes et coûteuses colonies intérieures. Par la création de La Communauté des États indépendants (CEI), la Russie officialisa la mutation de ses colonies intérieures en néo-colonies « indépendantes » (7) plusieurs années après la « libération » (sic) des colonies des puissances occidentales d’Afrique et d’Asie (1946-1975) et leurs transformations en néo-colonies « indépendantes ayant droit à leur autodétermination » (sic).

 

Une nouvelle manche a commencé en 2007.

Il y a eu ensuite la crise financière de 2007-2008, amorcée aux États-Unis et qui se répandit dans le monde entier. Cette crise systémique fut tout aussi sévère que celle de 1929, mais les puissances capitalistes « émergentes » du BRICS en atténuèrent les effets en Occident, indice déjà, que le développement impérialiste mondialisé avait pris une nouvelle tangente globalisée (8). 

Nous voici en 2017 et le prestigieux magazine de gouvernance Time annonce, avec amertume, qu’il considère que la Chine totalitaire a gagné la plus récente manche du conflit qui oppose depuis un siècle l’axe capitaliste totalitaire à l’axe capitaliste libérale. Méfiance cependant, cette manche gagnée ne signifie pas que l’axe totalitaire globalisé ait remporté définitivement la guerre contre l’axe libéral mondialisé. Pas davantage que la victoire américaine lors de la Seconde Guerre mondiale n’a marqué la fin du conflit entre les deux camps impérialistes ; ni que l’effondrement du gouvernement bolchévique-soviétique-totalitaire n’a sonné le glas de la puissance impérialiste russe. De fait, comme nous le verrons plus loin aucun des deux camps impérialistes ne peut remporter cette guerre pour la survie du mode de production capitaliste. Chacun d’eux ne peut que retarder l’échéance de la déchéance de ce mode de production moribond auquel la classe ouvrière devra se résigner un jour à mettre fin un jour et lui administrer le Coup de Jarnac. 

Depuis le commencement du capitalisme, nous avons observé qu’au cours des périodes de croissance économique ce sont les pays de l’axe libéral qui détiennent le haut du pavé, on leurs attribuent même le titre d’« État providence » pour la classe « moyenne » (sic) et pour l’aristocratie ouvrière embourgeoisée (sic). Les hausses de productivité, résultantes de la mécanisation du travail salarié, permettent au grand capital mondialisé d’améliorer sensiblement les conditions de vie et de travail de ses esclaves salariés (la Chine en est à cette étape en ce moment). Par contre, sous le mode de production capitaliste, une période de prospérité prépare toujours une nouvelle crise de surproduction relative (9) qui éclate habituellement sous la forme d’une crise boursière, monétaire ou bancaire, bref d’une crise financière, attestant que c’est par son talon d’Achille qu’un système s’enlise et trébuche. Pendant ces périodes de crises systémiques récurrentes, l’axe totalitaire des alliances impérialistes mondiales se renforce et les États bourgeois de l’axe libéral se radicalisent à droite, la go-gauche « démocrate » réformiste (ayant eu la chance de se discréditer) est écartée de la direction de l’État bourgeois tétanisé. Cette alternance des états-majors bourgeois de gauche et de droite fait dire aux plumitifs de service que « La Chine a effectivement inventé le modèle économique totalitaire le plus efficace économiquement uniquement parce que nous avons eu la stupidité de la laisser envahir nos pays avec ses produits alors qu’il suffirait d’avoir quelques droits de douane comme c’était le cas avant pour être préservés des mains voraces de nos amis chinois. » « La nouvelle prédominance du modèle de capitalisme centralisé met à mal la vision occidentale selon laquelle toutes ces économies émergentes auraient fatalement dû embrasser la démocratie libérale, entamer des « réformes de marché », « ouvrir » leur économie, faire évoluer leurs institutions vers un modèle multipartite. En réalité, le capitalisme d’État, dans lequel la puissance politique est doublée de celle de l’économie, est celui qui est imité par des puissances occidentales, qui défendent plus ouvertement que jamais leurs intérêts nationaux » (10).

Faut-il rappeler à cet expert que c’est sous le capitalisme libéral et décentralisé que 150 mégaentreprises mondialisées ont centralisé-concentré 50 % de la valeur marchande industrielle internationale  ? Faut-il rappeler à ce cacique que la Chine a ouvert ses frontières au libre marché et que ce sont les entreprises multinationales occidentales qui, ayant délocalisé leurs unités de production vers la Chine, ont ensuite exigé que leurs gouvernements occidentaux ouvrent les frontières à leurs produits moins chers  ?

Faut-il rappeler à ce thuriféraire que si demain les États bourgeois occidentaux rehaussaient leurs tarifs douaniers ils provoqueraient une terrible inflation dont les prolétaires consommateurs feraient les frais, provoquant par ricochet des revendications pour des hausses de salaire vis-à-vis les entreprises multinationales qui seraient poussées à quitter le « foyer » national (sic) ? Faut-il rappeler à ce spécialiste que le rehaussement des barrières tarifaires provoquerait l’effondrement des monnaies du commerce international (dollar, euro, yen, yuan) (11) ? De toute manière, il est ridicule de tenter de partager les responsabilités entre les entreprises selon leur « nationalité » puisqu’en ce monde globalisé les actionnaires multinationaux essaiment leurs capitaux dans des conglomérats multinationaux chino-irano-occidental ou russo-allemand suisse ou autres combinaisons transnationales de profitabilité. Par la suite, l’ensemble des profits de ces consortiums apatrides transite par des paradis fiscaux sans odeur ni saveur nationale. D’ici là, laissons les gogos altermondialistes et la go-gauche réformiste signer des pétitions de protestation contre les abris fiscaux qui finiront au fond des placards de concertation gouvernementaux.

 

 Le modèle chinois existait déjà.

 

Faut-il rappeler aux plumitifs médiatiques que la Chine n’a rien inventé et que le modèle impérialiste chinois est économiquement et politiquement très semblable aux modèles allemand, espagnol, portugais, hongrois, italien, japonais, chinois et soviétique de l’entre-deux-guerres, dans lequel le capitalisme d’État national (socialisé disait-on en URSS) était la forme des rapports sociaux entre le pouvoir économique hégémonique et le pouvoir politique à son service exclusif. Ce que l’État pétainiste, puis gaulliste et britannique, puis canadien et américain imitèrent pendant et après la guerre (économie de guerre disait-on alors). Étant donné qu’une nouvelle guerre mondiale se prépare, les experts ne devraient pas s’étonner qu’au-delà de la façade électoraliste démocratique lézardée, les deux camps impérialistes concurrents resserrent leur emprise sur les rapports sociaux de production, sur la classe prolétarienne, enjeux de cette guerre sans fin, et sur les conditions de valorisation du capital, l’objet de cette concurrence plus ou moins libéralisée et de cette guerre à venir, et à finir. 

Selon l’expert Marc Vandepitte, « L’économie chinoise est et reste un système hybridel’État exerce un contrôle fort et autorise le marché dans certaines limites. C’est le socialisme dit “à caractéristiques chinoises”. Les marchés doivent jouer “un rôle décisif” dans l’octroi de moyens, mais en même temps les autorités doivent jouer “un plus grand rôle” dans l’économie (…) L’expression “rôle décisif” visait surtout à rassurer les marchés financiers. » (12). Quand on élague le sophisme de cette langue de bois bureaucratique, on constate que l’économie de toutes entités capitalistes est « hybride » c’est-à-dire que les États exercent un contrôle et autorisent (intègrent) les marchés, notamment financiers. Ainsi, en France, en 1946, 75% de l’économie nationale française était sous contrôle gouvernemental, puis ce taux a été réduit pour être ensuite réaugmenté lors du Programme commun (socialiste-communiste) et ainsi de suite. Tantôt l’État bourgeois socialise les pertes capitalistiques, tantôt l’État bourgeois privatise les profits capitalistiques. La Chine suit en cela le modèle capitaliste traditionnel. 

Nous l’affirmons depuis quelques années déjà, Lénine s’est fourvoyé quand il a annoncé en 1916, de façon prématurée, que le mode de production capitaliste, en phase impérialiste, avait complété le partage du monde entier et réalisé la totalité du développement des forces productives sociales qu’il était à même d’engendrer (13). Le développement chinois ne fait que commencer tout comme celui de l’Inde avec ses 1,3 milliard de producteurs-consommateurs qui seront appelés à contribuer à l’expansion impérialiste mondialisée immédiatement après les 800 à 900 millions de prolétaires chinois sous capitalisme d’État (comme les autres États assujettis au mode de production capitaliste). 

Il faut dire que les statistiques économiques du soi-disant « modèle chinois  » sont éloquentes. De fait, il faut revenir à 1942-1945, l’économie de guerre aux États-Unis, pour retrouver des statistiques comparables. Déjà, alors que la Chine amorce son décollage économique avec à peine 300 millions de prolétaires consommateurs les statistiques sont extraordinaires. « Ces 35 dernières années, la croissance a été tout bonnement phénoménale. Le PNB par habitant a été multiplié par 17, oui vous lisez bien, par 17. En comparaison, celui de l’Inde a quadruplé pendant la même période. Entre 2003 et 2013 l’économie des pays industrialisés a connu une croissance de 16%, en Chine elle a été de 165% et en Inde de 102%. En outre il ne s’agissait plus de “davantage des mêmes choses”, car la productivité elle aussi a bondi en avant. Aujourd’hui un ouvrier chinois moyen produit cinq fois plus qu’il y a vingt ans. Pour rendre plus concrètement cette poussée de modernisation : tous les deux ans, la Chine produit autant de ciment que les États-Unis pendant tout le vingtième siècle. La Chine produit aujourd’hui autant d’acier que le reste du monde. En 15 ans la Chine a posé 20.000 km de voies ferrées pour des trains à grande vitesse, soit davantage que le reste du monde. D’ici 2025 elle prévoit encore 15.000 km de plus. Deux tiers de tous les aéroports en construction se trouvent aujourd’hui en Chine. D’ici 2020 il y aura 240 aéroports. Il a fallu 150 ans à la Grande-Bretagne, là où la révolution industrielle a commencé, pour doubler son revenu par habitant. Aux États-Unis il a fallu 30 ans. En Chine c’est le cas tous les sept à dix ans, et en outre sur une bien plus grande échelle. Aujourd’hui le PNB chinois est plus élevé que celui de l’économie entière de 154 pays. En 2005 le secteur des services représentait 41% du PNB, en 2016, 52%. Les exportations comptaient en 2005 pour 37% ; en 2016 elles avaient baissé à 20%. Par ailleurs la Chine n’est plus un pays de transit où les marchandises sont assemblées avec peu de bénéfice pour le pays même. Aujourd’hui la Chine ajoute 76 % de valeur à ses produits d’exportation. Dans l’UE ce chiffre est de 87%. La Chine est actuellement au sommet de l’innovation : 40 % de tous les brevets dans le monde sont chinois, soit davantage que ces trois pays réunis : les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud » (14).

Et l’expansion du Grand capital multinational « chinois » ne fait que commencer le long de la « Nouvelle Route de la soie » (le nom que les capitalistes chinois donnent à leur plan d’expansion impérialiste sur le modèle de l’empire hollandais du XVIIe siècle), à moins que l’alliance des États pseudo libéraux démocratiques occidentaux, soit assez fous, pour provoquer le dragon chinois et l’Alliance de Shanghai dans une guerre nucléaire (15). Alors là vous comprendrez pourquoi un énergumène comme Donald Trump a été placé à la tête du rafiot américain déglingué et en perdition (16).

 

Le prolétariat révolutionnaire.

Pour nous, prolétaires révolutionnaires le problème ce n’est pas le choix d’un larbin (Trump, Macron, Merkel, Trudeau, Poutine ou Xi Jinping) qui importe, mais de bien comprendre la direction que le Grand capital international sera forcé de prendre pour sa survie et de développer des tactiques de lutte pour le contrer sans se laisser distraire par les girouettes écologistes, les mascarades électorales, les fumistes nationalistes, les gauchistes féministes ou antiracistes, les protestations anti-libre-échangistes, les pétitions pour l’équité fiscale et autres combats d’arrière-garde qui ne seront jamais déterminants dans l’affrontement à finir entre le Grand capital et le travail salarié prolétarien (17).

 

NOTES

 

  1. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/la-chine-a-gagne/ et https://insolentiae.com/la-chine-a-gagne/
  2. Après celle de 1873, la Grande dépression de 1929 https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Dépression
  3. Nous appelons camp capitaliste totalitaire les États qui ne se soumettent pas au cérémonial électoral démocratique bourgeois. Dans ces pays le grand capital, n’ayant pas suffisamment confiance dans ses capacités à maitriser le jeu politique, préfère désigner lui-même ses polichinelles politiques sans mascarades électorales. Nous classons parmi le camp capitaliste libéral les États qui se soumettent aux mascarades électorales bourgeoises et où le grand capital permet aux pèquenots de choisir entre deux ou plusieurs marionnettes politiques se présentant sous apparence de gauche, de centre ou de droite. La go-gauche participant avec enthousiasme à ces foires d’empoigne où elle se discrédite allègrement.
  4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lebensraum
  5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Population_mondiale
  6. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikhaïl_Gorbatchev et https://fr.wikipedia.org/wiki/Deng_Xiaoping
  7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Communauté_des_États_indépendants
  8. BRICS pour Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/contre-toute-attente-les-brics-arrivent-a-se-mettre-daccord/
  9. Nous spécifions «  surproduction relative », car bien évidemment, alors que la moitié de l’humanité vit sous le seuil de la pauvreté avec à peine 2 dollars par jour et que des foyers de famine sévissent en Afrique notamment, il n’y a certainement pas surproduction absolue de nourriture, de biens et de services destinés aux populations, mais il y a surproduction de marchandises en fonction du pouvoir d’achat de la clientèle solvable.
  10. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/la-chine-a-gagne/
  11. C’est la raison pour laquelle Donald Trump ne souhaite pas du tout isoler le marché américain du reste du monde. Il déchire les ententes de libre échange pour mieux les renégociés à l’avantage du Grand capital étatsunien.
  12. Lénine (1916) L’impérialisme stade suprême du capitalisme. Éditions de Pékin.
  13. https://www.legrandsoir.info/quatre-choses-a-savoir-sur-la-chine-dans-le-cadre-du-xixeme-congres-du-parti-communiste.html
  14. https://www.legrandsoir.info/quatre-choses-a-savoir-sur-la-chine-dans-le-cadre-du-xixeme-congres-du-parti-communiste.html
  15. Selon Marc Vandepitte « Au total la Chine veut investir pas moins de 4.000 milliards de dollars dans 64 pays, pour une population de 3 milliards de personnes. Cela représente environ 30 fois l’aide au développement annuelle des pays riches. C’est donc de loin le plus grand programme depuis le plan Marshall pour la reconstruction de l’Europe après la Deuxième Guerre mondiale. » http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/la-chine-puissance-emergente/
  16. Marc Vandepitte (2017) « Un rapport récent cite quatre pays qui sont les cibles potentielles d’une action militaire : l’Iran, la Russie, la Corée du Nord et la Chine. En dépit des roulements de tambour face à la Corée du Nord et de la rhétorique sur la Russie et l’Iran, c’est aujourd’hui en premier lieu la Chine qui est au centre du viseur. Tout autour de ce pays, les États-Unis ont plus de trente bases militaires, points d’appui ou centres d’entraînement (petites boules sur la carte). D’ici 2020, 60% du total de la flotte américaine sera stationnée dans la région. Vu sur une carte, il n‘est pas exagéré de dire que la Chine est cernée ou encerclée. » http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/la-chine-puissance-emergente/
  17. Robert Bibeau (2017) Question nationale et révolution prolétarienne sous l’impérialisme moderne. L’Harmattan. Paris. 145 pages. COMMANDER SUR AMAZON

https://www.amazon.ca/Question-nationale-r%C3%A9volution-prol%C3%A9tarienne-limp%C3%A9rialis/dp/2343114749/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1496234995&sr=8-1&keywords=Robert+Bibeau

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16 réactions à cet article    


  • pallas 22 décembre 2017 13:15
    Robert Bibeau

    Bonjour,

    La chine gagne avec La Russie, ne pas oublier l’Iran et La Turquie, le monde tourne sur ces quatre nations.

    Le Japon, Corée du Sud, Inde, sont dans la zone secondaire.

    Le perdant est l’Europe de l’Ouest rentrant en guerre civil multi ethnique. Dans la dernière zone, la troisième.

    Un nouvel acteur va bientot apparaitre, celui de l’union des nations du Maghreb, qui va rentrer directement dans la deuxième zone.

    Le Concert des Nations est un échiquier permanent.

    Salut


    • Alren Alren 22 décembre 2017 16:37

      @pallas

      Le perdant est l’Europe de l’Ouest rentrant en guerre civil multi ethnique

      Développez mon vieux, développez, je sens que votre délire va bien faire rire les personnes documentées !

      Vous écrivez l’Europe de l’Ouest pour ne pas dire la France que vous méprisez et haïssez clairement.
      Ah ! ce peuple français, possédant le plus fort taux d’ingénieurs pour le même nombre d’habitants, bien capable un jour d’appliquer le programme anticapitaliste de la France Insoumise, sans lequel il n’y aurait ni Airbus, ni Ariane, ni Cern, inventeur de la laïcité, c’est évident qu’il est derrière le peuple turc d’Erdogan par exemple ! 


    • mmbbb 23 décembre 2017 11:02

      @Alren ha bon sont ce les ingenieurs qui ont invente la laicite et par quelle modélisation . ? Propos abusif Je ne discerne pas le role du CERN dans l invention de la laicite Vous avez droit a la noix d honneur En revanche il est dommage comme vous l affirmez qu ayant tant d ingenieurs, notre industrie a tant reculé . La c est un probleme tres francais . Ne vous inquiétez pas pour la Chine, ce pays a désormais une belle armee d ingenieurs notamment formee en France . In fine c est le contribuable francais qui paie a la perte de ce pays . Je vous ferais remarquer que desormais la Chine equipe la Turquie et les pays d Afrique en TGV . Alsthom a ete rachete pas SIEMENS . notre industrie est quasiment sous controle etranger pas de quoi flamboyer . Par ailleurs toute la machine outils , la grosse industrie lourde a ete delaisse Le tunnelier ayant construit le metro a Lyon fut allemand comme celui en train de forer le metro a Paris . Les agriculteurs , les chefs de chantiers n ont que du matos etrangers notamment allemand La machine outil imprimante 3 D insutrielle fabrication en piece de titane c est encore allemand etc pas de quoi flamboyer. 


    • Diogène diogène 22 décembre 2017 13:33

      « ... développer des tactiques de lutte pour le contrer sans se laisser distraire par les girouettes écologistes, les mascarades électorales, les fumistes nationalistes, les gauchistes féministes ou antiracistes, les protestations anti-libre-échangistes, les pétitions pour l’équité fiscale et autres combats d’arrière-garde.... »


      Une fois les incantations terminées, on fait quoi, où et quand, et pour mettre en place quelle organisation concrète ?

      • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 décembre 2017 08:09

        @diogène


        Salut Diogène 

        Il n’y a aucune incantation dans ce texte. Notre position est simple à propos de la révolution prolétarienne mondiale 

        1) Elle sera l’oeuvre du prolétariat lui-même et surtout protège nous de l’avant-garde - nos ennemis on s’en charge.
        2) La classe prolétarienne se mettra peu à peu en marche poussée par la crise économique systémique insurmonatable 
        3) Peut-être qu’une 3 em guerre sera aussi nécessaire malheureusement - le prolétariat ne contrôle rien de cette conjoncture qui est entre les mains de la classe dominante
        4) Letout débutera par une insurrection populaire anarchique spontanée sur laquelle ni vous ni moi n’avons aucun contrôle 
        5) de cette immense confusion mondiale = je répète MONDIALE - LE PROLÉTARIAT ET LA CLASSE OUVRIÈRE SON FER DE LANCE  sortiront comme la solution 

        6) Les organisations prolétariennes surgiront au cours du processus - la go-gauche agitée présente sera balayée - insignifiante quelle est et emberlificotée dans ses sectes et dogmes 

        Merci de ton intervention tu n’as rien à faire laisse faire le prolétariat spontané et contente toi de le comprendre et de le connaitre et de solidariser et de te mettre à son service.

         

      • Diogène diogène 23 décembre 2017 08:19

        @Robert Bibeau

        « 5) de cette immense confusion mondiale = je répète MONDIALE - LE PROLÉTARIAT ET LA CLASSE OUVRIÈRE SON FER DE LANCE sortiront comme la solution 


        6) Les organisations prolétariennes surgiront au cours du processus »

        Là, vous n’êtes plus dans l’incantation, mais dans l’oracle, la prophétie, du genre :

        1. « Nébukadnetsar, roi de Babylone la conquerra (v. 7-11).
        2. Je te ferai attaquer par des peuples nombreux, ils déferleront sur toi comme les vagues de la mer (v. 3).
        3. J’en raclerai la poussière… l’on jettera au milieu des eaux tes pierres, ton bois et ta poussière (v. 12).
        4. Je ferai d’elle un rocher nu (v. 4, cf. v. 14).
        5. Tu seras un lieu où l’on étend les filets (v. 14).
        6. Tu ne seras plus rebâtie (v. 14). »

      • izarn izarn 23 décembre 2017 02:55

        Il y a surtout un antagoniste, et il est américain...


        • Ken_le_sous-vivant Ken_le_sous-vivant 23 décembre 2017 08:08

          Bien sûr que la Chine dirige le clan gagnant !

          Le modèle chinois est le rêve absolu de tout bon capitaliste qui se respecte. Un régime autoritaire à parti unique où les gens sont disciplinés et sous payés. Le paradis quoi !

          Les zélites zélées occidentales rêveraient d’un tel modèle en occident. Je subodore qu’elles y ont massivement investies, histoire de ne pas se retrouver sans « home sweet home » le jour où leurs bénéfices seront ridicules dans nos pays devenus de simples musées gangrénés par le multi-culturalisme.


          • Eric F Eric F 23 décembre 2017 10:20

            "Faut-il rappeler [...] que la Chine a ouvert ses frontières au libre marché et que ce sont les entreprises multinationales occidentales qui, ayant délocalisé leurs unités de production vers la Chine, ont ensuite exigé que leurs gouvernements occidentaux ouvrent les frontières à leurs produits moins chers  ?"
            Eh bien voilà le meilleur résumé qui soit de la situation actuelle, même si je ne partage pas les options politiques de l’auteur, je souscris à une bonne part de son analyse.
            La suite est que les Chinois, ayant acquis le savoir faire des multinationales, l’ont fructifié à leur profit (comme par exemple Huaweï qui a siphonné les télécoms et mis au tapis Lucent, Alcatel et consorts. L’exemple chinois démontre qu’un dirigisme économique éclairé est le système le plus efficace.


            • mmbbb 23 décembre 2017 12:07

              @Eric F Tchuruk, president d Alcatel ne voulait plus d usine en France il y eu un article dans ce media d un ingenieur ayant travaille dans cette belle entreprise durant les années 1990 . Elle depassait SIEMENS, c ’etait une valeur de fond de portefeuille boursier . Cet auteur narrait la lente degringolade de cette entreprise qui ne vaut rien En revanche SIEMENS est la , groupe puissant Il y a un probleme de management a la francaise me semble t il ? C est reconnu a l etranger . Cette elite francaise est la plaie de ce pays.


            • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 décembre 2017 12:54

              @mmbbb


              Vous vous trompez monsieur 

              Le problème du capitalisme français n’est pas un problème d’élite ou de formes - types - de management ni de monnaie (la même que l’Allemagne ou les autres de l’UE mais différente de celle du Royaume-Uni qui est dans la merde tout autant que vous) 

              Le problème du capital français c’est que c’est en partie importante du capital spéculatif ou rentier  = des bonds du trésor, des bonds de rente, des placements volatiles dans des firmes multinationales apatrides mais qui versent de bons dividendes. L’autre portion du capital français est placé dans la production de produits de luxe ceux que l’on trouvent dans les aéroports et qui s’effondreront avec la crise économique 

              QUESTION quand la crise s’approfondit qu’est=ce que le bobo coupe comme dépense en premier le cognac ou le loyer ? Le parfum Dior ou l’automobile Volkswagen pour aller travailler ??? 

              RÉPONSE le Grand capital Allemand s’effondrera après le Grand capital français

                

            • mmbbb 23 décembre 2017 14:38

              @Robert Bibeau ALCTATEL ALSTHOM etc ne sont plus rien parce que l elite francaise a vendu ce pays . Si les americains ont rachete une partie d Alsthom, c est que ce groupe a un savoir faire dans les turbines . En pareil cas le gouvernement amercains aurait mis son veto Je n ai plus en memoire le titre d un essai de deux journalistes étayant cette these . C est cette elite qui a menti au peuple francais notamment lors du Traite de Maastricht , nous sommes a l oppose de ces chantres de ce traite nous promettait . L europe est en decomposition Chacun pense national et l Allemagne c est connu a jouer de sa position centrale afin de doper son economie avec des emplois a bas cout La france ne pouvait pas employer des polonais à 5 euros de l heure dans ses abattoirs en Bretagne . Les catalans demandent leur indépendance les bristiches se tirent a l anglaise avec le Brexit En revanche la speculation immobilere est tres forte dans ce pays et il devient impossible de se loger pour la plupart des francais in fine cela rejoins vos propos Asselieneau n a fait que 0, 8 % des voix nul n est prophete en son pays


            • Eric F Eric F 23 décembre 2017 22:19

              @mmbbb
              Le problème avec Tchuruk est non seulement sa stratégie d« l’entreprise sans usine », mais aussi le fait d’avoir transformé le groupe diversifié Alcatel-Alsthom en une multinationale focalisée spécifiquement sur les équipements télépcom pour les opérateurs, créneau étroit dont la Chine a raflé le savoir-faire non pas tellement à partir des usines délocalisées, mais des centres de R&D également délocalisés. Vous avez raison d’opposer Siemens, qui est reszté diversifié.


            • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 décembre 2017 08:32

              @mmbbb


              nON MONSIEUR  vous vous laissez enfariné par la mystique française des  GRANDES GUEULES - ÉLITES QUE DES PETITS-BOURGEOIS  des  bobos qui ne décident rien et portent la malette de leur vrai patron qui eux ne parlent pas. 

              Les élites n’ont rien vendus car ils ne possèdent que leurs caleçons. Les propriétaires des richesses de France sont des actionnaires anonymes que les directeurs financiers dans les banques aux secrets bien gardés conseillent pour faire fructifier leur frics et la couleur nationale n’a aucune incidence dans leurs décisions 

              Le secret Allemand c’est que le Grand capital Allemand a réussit à faire trimer le prolétariat allemand plus fort que le prolétariat francais et à l’extorquer davantage au nom du nationalisme allemand 

              Je ne souhaite nullement ce type de spoliation aux ouvriers francais qui ont bien raison de sasseoir sur le nationalisme dont ils seront toujours les dindons de la farce.

               

            • Luniterre Luniterre 24 décembre 2017 13:56

               

              Bibeau et le Time…Un curieux cocktail… des deux, c’est le Time qui semble dire moins de bêtises, à lire ses citations…

              Il faut reconnaître que l’économie chinoise, c’est bien un peu du chinois quand même…

              Il faut donc l’étudier sérieusement pour une approche qui ne se contente pas de ragots journalistiques et de statistiques relatives…

              Sur TML, quelques études qui datent déjà, la première en 2014, mais postérieures à la crise de 2007-2008, donc, néanmoins.

              Sur l’intégration de la Chine aux flux financiers mondialisés :

              https://tribunemlreypa.wordpress.com/2014/03/08/en_relisant_lenine_qui_parla ­it_deja_de_chine/

              Sur l’interdépendance monétaire Chine-USA :

              https://tribunemlreypa.wordpress.com/2014/07/29/1385_chine_yuan_dollar_/

              Sur l’évolution de la finance chinoise de Mao à aujourd’hui :

              https://tribunemlreypa.wordpress.com/2015/09/01/de-la-structuration-maoiste-de-la-bulle-chinoise/

              Sur la différence historique entre voie chinoise et voie soviétique :

              https://tribunemlreypa.wordpress.com/2016/11/02/maoisme-etou-marxisme-leninisme/

              Une compilation récapitulative :

              https://tribunemlreypa.wordpress.com/chine-capitalisme-ou-socialisme-aux-racines-du-maoisme/

              Chine-USA, entre nouvelles tensions et interdépendances, le match reste ouvert, et ce n’est pas aux prolos d’arbitrer, et encore moins d’être les pions du jeu !

              Luniterre



              • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 décembre 2017 06:25

                @Luniterre

                LUNITERRE - MARXISTE-LÉNINISTE - ET LES RÉVISIONNISTES UN COCKTAIL PARFAIT. 


                Il est écrit : « Chine-USA, entre nouvelles tensions et interdépendances, le match reste ouvert, et ce n’est pas aux prolos d’arbitrer, et encore moins d’être les pions du jeu ! » 

                1) « nouvelles tensions » qu’ils disaient les révisos entre deux systèmes sociaux différents = bullshit. Nouvelles tensions entre deux puissances impérialistes antagonistes.... la survie de l’une supposant la sujétion de l’autre.
                Deux systèmes sociaux ne peuvent survivre sur la même planète... l’une élimine l’autre.

                2) « Interdépendances »  EN EFFET entre deux puissances impérialistes condamnés à s’entre aider malgré leur adversité  afin d’écraser la révolte ouvrière révolutionnaire qui les menacera toutes les deux un jour... d’ici là elles s’entretueront via leur soldats (des prolétaires enrégimentés = de la chair à canon)

                3) « Pas aux prolos d’arbitrer » qu’il dit le ML - C’EST POURTANT CE QU’IL TENTE DE proposer aux prolos EN PRÉTENDANT QU’IL S’AGIRAIT « D’UN MATCH OUVERT ENTRE  deux pays déchirés entre nouvelles tensions et interdépendance » = BIENVENUE AU MATCH DE FOOT camarades = amusez-vous...qu’il pense le ML. 

                4) C’est de l’avenir et de la survie de la classe prolétarienne dont il est question dans ce texte et non d’un match à arbitrer, et pour ne pas devenir LE PION DU JEU la première étape consiste à bien comprendre la guerre qui se déroule entre ces deux monstres capitalistes et dont le PROLÉTARIAT SERA COMME EN 1914 ET EN 1939 le pion=chair à canon JUSQU’A CE QUE PAR SA PRISE DE CONSCIENCE « POUR SOI »  LA CLASSE PROLÉTARIENNE SAISISSE L’INITIATIVE ET BALAIE CES POLICHINELLES.

                5) La petite-bourgeoisie bien intentionnée devrait fermer sa gueule et enquêter parmi la classe ouvrière bien plus consciente que « L’AVANT-GARDE » ... que Marx nous en garde de l’avant-garde. 


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